25/09/2015
Hey
Youhouuuu ! Le chapitre sept est enfin sorti !
Je le poste plus tôt cette fois hein ?
Blabla de l'auteure : Cette fois, plutôt que de rater volontairement mon j'ai pris l'arrêt d'avant. J'ai eu et mon bus et ma place assise !
Finalement, j'ai remarqué quelque chose d'étrange : le premier bus est plein à craquer, met 30min à arriver, mais j'arrive chez moi avant. Le second bus (qui arrive après), met lui 20min à peu près il est quasiment vide mais il arrive un peu après.
C'est un dur dilemme qui se propose à moi tous les vendredis soirs, et c'est à chaque fin de semaine que je teste de nouveaux moyens de rentrer chez moi.
Chanson du moment : The last one weeping - Soraru
Réponse à la review :
#Anonyme : " Je ne suis pas du genre à laisser des reviews mais bon..." Si tu savais ce que ce message peut faire plaisir ! Ravie de savoir que mon style s'est amélioré !
Super, j'attendrais tes reviews avec hâte !
Juste si tu peux, la prochaine fois met un pseudo peut-être, pour que je puisse savoir si c'est toi :3
Niveau de spoil : Aucun dans ce chapitre !
Bon chapitre !
Chapitre sept : Pas de leçons le week-end
Jamais elle n'avait eu à se ridiculiser autant pour pouvoir ''survivre''. C'était par pure nécessité qu'elle avait dû simuler des ''problèmes de filles'', bien que ça ne lui plaisait pas plus que ça.
Se faire exclure, ou paraître plus ridicule qu'elle n'en avait déjà eu l'air.
Le choix s'était rapidement fait.
Par n'importe quel moyen, il fallait qu'elle se venge.
À la fin du cours, elle dû bien raconter ce que lui voulait le directeur, pourtant elle n'en crevait pas d'envie. Car si elle racontait l'histoire du parapluie, elle avait deux choix : dire la vérité, inventer un mensonge qui ne serait pas crédible.
— Tu as oublié ton parapluie ? demanda Sôsuke Sugaya un gars aux cheveux un peu longs, qui dessinait comme un artiste accompli.
— Oh, euh oui, je l'avais laissé au collège avant de partir ! répondit-elle prise de court.
Pour l'instant, elle choisissait de mentir.
Belle mentalité, réalisa-t-elle.
Takuya Muramatsu, un ami de Terasaka marmonna quelques mots au poulpe.
— Muramatsu dit qu'hier quand il est parti, il a pris son parapluie, et que c'était le dernier, commença Koro-sensei septique.
Rahh ! Il ne pouvait pas se taire lui ?!
C'était complètement invraisemblable qu'un gars comme lui se souvienne de détails aussi insignifiants.
— Ah, c'est que je ne l'avais pas rangé là ! Je l'avais pris dans la classe et je l'avais oublié à côté de mon bureau ! déblatéra-t-elle précipitamment en anglais.
— La classe était vide, je prends bien soin de vérifier tous les soirs, réfuta le mollusque.
Que dire, que dire ?
Plus la situation avançait, plus ses mensonges devenaient du niveau d'un gamin de maternelle qui assurait à ses parents de ne pas avoir mangé de sucreries, tout en ayant la bouche barbouillée de chocolat.
Elle n'avait pas pensé que son maudit parapluie l'aurait trahie.
— C'est le directeur qui te l'a rendu, non ? assura Karma.
Karma avait l'œil pour de nombreuses choses, c'est vrai que c'est lui qui avait remarqué qu'Itona était sec, alors qu'il pleuvait dehors.
Comment avait-il pu deviner quelque chose d'aussi farfelu ?
— Pourquoi le directeur me rendrait un pauvre parapluie alors qu'il a des larbins qui pourraient le faire pour lui ? contredit l'anglaise.
— C'est bien ce que tu vas nous dire.
Continuer son bluff ou raconter la vérité ?
En fixant le sol, Eve tenta de réfléchir au plus vite à son prochain mensonge.
— Tu es arrivée trempée, donc tu n'avais pas de parapluie à l'aller, car c'est le seul moment de la matinée où il a beaucoup plu. Tu as été appelée, et Nagisa m'a dit qu'il t'avait vu marcher vers le bâtiment, sans mentionner ton parapluie tape-à-l'œil. Et là, au retour, je t'ai vue passer AVEC un parapluie. Le seul moment où tu as pu le récupérer, c'est dans le bâtiment principal.
Akabane Karma, ou le descendant de Sherlock Holmes.
Nier serait idiot.
— Le proviseur m'a en effet rendu mon parapluie, je ne vois pas ce que ça a d'extraordinaire, soupira l'étrangère.
— Il faut fixer son rendez-vous avec le directeur un mois en avance pour espérer le voir, rectifia Rio désabusée.
— Comme tu dis, un de ses larbins te l'aurait donné si ça n'avait pas été intéressant. Surtout, pourquoi avait-il ton parapluie ? continua l'inspecteur Akabane.
Dieu, après la famille Asano qui l'avait saoulée toute la journée, voilà que maintenant on la harcelait pour une histoire de parapluie. UN PARAPLUIE, bon sang !
— Hier, je suis rentrée chez moi, j'ai pas regardé avant de traverser, je l'ai pas entendu arriver, sa voiture a freiné, j'ai fait tomber mon parapluie, et je suis rentrée en courant. Le conducteur était le Directeur Asano, il a ramassé mon parapluie et a trouvé rigolo de me le rendre en main propre ! Voilà c'est tout ! explosa Eve.
— Euh, elle a dit quoi ? demandèrent Terasaka et ses amis.
— Attends, j'attends la réponse et je te traduis, souffla la blonde qui, à son grand regret était assez douée en anglais, si bien qu'on la prenait littéralement pour Google Traduction.
L'anglaise était déjà assez remarquable de par son physique, sa langue natale, il ne fallait pas non plus qu'elle soit fichée comme l'imbécile au parapluie.
Voir sa vie privée dévoilée au grand jour ne lui plaisait pas du tout.
— C'est tout ?
Elle se tourna vers l'élève aux cheveux rouges.
Les sourcils froncés et les poings serrés, elle le toisa méchamment.
— Oui, c'est tout détective Akabane ! À moins que tu ne veuilles mon alibi pour les dix dernières années, histoire de bien pourrir ma journée ! cracha-t-elle rancunière.
— Détective… ? s'étonna-t-il avec le sourire.
Les cours du matin étant terminés, la brunette sortit de la classe.
— Où vas-tu ? demanda gentiment Okuda.
— Aux toilettes, et cette fois pour de vrai ! aboya l'anglaise.
Elle sortit de la classe en piétinant le sol comme un éléphant. La grâce incarnée.
Que signifiait sa dernière phrase ? Encore un secret qu'elle n'avait pas révélé, raisonna Karma. Mais au vu de la réaction de l'européenne, il faudrait attendre un peu.
— Karma, je crois que tu l'as énervée, souffla Okuda en profitant de l'occasion de parler au rebelle de la classe.
— Cite moi une personne que je n'ai pas énervée au moins une fois, ricana l'élève aux cheveux rouges.
— Toutes les anglaises sont comme ça ?
— Bonne question, Kayano, répondit Nagisa.
Un silence de mort pesait dans la classe.
— Coucou tout le mooonde ! déclara joyeusement leur professeur de langue
Seul le vent s'infiltrant dans les lézardes de leur classe lui répondit.
— Bah alors ? Y'a quelqu'un qui est mort ou quoi ? s'étonna-t-elle.
— Non, Bell vient juste de faire un pétage de câble, raconta Terasaka.
— Bah, ça lui passera ! ignora Bitch-sensei. Sinon, cet après-midi, à cause de la pluie, c'est moi qui vous aurais et non Karasuma-sensei.
Dans son coin, Eve grognait.
Cela lui était déjà arrivé de s'énerver, mais elle détestait essuyer la tempête après.
Forcément, passer de la folle furieuse de service au petit agneau adorable d'une seconde à l'autre était soit le signe d'une bipolarité violente ou d'un comportement insupportable.
Malheureusement pour elle, c'était plus la seconde raison.
Assise contre le mur, sur le couvercle des toilettes elle fixait le sol poisseux.
— Bon, faudrait que j'y aille…
Son ventre gargouilla. Oui, il faudrait qu'elle se dépêche.
— Bell-san ? Bell-san ? appela une voix féminine.
Elle ouvrit la porte des toilettes, et se retrouva face à Kanzaki… Yukiko ? Oui, c'était elle. Sa frange, ses longs cheveux noirs, ses yeux noisettes, son visage doux et gracieux…
— Euh, oui ? s'étonna l'étrangère.
— Il faut que tu te dépêche, nous avons l'assemblée aujourd'hui !
— Bah oui et alors ? On a le temps de manger quand même !
— Non justement ! On doit partir maintenant, intima Yukiko.
— Comment ça on peut pas manger ? s'exclama l'anglaise.
— C'est les règles ! Allez viens !
Son anglais n'était pas mal non plus, remarqua Eve, tout en courant vers le rang.
Elle demanda à Nakamura, alias Google traduction pourquoi ils devaient sacrifier leur heure de déjeuner pour venir à une assemblée.
— C'est les règles, tout comme la classe E n'a pas le droit d'intégrer les clubs sportifs… lui répondit son amie.
Ce n'était vraiment pas juste.
Une fois que la classe E arriva devant le maudit bâtiment des ''élus'', et se mit en rang.
— Mais… Il n'y a personne ? constata l'étudiante déboussolée.
— Oui, nous devons arriver en avance, expliqua Rio un peu désolée.
— Mais c'est dégueulasse ! s'insurgea Eve avec une voix qui partait en crescendo.
— On a pas le choix…
Elle regarda son amie. Bien sûr que non, ils n'avaient pas le choix. S'ils se rebellaient, le proviseur n'hésiterait pas à trouver les leaders de la révolte, et à les exclure pour montrer un autre ''exemple''.
Elle avait presque honte de s'être emportée.
Ils étaient piégés, tout simplement.
— Tu n'as pas pensé à prendre quelque chose à grignoter discrètement ?
L'anglaise regarda le paquet de ''Pocky'' de son amie. Captivée, elle ne fixa que la boîte.
La blonde, en riant lui tendit un Mikado. Ohhh, c'était donc ça des Pocky réalisa l'européenne.
Elle dévora la friandise, et Nakamura lui en donna d'autres.
Moins d'une demi-heure plus tard, la salle se remplissait doucement, et bientôt les quatre autres classes firent leur entrée.
— Bien, l'assemblée peut donc commencer !
En clair, l'assemblée, vécu du point de vue de la classe E donnait ce petit schéma : informations, moqueries, informations, moqueries, compte-rendu, interprétation, informations, en finissant sur les moqueries.
Ah, oui, c'était drôle, très drôle même.
Maintenant que l'anglaise se trouvait dans la dernière classe, elle trouvait les ''blagues'' lourdes et gratuites.
Elle se contentait de baisser la tête, que faire d'autre ?
Au retour, Bitch-sensei les autorisa à manger. Sinon, à chaque fois qu'elle poserait une question, un élève affamé lui demanderait s'il peut manger, accompagnés par les cris du cœur des autres élèves.
Bon, elle le faisait aussi par compassion, mais ça, elle ne l'avouerait jamais.
Puisque les cours étaient de l'anglais, Koro-sensei avait donné à Eve du japonais à faire en autonomie. Cependant, elle servait de ''joker'' à la classe lorsque la professeure sexy posait des questions trop compliquées.
À la fin de la journée, l'anglaise rentra chez elle, en emportant le parapluie de la discorde.
Elle se dépêcha de partir, afin de ne croiser personne.
Cette fois, la brunette n'écouta pas de musique ; elle en avait encore de trop mauvais souvenirs.
Elle crut voir une voiture noire, la même que celle de la veille. Elle cacha son visage, seulement pour voir une berline bleu marine passer.
Eve sourit par tant de stupidité et par soulagement.
Elle était devenue parano. C'était à rire, tant elle avait l'air ridicule.
Finalement, seule la soirée se passa bien, et c'est l'esprit troublé que la jeune fille s'endormit.
...xX*Xx...
Ce matin, elle se l'était promis : elle n'arriverait pas en retard. Elle se leva bien plus tôt, malgré son envie pesante de rester sous les couettes. Elle eut le temps de se coiffer, se maquiller et même de manger, en partant tranquillement vers le collège.
Elle arriva la première dans sa classe. Dieu que la pluie était embêtante ! Ça puait l'humidité et le pourri, il faisait bien plus froid et le papier de ses cahiers absorbait trop l'encre. La galère pour écrire des kanji. Et la calligraphie était à exclure aussi de ce fait.
Sa mission aujourd'hui était d'être de bonne humeur. Après la crise de nerf qu'elle avait eu la veille, il fallait qu'elle montre ses bons côtés. Assez simple, mais il fallait le faire.
La seconde à arriver était Kanzaki Yukiko, l'élève qui l'avait prévenue pour l'assemblée.
— Coucou Yukiko-chan ! salua l'anglaise de bonne humeur.
— Coucou Eve-chan, ça va ? répondit poliment la japonaise.
— Ça va, sourit l'européenne.
Maintenant que sa mère savait qu'elle avait des amies, elle lui avait proposé de faire une pyjama-party. Le concept était un peu ringard de base, mais cela pouvait être amusant si elle s'organisait bien.
Et puis, sa mère avait un dîner d'affaire, puis dormait chez des amis, ce qui lui laissait la maison de libre.
— Ahem, dis Kanzaki, ce week-end le soir, j'organise une pyjama-party… Ça te dirait de venir ? hésita-t-elle.
— Une pyjama-party ?
— C'est une soirée où l'on est entre filles, et on parle, mange et on fait pleins de choses rigolotes quoi, expliqua-t-elle dans sa langue natale.
— Ça a l'air drôle ! Tes parents seront d'accord ?
— Ma mère sera chez des amis, ils n'habitent pas très loin. En cas de problèmes, elle pourra rapidement nous rejoindre, résuma Eve sans cacher sa joie.
— Je demanderais à mes parents, alors, acheva la jolie japonaise.
Avec un sourire jusqu'aux oreilles, l'anglaise tendit un petit carton d'invitation, où était précisé le jour, l'heure, son adresse ainsi que le plan pour s'y rendre.
C'était vraiment bête de se sentir réjouie pour aussi peu, mais Eve, de nature gamine, s'égayait de petits plaisirs de la vie. Faire une soirée entre amies en était un.
Le reste de la matinée, elle proposa aux autres filles de la classe. Elle avait douze cartons d'invitation, et elle avait prévenue Ritsu grâce à son portable. Mais officiellement, Eve aurait douze invités.
Kirara, Sumire et Yuzuki refusèrent l'invitation. La première car elle avait déjà une soirée d'organisée avec ses amis. L'anglaise pensait plutôt que ce genre de fête entre filles ne le tentait pas. Sumire et Yuzuki refusèrent avec regret car elles avaient déjà des activités de prévues.
Finalement, elles seraient neuf invitées, plus Ritsu, qui s'était réjouie qu'on pense à elle.
Les cours de la matinée passèrent rapidement, la bonne humeur aidant.
...xX*Xx...
Le week-end arriva assez rapidement, ce qui n'était pas pour déplaire à Eve, et le samedi après-midi, ses neuf invitées arrivèrent. Apparemment, leurs parents avaient donné leur accord.
En gazouillant comme une fillette de cinq ans, elle fit visiter sa maison, et montra la pièce principale de la soirée : le salon. Les meubles avaient été poussés contre les murs autant qu'il était possible, afin de laisser la place aux adolescentes pour installer leurs duvets, voire futon pour certaines.
L'anglaise apporta tous les gâteaux-apéritif, pâtisseries, soda et même quelques restes qui se trouvaient aux frigos.
Bon, l'ambiance au début était un peu tendue. Le concept ne devait pas être très courant au Japon, et toutes les filles de la classe n'avaient pas l'air d'être très souvent réunies, excepté au collège et aux voyages scolaires. Mais une fois quelques bêtises racontées, et les lits de fortunes installés, l'atmosphère devint chaleureuse et bon enfant.
Eve s'amusa à constater les réactions de certaines de ses amies. Okuda était assez gênée. En temps normal, elle était très effacée en classe, et n'avait jamais eu beaucoup d'amis apparemment. Cette soirée devait donc être une première. Rio, elle discutait avec tout le monde et se régalait des mini-parts de pizza qu'elle engloutissait vitesse grand V.
— En fait, pourquoi vous tenez tant à tuer Koro-sensei ? demanda l'européenne.
— Ben, la gloire, l'argent, la survie de l'humanité, tout ça quoi… énuméra Rio.
— Il veut détruire la Terre, quand même, ajouta Rinka Hayami, la meilleure tireuse de la classe, habituellement plus silencieuse.
— J'ai l'impression que c'est devenu une habitude moi… médita Hinata, tout en tournicotant ses cheveux bruns courts.
— C'est bien vrai, acquiesça la déléguée.
C'est vrai que les raisons de le tuer étaient nombreuses, mais c'était quand même bizarre d'être aussi jovial pour ça. Même si Eve participait aux assassinats, c'était presque comme un jeu maintenant.
Une fille aux cheveux châtains habituellement attaché dans une queue-de-cheval, après réflexion, remarqua :
— C'est quand même bizarre comme question, quand on sait que tu as essayé de sauver le prof'.
Après une rapide traduction, de Nakamura évidemment, Eve répondit un peu vexée :
— Tu aurais préféré que ce soit eux qui gagnent la récompense, la gloire et tout ce qui va avec ? Perdre tous nos profs ?
Au final, Rio décida de clore la conversation en ne traduisant pas tout à fait les mots de son hôte. Il fallait faire des efforts pour que la soirée se passe bien.
Les sujets étaient divers et variés : en passant par le match d'exhibition qui approchait à grand pas, mais aussi par le shopping, l'assassinat, le maquillage, les armes et également la cuisine les discussions convenaient à toutes les convives.
Et comme toute soirée entres filles qui se respecte, le sujet dériva bien entendu sur les garçons.
— Eve-chan a un copain ? interrogea Hinamo Kurahashi, le sourire aux lèvres malicieux.
Prise au dépourvu, l'anglaise fixa la rouquine d'un air gêné.
Puis, elle se reprit en main : elle n'allait pas réagir comme une gamine de primaire, bon sang, elle était plus âgée quand même !
— Eh, non. J'en avais un à Oxford, mais il m'a quittée quand je suis partie, soupira-t-elle.
— Pourquoi donc ? s'exclama Hinamo
— Soit disant que la distance serait trop dure pour lui. Mais je sais bien qu'il louchait sur une autre fille, j'étais peut-être amoureuse, mais pas stupide.
— Oh, c'est triste quand même, compatit la rousse.
— De toute façon, il était bête, rigola l'anglaise.
Un silence se fit.
Kayano, qui se trouvait proche d'un des meubles, regardait les photos. Elle attrapa un cadre pour le montrer à l'habitante de la maison, avec intention de briser le silence.
— Tu es toute mignonne sur cette photo ! Qui est avec toi ?
Eve se figea.
Sur le cliché, on pouvait observer un homme et une femme, qui semblaient follement amoureux, et en dessous, deux fillettes qui se serraient dans leurs bras. L'une avait de jolis cheveux châtain ondulés, des yeux verts, un visage fin et une aura de grâce émanait d'elle. L'autre avait une tignasse plus foncée et plus lisse, mais possédait également les mêmes iris émeraude, ses sourcils étaient un peu plus fournis, ce qui lui donnait un air plus sûr. Ils étaient tous de la même famille, ça c'était évident.
— Une cousine, susurra l'anglaise, tout en caressant du bout des doigts la photographie.
La fille aux cheveux verts remarqua le malaise de l'européenne.
— Ça ne va pas ?
— Elle est décédée, c'est tout, précisa-t-elle.
Le silence revint, plus lourd que la fois d'avant.
Remarquant la mine embarrassée de Kaede, Eve posa la cadre face cachée sur le meuble où son amie l'avait trouvée. Il ne fallait pas qu'une simple photo gâche la soirée, elle avait était bête de révéler la dernière information.
Rahh, c'est mort maintenant je vais passer pour la Mary Sue qui a une vie de merde !
— Et toi, Kaede-chan, pas de copain ? Tu restes beaucoup avec Nagisa je trouve ! accusa-t-elle en souriant.
Suivie par les autres invitées, qui saisissaient probablement une chance de changer de sujets, les convives harcelèrent la pauvre Kayano sur sa vie sentimentale.
C'est finalement tard dans la soirée que les adolescentes s'endormirent.
Eve trouvant le sommeil long, reprit la photo, et observa l'autre fillette.
Ma pauvre Colombe…
A suivre !
N'hésitez pas à commenter hein, ça me ferait très très plaisir ! :3
Bisous !
