Disclaimer : Tout l'univers et les personnages de Twilight appartiennent à Stephenie Meyer !


« Je n'y arriverais pas, Jacob ! Je ne pourrais pas te voir avec une autre. »

« Et ça n'arrivera jamais. » Il la repoussa juste pour pouvoir la regarder. Il prit son visage dans une main, et garda l'autre sur sa taille pour la garder près de lui. « Tu es la femme de ma vie, Leah Clearwater, je le sens dans mes tripes. Je n'ai jamais eu d'intérêt pour aucune autre fille à part toi. Je t'aime ! »

« Mais les légendes et… et l'imprégnation… »

« Ce sera toi, Leah. Ce sera toi ou personne. Je refuse de faire ma vie avec une autre que toi. Regarde-moi ! » dit-il doucement quand elle détourna le regard. « Il faudra qu'on arrête de se voir quand je me transformerais, le temps que je me contrôle pour ne pas risquer de te blesser, mais je ne vais pas arrêter de t'avoir dans ma vie. Je t'appellerais tous les jours, et dès que je saurais me contrôler… »

« C'est là qu'on saura ? »

« Non, mais il vaut mieux que tu ne saches rien, Leah. Moi, je sais ce qui doit arriver, mais pas toi et c'est mieux comme ça. Sam t'a parlé de signes, alors fais attention à ce qui suivra ma transformation, mais ne m'en parle pas. Il vaut mieux. »

« Tu crois ? » hoqueta-t-elle.

« Oui, fais-moi confiance ! » Il l'embrassa sur le front et l'attira à nouveau contre lui. « Je t'aime ! »

Elle avait tellement envie de dire moi aussi je t'aime, mais les mots se coincèrent dans sa gorge. La peur que ça lui revienne en pleine face de la pire manière l'en empêchait. Et Jacob le savait.

« Allez, je te raccompagne chez toi ! »

Une fois debout, elle demanda :

« Comment t'as su que j'étais là ? »

« Ton père a appelé le mien. Je sais que la plage est ton refuge quand tu n'as pas le moral. »

Il la connaissait sur le bout des doigts. Esquissant un sourire, elle se débarrassa du sable sur ses vêtements, puis, accepta la main de Jacob, qui la ramena chez elle.

« Je me suis mal comporté avec mon père. » dit-elle, honteuse.

« Il te pardonnera, ne t'en fais pas. » la rassura Jake.

Et ce fut le cas dès que Leah mit les pieds chez elle. Son père n'était pas en colère contre son petit coup d'éclat. Il était inquiet, et le voir sur son visage suffit. Elle se faufila dans les bras d'Harry.

« Je suis désolée, papa ! »

« N'en parlons plus, ma fille. Il est tard, alors file te coucher. »

« Ok ! » Mais avant, elle se tourna vers Jacob, toujours sur le seuil de la maison. Elle ne résista pas et retourna vers lui pour se jeter dans ses bras. Elle murmura à son oreille : « Moi aussi je ne veux que toi ! »

Vendredi 1er août 2008 !

Forks !

« Rappelle-moi pourquoi tu m'as tiré du lit à huit heures du matin pour faire des courses ? »

Angela déposa une boîte de céréales dans le caddie, avant de regarder Embry, qui le poussait.

« Parce que mon frigo et mes placards sont vides, Monsieur Ventre-Sur-Pattes. » répondit-elle en souriant. « Et je n'ai pas non plus l'intention de me pointer les mains vides chez Emily ce soir, alors je vais faire des cookies. Ce n'est pas grand-chose, mais je n'ai pas le talent culinaire de Bella. »

« Tu sais que tu n'es pas obligé d'apporter quoi que ce soit ? »

« Ça s'appelle la politesse, mon cher ! »

« Mon cher ? » s'esclaffa-t-il. « Ah je t'adore, toi ! »

Il lui vola un baiser quand elle passa près de lui, et poussa le caddie quand elle se remit à avancer.

« Tu sais ce que Bella a prévu pour le dîner ? » demanda Embry.

Elle aimait tellement cuisiner que Bella avait proposé de préparer elle-même le dîner. Emily avait accepté, d'autant plus que Bella avait promis de lui apporter des roulés à la confiture.

« Aucune idée, mais quoi que ce soit ce sera sûrement délicieux. » dit Angela. « J'aimerais avoir un dixième de son talent. »

Au rayon des fruits et légumes, elle prit ce qu'elle avait mis sur sa liste.

« Tu sais que je n'aime pas quand tu te rabaisses, comme ça. » dit Embry, une pointe de désaccord dans la voix.

« Ça s'appelle du réalisme. » rectifia Angela. « Même Emily reconnait que Bella est meilleure cuisinière. »

Embry leva les yeux au ciel. Angela se débrouillait très bien. Il l'avait même surprise à observer sa mère lorsqu'ils ont dîné à la réserve quelques jours plus tôt. Il ne savait pas d'où lui venait cette subite dénégation d'elle-même, mais il allait tirer ça au clair plus tard. Ils finirent les courses, et alors qu'ils mettaient les sacs dans le coffre, une voix qu'Angela n'avait pas entendu depuis le dernier jour des cours, lui donna subitement un début de migraine. Elle referma le coffre.

« C'est quoi cette tête ? » lui demanda Embry. « Tu les connais ? »

« Ouais, on est au lycée ensemble. » Elle se tourna vers ses camarades. « Jessica, et compagnie ! Salut ! Je suis étonnée de vous voir debout aussi tôt dans la journée alors que c'est les vacances. Surtout toi, Mike. »

Ils étaient tous là. Jessica, Mike, Eric, Tyler, Lauren et Ben. Elle se serait bien passée de les croiser, tiens.

« Faut ce qui faut ! » dit Mike, alors que Jessica s'enroulait autour de lui.

« Et, qui c'est, lui ? » demanda Lauren en désignant Embry.

« C'est Embry, mon copain ! »

« Depuis quand t'as un copain ? » s'étonna Lauren, une moue moqueuse.

« Je vais ranger le caddie. » dit le jeune homme à Angela.

Même si tous ses instincts lui dictaient de ne pas la quitter d'une semelle, il s'éloigna quand même mais ça ne dura pas plus de quelques secondes.

« Alors, où tu l'as trouvé ? » demanda Lauren.

« Ça ne te regarde pas, et arrête de le mater avec l'envie de lui sauter dessus. Je ne partage pas. »

« Et je ne suis pas intéressé. » Embry auprès d'Angela, n'ayant d'yeux que pour elle. « Tu veux que je conduise ? »

« Oui, merci ! » sourit-elle en lui tendant les clés. « On se verra la rentrée. » dit-elle à ses camarades.

Et sans plus de cérémonie, elle monta dans sa voiture sur le siège passager. Ce n'est qu'une fois la voiture sortit du parking qu'elle laissa un souffle de soulagement lui échapper.

« Ils sont sympas ! » railla Embry. « Surtout Lauren ! »

Un coup d'œil vers lui pour le voir grimacer, elle se relaxa.

« Tu vois ce que Bella et moi ont subi au lycée. »

Une fois chez elle, et les courses rangées, elle se laissa enlacer par Embry, et embrasser.

« Ne te dénigre plus ou je te donne la fessée. »

« Hein ? Je ne me dénigre pas. Qu'est-ce que tu… »

« Si, c'est que tu fais quand tu parles des talents de Bella en cuisine. » Elle pinça les lèvres, se retenant de répondre. « Tu cuisines très bien, Angela. D'accord ? Je n'attends pas de toi que tu me prépares des plats gastronomiques, je m'en fiche. Et n'oublie pas que je me défends dans une cuisine. Plus de dénigrement, c'est clair ? »

« Ok ! »

Il l'embrassa, jouant de sa langue quelques secondes, suffisamment pour la rendre aussi molle que du chamallow. Il la prit dans ses bras telle une mariée, telle la mariée qu'elle sera un jour, et gagna la chambre à l'étage.

« Hum, qu'est-ce que tu as en tête ? »

« Une petite séance de bécotage torride dans ton lit. »

« Tu vas enlever ton t-shirt ? »

« C'est ce que tu veux ? » Elle hocha vigoureusement la tête alors qu'il passa le seuil de la chambre. « Alors d'accord ! Mais tu feras pareil toi aussi. »

« Comme c'est pratique ! » railla-t-elle, en levant les bras tout de même une fois par terre. Elle grimaça quand ses lunettes se prirent presque dans le pull. « Faut que j'investisse dans des lentilles de contacts. »

« Non, t'es sexy avec des lunettes. » lui assura-t-il.

Elle arborait un magnifique soutien-gorge vert.

« Hum, j'adore cette couleur sur toi. » dit-il en en effleurant le bonnet du bout des doigts. « T'as le bas assorti ? »

« Ça se pourrait. » dit-elle en crochetant ses bras autour de son cou. « Je te le montre à une condition qu'il reste où il est. »

« Oui, bien sûr. On va à ton rythme, ne l'oublie pas. »

Ça faisait à peine plus d'une semaine qu'il l'avait marqué, et c'était la première fois que Embry verrait sa compagne rien qu'en sous-vêtement. Oh, après la façon dont il l'avait marqué, la faisant jouir en la pénétrant de son doigt, Angela n'avait plus vraiment à rougir. Si tel était le cas, c'était quand il se dénudait légèrement devant elle. Ou parce qu'elle avait chaud. Ou les deux à la fois.

« Cette marque… » dit-il en posant sa bouche sur la trace de ses dents sur sa peau. « … me rend fou. J'adore la voir sur toi. » Il la regarda. « Mais, le jour où elle disparaitra, je te garantis que je vais être pénible. »

« Oui, il paraît ! Mais je ne m'en fais pas, les filles m'ont donné quelques astuces pour te tenir tête. »

« Je dois avoir peur ? »

« Oh oui absolument ! Maintenant, il me semble que tu m'aies promis une séance de bécotage torride. »

« Où avais-je la tête ? »

Il lui agrippa les fesses et la souleva pour qu'elle s'enroule autour de lui avant de grimper sur le lit.

« Si jamais ça va trop vite… »

« Tu pourrais arrêter de te montrer aussi bien élevé ? » le coupa-t-elle. « Je sais que tu ne feras rien tant que je ne te l'aurais pas dit, et que c'est bien trop tôt dans le rituel, mais tu peux me toucher. Où tu veux, et comme tu veux, je ne t'arrêterais pas. »

Pour appuyer ses dires, Angela lui prit la main gauche et la posa sur son sein droit. Les choses ont tellement changé depuis son retour de Portland. Elle n'avait plus cette pudeur en elle. Pas avec Embry. L'imprégnation, les rêves, la pose de la marque… Elle était au-delà de la timidité. Ils n'en étaient pas encore au stade d'être nus face à l'autre, mais ça viendra doucement.

« Embrasse-moi ! »

Alors il se pencha et prit ses lèvres, sans ôter sa main de son sein. Elle tira sur son t-shirt et il se redressa le temps de l'enlever, puis, revint l'embrasser. Cette fois, il ne s'empêcha pas de la caresser, toujours avec douceur, passion et respect. Il cajola par la suite son cou, s'attardant sur sa marque avec l'envie d'y replanter ses dents. Descendant sur sa poitrine, il effleura de ses lèvres la rondeur de ses seins avant d'aller encore plus bas, sur le ventre.

« Je peux ? » demanda-t-il, la bouche juste au-dessus de la ceinture de son pantalon.

« Oui ! »

Debout au pied du lit après lui avoir enlevé le pantalon, il déglutit en détaillant son corps. Une culotte en dentelle verte complétait son ensemble. Magnifique ! Il mourrait d'envie d'enlever son propre pantalon, mais il ne le fit pas. Ils avaient tout le temps du monde. Il remonta sur le lit, recouvrit le corps de sa déesse du sien et reprit sa bouche en même temps que ses caresses. Il était moins timide pour la toucher, et sous l'impulsion du moment, il ondula son bassin. Son jean frottait contre elle, attisant le feu qui grandissait en elle. C'était plus qu'une simple séance de bécotage torride. C'étaient de vrais préliminaires. A force de se frotter lascivement contre elle comme il le faisait, combiné aux baisers et aux caresses suffit à les mener à la jouissance.

La Push !

Il ne saurait dire pourquoi, mais il trouvait que quelque chose était différent avec Bella. Elle s'était encore levée au beau milieu de la nuit pour grignoter. Ça ne lui ressemblait pas. Il la connaissait par cœur, et il était convaincu qu'un truc clochait. C'était plus son genre à lui de se lever à trois heures du matin pour manger. Et le sexe ! Le sexe était… monumental. Il l'a toujours été, mais il avait une saveur particulière. Bella prenait plus d'assurance et avait davantage confiance en elle. Elle était… En y repensant, Paul bandait, assis sur le canapé alors qu'il fixait l'écran éteint de la télé.

« A quoi tu penses ? »

Le corps de Bella se planta devant lui. Paul releva un peu plus la tête pour voir son visage, et son magnifique sourire.

« A rien ! »

« A rien ! » répéta-t-elle, laconiquement avant de s'assoir sur lui et de sentir son érection.

« C'est mon état normal ! » lui assura-t-il.

« Mais encore ? A quoi tu pensais vraiment ? » voulut-elle savoir. Il hésitait. « Dis-moi, n'aies pas peur. »

« Je… je trouve que tu as changé. » finit-il par avouer. « Mais en bien, je te rassure. »

« J'ai changé ! » Elle fit la moue avec sa bouche. « Ce sont de mes fringales nocturnes, dont tu parles ? »

« Avoue que c'est plus mon genre que le tien. » Elle ne le contredit pas. « Je ne te fais pas de reproche, je cherche juste à comprendre. »

« On a qu'à dire que tu déteins sur moi. » Il arqua les sourcils en détectant sa voix suave. « Il nous reste un peu de temps avant d'aller chez Emily pour que je prépare le dîner. » Elle se lécha la lèvre. Il déglutit, mais ne broncha pas. « Je vais prendre une douche. Rejoins-moi quand tu veux. »

Dérouté… C'est le mot qu'il cherchait en regardant Bella s'éloigner dans le couloir tout en se déshabillant. Ok, il devait arrêter d'y penser et la rejoindre, parce qu'il avait vraiment la trique, sauf qu'il ne bougea pas pendant de longues secondes interminables. C'est en entendant l'eau de la douche couler qui le fit se lever du canapé d'un bond. Bien évidement elle avait laissé la porte grande ouverte. Il pouvait deviner les courbes délicieuses de son corps derrière le rideau de douche. Il se fit une note mentale tout en enlevant le peu de vêtement qu'il portait : se débarrasser de ce foutu rideau et refaire la douche avec des vitres. Ce serait tellement plus simple. En la rejoignant, il se voyait déjà la soulever et la plaquer contre la vitre pour la baiser.

« J'ai failli attendre ! » dit-elle en se tournant vers lui.

« Et me voilà ! »

Il plongea sur sa bouche dès qu'il eut refermé le rideau. Putain, il allait définitivement retirer ce foutu truc. Tirant sur ses cheveux, il dévora son cou avant de la tourner contre le mur. Bella y prit appuie de ses mains, et Paul la pénétra sans attendre. Il la martela de frénétiques coups de reins – dont elle ne se plaignit pas une seule fois. Ne laissant plus qu'une main contre le mur, Bella recula pour se coller davantage contre Paul. Ce dernier engloba ses seins dans ses larges paumes chaudes et les malaxa avant de froncer les sourcils une seconde avant de se reprendre. Non, il ne penserait pas à ça alors qu'il était enfoui tout au fond d'elle. Il sentit sa féminité se resserrer autour de lui, et il éclata en elle au moment où Bella l'emprisonna dans son étroit fourreau.

Il en avait la certitude, quelque chose changeait chez Bella ! Il n'en démordrait pas sans preuve du contraire. Il connaissait son corps par cœur, il en avait découvert chaque recoin. Il pouvait trouver ses zones érogènes en fermant les yeux, tout comme les parties de sa peau qui la chatouillaient. Il pourrait les désigner rien qu'au toucher. Laçant ses chaussures, il oublia tout ça et rejoignit Bella dans la cuisine.

« T'es prêt à y aller ? » lui demanda-t-elle.

« Ouais, tu veux que je mette les sacs dans la voiture ? » demanda-t-il en retour, en montrant les courses qu'elle avait faite en prévision du dîner de ce soir chez Emily.

« S'il te plaît ! » Elle lui vola un baiser. « Je te rejoins, je vais chercher mon téléphone. »

Pas ce soir Paul… Pas ce soir… ne cessa-t-il de se répéter. Ce soir était une soirée pour la meute. Partager un repas que Bella avait proposé de cuisiner directement chez Emily, se détendre et s'amuser. Il était certain que ses seins étaient plus gros que… Non, arrête ! Il referma le coffre d'un coup sec.

« Wow, ça va ? » dit Bella en fermant la porte à clé.

« Oui, il m'a glissé des mains. » dit-il. « On peut y aller ? »

« Hum hum ! » acquiesça-t-elle, en le fixant du regard comme si elle essayait de le sonder. « Ok ! »

Elle ne le croyait pas mais préférait laisser couler. Elle lui ferait sa fête une fois qu'ils seraient rentrés chez eux après la soirée.

« Tu te sens comment ? »

« Bien, même si je sens que ça ne va pas tarder à se produire. »

Assis sur son lit, Jacob avait appelé Leah pour lui expliquer qu'ils allaient prendre leurs distances quelques temps à cause de sa future transformation, qui arrivait à grand pas. Durant la semaine qui venait de s'écouler, ils s'étaient vus deux fois, mais ils s'appelaient quasiment tout le reste du temps.

« Je peux le sentir gagner du terrain de jour en jour. Ce n'est qu'une question de temps, et je préfère que tu ne viennes plus me voir le temps que ça se passe. »

« Oui, je comprends ! »

Ça lui déchirait le cœur, et il détestait entendre la tristesse et la résignation dans la voix de Leah.

« On pourra continuer à s'appeler ? »

« Oui, évidemment, mais il vaudrait mieux que ce soit moi qui t'appelle. »

« D'accord ! » Il y eut un moment de silence avant qu'elle ne dise : « Je déteste ça. »

« Je sais ! »

Et il n'était pas le seul.

Ce fut très soudain. Il sentit sa température corporelle faire le yoyo, et il sua. Beaucoup trop pour que ce soit normal.

« Lee, chérie il faut que je te laisse. Je te rappellerais plus tard, d'accord ? »

« D'accord ! »

Il raccrocha, lâcha son téléphone sur son lit et rejoignit son père, trébuchant malgré lui à cause de ce qui se passait en lui. Merde !

« Papa ! »

Même sa voix était différente. Plus rauque. Plus animale, et à la façon dont Billy le regardait, son père l'avait remarqué aussi.

« Je… je crois… je crois que c'est le… le moment je… »

Il ravala une douleur en grimaçant, fermant les yeux.

« Je vais appeler Sam. Assieds-toi et… »

« Non, je vais l'attendre… dehors. Je ne veux pas te… te blesser… »

Et il tituba jusqu'à la porte d'entrée, descendant la petite rampe et se dirigeant vers la forêt. Mais ses jambes le trahirent et il tomba à genoux, se rattrapant de justesse avec les mains. Ça y est, sa transformation commençait !