21/08/2015

Hello tout le monde !
Me revoilà avec le chapitre 2 de cette fiction !
Bon, il est un peu tôt/tard (02h15) pour poster mais bon, ça fait une semaine alors osef !

Le blabla de l'auteure : Pour l'instant je n'ai pas beaucoup de retour (pour ne pas dire un) sur ce que vous pensez de ma fic, j'espère que ça vous plaît quand même ^^
Je ne désespère pas pour autant (pas tout de suite du moins XD), et je continue d'écrire :3
Chanson du moment : Ame to Kusari - Luka Megurine

Réponse à la review
#LoveZeref : Merci beaucoup pour la review ! J'avoue que j'étais triste de ne pas en avoir XD (comment ça déprimer parce qu'en 3 jours j'ai pas eu de review c'est exagéré ?).

Pour ce qui est de mon OC, c'est un peu une emmerdeuse, mais en même temps elle n'est dans le collège depuis peu : elle n'a pas subit le lavage de cerveau du directeur. Je pense qu'elle a un caractère de merde à la base aussi (en plus, elle en veut à ses parents de l'avoir amenée au Japon, donc elle se rebelle trop XD).

Malheureusement je trouve que le fandom est pas très actif, ce que je trouve dommage parce que Assassination Classroom est un bon manga :c

Désolée si je m'étale dans ma réponse mais j'aime bien développer ! x)
Re-merci de la review et bon chapitre :3

Niveau de spoil : Ritsu est arrivée dans la classe. Donc vers la fin du tome 3. Rien de spoilant sinon.

Bon chapitre à tous !
Et n'oubliez pas, une review c'est un bisou/câlin/cookie de l'auteure *luv*


Chapitre deux : Première leçon de comprise

— Appelez Bitch-sensei et Karasuma ! ordonna une blonde.

Ils commençaient à tous parler dans un japonais trop incompréhensible pour elle. Ils lui posaient des questions auxquelles Eve n'arrivait pas à répondre. Ce brouhaha lui filait des maux de têtes car instinctivement, son cerveau cherchait à comprendre.

— Sorry, I don't understand what you're saying… I'm english, récita Eve dans un anglais simple, espérant qu'ils comprennent.

La blonde à sa droite avait l'air de vouloir prendre les choses en main. Et commença à parler, Dieu soit loué, en anglais.

— Hey, je suis Rio Nakamura, pourquoi es-tu ici ?
— Je m'appelle Eve Bell, j'appartiens à la classe D, répondit la brune en essayant de bien articuler.
— Ils t'ont demandés de venir dans cette classe ? l'interrogea-t-elle, beaucoup plus sombre d'un coup.
— Non, je suis venue seule, parce que j'en avais envie.

Un élève aux cheveux rouges qui observait l'échange ricana.

— Tu es vraiment venue ici parce que tu le voulais ? demanda-t-il.
— Oui. J'en avais assez de leur comportement, c'est que des cons là-bas, grogna-t-elle, encore amère.
— On est pas mal aussi dans notre genre… continua le garçon.

Les autres élèves, qui n'avaient pas tous compris demandèrent aux deux anglophones leurs avis. L'étrangère réussit à comprendre qu'ils leur disaient qu'elle venait de la classe D, apparemment de son propre gré.

La blonde se retourna vers Eve.

— Tu disais appartenir à la classe D, tu sais, c'est difficile à croire que quelqu'un vienne volontairement dans cette classe.
— Je l'ai bien compris, i peine quelques jours, j'aurais tout fait pour ne pas y aller.
— Qu'est-ce qui t'as fait changer d'avis ? demanda-t-elle surprise.
— Bien… J'ai compris quelque chose.
— Quoi ?
— La vie c'est pas comme des examens ou des maths. Ce n'est pas ''vrai'' ou ''faux'', c'est des choix. Les élèves des autres classes sont tellement dans la réussite qu'ils ne sont pas… (elle hésita) ''Complets''. Tout ce qui compte, c'est les notes. Et puis les professeurs là-bas sont dans le même état d'esprit. Je n'étais qu'un ''déchet'' qui ne méritait pas de rester avec les ''élus''.

En réalité, Eve venait d'improviser tout ça. Enfin, peut-être qu'inconsciemment elle y pensait depuis longtemps. Mais elle savait surtout une chose : tout son être se répugnait à retourner dans le bâtiment principal.

Le mollusque jaune observa la nouvelle venue. Décidément, il y en avait beaucoup, des élèves intéressants dans cette classe. Bien plus que dans les autres.
La japonaise se tourna ensuite vers les autres élèves pour leur traduire les mots d'Eve. Tous la regardaient avec curiosité et méfiance.

L'anglaise osa poser une question :
— Juste… Qui c'est euh… lui ?

Même si ses mots étaient en anglais, toute la classe comprit. Elle pointait du doigt le monstre, et c'est vrai qu'il y avait sincèrement de quoi se poser des questions. Eve fixait l'énorme poulpe jaune, qui devait bien faire deux mètres et possédait un visage proche d'un emoji. À ce moment-là, deux autres adultes apparurent dans la salle ; la pieuvre elle, n'avait pas bougé et continuait d'afficher ce sourire inquiétant.

Les adolescents expliquèrent la situation aux deux arrivants. L'une était une blonde pulpeuse, dont les vêtements dévoilaient un peu trop de ses formes. L'autre, un brun dans son costume, paraissait droit et strict. Le jour et la nuit.

— Bonjour, je suis Irina Poufvanovitch, je suis la professeure de langue de la classe. On m'a informée de la situation, tu dis que tu es de la classe D ?

Son anglais était fluide et avec un accent qu'on pourrait qualifier de parfait.

Enfin quelqu'un qui sait parler, se dit Eve avec soulagement.

— Oui, mais je suis partie un peu sur un coup de tête… rigola nerveusement la brune.
— Je comprends un peu, de vrais coincés là-bas, grinça-t-elle.
— Ici c'est plus… Étrange… soupira-t-elle en fixant le mollusque.

L'homme attrapa la femme par le bras, pour lui parler plus en privé.

— Tu penses vraiment qu'on peut lui raconter ? commença-t-il, les sourcils froncés.
— On a déjà une trentaine gamins au courant, un de plus, un de moins… Mieux vaut qu'elle soit au courant qu'elle ne commence à parler à tout le monde de ce qu'elle a vu et puis ça fera un assassin en plus, argumenta la bombe.
— Et si elle parle après ?
— Crois-moi, j'ai de nombreux moyens de faire taire une personne… Sans la tuer, je veux dire, répliqua-t-elle le regard malicieux.

L'homme au costume la lâcha. Il avait confiance en ses méthodes, elle était une tueuse très réputée. Faire en sorte qu'une gamine reste silencieuse était un jeu d'enfant pour elle. De plus, elle avait tant voyagé qu'elle savait jauger les personnes.
C'était un risque à prendre, mais pourquoi pas.

— Je disais donc… Oh attends, je vais tout t'expliquer depuis le début…

Elle entraîna la nouvelle venue vers la salle des professeurs, laissant la classe seule avec le poulpe.

…xX*Xx…

— Vous voulez dire que cette créature a détruit la Lune ? Et que, nous, on est censés la tuer ?

Drogue. Drogue. Drogue.
Eve se demandait sincèrement si quelqu'un n'en avait pas versé dans son jus d'orange. Parce que là, c'était le comble de la bizarrerie.

— Et ce truc se déplace à Mach 20 ? Comment on est censé le toucher ? s'exclama l'adolescente perdue.
— Je ne vais pas te faire le topo de tout ce qu'il sait faire, déclara la blonde excédée. Demande plutôt à Nagisa, il se débrouille en anglais et c'est lui qui est le plus au courant. Maintenant, va en classe, ils doivent juste avoir commencé, j'ai une clope à fumer moi…

La tête lourde d'informations nouvelles, la jeune fille se dirigea vers la classe, la gorge nouée. Tuer ça… ?

C'était assez lourd à porter. Enfin, ôter la vie, même si c'était un poulpe, c'était étrange… Il avait détruit la Lune, d'accord. Il voulait détruire la Terre en Mars. Pourquoi ? Il y avait une chance qu'il n'en soit même pas capable. Alors oui, Eve était un peu incrédule.

Quand elle entra en classe, les regards étaient rivés vers elle. Non pas qu'elle n'aimait pas être au centre de l'attention, mais là, c'était gênant. Les regards des élèves la scrutaient avec une telle intensité qu'elle ne sut quoi faire.

Elle se rappela des mots de la professeure : « Tu ne m'a pas l'air d'être un assassin, n'empêche qu'eux pourraient bien te soupçonner, souris un peu, sois gentille et c'est dans la poche. Après tout, j'arrive bien à leur faire cours moi maintenant. »

L'anglaise grogna. Elle connaissait les bases de la vie en civilité, merci bien.

Le professeur lui intima une place dans le fond. Ah, comme ça ? Enfin tout de même, elle était une élève d'une autre classe qui fuguait. Et l'enseignant lui, l'acceptait comme ça, lui donnait même un bureau et une chaise. D'autant plus qu'elle était d'une classe supérieure : ces mêmes classes qui discriminaient sans cesse la classe E.

En arrivant à sa place, elle fut surprise d'un détail : elle était assise à une place… D'une machine ?

Elle demanda à son voisin de devant ce qu'était donc cette chose.

— A weapon. Her name is Ritsu.

Tiens donc, il y avait même de vraies armes ici ? On lui avait donné un couteau qui ressemblait plus à un jouet en silicone et un pistolet dont les balles n'étaient que des billes ''anti-sensei'', et qu'elles ne pouvaient pas tuer un homme. Peut-être que cette grosse boîte de métal —bien qu'elle ne sache pas comment— était peut-être plus efficace que les petits jouets qu'on lui avait donné.

Le professeur avait donc comme nom ''Koro-sensei''. Ce patronyme venait d'un jeu de mot sur le fait qu'il était apparemment ''immortel'', dans le sens où personne même l'armée n'avait réussi à le tuer.

Elle tenta de suivre le cours, avant de voir que le même mur se confrontait à elle : la barrière de la langue. Elle sortit un petit cahier et commença à faire calmement des mots-croisés. De toute façon elle était dans la classe E, non ? Elle pouvait dormir autant qu'elle le voulait.

Le garçon aux cheveux rouges ricana une nouvelle fois.

— Je viens de comprendre pourquoi tu es venue ici… Mais crois-moi, c'est différent de ce que tu imaginais, lui chuchota-t-il.
— Karma, ne distrais pas ta voisine ! s'énerva le poulpe.
— C'est moi qui parlait, s'excusa l'anglaise.

Elle cligna des yeux et le professeur était devant elle.
Stupéfaite, elle se recula avec un cri de surprise, perdant son équilibre déjà précaire, car seuls deux pieds de son siège ne touchaient le sol avant que le professeur n'arrive.
Encore une fois, sans qu'elle ne puisse le voir le poulpe stoppa la chute en posant un tentacule sur le dossier de la chaise.

Toujours en équilibre, l'élève rouvrit les yeux et remarqua qu'elle n'était pas tombée. Que c'était-il donc bien passé ?

— Ce n'est pas le moment de faire des jeux, Bell, gronda le professeur, néanmoins avec son éternel sourire un peu effrayant.
— H-hai… souffla Eve en rangeant ses mots croisés.

Toujours à la vitesse éclair, Koro-sensei retourna au tableau.

Au moins, dans cette classe, elle pourrait glander tranquillement.
Cette fois Eve griffonna quelques gribouillis sur son cahier. Dans ses dessins, on pouvait lire tout l'amour que portait l'adolescente pour la classe D, et pour son professeur, Kobayashit-sensei. Soit autant d'eau que l'on trouvait dans le désert du Sahara. Soit rien.

— Très joli. Peut-être pourrais-tu l'améliorer chez toi ?

Eve leva la tête, pour se retrouver tête-à-tête avec le poulpe. Encore.

— Putain ! cria-t-elle effrayée. N'apparaissez pas comme ça enfin !
— Pas d'insultes tolérées en classe. Pourquoi n'écoutes-tu pas ? demanda le maître en anglais. Même Terasaka écoute ! termina-t-il en japonais.

Ledit Terasaka grogna de mécontentement.

— Parce que j'y comprends que dalle au japonais ! répondit-elle rageuse dans un anglais peu distingué
— Je vois… conclut le professeur, pensif.

Il retourna au tableau, mais pas totalement car devant sa table, Eve voyait toujours le poulpe jaune.
Elle n'y comprenait plus rien. Combien y avait-il de cibles ? Irina alias Bitch-sensei lui avait dit qu'il fallait tuer le poulpe, mais il y en avait deux ?

Voyant l'incompréhension de l'adolescente, Koro-sensei cru bon d'ajouter :

— Je me clonerais pour que tu puisses suivre le cours, en réalité, je me déplace assez vite pour donner l'illusion à l'œil humain que je suis à deux endroits à la fois, mais il y a toujours une seule personne.
— Oh.

Pour la première fois depuis un moment, Eve suivit un cours. Un cours d'histoire qui plus est, et c'est avec étonnement qu'elle le trouva intéressant. Ce prof' était meilleur que Kobayashit-sensei, il n'y avait pas à dire.

Le cours suivant, entre deux équations de second degré, l'éducateur interrompit son élève :
— Il faudrait que tu ailles voir le directeur pour ce changement de classe.

Eve baissa la tête. Aller voir le directeur était bien la dernière chose qu'elle avait envie de faire. Ce mec était bizarre —plus que Koro selon elle—, et il lui donnait des sueurs froides avec son air protecteur en carton.
Non, elle n'avait pas vraiment envie d'aller le voir.

— Demande à Karasuma-sensei de t'accompagner, je suis sûr que ça te rassurera.
— Il acceptera ? s'enquit-elle.
— Oui bien sûr, puis c'est quelqu'un qui aime bien l'ordre, ne pas avoir de problèmes avec l'administration l'arrangera, rassura le professeur à l'allure étrange.

Le cours terminé, l'anglaise rangea son cahier, qu'elle avait pour la première fois utilisé pour autre chose que copier des punitions ou faire des dessins.

Elle alla chercher le professeur de sport dans la salle des professeurs, et lui expliqua qu'elle devait aller voir le directeur. Il accepta de l'accompagner, sachant de toute façon qu'il ne fallait pas compter sur la bimbo pour ce genre de besognes.

Pourtant, en japonais, elle déclara d'un ton neutre :
— Je viens.

Sûrement parce qu'elle l'avait cerné, elle avait compris que le directeur ne serait peut-être pas d'accord pour que l'élève reste dans la classe E. Après tout, elle était dans la classe juste au-dessus, perdre ce genre d'élève pouvait être néfaste.
Et puis, il fallait admettre que c'est elle qui avait raconté toute l'histoire secrète au sujet de la classe E, il fallait qu'elle assume.

La blonde jeta ses cheveux en arrière lorsqu'elle arriva devant le bureau du directeur. Elle regarda l'élève, qui n'était pas du tout rassurée. Il fallait dire que cet homme était en effet très charismatique, il contrôlait aisément le mental de tous les élèves.

Elle ouvrit calmement la porte, et les nouveaux arrivants pénétrèrent dans la pièce.

— Bonjour, salua calmement le directeur du collège.
— Bonjour, répondirent les autres poliment.

Le silence se fit.

— Pour quelle raison venez-vous ? Auriez-vous tué votre cible ? continua le directeur calmement, tout en rappelant leur objectif premier.
— Cette élève veut intégrer la classe E, répondit Karasuma, souhaitant aller droit au but.
— Quelle drôle d'idée ! Eve, c'est ça ?

À l'appel de son nom, l'intéressée leva les yeux en essayant de rester le plus neutre possible. Sa principale préoccupation consistait à continuer de regarder son directeur dans les yeux. Il était si effrayant que par réflexe, elle eut envie de les baisser.

Reste calme, reste calme, ça va bien se passer…
se récita-t-elle comme un mantra tout puissant

— Oui, c'est ça, répondit-elle.
— Pourquoi veux-tu intégrer cette classe, tu es mieux installée dans ta classe actuelle non ? questionna-t-il en anglais.

Best. Joke. Ever.

— Mes résultats ne correspondent plus à ceux de ma classe, je gêne plus qu'autre chose, baragouina l'anglaise.

Il tapa sur son ordinateur, et parcouru ce qui semblait être son dossier scolaire. Eve tentait de rester calme. Pourquoi tenait-il à la laisser dans la classe D ? Elle ne voulait pas y rester. Et maintenant qu'elle était partie, il était hors de question qu'elle y retourne.

— En effet, tes résultats sont loin d'être suffisants… Peut-être que des cours supplémentaires t'aideraient ?
— J'ai vu le poulpe, cracha l'élève en anglais.

Le directeur perdit son air chaleureux et son visage devint dur. L'étudiante avait touché un point sensible apparemment. Les professeurs à ses côtés ne dirent rien, bien qu'Irina réprima un sourire : cette gamine n'était pas stupide.

Eve était lasse de ce petit cinéma. S'il voulait continuer son rôle de proviseur attentionné, qu'il le fasse, mais elle ne continuerait sûrement pas à porter le masque de l'élève reconnaissante.

— Et ? rétorqua le directeur en faignant l'ignorance.
— Ce n'est peut-être pas très raisonnable de me laisser retourner dans la classe D après ça, entama-t-elle, non sans que sa voix ne tremble. C'est un secret défense, il me semble. De plus, si je rejoins dans la classe E, ça ne sera même pas étonnant pour ma classe, et puis, je serais l'exemple de plus. Je peux vous dire que Dan Fuyuhara aura bien envie de travailler dès qu'il verra que celle qui était devant lui dans l'ordre des résultats est partie dans la classe E.

Après son monologue dans la langue de Shakespeare, l'étudiante fixa le principal d'un regard plus sûr qu'il y a quelques minutes encore. Elle ne se rendait pas compte qu'elle défiait l'homme le plus influent de son collège.

Le défié jaugea l'élève. Son regard perçant fit prendre conscience à Eve de ce qu'elle venait de faire. Elle tenta de rester aussi impassible que possible mais elle avait l'impression de se trouver au bord d'un précipice. Ses mains devinrent moites, et elle commença à se sentir mal et à avoir des sueurs froides. Il laissait planer un silence lourd de sens. Plus personne n'osait prendre la parole et la jeune élève sentit qu'elle était allée trop loin.

Cet affront était peut-être trop violent. Allait-il la virer ?

— Bien, je t'inscris officiellement sur la liste des élèves de la classe E, tu perds donc tous les privilèges que tu avais avant.
— Merci, répondit-elle en japonais en desserrant ses mains moites.

Dès qu'elle fut sortie, elle s'assit sur l'une des chaises pour l'attente.

— Fuu… J'ai cru qu'il allait me virer tellement il avait l'air furax… souffla-t-elle, la voix tremblotante.

La tête sur les genoux, elle prit celle-ci entre ses mains. La nouvelle élève de la classe E reprit lentement pied. Elle était définitivement folle : elle voyait son prof en poulpe jaune qui voulait détruire la Terre, elle venait de volontairement partir dans la classe des cancres, et celle-ci était une classe d'assassins.

— Peut-on peut me dire quelle drogue j'ai ingurgité… ? prononça-t-elle tout bas, si bien que personne ne comprit vraiment ce qu'elle venait de dire.

Les deux professeurs regardaient la pauvre enfant. Ce collège était vraiment un mal pour des gamins : psychologiquement, c'était bien trop éprouvant. Encore plus quand un mollusque de couleur flashy venait y rajouter sa sauce.

Eve se releva d'un coup. Non, elle n'allait pas craquer maintenant.
Elle respira un bon coup et commença à rire doucement.

— Je suis libre… !


A suivre !
Review review :3
#Mendiante