Disclaimer : Tout l'univers et les personnages de Twilight appartiennent à Stephenie Meyer !

Hello,

Voilà la suite. Ce chapitre est mignon, j'espère qu'il vous plaira !


Jeudi 24 juillet 2008 !

« Je ne sais pas ce qui t'es arrivé cette nuit, mais je suis partant pour recommencer quand tu veux. »

Le jour était levé depuis un bon moment déjà, mais ni Paul ni Bella n'avait envie de quitter le lit.

« Je ne sais pas non plus ce qui m'a pris. » dit-elle. « C'est comme si mes hormones avaient pris le contrôle. »

« Et c'était incroyable, putain. » dit-il.

Allongés face à face, Bella gloussa. C'était vrai, elle n'avait aucune réponse sur son comportement délurée. Elle s'était levée au milieu de la nuit parce qu'elle avait faim. Elle avait l'intention d'emmener son en-cas nocturne au lit, sachant que l'odeur réveillerait Paul. Elle ne s'était pas attendue à ce qu'il la rejoigne dans la cuisine, et que ça finisse avec elle sur lui, dans leur lit, à lécher d'abord du chocolat sur son corps puis à lui faire une petite gâterie. La première, alors que lui, lui en avait fait des centaines.

« Je ne sais pas si ça va se reproduire. » dit Bella.

« Oh après ce qui s'est passé, compte sur moi pour te titiller encore plus. » dit Paul, qui rejeta le drap de leurs corps pour s'allonger sur elle. « Je t'aime, et j'aime quand tu te lâches. C'était bandant, tu ne peux pas savoir. »

« J'en ai eu une vague idée quand tu m'as mise à quatre pattes. » sourit-elle. « Et ça aussi, c'était fabuleux. »

« Ouais je sais, je suis très doué pour te faire crier de plaisir. » se vanta-t-il.

Elle leva les yeux au ciel, ce qui le fit grogner.

« Faut que j'aille faire pipi. Tu veux bien me laisser me lever ? »

« J'ai quoi en échange ? » demanda-t-il.

« Un bon petit-déjeuner. » répondit-elle.

« Ok ! »

Il était d'accord pour tout et n'importe quoi tant qu'il avait de quoi bouffer. Les hommes… Bella alla faire ses besoins, se lava les mains et se brossa les dents. Elle laissa ensuite la place à Paul et alla préparer le petit-déjeuner. Elle avait envie de pancakes, ce matin, alors elle prépara la pâte. Elle y rajouta des pépites de chocolats, et Paul arriva au moment où elle fit cuire la pâte. Il mit la table, non sans lui avoir volé un baiser au passage, et pincé les fesses.

« Pervers ! » dit-elle sans se plaindre pour autant.

Et il assumait pleinement et entièrement.

« Qu'est-ce que tu dirais, si on allait faire une balade, tout à l'heure ? » proposa Paul, une fois attablée. « Il fait beau, on pourrait aller dans cette clairière où je t'ai emmené la dernière fois. »

« Et j'imagine que tu aimerais que je mette une jupe pour que tu puisses faufiler ta main comme bon te semble. » dit-elle, un sourire en coin.

« Jamais je n'oserais faire une chose pareille. » fit-il mine de s'offusquer.

« Quel idiot ! » Mais elle l'aimait quand même. « Je préparerais un pique-nique. J'imagine que tu vas te transformer ? »

« Ouais, j'ai besoin de me dégourdir un peu les pattes. » dit Paul.

« Au fait, est-ce que tu sais dans combien de temps Jake devrait se transformer ? » voulut-elle savoir.

« Faudrait poser la question à Sam, mais ça ne devrait plus être très long. » répondit-il. « Il commence à prendre du muscle, ce qui est le signe que ça se rapproche. »

« Tu crois que son imprégnée est une Quileute ? » demanda-t-elle.

« Y a de forte chance. » dit Paul. « Il est amoureux de Leah Clearwater, et c'est réciproque mais… »

« Il ne fait rien pour que ça soit plus tant qu'il ne sera pas transformé. » fini Bella. « Vos lois sont débiles. »

« Ce n'est pas Jared qui te dira le contraire. » s'amusa-t-il. « Malheureusement, Alice Cullen n'a pas pu voir le visage de nos imprégnées, et elle a essayé. Personnellement, je ne regrette pas de ne pas avoir su avant. Entrer dans ce supermarché et te voir dans cette allée a été la plus belle surprise de ma vie. »

Quel flatteur, quand il s'y mettait !

En fin de matinée, préparant un large sac à dos contenant une couverture et de quoi déjeuner, Paul et Bella sortirent de la maison et en firent le tour. Main dans la main, ils s'enfoncèrent dans les bois avant que Paul ne commence à se déshabiller. Bella profita du spectacle, et le désir monta en elle quand il fut nu. Ah la la ! Elle alla prendre ses vêtements, qu'elle plia et rangea dans le sac pendant que Paul se transforma. Une truffe humide vint lui chatouiller la joue. Quand elle se retourna vers l'animal, celui-ci s'allongea et attendit. Bella leva les yeux au ciel, passa les sangles du sac sur ses épaules avant d'aller grimper à califourchon sur le dos du loup.

« Allez Baloo, en avant ! » le taquina-t-elle en s'accrochant à sa fourrure.

Le loup grogna mais s'élança à travers les bois jusqu'à une clairière à des kilomètres de Forks. Une rivière coulait près de l'endroit où ils s'arrêtèrent. Paul se retransforma dès que Bella fut sur ses pieds, et l'attira contre lui et son corps nu.

« Tu m'as comparé à un ours, ou je rêve ? » gronda-t-il.

« Quoi ? Je t'ai vexé ? » Elle leva les yeux vers lui, et adoucit ses traits en faisant une moue de petite fille. « Je suis désolée. »

« Tu crois que je ne vois pas ton petit manège ? » dit-il. « Rends-moi mes fringues, femme. »

Il lui pinça les fesses, lui arrachant un gémissement. Elle lui rendit ses vêtements, et pendant qu'il s'habillait elle vida le sac pour étaler la couverture sur l'herbe légèrement humide. Elle s'y assit, et ôta le couvercle d'une large boîte en plastique contenant des sandwiches qu'elle avait découpé en triangle. Paul s'installa en face d'elle, s'allongea et prit appuie sur son coude.

« Je ne te demande pas si t'as faim. » railla Bella. « Laisse m'en quelques-uns quand même. »

« Je vais voir ce que je peux faire. » dit-il en souriant. « Des nouvelles d'Angela ? »

« Ouais, elle rencontre les parents d'Embry aujourd'hui. » dit Bella. « Et il l'a marqué hier après-midi. Je n'ai pas tous les détails, et quand je les aurais, tu peux être sûr que je ne te raconterais rien du tout. »

« Je n'aurais qu'à fouiner dans l'esprit d'Embry. » répondit simplement Paul.

Elle leva les yeux au ciel.

« Tu me le dirais, si quelque chose n'allait pas ? » demanda-t-il subitement, alors qu'ils mangeaient les sandwiches.

« Oui, bien sûr ! » répondit-elle, étonnée par cette question. « Pourquoi tu me demandes ça ? C'est à cause de cette nuit ? »

« Je ne t'ai jamais vu comme ça. » dit-il. « Je me pose des questions, c'est tout. »

C'est vrai que c'était étrange. Elle s'était levée au milieu de la nuit avec une envie de banane au chocolat. Ça ne lui était jamais arrivé.

« Je ne sais pas quoi te répondre. » dit-elle.

Il ferma la boîte de sandwich et la rangea dans le sac avant de prendre Bella par la taille et de l'allonger sur le dos. Il l'embrassa.

« Je veux juste m'assurer que tu vas bien. » dit-il.

« Je vais bien. » assura-t-elle. « Ça me plaît bien quand tu m'embrasses. Recommence ! »

Plus tôt ce matin-là !

Forks !

Une bonne nuit de sommeil. Angela avait oublié ce que c'était depuis qu'elle faisait tous ces rêves. Quand elle ouvrit les yeux ce matin-là, elle se sentait reposée comme elle ne l'avait plus été depuis des jours. Elle laissa échapper un soupir de bonheur, qui se transforma en gloussement lorsque le bras chaud d'Embry autour d'elle lui rappela sa présence.

« Bonjour, ma belle ! »

« Bonjour ! » souffla-t-elle avant de se retourner sur le dos.

« Bien dormi ? » demanda-t-il, connaissant déjà la réponse.

« J'avais oublié ce que ça faisait, de dormir plus de huit heures sans interruptions. » répondit-elle, avant de rire.

« Que veux-tu faire, aujourd'hui ? »

« Hum… » Angela réfléchit. « Je dois développer les photos de l'anniversaire, et faire le cadeau de Kim. »

« Je peux te regarder ? »

Il était très curieux de la voir travailler sa passion pour la photo. Il l'avait vu, à l'anniversaire de Kim, prendre des photos et la pétillance dans ses yeux lui avait réchauffé le cœur. Mais le développement des photos était un tout autre sujet.

« Bien sûr, mais à condition de ne pas me déranger et de rester silencieux. » lui dit-elle.

« Parole de scout ! » promit-il, avant que son estomac ne gargouille. « Oups ! »

« Les filles m'ont prévenu que tu aurais tout le temps faim. » Elle leva les yeux au ciel. « Tu me laisses me lever ? »

Il fit la moue, ne voulant pas qu'elle quitte ses bras, mais fini par la libérer. Angela alla à la salle de bain faire un brin de toilettes, se brosser les dents, se soulager et dompter sa tignasse emmêlée. Elle laissa la place à Embry, lui sortant une brosse à dent neuve avant d'aller dans la cuisine. Son propre ventre réclamait de la nourriture. Bien, elle se mit à l'ouvrage. Elle n'avait pas le même talent culinaire que Bella, mais elle savait se débrouiller et préparer des pancakes. Elle prépara la pâte, sortit une poêle et, au bout de trente minutes, deux piles de crêpes étaient disposées dans deux assiettes qu'elle déposa sur la table. Elle apporta ensuite un bol de framboise, qu'elle répandit dans les deux plats, et sortit ensuite le chocolat liquide et le sirop d'érable ainsi que des couverts. Elle avait conscience de la présence d'Embry par leur lien, et elle l'avait vu sur le seuil de la cuisine.

« Qu'est-ce que tu fais ? » demanda-t-elle, alors que son regard à lui ne la quittait pas.

« Je te regarde. » répondit-il simplement. « Tu es tellement belle. »

« Je ressemble surtout à un épouvantail tant que je n'aurais pas pris de douche. » plaisanta-t-elle. « Mais, merci. »

Embry fit un pas vers elle, la main tendue et quand elle y glissa la sienne, il l'attira contre lui et l'embrassa.

« Crois-le quand je te dis que tu es belle. » dit-il. « Même avec les cheveux en bataille. »

« Si tu le dis, c'est que ça doit être vrai. » dit-elle. « J'ai fait des pancakes. Ça suffira ? »

« Pendant une heure ou deux, oui. » dit-il, taquin.

« Les placards sont plein de gâteaux, mais interdiction de manger dans mon labo. » le prévint-elle. « Allez, à table ! »

Elle n'en revenait pas elle-même de son audace, et elle avait failli lui ordonner de s'asseoir, mais elle s'était reprise au bon moment. Je crois que je vais devoir parler encore avec Bella…

« Je ne cuisine pas aussi bien que Bella ou Emily mais… »

« Hum, c'est super bon. » affirma Embry, après avoir avalé une bouchée de pancakes, qu'il avait arrosé de chocolat. « Mon estomac ne se plaint pas, et moi non plus. »

« J'ai demandé à Bella de me donner quelques astuces. » avoua-t-elle en se mordant la lèvre.

« Ma belle, du moment que c'est bon je me moque un peu de ce qu'il y a dans mon assiette. » lui dit-il. « Et ne va pas croire que tu devras toujours cuisiner pour moi. Je suis un grand garçon. »

« Et, si j'en ai envie ? »

Encore à se mordre cette foutue lèvre ? Il voyait bien, dans les pensées de ses frères, que leurs femmes prenaient un malin plaisir à les torturer par de simples gestes, comme se mordre la lèvre, et faut croire qu'Angela avait décidé de faire pareil. A moins que ça ne soit pas conscient. Hum ?

« Je ne t'en empêcherais pas. » dit-il. « Mais tu devrais arrêter de te mordre la lèvre. »

« Mais, je fais ce que je veux tant que je porte la marque. » répliqua-t-elle d'une voix suave.

Après le petit-déjeuner, quand la cuisine fut nettoyée, Angela se retrouva assise sur la table où ils avaient mangé plus tôt, Embry entre ses jambes et sa bouche prenant la suite pour un long baiser.

« Tu portes la marque, c'est vrai, ma marque, mais évite de me chercher ma belle. » dit-il dans un grognement qui fit frémir Angela de plaisir. « Je sais exactement te toucher pour te faire perdre la tête. »

Il reprit ses lèvres, et elle s'abandonna entièrement, enroulant bras et jambes autour de lui. Ils se perdaient dans ce baiser, quand le téléphone d'Embry vibra dans la poche de son jean.

« C'est ma mère. » dit-il.

« Oh, je serai dans mon labo. » dit-elle en lui expliquant comment la rejoindre.

Elle descendit de la table, prit son propre téléphone qu'elle avait laissé dans le salon la veille afin d'éviter les appels de sa mère, et alla dans son labo. Elle laissa la porte ouverte le temps qu'Embry ne la rejoigne, et brancha son téléphone au chargeur présent dans la pièce. Elle sortit son matériel de sa sacoche, et tira les pellicules. Angela n'avait rien contre le numérique, mais développer elle-même ses photos était gratifiant, et elle aimait se retrouver dans son labo.

« Ma mère veut te rencontrer. » dit Embry, en la rejoignant. « Elle nous invite à dîner ce soir. »

« Oh, d'accord. » Angela alla à son téléphone quand ce dernier vibra. Encore sa mère. « Je serai ravie de rencontrer tes parents. »

Elle envoya un message à Bella, puis reposa son téléphone qu'elle mit sur silencieux. Pas question d'être dérangé pendant qu'elle développait ses photos. Elle envoya un autre message mais à son père, puis se tourna vers Embry.

« Tu peux fermer la porte et éteindre la lumière, s'il te plaît ! »

Il s'exécuta, et en éteignant la lumière, la pièce se transforma en chambre noire.

« Si jamais la lumière te fait mal aux yeux, n'hésite pas à sortir avant que je ne commence. » lui dit-elle.

« Tout va bien. » lui assura-t-il.

Pendant plus d'une heure, il ne la quitta pas des yeux. Dans le silence de cette chambre noire, Angela était concentrée, avec des gestes sûrs, maîtrisés et sans le moindre défaut. Elle était dans son élément, et il pouvait sentir son apaisement à travers leur lien. C'est ce qu'elle voulait faire de sa vie, et il ne comprenait pas pourquoi sa propre mère refusait qu'elle suive cette voie. Mais ce n'était pas à Madame Weber de décider de la vie de sa fille. Embry avait bien l'intention de faire en sorte qu'Angela réalise ses rêves.

« Tu es mignonne quand tu te concentres. » dit-il quand elle ralluma la lumière. « Et très excitante. »

« Embry ! » s'écria-t-elle.

Elle hoqueta de surprise lorsqu'il la plaqua doucement contre la porte.

« Je me souviens d'un rêve où je t'embrassais dans cette pièce. » susurra Embry.

Oui, Angela s'en souvenait aussi très bien.

« Tu ne portais pas grand-chose. » dit-il, ses lèvres près des siennes. « Tu te souviens, ma belle ? »

« Je… je me souviens. » souffla-t-elle. « Embry… »

« Dis-moi ce que tu veux, Angela. »

« Embrasse-moi ! » chuchota-t-elle.

Il ne perdit pas un instant et s'empara de ma bouche. Il prit ses poignets et les coinça au-dessus de sa tête, les maintenant d'une seule main, et se servit de l'autre pour caresser Angela. Elle mourrait littéralement, c'était atrocement divin. La chaleur du corps de son homme et celle qui grandissait en elle à chaque fois que sa main la touchait était en train de l'achever.

« Embry… »

« Dis-moi… » Il lui mordilla la lèvre qu'elle n'avait cessé de mordiller elle-même. « J'arrête, ou je continue ? »

« Continue ! »

Sa réponse ne s'était pas faite attendre, et Embry passa sa main sous le léger pull qu'elle portait et toucha sa peau.

« J'aurais dû mieux m'habiller. »

Elle avait cédé les clés de sa voiture à Embry, car elle ne savait pas où il vivait. Elle savait se rendre à La Push, mais pas chez lui. Et puis, elle était bien trop nerveuse pour conduire elle-même.

« T'es parfaite. » la rassura-t-il.

Elle avait opté pour un legging blanc et d'une petite robe d'été noir, dont le décolleté plaisait beaucoup à Embry. Il n'était pas si profond que ça mais il soulignait sa délicieuse poitrine.

« J'aurais dû mettre un truc moins décolleté. » dit-elle.

« Mais non ! » Il se gara devant la maison de ses parents, et se retourna vers Angela après avoir enlevé sa ceinture. « Mes parents vont t'adorer, et ils se ficheront bien de savoir ce que tu portes. »

« Comment tu peux en être sûr ? » demanda Angela.

« Ma belle, ils savent que tu es mon âme-sœur, c'est tout ce qui leur importe. » dit-il en se penchant pour lui voler un baiser. « Par contre, ce soir je t'enlèverais cette robe moi-même. »

« Oh ! » Elle sourit. Elle avait accepté de passer la nuit ici. « Qu'est-ce qui te fait croire que je vais te laisser faire ? »

« Je saurais être très convaincant. »

Il l'embrassa, descendit de la voiture, en fit le tour et alla ouvrir la portière du côté passager pour aider sa compagne à en descendre à son tour.

« Prête, ma belle ? »

Prête à rencontrer ses beaux-parents ? Pas vraiment, mais avec Embry à ses côtés, ça ne pouvait que bien se passer, n'est-ce pas ?


Je sais que ça peut paraître une histoire tranquille sans chichi, mais croyez-moi va y avoir des clashes avec l'entourage des personnages. Je voudrais aussi vous demander de faire attention à la façon dont vous tournez vos reviews. Il y en a une sur le dernier chapitre que j'ai très mal pris. Voilà, il fallait que je le dise ici aussi !

Je vous dis à mercredi (si j'y pense), pour le prochain chapitre où Angela rencontrera ses beaux-parents.

Bises, Aurélie !