20/11/2015
Oh mon dieu.
Je n'arrive toujours pas à croire ce qu'il s'est passé vendredi dernier... J'espère que vous n'aviez personne à Paris (et surtout dans les lieux des attaques), sinon vous avez tout mon soutien, et ce chapitre pour vous changer un peu les idées.
Blabla de l'auteure : En ce moment, je sors peu. Peut-être à cause du temps, de mes amies occupées/qui ne savent pas s'organiser... Et c'est pas avec ce qu'il s'est passé que ça va m'encourager. Pourtant, demain je vais à Bordeaux.
Sinon, en rentrant sous une flotte épouvantable, j'ai pensé à vous : tandis que je traversais assez rapidement sans faire trop attention (mon parapluie -noir pas vert :/- me bouchait la vue), une voiture a freiné pour m'éviter. Rien de violent mais elle a pas trop apprécié je crois.
Chanson du moment : Mozaik Role - Gumi
(Merci à Laulann pour ses idées de chansons, ça m'a fait changer un petit peu x3)
Les réponses aux reviews sont en bas :)
Spoil : Si vous avez juste fini l'animé, ce chapitre vous spoilera pas (trop). Juste une partie du manga qui est pas essentielle à l'intrigue.
Sinon, vous pouvez lire le manga (ou les scans sur japscan par exemple).
Si je dis pas de bêtises, ce que j'avais vu sur mangas Vosftr, la prochaine saison de A.C sortira en janvier sinon.
Chapitre treize : Leçon d'humilité
En papillonnant des yeux, Eve fixa le plafond. Elle se rendit compte que ce n'était pas celui de chez elle. Elle tourna lentement la tête, encore comateuse mais tout de même étonnée.
Un futon pas très confortable, les ronflements d'autres dormeurs, les murs caractéristiques d'une espèce d'auberge…
Ah. On est à l'hôtel.
Doucement, elle se souvint également de la veille. Les assassins, les pseudo-violeurs, le sauveur qui était suspect, Takaoka. Les antidotes.
Les antidotes.
Les yeux de l'anglaise picotèrent.
Non, ça ne pouvait pas juste s'être passé comme ça.
Et puis, non, elle n'avait pas pu agir comme une gamine de cinq ans Bon dieu !
Après un temps, elle regarda sa montre : 13h58.
Pour elle qui était plutôt matinale, il était assez rare qu'elle se lève vers cette heure-là. Plus étonnant encore, elle ignorait à quel moment elle s'était endormie, et qui l'avait ramenée dans la chambre. Après un moment à hésiter entre se lever ou non, à apprendre si certains de ses camarades étaient morts ou non, elle tira ses couvertures et posa la pointe de ses orteils sur le sol froid.
En essayant de faire le moins de bruit possible et en évitant les meubles dans la pénombre, l'adolescente tenta de sortir. Elle aperçut au dernier moment une espèce de table. Son malheureux petit orteil fit la rencontre du coin du pied de table, rencontre bien évidemment très douloureuse. Se roulant en position fœtale, l'anglaise souffla doucement pour éviter d'hurler.
Pourquoi c'est toujours celui-là qui morfle ?!
Après un peu moins d'une minute de douleur frustrante, la jeune fille se releva et sortit.
À la lumière du jour, elle se rendit compte qu'elle était encore toute habillée, mais seulement en chaussette. Soit Karasuma l'avait portée, soit c'était un garçon. Quoique, Meg avec sa constitution aurait pu la porter de l'entrée de leur hôtel à sa chambre sans mal…
En sortant du couloir, le Soleil aveugla les pauvres yeux de l'européenne qui ne s'était pas encore habituée à une luminosité aussi vive. Eve poursuivit sa route en s'approchant de la plage. Après quelques minutes, elle vit son professeur de sport qui dirigeait les travaux d'un plan, sans doute destiné à tuer le poulpe. Juste avant de continuer , elle aperçut une boule translucide dans laquelle flottait une tête jaune assez caractéristique, simplement posée sur le sable.
Avec honte et appréhension, elle s'approcha de Koro-sensei.
— Bonjour, commença-t-elle seulement en s'asseyant juste à côté.
Le mollusque ne s'attendait pas à l'apercevoir. Pas à cette heure en tout cas.
— Bonjour Eve, tu es levée tôt dis donc.
— Oui, j'ai toujours été matinale et je suis celle qui s'est couchée le plus tôt, ria-t-elle un peu amère.
— Ça va mieux ? demanda-t-il sans mauvaises intentions.
Dans un léger silence, la brunette sembla réfléchir à sa réponse. En laissant quelques secondes de blanc, elle se décida à répondre :
— Oui, oui. Et… Je suis désolée pour hier soir… Ou pour aujourd'hui, je sais plus qu'elle heure il était. Je sais même pas pourquoi j'ai dit ça… Je suis vraiment désolée, s'excusa-t-elle en regardant le chantier.
On aurait pu croire à des excuses d'enfants, qui conscient de sa bêtise, regarderait ailleurs comme pour ne pas voir le visage d'un parent en colère. Eve regardait le chantier avec gêne, incapable de fixer les petits points noirs qui servaient d'yeux au poulpe.
— Ce n'est pas grave, Eve. Tu avais raison sur certains points : vous avez couru des risques qu'un collégien normal n'aurait pas dû courir, et sensei est désolé pour ça.
— C'est juste que… J'ai eu peur de mourir quoi, les tueurs… Et puis y'avait ces gens à la fête là… chuchota-t-elle les yeux humides. J'ai eu peur, j'étais sur les nerfs. Et les autres qui attendaient l'antidote et qui attendent toujours…
— Oh, non ! Ce n'était pas un virus en réalité, juste une bactérie. Ils sont sains et saufs, rassura Koro-sensei.
Eve tourna la tête, toujours les yeux humides. Bouche bée, elle fixa quelques secondes son professeur. Avait-elle seulement bien entendu ?
Ses sourcils se froncèrent et elle hurla :
— Nan mais vous auriez pas pu le dire plus tôt ?! Je les croyais encore au seuil de la mort !
Elle frappait rageusement la boule sur les escaliers de l'hôtel.
Elle la savait incassable. Et puis zut, elle avait besoin de passer ses nerfs.
Alertés par le bruit, les agents du ministère de la défense se tournèrent vers l'adolescente irritée. Devant cette scène peu orthodoxe, un des collègues demanda à son supérieur :
— Chef, c'est normal ça ?
— Oui, soupira-t-il. Si elle peut se défouler sur lui ce sera déjà un problème de moins.
Les cernes légers sous les yeux de Karasuma étaient presque invisibles, et même par leur présence, rien ne trahissait la fatigue de l'ex-militaire qui n'avait pourtant pas fermé l'œil. Le pauvre ne devait pas avoir la vie facile depuis qu'il avait accepté cette mission, cependant il avait l'air assez épanoui.
Fatiguée d'avoir usé le peu de muscle qu'elle possédait, Eve lâcha la balle transparente.
Après un petit moment à reprendre du souffle, et à son professeur reprendre ses esprits, le calme refit place.
— Que s'est-il passé pendant que les filles étaient séparées du groupe ? interrogea le professeur un peu inquiet.
— On s'est fait accoster plusieurs fois, mais on était en groupe et ça allait, expliqua-t-elle doucement en fixant le sol. Sauf qu'à un moment, un gars m'a attrapée et m'a séparée du groupe, et-
— Ômondieuuu ! Eve il faut prévenir la police ! Est-ce que ça va ? Tu n'as rien dis aux autres n'est-ce-pas ? Tu te sentais coupable ? Mais ce n'est pas ta faute d'accord, tu n'es pas la fautive ! déblatéra le poulpe tourmenté.
— Non, non mais il ne s'est rien passé ! Un autre homme est venu me ''sauver'' et j'ai réussi à rejoindre les autres filles après. Laissez-moi finir enfin ! termina-t-elle tout en laissant échapper des rires à cause du quiproquo provoqué par le poulpe trop mère-poule.
Cette fois, en entendant les rires, Karasuma tourna les yeux vers la seule élève de la classe éveillée. Ce mollusque était quand même fort dans son genre. Au moins, l'anglaise de la classe riait et faisait beaucoup moins peine à voir que dans la soirée. Elle était sûrement beaucoup plus sensible que la moyenne de la classe, ce qui expliquait ses fréquentes crises de nerfs.
— Ça ne va pas marcher, hein, commença la brunette en observant les blocs de béton armé s'empiler.
— Je suis Koro-sensei, ''un putain de poulpe qui se déplace à Mach 20'', ils n'arriveront pas à me tuer aujourd'hui, Gnu hu hu.
— Arrêtez s'il-vous-plaît ! J'étais vraiment bête à ce moment-là ! fit-elle gênée.
— Eve, tu as le droit de pleurer, de rire, d'avoir des baisses de moral, surtout à des moments comme ceux-là : tu es humaine. Sensei ne veut pas que vous deveniez des monstres sans cœur, reste comme tu es. Tu n'as pas à avoir honte de tels moments : accepte-les et va de l'avant. De plus, tu as fait l'étape la plus importante : tu t'es excusée. Je sais pertinemment que tu ne me détestes pas, Eve-chan.
Encore un nouveau silence à fixer le Soleil, et à regarder se construire la prison éphémère de Koro-sensei. La gorge nouée, Eve écouta de nouveau les mots que son professeur venait de prononcer. Il trouvait toujours les bons mots.
— Vous n'avez pas peur de mourir ?
— Non.
— Non, non ? insista-t-elle.
— Non, répondit simplement le poulpe.
— C'est étrange… fit la jeune fille. C'est quand même un peu effrayant. Pourquoi vous n'en avez pas peur ?
Comme en prenant soin de choisir ses mots, le sourire du mollusque s'étira un peu plus qu'à l'accoutumée pour déclarer un vague :
— J'ai déjà vu la mort assez de fois pour ne plus la craindre…
Sans dire un mot, et comme pour réfléchir aux mots du professeur Eve contempla la mer. Ces mots sonnaient comme un indice important sur le passé du professeur. Dommage que le message soit si vague, car grâce à d'autres indices il aurait été possible de faire des suppositions.
En tournant une nouvelle fois les yeux vers Koro-sensei, elle s'exclama :
— Mais bordel faites pas cette tête juste parce que vous avez dit un truc stylé !
Il affichait une mine ravie, légèrement rosée avec les joues un peu plus rougies et un air un peu négligé. C'est vrai que sa phrase sonnait un peu comme une réplique assez classe, mais tout de même, ça brisait toute l'ambiance qui avait été inconsciemment installée jusque-là.
Le professeur de sport de la classe E s'approcha du duo, et attrapa la boule où se trouvait le mollusque jaune.
— Bonjour, Karasuma-sensei, désolée pour les tracas que j'ai causés hier, s'excusa d'abord la brunette.
— Ce n'est rien, fit l'enseignant. Tant que personne n'est blessé, ce n'est pas grave.
Toujours avec la forme ultime de la défense de Koro-sensei, Karasuma s'en alla, laissant la britannique seule. Il enferma la tête de Koro dans sa prison de béton et de fer et dans quelques heures, ils verraient bien si leur plan a fonctionné ou non.
Finalement, malgré tout ce qui était arrivé, cela restait un beau voyage. Même si Eve n'avait rien fait, elle avait pu grandir un peu. Les expériences qu'elle avait acquises lui resteront toujours gravées dans sa mémoire. Il ne fallait pas non plus oublier que ça n'avait pas été seulement réjouissant, tous avaient faillis mourir. Cependant, ces émotions fortes avaient été comme un lien de plus qui les unissait tous.
Et dire qu'en Mars, ils se séparaient tous pour aller au lycée. Elle-même ne savait pas où aller, peut-être resterait-elle à Kunugigaoka, où irait-elle dans un lycée spécialisé dans les langues.
Entre temps, elle était retournée en catimini chercher ses affaires de sports et se mettre dans une tenue un peu plus confortable. Elle lisait paisiblement un livre que le poulpe lui avait demandé d'analyser. C'était en japonais assez basique et grâce aux aides nombreuses de Koro-sensei, elle pouvait le lire sans devoir toutes les deux lignes fouiller dans son dictionnaire de japonais, qui lui faisait ensuite perdre le fil de l'histoire.
— Hey.
En se retournant un peu brusquement, Eve rencontra les iris bleutés du champion de la veille. Il avait quelques hématomes sur les joues, qui avait viré à un violacé peu élégant. Malgré ses blessures, il paraissait toujours aussi calme, beaucoup moins marqué par les évènements que l'anglaise ne l'était.
Il n'avait absolument rien de comparable à celui qu'il était devenu hier. Son mode ''assassin'' avait quelque peu effrayée l'européenne, mais en même temps, qui n'aurait pas eu peur en se rendant compte qu'un des élèves que l'on considérait le plus ''faible'' avait en réalité un don certain pour l'assassinat ?
— Salut, ça va ? demanda-t-elle en posant son livre sur le sable chaud.
— Moi oui, mais toi… ?
— Rah, ça va, un petit pétage de plombs, mais comme d'habitude. Il ne faut pas s'en faire pour si peu, déclara-t-elle un peu hautaine, pour cacher sa honte.
— Ah, tant mieux, répondit-il un peu gêné, comme à son habitude.
— Désolée pour hier, je t'ai pas trop aidé.
C'était décidément la journée des excuses. Si d'un côté, mettre son orgueil plus bas que terre l'horripilait, elle ne supportait pas plus l'idée de laisser les choses telles qu'elles l'étaient la veille. Si son caractère insupportable l'exécrait autant que les autres, il fallait qu'elle fasse preuve d'un peu de maturité, et s'excuser était un des premiers pas.
— Ce n'est pas grave, je n'étais pas dans cet état par ta faute…
— Je n'aurais pas l'occasion de le dire souvent, mais heureusement que Terasaka était là, rigola l'anglaise.
— C'est vrai qu'il m'a évité les ennuis, soupira le bleu.
— Les autres ne devraient pas tarder à se réveiller, non ? interrogea la brune en baillant.
— Je pense, il est quelle heure ?
— Presque dix-sept heures trente, fit-elle en lisant les aiguilles de sa montre.
— Ah oui quand même… Tu es debout depuis un moment ? demanda-t-il.
— J'ai eu le temps de parler avec Koro-sensei, et à ce moment, le bloc de béton d'en face n'en était qu'à ce niveau-là, avec seulement deux ''blocs'' qui dépassaient de la surface, expliqua l'européenne en montrant l'endroit où était enfermé leur professeur principal.
— Je vois… répondit l'adolescent.
Alors, Nagisa était resté là, juste à côté. Eve, voyant qu'il ne parlait pas, avait repris la lecture de son livre. Parfois, lorsqu'un kanji qui n'était pas dans les aides faites par le professeur-poulpe posait problème à l'anglaise, elle demandait de l'aide à son voisin.
Puis, lasse, elle posa le bouquin. De toute façon, si le poulpe mourrait suite à cet assassinat —ce dont elle doutait— elle n'aurait pas à le finir.
Doucement les élèves se levaient et apparaissaient eux-aussi en tenue de sport : de toute façon ils étaient les seuls occupants de l'hôtel, alors à quoi bon s'embêter.
— Rio ! s'écria Eve en voyant arriver la blondinette sur la plage. Ça va mieux ?
— Ça va beaucoup mieux, et c'est grâce à vous, répondit-elle avec une mine réjouie.
— Oh, tu sais moi je n'ai rien fait, mais bon les autres t'expliqueront s'ils le veulent, s'excusa l'européenne.
— Ah ça on avait remarqué, railla une voix qu'Eve reconnut bien.
Pour le coup, Karma n'avait pas tort, à part râler et chouiner comme une chiffe molle, elle n'avait servi à absolument rien.
Pourquoi j'ai fait ma drama queen hier ?! Heureusement qu'on n'est pas dans une série sinon je serais le personnage chiant par excellence !
Rappelant à Eve son inutilité chronique, elle eut envie de se rouler en boule pour se faire enterrer dans le sable.
— Oh ça va hein, grogna-t-elle.
Il fait dire qu'elle n'avait rien pour le contredire Monsieur Parfait numéro deux s'était battu et avait gagné contre un assassin pendant qu'elle appelait son nom comme ces filles inutiles dans les shônen, pendant que le héros, ô inconscient se bat contre le méchant.
En ayant cette révélation, elle se le jura silencieusement : un jour elle aurait son utilité.
Parce que bon, ça allait bien cinq minutes d'être la pimbêche inutile.
— Eve, souffla Karma.
Elle se retourna, un peu alarmée par le ton emprunté par le rouquin. Un léger sourire aux lèvres il déclara, en essayant de retenir un rire :
— Me frappe pas hein… Mais t'as une sale tronche…
Elle regarda sur l'écran de son portable.
NON. NON. NON.
POURQUOI ?!
S'il y a bien un instant où l'Anglaise avait eu vraiment honte, c'était lorsque que bien au début de l'année elle s'était montrée dans un état plutôt pitoyable au directeur du collège. Pas la fois du parapluie, l'autre. Celle où elle égalait un panda. Eh bien là, dire qu'elle ressemblait à un panda n'était qu'un doux euphémisme pour dire qu'elle en avait vraiment la tête. Quoique.
Son crayon et son mascara avaient été à la force des larmes entraînés sous ses yeux, et continuaient leur descente sur les joues de l'anglaise. Ses cernes accentuaient le noir sous ses yeux, rendant un effet panda encore plus magistral. Les yeux légèrement gonflés, les lèvres abîmées car trop mordillées sous l'effet du stress, elle avait le parfait facies pour jouer un rôle féminin du Joker.
— MAIS VOUS AURIEZ PU LE DIRE AVANT BORDEL ! hurla-t-elle en courant le plus rapidement possible vers la mer, où elle s'aspergea généreusement d'eau, avec la ferme intention d'être un peu plus présentable.
Alors que les autres rigolaient de la situation cocasse, Eve revint le visage démaquillé, mais les yeux encore plus rouges qu'à aller.
Peut-être que les professeurs n'avaient pas eu envie de lui dire et Nagisa pas le courage de lui avouer qu'elle avait cette tête.
— J'ai du sel dans les yeux maintenant, c'est malin, râla-t-elle.
Après que les autres se soient levés, la classe E put assister à la plus belle explosion de béton armé de leur vie Koro-sensei, comme à son habitude avait déjoué l'assassinat.
A peine quelques secondes plus tard, Koro-sensei apparaissait comme à son habitude. Il avait repris sa forme normale, et c'était bon de le revoir normalement.
— À cause de ma maladresse, vous avez eu pas mal de fil à retordre. Mais vous avez su affronter l'ennemi et le virus. Vous vous êtes très bien débrouillés !
— Bonjour sensei, lança Nagisa avec le sourire.
— Continuons à profiter de la suite de notre séjour ! s'exclama joyeusement Koro-sensei.
— La suite ? Mais c'est déjà le soir et on part demain !
— Tant mieux si la nuit est déjà tombée... Qui dit « soirée d'été » dit « test de courage »… ricana le poulpe en s'étant changé dans une tenue censée rappeler l'épouvante.
Ça, ça ne sentait pas bon. Les plans de Koro-sensei, lorsqu'ils ne concernaient pas la survie ou tout ce qui est scolaire étaient généralement pire que foireux.
En attendant, le professeur avait laissé dans les mains des élèves les groupes pour le test de courage.
En recevant sa feuille Eve s'exclama :
— Mais pourquoi je suis reléguée avec Ritsu et vous pour le côté technique !?
— Eh bien… Manque de personnel, fit le professeur-poulpe avec un grand sourire niai.
— Mais pourquoi moi ?! geignit l'anglaise.
— Oh Eve, je suis sûr que tu vas t'éclater… railla Karma.
L'européenne toisa hâtivement le meilleur élève de la classe E, avant de repartir aussi sec vers la grotte pour effectuer les préparatifs du test.
Elle devait organiser les quelques enceintes que Koro-sensei avait loués grâce aux indications de Ritsu qui lui tenait compagnie.
— Tiens Eve-san, met ça ! sourit le mollusque.
C'était un kimono tâché de sang, déchirés à certains endroits et volontairement abimé.
— Mais où vous avez trouvé ça… ? demanda l'adolescente en observant les multiples déchirures et en passant le bout de doigts sur le faux sang, partiellement humide à certains endroits.
— Je l'ai fait moi-même, se venta le poulpe fier.
— Vous connaissez mes mensurations ? s'étonna l'anglaise, puis dans un léger rire elle continua. Ma mère sait à peine quel âge j'ai !
— Il me faut un seul coup d'œil, et mes tentacules savent bien jauger.
Après avoir enfilé la tenue un peu glauque, elle dut admettre que, mine de rien, elle lui allait bien. En taille, bien sûr. Jamais elle ne mettrait ça pour aller dans la rue.
Quoiqu'à une zombie walk…
— Bon Eve-san, le but réel de ce test est de formé des couples… ricana Koro-sensei… Puisque tu es arrivée après, je ne savais pas avec qui te mettre, en attendant tu pourras m'aider, ça te va ?
Aider à former des couples ? Ridicule, comme d'habitude. Néanmoins, ça avait l'air plutôt drôle. Même carrément ludique.
Avec un sourire malicieux, l'européenne prit un des faux couteaux ensanglantés que lui tendait un tentacule et commença sa marche, avant de s'arrêter.
— Irina-sensei sera là aussi ?
— Bien sûr, pourquoi ? répondit le poulpe jaune.
— Enfin, ça se voit qu'elle est amoureuse comme pas possible de Karasuma ! ria-t-elle.
Puis elle partit et se cacha dans un petit coin un peu humide.
Dès qu'un binôme s'approchait de sa zone, elle sortait précipitamment en hurlant et en tendant son couteau. Ça marchait plutôt bien les deux premières secondes, ensuite, c'était un coup de couteau anti-sensei, et un éclat de rire.
Ils allaient bien rire au moment où ils verraient tous ses bleus.
Elle entendait d'autres gens arriver, cette fois c'était la bonne. Ses ratés avaient été bénéfiques, maintenant elle savait exactement comment faire peur.
Elle s'approcha doucement, et d'un coup, hurla à la mort en se jetant sur les deux adolescents. Lorsqu'elle fut à un mètre deux, elle reçut exactement quatre balles sur elle. Une sur le front, une autre au cœur —ou plutôt au niveau du sein gauche—, à la gorge et finalement une sur l'épaule gauche, ou la balle qui s'était un peu perdue avant d'arriver.
— Kyaaaaaa ! s'écria-t-elle en se roulant en boule.
Elle allait en avoir des bleus ! Des balles, même à air comprimés à cette distance, c'était hyper violent ! Ça pinçait plutôt bien. On l'aida ensuite à se relever. Les deux meilleurs tireurs s'excusèrent de nombreuses fois, et Eve voulant cacher ses yeux pétillants de douleur —un simple réflexe nerveux, selon elle— les fit s'éloigner avec comme prétexte qu'il fallait qu'elle « accueille » le prochain groupe.
Rinka et Chiba, ah, elle allait s'en souvenir d'eux.
Un peu lassée, elle entendit d'autres bruits de pas.
Cette fois, c'était vraiment la bonne. Ses nombreux échecs avaient eu raison d'elle, et la brunette allait montrer ce qu'elle avait dans le ventre.
En s'approchant toujours doucement, mais en faisant légèrement traîner ses pieds, à la manière d'un zombie, elle marchait en direction du groupe.
D'un coup, elle sauta sur eux.
En à peine une clé de bras, elle se retrouvait joue contre le sol mouillé et moisi de la grotte qui puait la mer. Su-per.
— 'âchez moa, ch'ai dit : 'âchez moa ! s'égosilla-t-elle en essayant d'articuler, sans franc succès.
— Oh, c'est juste Eve, je suis déçu, je m'attendais à un pervers.
Karma dans toute sa splendeur.
Après qu'il l'ai lâchée, Eve se releva en essuyant sa joue à l'aide de sa manche, et grogna un hargneux :
— Tu aimes me faire mal ou ça se passe comment ?
— C'est toi qui est un peu maso' aussi… fit le rouquin avec son sourire habituel.
— La ferme ! s'exclama l'adolescente sans pouvoir donner plus de réponses.
C'était un peu décevant. Que Koro-sensei n'arrive pas à faire peur, c'était une chose, mais elle quoi !
— Tant pis, je m'en vais moi, râla la brunette.
— Pourquoi ? Tu comptais rester combien de temps ? fit le rouge en souriant.
— Jusqu'à ce que Karasuma et Bitch-sensei passent, répondit-elle indifférente.
— Ils sont aussi là ? demanda Okuda.
Avant de répondre un : « Non je parle d'eux mais ils sont morts tu sais. », Eve se mordilla la langue pour dire plus gentiment :
— Oui, et j'étais censée leur faire peur aussi.
— Crois-moi, arrête les dégâts, ça marchera pas, se moqua une nouvelle fois l'adolescent.
— T'es obligé d'être aussi désagréable avec moi ? grinça l'anglaise en se retenant de l'insulter.
— Je suis un peu trop gentil là tu sais, fit-il avec un sourire amusé.
— T'es chiant ma parole ! s'exclama-t-elle en partant vers la sortie de la grotte.
En arrivant vers le croisement de la sortie, Eve fut confrontée à un obstacle : n'y avait-il pas un panneau, une flèche, ou une quelconque indication qu'aurait laissée Koro-sensei, mais rien. Nada. Nothing. Nicht.
Bon, elle allait aller à droite, elle le sentait bien.
Mais en même temps elle savait qu'elle avait un très mauvais sens de l'orientation, donc il fallait peut-être suivre l'inverse de son instinct. Donc à gauche.
Gauche ou droite ?
Elle n'en savait absolument rien.
Il était hors de question qu'elle se rabaisse à aller demander à route à Karma –et Okuda–, mais c'était surtout ce foutu rouquin, jumeau diabolique d'Asano qui l'embêtait.
Dans un élan incertain, elle fonça à gauche, et s'engouffra à l'aide de sa lampe torche dans le tunnel sombre. Et elle continua de marcher, mais après une dizaine de minutes à continuer sa route, elle n'en voyait pas la sortie.
En plus cette idiote avec une nouvelle fois tourné à un croisement, et avait eu la bonne idée de ne pas noter les croisements.
Sa lampe commençait à manquer d'intensité : les piles s'épuisaient.
— Non, non, non c'est pas le moment… geignit-elle en tapotant sa lampe contre les murs de la grotte.
Eve voulut faire demi-tour, et se trompa de croisement, arriva à des culs-de-sac, refit demi-tour, arriva à un point où elle était déjà passée…
Stressée, l'anglaise s'assit quelques minutes pour faire le point : si elle ne rentrait pas vite, la marée pouvait monter, qui sait si la grotte ne serait pas immergée. Avant, Koro-sensei ou Karasuma-sensei seraient allés la chercher. Si ça n'arrivait pas, il fallait qu'elle se débrouille seule.
J'aurais dû suivre mon instinct pour une fois…
Elle ramassa une pierre, et se rapprocha d'un des croisements qu'elle avait pris. Elle arriva une nouvelle fois à un cul-de-sac, retournée au départ, elle griffa le mur d'une croix.
La jeune fille essaya tant bien que mal de ne pas perdre son calme, les scintillements de sa traîtresse de lampe n'aidant pas.
— Ohééééé ! cria-t-elle.
Seul l'écho lui répondit. Une nouvelle fois, elle cria :
— Ohéééééééé !
Toujours rien.
Cette fois, sa lampe n'émettait qu'une faible lumière. Complètement paniquée, elle commença à courir vers l'endroit où elle sentait le plus un courant d'air, et elle passa vers les chemins qu'elle n'avait pas marqué d'une croix.
Le sol n'étant que très peu éclairé, l'européenne ne vit pas le creux du sol et trébucha. Elle essaya de se rattraper aux parois, mais l'humidité du sol et des murs ne l'aidèrent qu'à rendre sa chute que plus violente.
Sonnée pendant un temps qu'elle ne put déterminer, l'européenne se releva avec une vive douleur au genou. Elle mit la lumière vers sa jambe, pour la découvrir en sang. L'écorchure n'était pas si profonde, mais saignait beaucoup. Heureusement, elle n'avait pas l'air de s'être cassé ou foulé quelque chose.
Se calant contre la paroi humide, et tenait d'une main le mur, de l'autre sa lampe qui grésillait.
— Pourquoi ce genre de choses n'arrive qu'à moiii… chouina-t-elle en essayant de retenir ses larmes.
Sa gorge se serrait, son genou continuait à bien saigner. Alors, pour la énième fois, elle s'arrêta et arracha une de ses manches de kimono, déjà déchirée. Elle tenta d'en faire une espèce de lanière pour compresser la zone blessée.
Elle regarda une nouvelle fois son portable : pas de réseau, et onze pourcent de batterie. La poisse.
Son genou lui faisait trop mal cette fois.
Elle assit doucement, en soupirant.
Koro-sensei devrait faire le tour de cette grotte en même pas dix minutes, autant que je reste là et que j'attende… pensa la brunette.
En commençant à chantonner sur l'air de Fireflies, elle crut entendre un grand sifflement, similaire à celui d'un poulpe-extraterrestre qui se baladerait dans une grotte à une vitesse inimaginable.
Koro-sensei était à l'heure. Enfin, il n'était pas encore arrivé.
Alors, elle cria :
— Hééééoooo ! Je suis làààà !
— Eh ! Par ici j'entends quelque chose ! fit une voix masculine.
— Eve, Eve c'est toi ? demanda une nouvelle voix, plus aigüe cette fois.
— Oui, je suis là !
Les deux délégués de la classe apparurent alors, la fixant avec une lumière aveuglante. La paumée se releva, en grimaçant lorsqu'elle s'appuya sur son genou.
— Désolée, je suis pas douée, admit l'européenne.
— Ahah, pas grave, répondit gentiment Meg.
— C'est gentil d'être venu me chercher en tout cas, remercia Eve.
— On lui dit ou pas ? demanda Isogai avec gêne.
Un regard entendu de Meg lui donna sa réponse.
— Disons que la majorité des gens qui te cherchent l'ont fait parce que Koro-sensei leur a dit qu'il leur donnerait une bonne note, ou un autre truc mais il a dit qu'il verrait après, avoua Isogai.
— M-mais pourquoi ?! s'exclama-t-elle. Personne voulait venir me chercher ?!
— Ils avaient tous la flemme. Avant que Koro nous fasse chanter, continua Isogai. J'avoue on allait quand même te chercher, mais on a profité de l'occasion, tu comprends…
Super, je suis tellement appréciée qu'on est obligé de soudoyer des gens pour me retrouver.
— Pourquoi Koro-sensei est pas venu de lui-même me chercher ? demanda Eve.
— La marée monte, et il a estimé que le temps qu'il vérifie tous les tunnels sans dépasser une vitesse qui menacerait l'écroulement, la marée serait trop haute, enfin bref, trop compliqué quoi, abrégea la déléguée.
— Eve, tu sais il y a avait déjà pas mal de gens qui devaient venir te chercher, mais pas passer pour gagner du temps, précisa Isogai, en voyant la mine un peu déconfite de l'anglaise.
— Oui, oui, je me doute, répondit cette dernière avec un sourire.
Les deux sauveteurs se rendirent compte après la lenteur affligeante de l'européenne qu'elle s'était blessée. Isogai, en bon gentleman qu'il était, se proposa de porter Eve sur son dos, proposition qu'elle accepta avec un peu de gêne.
Puis, après quelques minutes de marche, elle s'en foutait allègrement, voire même, c'était plutôt agréable. Ne pas marcher, de ne plus être refroidie par le froid et l'humidité de la grotte…
Eve se surprit même à renifler discrètement l'odeur du garçon.
Je suis folle.
FOLLE.
Après avoir arrêté de faire son obsédée, elle savoura les premiers rayons toucher sa peau fraîche lorsque le groupe sortit de la prison de pierre.
— Re-coucou tout le monde, salua Eve en étant reposée au sol.
— Ça va Eve ? Tu t'es fait quoi ? demanda Rio en observant la blessure.
— Oh rien, je suis tombée !
— Forcément, ça ne pouvait que t'arriver à toi ça, ricana la blondinette.
Tout en continuant à parler en marchant à la vitesse d'un escargot soûl, Eve raconta son Odyssée à Rio qui l'écoutait sans être trop attentive.
Quand la brunette le remarqua, elle râla un peu, puis lui demanda si quelque chose n'allait pas.
— J'aurais bien aimé vous aider à aller chercher l'antidote, tu sais, et ne pas rester à l'hôtel à rien faire. Ça m'agace un peu de l'admettre mais j'ai été une des raisons pour lesquelles vous avez risqué vos vies. Disons que c'est assez frustrant de se sentir inutile, raconta Nakamura en baissant un peu les yeux.
Elle qui était le plus souvent pétillante et malicieuse, c'était assez étrange de la voir s'extérioriser ainsi. Il était vrai que les élèves de la classe, à l'exception d'Eve qui avait pour réputation de ne pas être très secrète, étaient plus réservés. Rare étaient les adolescents dont la vie privée était connue.
— Tu sais, ce n'est pas de ta faute, rassura Eve. Même moi qui y suis allée, je vais te le dire franchement, j'ai été un poids lourd pas possible. À part chouiner et faire ma drama-queen, j'ai servi à que dalle.
— Drama-queen ?! Tu n'exagère pas un peu ? gloussa la blonde.
— J'ai bien peur que non, déplora l'anglaise.
Pile à la fin de la conversation, le groupe était arrivé à leur chambre et s'étaient préparés à aller manger. L'européenne troqua juste son legging déchiré par un véritable pansement, et avait été avertie par le plan « raprochement Irina – Karasuma ».
Comme les autres –ou presque- , elle s'était appliquée à faire en sorte que le plan fonctionne.
Bon, avec un peu déception, les élèves ne purent pas observer un magnifique baiser dont la bombe blonde avait le secret. Il fallait dire que Karasuma était pire qu'insensible.
— Franchement, vous étiez parfaite Irina, félicita Eve sans la traiter de Bitch.
— On voit le résultat ! grinça-t-elle. J'ai parlé de meurtre ! De meurtre, le pire tue-l'amour entre garder ses chaussettes pendant l'acte et l'haleine d'ail pendant un baiser !
— Je ne veux pas de détail, prévint la brunette. Je pense qu'il apprécié cette honnêteté de votre part, surtout si vous n'avez pas parlé de sexe entre deux, gloussa l'adolescente.
— Rah, c'est bon j'ai même plus envie d'y penser. Mêle-toi de tes fesses, je t'ai bien vu lorgner sur des garçons de la classe. Toi, tu sais pas où donner de la tête hein ? railla la professeure d'anglais.
— M-mais on a plus le droit de regarder des mecs sans être intéressée ?! Je vois quoi vous parlez, en plus je sors d'une relation un peu compliquée, c'est pas mon truc là, répliqua-t-elle en sentant le rouge lui monter aux joues.
— Oui, oui, c'est ça, va jouer ailleurs, railla la bombe en allumant une cigarette.
En partant rageusement –mais pas trop, elle avait encore de l'orgueil finalement–, elle alla dans sa chambre, et se prépara à reprendre le bateau pour rentrer à Tôkyô.
C'était la fin du voyage qui avait réservé bien des surprises.
5000 mots ce chapitre quand même, je fais de plus en plus long. :3
Réponse aux reviews :
#Zarlia : C'est cool si ça t'as fait rire ^^ Rahh, un jour je ferais du fan-service, je le jure XD
J'avais tellement de peine quand j'ai vu ça j'avais tellement de peine pour le pauvre Nagisa ! Surtout quand on a lu les scans, mais là, je ne te spoile pas.
Grenouille c'est le surnom d'une fille au lycée :') Mais passons, de la fierté ? Parce qu'elle était méfiante ? Ben oui, elle a beau être maladroite, elle est pas (totalement) stupide. Le fait d'avoir été attaqués par des assassins, et d'être seule a mis ses sens en alerte. Voula
Ahaha, oui j'avais envie de la maltraiter encore un peu pour le coup de "l'affiche".
J'avoue que Takaoka est l'antagoniste le plus détesté du manga, autant on peut avoir un peu d'empathie pour les Asano (qui sont juste insupportables, c'est tout) autant lui, ben il est fou et tu peux pas l'apprécier.
Ouaiiiis... Mais tu as vu, là on s'est un peu plus intéressé à Eve vers la fin ? Hein ? Le truc c'est que je pense que y en a qui préfère ne pas avoir la vue toujours sur l'OC, du coup, j'essaie de faire avancer quand même l'histoire, en ne la laissant pas toujours seule sur le devant de la scène, si tu me comprends. (Je ne connais pas à fond HP -honte à moi, mais je me mets en tête de les lire-, mais si tu le dis XD)
Je suis contente que tu trouves Eve "humaine" et que tu l'aimes bien ^^ C'est vrai qu'elle a un caractère un peu chiant des fois, mais comme tout le monde je suppose.
Pas grave pour le MP XDDD
Comme tu as pu le lire, Eve ne va pas vraiment se détacher de la classe. Elle a un sale caractère, et elle le sait. Alors même si ça la soûle elle est allée s'excuser. Après, c'était surtout pour Nagi' et Koro principalement, pas sûr que si ç'avait Karma elle l'aurait fait.
Merkiiiii :3
#Laulann : Pray for France comme tu dis... Sinon, merci pour les musiques, même si je connaissais déjà certaines ^^
Tu n'es pas la seule à avoir pensé ça ! Reverrons-nous cet homme ? A la base, j'avais pas vraiment d'idées quant à ça. Mais maintenant, oui, et ça me parait plutôt bien, merci donc de m'avoir inconsciemment donné l'idée x3
Ehhh... Je peux pas vraiment te dire. Peut-être que tu pourrais attendre janvier, mais je vais dépasser l'animé et ça va te spoiler. Sinon, le chapitre prochain ne spoilera pas, tu as encore un chapitre pour te décider.
Après, tu peux seulement t'arrêter à un tome précis, par exemple, le tome 10 *vérifie dans le manga* se termine chapitre 88. Je pense que je ne le dépasserais pas avant le début de la saison 2 d'A.C.
Merci pour la review ^^
PS : Tu avais vu la note que j'avais laissé pour le Pocky ?
#Maari Blue : Euh, elle est pas vraiment hystérique, juste à bout de nerfs je dirais x) Faut dire qu'à sa place, j'aurais été pareille je pense. Enfin, être attaqué par des assassins, ça doit pas être très bon pour le mental !
A mon avis, elle-même est ultra-gênée. Quand tu te comportes un peu excessivement, après-coup tu te dis : "ouais j'ai peut-être exagéré.". Là c'est la même chose !
Comme je l'ai dit pour Laulann, j'avais pas d'idées précises vis-à-vis de ce jeune homme mystérieux, mais grâce à vous ça a fait tilt, du coup, je saurais quoi faire ^^
Eh bien, tu as vu le réveil ^^
Bisous et merci pour la review ^^
Bisous tout le monde à vendredi prochain !
Re. Vi .Ew ?
