06/11/2015

Je suis VRAIMENT désolée.

J'ai eu des vacances assez chargées, alors que j'étais en vacances, quel scandale !

En plus, je voulais vous faire un Hors-série, sauf que... Ben j'ai un peu bloqué, et j'aurais mieux fait de ne pas le faire, mais bon, c'est fait c'est fait, et je vous le laisse quand même pour aujourd'hui, même si Halloween est un peu passé.

Blabla de l'auteure : Je ne suis pas allée au lycée aujourd'hui, ma foi ça m'a fait du bien. Mais même comme ça, ça a été dur de me remettre à écrire, donnez-moi du courage ! x3
Chanson du moment : Donnez un titre. Je suis en manque de musique. (j'ai des préférences pour les vocaloid, chanson japonaises et un style un peu rock...)

Réponse à la review :
#Lovezeref : Coucou toi ! (heureuse de te revoir !) Ça me fait plaisir de savoir que tu aimes toujours autant ^^ Ehhh... La réponse est oui, mais je ne compte pas donner le nom de l'heureux (ou pas) élu. ;)

Niveau de spoil : Aucun !

Bisous et bon chapitre ! (ne me haïssez paaaas)


Assassination Village – Hors-série d'Halloween

Un jour, dans un petit village fut jetée une malédiction.

D'abord, suite à une étrange maladie, beaucoup d'adultes trépassèrent une peste terrible qui, grâce à une sorcière anonyme, fut éradiquée, mais non sans victimes.

Depuis ce jour, seuls les adolescents devaient subvenir eux-mêmes à leurs besoins. Le peu de majeurs qu'il restait n'étaient pour la plupart, peu utiles. Une grande blonde pulpeuse qui était professeur dans une école, mais qui en réalité menait un double-jeu. Mais aussi un homme, grand et fort, qui composait la gendarmerie du village.

Un matin, un des derniers adultes fut retrouvé mort, éventré sur la place publique.

— Qui était-ce ? demanda une jeune fille plus connue sous le nom d'Eve.
— Kobayashi, c'était le troisième adulte qu'il restait ici… soupira Karasuma, le gendarme.
— Oh, si ce n'était que lui… chuchota l'adolescente pour elle-même.
— C'est moche quand même, ajouta Karma un des adolescents qui n'aidait pas énormément au travail de groupe.
— C'est vrai, admit Nagisa qui venait d'approcher du cadavre.

Karasuma, aidé d'Isogai et de Meg, les porte-paroles du village enterrèrent le corps dans un coin du village, qui était déjà occupé par quelques tombes.

Le soir, le village s'endormit.

Dans le noir, se découpait une silhouette masculine. En s'approchant un peu plus près vers une lampe à alcool, on se rendait compte que l'individu était presque nu il ne portait qu'une espèce de couche-culotte.

— Bien, bien… Cela manque de romantisme dans ce village !

Le garçon était considéré comme un pervers par les villageois, mais ce qu'ils ne savaient pas c'était qu'il y avait une raison à cela : il était le fils d'une famille de Cupidon. Il pouvait, s'il le voulait, forcer deux personnes à s'aimer.
Ses ancêtres, dans l'ombre avaient déjà empêché plusieurs guerres. Mais leur plus grand échec avait été Roméo et Juliette, il n'y avait pas à dire, ça s'était vraiment mal fini cette fois.

— Nagisa-kun et Kayano… Ils sont assez proches mais on peut arranger ça, sourit-il en sortant une flèche dont la pointe était un cœur fluorescent.

Il banda son arc, visa sa cible et lâcha sa flèche.
Le projectile traversa la fenêtre, puis les murs pour atteindre l'adolescent. Un léger faisceau rosé s'éleva dans le ciel nocturne, confirmant que la flèche avait bien touché Nagisa.

— Bien, et maintenant Kayano…

Devant l'habitation de cette dernière, Cupidon tira une nouvelle flèche de son carquois.
Il leva un sourcil sceptique : Kayano habitait-elle ici ? Ce n'était pas la maison d'à côté ?
Il vérifia les plaques. Non, il devait être fatigué. L'adolescente aux cheveux verts habitait bien ici.

Il tira sa flèche d'amour, qui une nouvelle fois créa un faisceau cette fois rougeâtre.

— J'ai bien taffé moi ! Dodo.

Cupidon se rendormit.

Dans un lieu à l'écart, près de la forêt se réunirent des bêtes lycanthropes.
Dès que le petit groupe fut réuni, un loup à la fourrure écarlate commença à parler :
— J'ai faim ce soir, je pense qu'on pourrait manger deux villageois aujourd'hui, ça ne gênera pas.
— Tu sais, on sous-estime certains humains… Souviens-toi de cette peste noire que la sorcière a éradiquée, prévint une louve au poil blond.
— Je suis d'accord avec Nakamura, approuva une autre femelle noire plus petite.
— Idiote ! Ne dis pas nos noms, si quelqu'un nous espionne et que je suis soupçonnée demain, je te jure que je t'étripe ! grogna ladite Nakamura en montrant les crocs.
— Calme, y a personne ici, et moi aussi j'ai faim, je suis d'accord avec toi, ajouta le dernier loup, de couleur brune.
— Bien, deux victimes, confirma le mâle rouge.
— On y va, conduisit Nakamura.

Derrière un buisson, une personne de petite corpulence se cachait. Les cheveux plutôt longs, le corps fin, il s'agissait sûrement d'une petite fille.
Elle avait espionné les loups, et lorsqu'elle avait reconnu un nom, elle s'était couvert la bouche pour ne pas crier. Alors comme ça, Rio Nakamura était un loup-garou ?
Si elle parlait, ils la tueraient, elle ne savait pas quoi faire.

Elle contenta de retourner dormir.

Les loups garous et la petite fille se rendormirent.

La sorcière, sous une longue cape à capuche noire, se mêlait à la nuit. Elle s'arrêta devant deux corps au milieu de la place, au même emplacement que le mort de la veille.
Une des deux personnes tourna les yeux vers elle, lui implora la vie dans des gémissements incompréhensibles, qui faisaient sortir des écumes de sang.

Des gros morceaux de chairs avaient été arrachés, mais nul doute qu'avec une de ses potions de vie, si complexe et si puissante qu'elle possédait la réputation de pouvoir réveiller un mort, elle aurait pu le sauver.

L'air triste, la Sorcière fit volte-face.
Sur les deux blessés qui gisaient devant elle, elle ne pouvait pas en choisir un plus que l'autre, ce serait horrible.

Elle rentra chez elle.

La sorcière se rendormit.

La Voyante, qui était en réalité un homme lisait dans sa boule de cristal. Les yeux écarquillés, il avait vu l'identité de celle qui avait vu les corps sur la place.
Si la Sorcière était cette personne, cela signifiait beaucoup de choses.

Fatigué de ce spiritisme, il finit d'écrire anonymement l'horoscope du lendemain, puis se recoucha.

La voyante se rendormit.

***

Karma espèce d'idiot, pourquoi tu as échangé nos plaques de maisons ! s'écria Kayano qui était pourtant plutôt calme habituellement.
— C'est toujours chez moi qu'on vient toquer dès qu'il y a une embrouille, je voulais avoir la paix ne serait-ce qu'une journée, railla-t-il.
— Karma, c'est quand même pas très sympa, gronda un garçon qui venait d'arriver.

En levant les yeux, l'adolescent croisa les iris bleutés de Nagisa. En tournant le regard, il chuchota un bref « Mouais, j'y vais j'ai du taf moi. » avant de se détourner du petit groupe.

Situé non-loin, Cupidon s'écria mentalement : Oh merde.

Avant que le rouquin ne soit parti, on entendit un cri perçant. Chacun alla vers le cri qui émanait de la place.

Deux cadavres gisaient ensanglantés. Visiblement, après le départ des coupables, les corbeaux s'étaient empressés de grignoter un peu les victimes. La chair commençait déjà à se gâter, et une odeur nauséabonde flottait.

Retenant un haut-le-cœur, Eve accompagna le fils du médecin, qui s'approcha des décédés. Karasuma arriva peu après.
Katebayashi, baissa ses lunettes et remit une mèche de sa coupe d'enfant modèle pour examiner les dépouilles. Après seulement une dizaine de secondes d'examen, il se releva.

— Loups-garous, trancha-t-il seulement.
— Alors, il sont revenus… soupira une voix.
— Qui seront les prochains ? À ce rythme, nous ne tiendrons pas ! s'exclama alors un adolescent.
— Je sais qu'ils sont dans le village, nous ne pouvons pas seulement attendre qu'ils nous dévorent tous jusqu'au dernier !
— Tu proposes quoi alors ?! Qu'on tue chaque villageois trop suspect ?
— Je propose un vote !

La voix perçante de Meg Kataoka, l'une des porte-paroles mit fin au brouhaha ambiant. Tous se turent, en attendant la suite.

— Hier, un des derniers adultes est mort. Aujourd'hui, c'est le tour de Mimura et Maehara… Il ne faut pas baisser les bras ! Si les loups-garous sont ici, nous les trouverons ! Chaque semaine… Non, chaque soir, si une personne a des soupçons, nous ferons un vote !

Alors, le silence continua de peser.

— Je suis d'accord, acquiesça Karma. On n'a pas le choix de toute façon, c'est eux ou nous.
— Je suis d'accord aussi, compléta Nagisa.

D'autres personnes donnèrent oralement leur accord, et soudain une voix se leva :
— Cette nuit, j'ai vu Fuwa se lever… commença Hinata. Je ne sais pas ce qu'elle faisait, mais je ne peux pas l'ignorer.
— J'allais juste prendre l'air, je n'arrivais pas à dormir ! s'exclama-t-elle apeurée.
— C'est peut-être une louve !

Alors, en cercle, les villageois argumentaient sur le fait qu'elle était peut-être coupable. Le débat dura jusque tard le soir.
Jusque-là les suspects avaient été, Fuwa, Karma et s'étaient arrêté sur Terasaka qui était bien trop agressif à leur goût.

Alors qu'il se défendait, les soupçons pesaient de plus en plus sur lui. Sa culpabilité paraissait tellement évidente que, avec un visage assez contrarié, Meg annonça son exécution, encouragée par les autres habitants du hameau.

— Lâchez-moi, lâchez-moi ! beugla-t-il.
— On est désolés, il faut qu'on le fasse.

Alors, il fut traîné vers l'échafaud, tandis qu'il hurlait son innocence, s'agrippait au sol autant qu'il le pouvait. Mais irrémédiablement, il s'approchait de la Mort.

Alors, Eve tourna la tête lorsque la corde fut enroulée autour de son coup. Elle se boucha les oreilles pour ne pas entendre les cris, et se retourna seulement lorsqu'elle avait l'impression que cela était terminé.

En dessous de la potence, une corde qui avait été coupée pointait le condamné. Celui-ci avait radicalement changé d'apparence. Ses bras et ses jambes s'étaient allongées, et se terminaient pas de longues griffes acérées. Sa tête s'était étirée pour créer un museau d'où sortaient des crocs jaunis. Son corps devenu bestial s'était entièrement couvert de poil brun.
C'était un loup-garou.

Les habitants du hameau étaient restés silencieux, puis doucement certains s'étaient mis à rire, à applaudir.
En fixant la dépouille du loup, d'autres ne pouvaient s'empêcher d'être un peu triste et dégoûtés.

— Au moins maintenant, on est sûrs de ne pas s'être trompés, admit Isogai l'autre porte-parole.

Heureux de leur trouvaille, les villageois s'en allèrent dormir, sans penser aux représailles des monstres.

…xX*Xx…

— Pauvre Terasaka, rest in peace si tu nous entends.

Assis entre les pins, les loups endeuillés assistaient à leur réunion journalière.

— Bon, c'est bien triste mais je propose une contre-attaque : on en mange trois ce soir, déclara le loup écarlate.
— Trois ?! Mais c'est de la folie ! grogna la louve blonde. Déjà qu'à la base, en manger un c'est risqué, deux c'était vraiment dangereux… Mais trois ? Tu voudrais qu'ils nous pendent aussi demain ?
— Fais ce que tu veux, mais c'est une bonne idée. Leur faire peur peut être une solution pour qu'ils arrêtent de nous chercher.
— C'est assez risqué, mais on peut essayer quand même, souffla la plus petite louve.
— Si c'est ça, j'en tue un toute seule, rétorqua la femelle au poil couleur des blés.
— S'tu veux, toi, tu viens avec moi ? demanda-t-il à l'autre.
— O-oui, bien sûr ! s'exclama-t-elle doucement.

La louve partit seule de son côté, tandis que le mâle marchait accompagnée de la petite femelle noire.
Juste avant qu'elle ne soit trop loin, le loup rouge se retourna et aboya :
— Ne t'approche du côté Est du village.
— Bien.

Les animaux disparurent entre les pins et l'obscurité de la nuit.
…xX*Xx…

— Ce matin, c'est Okajima-kun, qui était Cupidon, Hinata et Yada sont les victimes des loups-garous, récita solennellement Isogai.

Personne ne pleurait.
Tous fixaient les corps placés au centre du village comme pour provoquer les habitants du hameau. Encore une macabre découverte un si doux matin, et pourtant aucun n'affichait un visage dégoûté, triste ou en colère.

— Pourquoi tout le monde paraît si indifférent ? demanda Eve.
— C'est le jeu, répliqua simplement Hinamo, la petite rousse à bouclettes.
L'ambiance, depuis le début avait radicalement changée. Le débat se faisait normalement, mais beaucoup mécaniquement, comme si c'était normal.

— Bien, qui accusez-vous ?
— J'accuse Sugaya !
— Et moi Kurahashi !

Ne se doutaient-ils pas que leur choix était capital ? Que chaque fois qu'ils accusaient, ils condamnaient quelqu'un, c'était les destiner à la peine de mort ?

Le village a voté pour Sugaya, qui n'était qu'un simple villageois.

Et le village se rendormit.
Encore et encore.

Ils se levaient, voyaient le nombre de mort qui était redescendu à un par nuit, accusait quelqu'un, qui la plupart du temps était innocent.
Voilà ce que le village faisait.

…xX*Xx…

Ils étaient dix. Dix survivants. Alors qu'ils étaient trente au départ. Ils avaient perdu les trois derniers adultes, et beaucoup trop de leurs camarades. Et ils continuaient à voter comme ça ? C'était presque perdu d'avance.
Et pourtant, ils ne désespéraient pas.

— Peut-être devrions-nous réfléchir un peu plus, nous ne sommes plus beaucoup maintenant, commença Eve qui s'était faite plutôt discrète depuis le début.
— Et c'est maintenant, à la fin que tu dis ça ? Je te trouve plutôt suspecte moi, rétorqua Karma.
— Il est vrai que tu n'as quasiment pas participé, et tu n'as pas voté contre Terasaka, ajouta Nagisa.
— Je pense que Eve a du mal avec le vote du village, défendit Sugino.
— Contrairement à certains, j'ai du mal avec le fait de voter pour tuer, répliqua la brunette.
— Dans ce cas, votons pour une autre personne suspecte, récita Karma en se tournant vers deux villageois eux aussi discrets. Chiba et Rinka, vous non plus vous n'avez rien fait depuis longtemps non plus hein ?
— C'est vrai, admit Rinka en tournicotant une mèche de ses couette. Mais c'est pour les mêmes raisons qu'Eve. Je n'aime pas prendre part à ces conflits.
— Pareil pour moi, répondit le brun dont les yeux étaient cachés par son éternel bonnet.

Alors que le débat commençait à prendre forme, la nuit tombait déjà. À cause des loups-garous, les villageois avaient comme consigne de ne pas sortir dès que le ciel était devenu noir.
Cependant, ils ne pouvaient pas repartir chez eux sans avoir voté.

— Je sais ! On fait au pif ! conclut Karma en tapant son poing dans sa paume.
— Mais t'es fou ! sifflèrent en chœur Rio et Eve.
— La probabilité qu'un loup soit parmi nous est forte. Le débat va durer jusqu'à pas d'heure si on continue. Alors, laissons faire la chance !

Il entama une mélodie enfantine, qui contrastait avec la situation cruellement morbide dans laquelle se trouvaient le petit hameau et ses habitants.

— Et ce se-ra toi ! termina-t-il en pointant la rousse du doigt.
— Qu-quoi ?
— Alleeeez, on ne discute pas ! chantonna l'adolescent aux cheveux rouges.
— Je refuse qu'on l'emmène, décréta Chiba en se mettant sur la route de Karma.
— Ohhh, tu peux venir avec elle si tu veux ! ricana-t-il.

Alors qu'il traînait la pauvre rouquine vers la potence, les autres –Chiba exclu– restaient de marbre.

— Ben allez, aidez-moi là ! encouragea-t-il.

Il enroulait la corde autour du cou de la pauvre innocente au moment où Chiba le tira vers l'épaule pour l'en en empêcher. Il se prit alors un direct droit en pleine face par l'adolescent aux cheveux écarlates.
Il activa le trappe, et pile lorsqu'il allait admirer sa victime une grosse détonation retenti. Rinka, avait sorti de nulle part un revolver et lui avait tiré dessus.

Une gerbe de sang vola, tandis que le corps de Karma s'écrasait au sol.

— NON ! hurla Nagisa qui se jeta à terre pour attraper le rouge avant sa chute.
— Na-Nagisa… chuchota Karma.
— Shhh… Tu vas t'épuiser, on va attendre le docteur, rassura Nagisa. Où es le docteur ?!
— Il est mort, rappela Eve doucement.
— Et la Sorcière ?! Où est la Sorcière alors ?! s'écria-t-il
— On ne le sait pas, fit Okuda sans cacher son sanglot.
— Karma, non, non…

Doucement, le corps du blessé s'allongea, de la même façon que celui de Terasaka l'avait fait.
C'était un loup-garou.

— Je suis désolé Nagisa-kun… souffla Karma en dévoilant sa vraie nature.
— Je le savais, vous quatre, je vous ai vu dans la forêt… Nakamura, toi, et les deux autres… Ce n'est rien, je le savais, soupira-t-il en tenant la main de l'adolescent.

Alors, d'une force venue de nulle part, le loup-garou rouge se leva si rapidement que Nagisa qui lui tenait la main ne le vit pas partir, et d'un coup de patte, égorgea violemment Chiba qui avait sorti son arme et pointait le bleu.

Les quatre survivants étaient toujours silencieux, assistants impuissants à la scène un véritable massacre.

— Je vais me coucher, j'en peux plus… se retourna Eve, fatiguée du spectacle glauque.

Si l'on pouvait trouver son attitude exagérée et indifférente, c'était surtout de la fatigue et une lassitude dépressive.
Okuda, Kayano, Nakamura et Sugino laissèrent seul Nagisa, qui pleurait sur la dépouille du loup.

…xX*Xx…

Au petit matin on retrouva trois morts : Nagisa s'était pendu, suite à la mort de Karma. Mais aussi Nakamura, sans grande surprise était en réalité un loup garou. La veille, personne n'avait essayé de la tuer il y avait eu suffisamment de massacre, et ils n'étaient plus à une nuit près.
Et finalement, Kayano, dernière victime des loups-garous.

Finalement, après toutes ces semaines sanglantes où nombreuses avaient étaient les victimes, il ne restait plus que trois personnes.
Trois misérables personnes.

Eve, Okuda et Sugino.
Parmi ces trois individus, il restait un loup.

Au centre de la place, les derniers survivants s'étaient réunis, la mort à l'âme. Pas besoin de mots pour savoir qu'ils étaient sûrs qu'il restaot au moins un loup. Les mots de Nagisa avaient été clairs : il y avait eu quatre loups. Terasaka, Karma, Nakamura et le dernier était inconnu.

— Eve, commença Sugino, je sais qui tu es.

Gros silence, Eve regarda Sugino fixement, les yeux légèrement écarquillés.

— Et par conclusion, je sais qui tu es Okuda.

Un nouveau silence, brisé par les croassement de mauvaise augure de corbeaux survolant le village. C'était la fin.

— Je ne vois pas ce que tu veux dire, infirma la douce demoiselle. Tu sais, je suis tout sauf coupable.
— Eve ne l'écoute pas ! Je t'ai vue ! Je sais qui tu es, cria Sugino.

La jeune fille était la seule innocente sûre. Ce serait donc à elle de trancher.
Les yeux perdus dans le vague, elle prononça seulement :
— Je pense que le coupable est…

…xX*Xx…

Au milieu de la place du village, gisaient deux corps, tandis qu'une personne était debout au centre des victimes.
Doucement, le jour commençait à se coucher, et les doux rayons du Soleil devenaient vermeils.

La silhouette fine, commença à ricaner. Lorsque les derniers rayons s'évanouirent au milieu des montagnes, la jeune fille commença sa transformation.
Une louve au pelage blanc comme neige se tenait seule au milieu du silence de mort.

— Désolée Eve, mais je savais que tu n'avais plus tes potions. Tu avais quand même bien tenu… Ahahah, tout le monde est mort ! ricanna Okuda dans de grands éclats de rire.

Après avoir stoppé ses rires lugubres elle soupira ironiquement :
— Bon, je vais devoir manger autre chose que du loup-garou maintenant.

.
— AH !

Hein ?
Des murs blancs tout justes peints, quelques posters collés aux murs, aux côtés de quelques photos. Une odeur familière…
En se relevant précipitamment, Eve fit tomber un objet au sol.

— Eh merde !

Son ordinateur gisait au sol, mais avait l'air entier. Tant mieux.
Oh et dans tout ça, elle allait encore être en retard.

Quelques heures plus tard, tandis qu'une nouvelle fois l'adolescente avait fait un sprint mémorable pour arriver à l'heure, elle piquait du nez, le cours de japonais n'aidant décidément pas.

— Eve-chan, ça va ?

Petit mouvement de tête, avant d'apercevoir une fille de petite taille, un sourire timide aux lèvres et deux tresses si serrées que les cheveux auraient pu mourir d'étouffement.

— WOUAAAAAAAAAAH !

Ce cri sonna la fin du cauchemars délirant de l'anglaise de la classe E.


A vendredi prochain (logiquement ^^').
Bisous et... revieeew ?