Disclaimer : Tout l'univers et les personnages de Twilight appartiennent à Stephenie Meyer !
Hello, il ne reste plus que 2 chapitres après celui-ci, avant qu'on reparte en pause. Maus juste le temps que je puisse écrire d'autres chapitres.
A dimanche et bonne lecture !
Samedi 2 août 2008 !
La Push !
Leah avait bien besoin d'une triple dose de vitamines. Elle avait passé la nuit à se tourner et se retourner dans son lit. La façon dont Jacob avait raccroché la veille, l'avait étonné. Comme si quelque chose était arrivé.
« Bonjour ! » marmonna-t-elle, en retrouvant ses parents dans la cuisine.
Son petit frère semblait encore en train de dormir. Pas étonnant il n'était pas encore huit heures du matin, et il ne fallait jamais réveiller Seth le week-end. Quel flemmard !
« Bonjour ma fille ! » lui sourit sa mère. « Tu as une petite mine. »
« Je n'ai pas beaucoup dormi, c'est tout. » dit Leah, avant de s'assoir. « Je m'inquiète pour Jacob, »
D'autant plus qu'elle avait tenté de l'appeler juste au saut du lit, sans succès.
« A propos de Jacob, il faut que je te dise quelque chose. » dit son père.
Le ton qu'il employait – ni calme ni alarmant – fit disparaître toute fatigue de son corps, mais son inquiétude n'en était que grandissante.
« Dis-moi ce qui se passe ! »
« Détends-toi ma fille, il n'y a rien d'alarmant. » la rassura Harry. « C'est simplement que Jacob s'est transformé hier. »
« Il… il s'est transformé ? »
« Oui, et il va bien. Sam s'occupe de lui. Toute la meute va l'aider à se canaliser. Il est en de bonnes mains. »
Leah se relaxa un peu plus. Ok, Jacob allait bien. Il s'était enfin transformé, et ce n'était plus qu'une question de temps avant qu'ils ne sachent tous les deux s'ils étaient faits l'un pour l'autre, comme ils le sentaient dans leurs tripes. Sois attentive aux signes… Pour l'instant, rien ne sortait de l'ordinaire du moins pas de son côté. C'était vrai qu'une bande de mecs qui se transformait en loups-garous étaient tout sauf commun.
« Leah ? »
« Hum ? »
« Tu sais que tu ne peux pas le revoir tant qu'il n'est pas prêt ? » lui dit son père, avec sérieux.
« Oui, ne t'en fais pas je ne vais pas aller le voir, ni l'appeler. » rassura Leah. « On s'était déjà mis d'accord hier, parce qu'il sentait que la transformation n'allait pas tarder. »
Faut croire qu'elle était arrivée plus tôt qu'il ne l'avait cru. Ça expliquait aussi la manière dont il avait mis fin à leur échange téléphonique de la veille. Il va bien. Il va bien. Il va bien… se répéta-t-elle comme un mantra.
« Leah ? » Elle leva la tête vers sa mère. « Je vais préparer des plats que ton père apportera à Billy. Avec sa transition, Jacob va avoir très faim alors, tu voudrais m'aider ? »
« Oui, avec plaisir ! »
Ça lui permettrait de se changer un peu les idées, et d'être meilleure cuisinière. Pour Jacob !
…
« Kimmy ! »
Elle grogna, et garda les yeux fermés en priant pour que cette voix chantante la laisse dormir.
« Kimmy ! »
Le voile de son sommeil se dissipa et elle reconnut clairement la voix de Jared, qui l'appelait doucement, affectueusement pour tenter de la réveiller. Elle allait clairement le tuer s'il continuait.
« Kimmy ! »
« Quoi ? »
« J'ai faim ! »
Evidemment ! Pour quelle autre raison la réveillerait-il à – elle ouvrit un œil pour voir l'heure sur son réveil – huit heures et demi du matin, un samedi ?
« Tu sais où est la cuisine. » se contenta-t-elle de répondre avant de refermer son œil et de remonter la couette sur sa tête.
Allongée sur le côté, un corps brûlant se colla dans son dos, et la caresse d'une main le long de sa cuisse jusqu'à la naissance de ses fesses, se faufilant ainsi sous la nuisette qu'elle portait. Son traitre de corps s'éveilla, et sa féminité s'humidifia. Oh non, il n'allait pas l'avoir avec du sexe, ça non… Merde l'enfoiré ! Il l'avait touché sous les fesses, titillant ainsi son entrée. Pourquoi est-ce que son corps la trahissait comme ça ? Enigme, énigme !
« Je préfère petit-déjeuner avec toi. » susurra-t-il à son oreille. « On reviendra se coucher après si tu veux, c'est promis. »
Il allait se servir du sexe pour la forcer à se lever, et quand il poussa son doigt dans sa caverne chaude, elle rejeta la couverture et bondit hors du lit sans un regard en arrière. Elle pouvait sans problème deviner le sourire triomphant de Jared même en lui tournant le dos. Pfff, quel prétentieux ! Elle s'enferma dans la salle de bain pour faire ses petites affaires brossage de dents etc… et s'attacha les cheveux en un chignon lâche avant de sortir pour descendre à la cuisine. Qu'il lui fasse une remarque pour voir ! Comme il l'attendait appuyer face à la salle de bain, il vit clairement le chignon, et protesta mais elle ne l'écouta pas et poursuivit son chemin. D'accord elle avait mauvais caractère quand elle avait ses règles, mais Jared était complètement agaçant quand il avait faim. L'estomac du loup-garou était une vraie plaie pour le sommeil de Kim. Elle remuait la pâte à pancakes quand ce crétin, qu'elle aimait malgré tout, se moula dans son dos.
« T'es fâché ? »
« Oui, et si tu ne veux pas que je te renverse ce bol sur la tête, ne touche pas à mon chignon ! »
« Hum, ça m'excite quand tu me menaces ! »
Il jouait avec le feu, il en était parfaitement conscient, mais il sourit en sentant à travers leur lien, la colère de Kim régresser et être remplacer par de l'amusement. Elle arrêta de touiller la pâte pour se tourner dans ses bras. Le visage radoucit, elle dit :
« Fais-moi plaisir et mange des gâteaux la prochaine fois que je décide de rester au lit le matin. Ou lève-toi la nuit pour bouffer, mais… »
Il avala le reste de sa phrase d'un baiser.
« Ok, je te laisserais dormir. » Il lui donna un bisou esquimau. « Pardon d'être un crétin. »
« T'as de la chance que je t'aime. Mets la table, s'il te plaît ! Et sors les fraises du frigo. »
« D'accord, mon cœur ! »
Après avoir contenté l'estomac de son homme casse-pied mais terriblement sexy, elle débarrassa, et comme toujours il l'aida.
« Jared ! » s'exclama-t-elle de surprise quand il la bascula par-dessus son épaule. « Mais qu'est-ce que tu fais ? »
« Je vais me faire pardonner d'être con ! »
Elle rit, mais ne se plaignit pas car elle avait une vue imprenable sur son cul bien bombé sous son caleçon. Il n'avait même pas pris la peine de mettre un short au saut du lit. Non ! Heureusement que ses parents étaient à Seattle ! Lui en caleçon, elle en nuisette sexy. Il lui pinça les fesses juste avant qu'il ne la renverse sur le lit.
« J'ai encore faim ! » dit-il, une lueur lubrique dans le regard.
Debout au pied du lit, il se lécha la lèvre. Pétrie de désir, Kim écarta lascivement les jambes, les repliant par la suite ce qui donna une vue pleine et délicieuse à Jared sur son intimité trempée. Il savait qu'elle ne portait aucune culotte, pour l'avoir forcé à sortir du lit en la taquinant d'un doigt, mais ça n'en demeurait pas moins très excitant. Il grimpa sur le lit, avança tel un prédateur sur le point de se jeter sur sa proie. Et cette proie était la plus belle des créatures. Il la surplomba de tout son corps chaud, et lui donna un long baiser sauvage avant de descendre vers l'objet de sa rédemption. Il s'en voulait de l'avoir privé de sommeil, et il avait bien l'intention de se faire pardonner. Il délaissa ses seins, préférant se concentrer sur son miel juteux qui le fit grogner dès qu'il toucha sa langue.
« Ecarte un peu plus mon cœur ! »
Elle s'exécuta, lui donnant ainsi un plus large accès à ce qu'il voulait. Elle n'avait pas oublié leur petit arrangement, et quand il la titilla là, avec son index humide de sa moiteur, elle sursauta légèrement car la sensation était nouvelle.
« Kimmy… »
« N'arrête pas ! » lui interdit-elle, en replaquant sa bouche sur son sexe.
Elle le sentit sourire, puis, c'est sa langue en elle qu'elle sentit. Une fois repu de son goût, Jared posa son pouce sur son clitoris et remonta vers sa bouche pour l'embrasser. Il taquina son autre entrée avec douceur, et sans pressement. Ce n'était pas de cette façon qu'il voulait la posséder là. Et ce n'était pas dans une optique de se faire pardonner.
« Tu veux jouir comment, mon cœur ? »
« Toi, en moi ! »
Ça lui allait très bien. Retirant ses doigts de sa chaleur, il se redressa le temps de baisser son caleçon pour libérer son sexe, puis se rallongea et la pénétra sans attendre. Il baissa la tête pour prendre un de ses seins dans sa bouche. Si Kim jouit bruyamment en quelques secondes, Jared mit plus de temps et donna de plus puissants coups de reins jusqu'à éclater en elle en jets brûlants.
« Je suis pardonné ? » demanda-t-il, la tête enfouie dans le creux de son cou.
« Oui, mon amour ! » sourit-elle en lui caressant la nuque. « Mais ne le fais plus, d'accord ? Laisse-moi dormir le matin quand je le veux. »
« Hum, j'ai retenu la leçon. » Il embrassa son cou avant de la regarder. « Je n'aime pas quand t'es fâché contre moi. »
Et il fit une moue de petit garçon qui fit rire Kim.
« Bon, on va se mettre d'accord sur le fait que tu es pénible quand tu ne manges pas, et que je le suis quand je ne dors pas assez. »
« Et quand t'as tes règles ! » rajouta Jared.
« Ok, là aussi ! Bon, emmène-moi sous la douche, je suis toute collante. »
…
« Tu en veux encore, Jacob ? » proposa Emily.
« Non merci, c'était bien assez pour le moment. » lui dit Jacob.
Elle lui avait servi une bonne assiette d'œufs brouillés et de bacon, accompagné d'un grand verre de jus d'orange.
« Tu es sûr ? »
« Oui, merci ! » Il se leva et l'embrassa sur la joue. « C'était très bon. Et merci de m'avoir laissé squatter votre canapé. »
« Ça nous a fait plaisir. Tu as pu dormir un petit peu ? »
« Ouais, même si je n'ai pas arrêté de penser à Leah. »
« Allez, je te raccompagne chez toi. » dit Sam.
Il embrassa Emily.
« Je reviens vite. »
Il s'installa un léger silence entre l'Alpha et Jacob durant le trajet, que Sam brisa.
« Dis-moi ce qui te trotte dans la tête. A part Leah ! »
« Rien de spécial ! » dit Jacob. « Je ne pense qu'à elle. »
« Et ton loup ? »
« Il est calme. C'est toujours comme ça ? Je m'attendais à ce qu'il soit un peu fébrile, et que ça se fasse ressentir sur moi. »
« Ça devrait, en effet, mais tu es un Alpha. Tu as peut-être plus de facilité que nous autres à te contrôler. »
« Et ça peut accélérer le processus ? Sur mon contrôle, je veux dire. »
« Peut-être, mais ne prends pas ce calme intérieur pour acquis. » lui conseilla Sam.
Arrivé chez lui, Jacob se montra à son père, qui était dans la cuisine avec Harry Clearwater.
« Jacob ! » s'exclama Billy. « Comment tu te sens, fils ? »
« Bien, et avec des cheveux en moins. » dit-il, faisant rire les membres du Conseil. « C'est mon estomac qui parle, ou bien ça sent les cookies ? »
Il renifla, et sentit bien une odeur familière de cookies.
« Non, tu as bien deviné. » dit Harry, qui lui tendit une boîte en plastique contenant les gâteaux. « C'est Leah qui les a faits spécialement pour toi. »
Leah avait fait des cookies que pour lui ? Son cœur palpita.
« Elle est au courant ? » demanda-t-il.
« Oui, je le lui ai dit ce matin. » acquiesça Harry. « Elle s'inquiète pour toi. »
« Je vais l'appeler. » dit-il, avant de s'éclipser dans sa chambre.
La boîte de cookies dans les mains, sous le regard amusé des trois hommes.
« Il a l'air de bien se contrôler. » remarqua Billy.
« Oui, il est assez serein, mais je vais tout de même le surveiller. » dit Sam. « Tant que je ne suis pas certain de sa maîtrise totale, je préfère qu'il ne voie personne en dehors de la meute. »
Et surtout pas Leah. Il n'était pas question qu'un de ses frères fasse la même connerie que lui et qu'une perte de contrôle ne blesse les personnes qu'ils aiment.
Dans sa chambre, Jacob s'enferma et prit son téléphone, qu'il avait laissé sur son lit la veille. Et merde… Plus de batterie. Il le brancha rapidement au chargeur, et laissa passer cinq minutes avant de le rallumer. En attendant, il goûta un cookie, mais en ouvrant la boîte il vit une feuille de papier pliée entre les gâteaux. Il la prit et la déplia. Un sourire barra son visage en reconnaissant l'écriture de Leah.
Tu me manques.
Lee
Et un cœur était dessiné juste à côté du prénom de la jeune fille. Ce fut plus fort que lui, il porta la feuille de papier à son nez, et la renifla comme s'il s'agissait d'une fleur. Il jurait sentir une odeur de lavande, la senteur préférée de Leah et avec laquelle elle s'enduisait la peau. Il goûta enfin un cookie, et son estomac grogna de contentement. Quand son téléphone eut assez de batterie pour tenir quelques minutes, il le débrancha du chargeur et appela celle pour qui son cœur battait.
« Jake ? »
« Bonjour, ma chérie ! »
Il l'entendit souffler de soulagement.
« Pardon de ne pas t'avoir donné de nouvelles avant… »
« Non, ça va. Je suis heureuse que tu ailles bien. Alors, comment tu te sens dans ta nouvelle peau ? »
« Différent, mais en même temps je me sens moi-même. »
« Je comprends, tu es enfin entier. »
« Presque entier. Je le serai complètement quand je pourrais être enfin avec toi. »
« T'en es toujours convaincu, hein ? »
« Jusque dans mon âme. »
…
Dimanche 3 août 2008 !
Elle s'était encore levée en pleine nuit pour manger. Il la regardait dormir, et se demandait ce qui pouvait bien arriver à sa compagne. Ce n'était pas dans sa nature de se lever au beau milieu de la nuit pour faire fondre du chocolat qu'elle versait ensuite sur une couche de fruits coupés. Des pommes, des bananes, des fraises… Tout ce qui pouvait se manger avec du chocolat y passait. Comment lui expliquer qu'il ne trouvait pas cela normal sans déclencher de dispute ? Sa Bella avait beau être douce, depuis qu'ils étaient ensemble elle avait gagné en assurance. Et elle n'hésitait pas à le lui dire quand il lui cassait les couilles. Pas en ces termes, mais ça revenait au même. Non, le meilleur moyen de découvrir ce qui lui arrivait sans déclencher un affrontement inutile était d'observer. Il finirait bien par découvrir la vérité. Elle pouvait se lever toutes les nuits autant qu'elle le voulait pour manger, il voulait juste comprendre pourquoi !
« Tu me fixes. » marmonna-t-elle sans ouvrir les yeux.
« Et alors ? »
« Si tu penses que ça va me faire me lever pour te faire à manger, tu rêves. » Elle fronça le nez avant de lui tourner le dos. « Je fais grève, aujourd'hui. »
Amusé, Paul se blottit dans son dos et l'embrassa dans le cou en lui murmurant :
« Je suis capable de me verser du lait dans mes céréales comme un grand garçon. Dors autant que tu veux, bébé. »
« Merci ! »
Et elle se rendormit. N'ayant plus sommeil, mais ayant très faim, Paul quitta le confort du lit et fit un détour par la salle de bain avant d'aller dans la cuisine. Il en était à son deuxième bol de céréales, quand Bella émergea en traînant des pieds.
« Je croyais que tu voulais dormir ? »
« T'es pas revenu dans le lit. » maugréa-t-elle.
Elle ouvrit les placards et s'assit face à Paul avec un paquet de cookies en guise de petit-déjeuner. Le jeune homme fronça les sourcils, mais ne fit aucun commentaire.
« Faut qu'on aille faire des courses. » dit Bella entre deux bouchées de cookie. « Je n'ai plus de chocolat. »
« Ok, on ira tout à l'heure. » dit-il simplement.
Alors qu'il voulait répliquer pas étonnant vu que tu te lèves toutes les nuits pour bouffer. Mais il s'abstint. Il débarrassa son petit-déjeuner, et lava le bol avant de servir un grand verre de jus d'orange à Bella.
« Je vais prendre une douche. »
Il l'embrassa sur la tempe et sortit de la cuisine, conscient du regard de sa compagne sur lui. Il ne lui donnait pas plus de cinq minutes pour le rejoindre, et ça ne loupa pas quand il entendit le rideau s'ouvrir et se refermer derrière lui. Il se tourna et fut assaillit par la bouche de Bella. Le goût de l'agrume sur sa langue, elle avait dû boire son verre de jus en vitesse. D'habitude, ils quittaient la cuisine pour aller sous la douche en même temps. Ils prenaient leur petit-déjeuner et débarrassaient ensemble. Toujours. Pour ne pas en finir avec les surprises, Bella se détacha du baiser et s'agenouilla pour le prendre dans sa bouche. Oh putain ! C'était la deuxième fois qu'elle lui faisait ça, et Paul était incapable de penser correctement. Quoi qu'il se passe dans le corps de Bella, c'était en train de faire d'elle une femme pleine d'assurance sexuellement. Elle en avait déjà avant, mais là c'était démentiel. Il attendit qu'elle le relâche pour la lever et l'embrasser.
Il attendait près de la porte d'entrée. Ils avaient fait l'amour sous la douche et c'était tellement bon que Paul banda de nouveau en y repensant. Putain, le sexe a toujours été très, très bon, depuis qu'ils couchaient ensemble, mais il ne saurait dire pourquoi, ces dernières fois étaient différentes. Dire qu'il y a encore quelques semaines, Bella avait du mal à dire le mot baiser – la connotation sexuelle – sans rougir. Et la voilà qu'aujourd'hui elle lui taillait des pipes sans la moindre gêne. Ce n'est rien Paul, elle est juste en train de prendre confiance en elle pour le sexe. Le sexe est démentiel…
« Je suis prête ! »
Ouvrant des yeux qu'il n'avait pas eu conscience d'avoir fermé, Paul sentit son souffle se bloquer. Elle avait mis le jean le plus moulant qu'il ait jamais vu, accompagné d'un chemisier bleu marine. Le chemisier lui faisait une poitrine d'e… Merde, ses seins !
« Bébé, tes seins ! »
« Quoi mes seins ? »
« Ils sont plus gros. »
« N'importe quoi ! » souffla-t-elle en se rapprochant de lui. « Bon, on peut aller faire les courses au lieu de s'attarder sur mes seins qui sont comme d'habitude ? »
« Bella, je connais ton corps par cœur, ok ? Je sais exactement où t'es chatouilleuse, et quelle partie de ton corps te fait couiner de plaisir quand je te caresse, alors fais-moi confiance quand je te dis que tes seins sont plus gros. »
« C'est n'importe quoi ! » soupira-t-elle en levant les yeux au ciel.
Il préféra se taire plutôt que de déclencher une dispute. Ils ne se disputaient jamais, et il n'avait pas l'intention de lancer les hostilités en l'obligeant à voir ce que lui voyait. A la place, il ouvrit la porte. Il n'aborda plus les changements de son corps pour le reste de la journée, mais garda un œil avisé sur elle pendant les jours qui suivirent !
