05/02/2016

HEY !
J'ai l'impression que ça fait déjà une éternité que je n'ai pas posté... Allez, au boulot !

Mot de l'auteure : ENFIN ! J'espère que mon blues de l'écriture passera vite, que je puisse repasser au rythme de un chapitre/semaine... Ce n'est pas pour tout de suite, mas j'y travaille ! J'ai été surprise du nombre de nouvelles personnes qui se sont manifestées : ça me fait trop plaisir OwO
Et vous, qui me suivez depuis le début, je ne vous oublie pas non plus ;)

PETIT QUESTIONNAIRE (fin) : Vous avez été nombreuses à y répondre, et je vous en remercie. Et si, toi qui viens d'arriver tu hésites à le faire, lance-toi ! Que tu viennes d'arriver, ou que tu sois là depuis le début mais que tu n'oses pas te montrer, tu peux bien évidemment faire ce petit questionnaire : il me sera utile, même si je le vois quand je posterais le chapitre 25 par exemple.
Vos réponses m'ont été très utiles, et j'essaierais de répondre à certaines de vos remarques (sans trop faire du fan-service bien entendu XD Style Lovro ou Itona, j'essaierais de les faire participer un peu plus).

Réponses aux reviews (d'ailleurs, vous préféreriez que les réponses soient au début du chapitre où à la fin ?) :

Levina Ackerman : Merci beaucoup ! Pour les couples, je ne vais pas spoiler, mais je pense que l'histoire parle d'elle-même : il y en aura sûrement, mais ce ne sera pas trop centré sur ça. :)

Maari : Ça fait un moment que tu as enlevé le « Blue » ? :o
Merci ! Heureuse que ça t'aie plu. J'ai eu du mal à l'écrire surtout à cause du thème… Je suis contente que tu aies trouvé ça bien ^^
J'ai adoré le « Eve-parapluie-Vert VS Matt-Lunette-Rayban », et en effet, les lunettes de Matthew sont bien des Rayban ;)
Merci pour la réponse au petit questionnaire ! C'est vrai ? Des fois ils sont trop longs ? J'essaierais de ne pas faire trop long à l'avenir ou de les couper pour faire plus court !
Joli jeu de mot XD J'essaierais également de ne pas toujours centrer l'attention sur elle… Raté pour ce chapitre, mais le prochain devrait plus s'y apprêter.
Pas de soucis pour mon anniv, et merci !
Non non ! Eve est plus séries et Shonen. Là, elle regardait « exceptionnellement » un Shôjô pour… Chai pas ne plus déprimer ?
Merci pour la review encore une fois !

Laulann : Super si tu as trouvé ça intéressant ! :3 Si tu n'as rien d'autre à dire ça veut dire que c'était pas vraiment mal fait hein hein ?
Tu n'es pas la seule qui a beaucoup apprécié le chapitre avec le test de courage… Pour être franche, je ne m'attendais pas à ça : je ne me suis pas beaucoup cassée la tête pour écrire ce passage x)
Merci pour la review :D

Myu : Oh une nouvelle ! Sois la bienvenue ! (Ce pavé *q* /j'aime les pavés/)
Ahah, je ne me moquerais pas ! Avant d'avoir un compte, j'ai fait cette découverte également x)
J'imagine bien le délire fangirl comme tu dis ^^ J'aime beaucoup les OC parce qu'on peut s'identifier à eux, et leur caractère peut faire ressortir des aspects du manga qu'on avait pas vu. Enfin bref j'aime les OC.
Tu veux lire « Le journal de Tôshirô Hitsugaya » ? Elle est sûrement moins bien écrite que celle-ci puisque je l'ai commencée avant… Sinon, niveau histoire tu ne devrais pas être trop perdue je pense, même si certaines notions risquent de t'échapper en effet, c'est toi qui vois !
Oh merciiii /chevilles qui enflent/, ravie que tu aimes mon style d'écriture, j'ai parfois peur qu'il ne soit trop… « Basique » dirons-nous.
Ahah, désolée, d'habitude je poste TOUS les vendredis, mais en ce moment j'ai eu un blues niveau écriture qui m'a beaucoup retardée… Si il me reste vraiment peu, je ne vais pas attendre le vendredi d'après pour poster, c'est pour cette raison que je l'ai fait un samedi. Mais maintenant, je pense attendre : ça me fera prendre de l'avance, et vous faire moins de fausse-surprise… Ton avis compte aussi pour le petit questionnaire, pas de soucis !
« Rire comme un chameau » ? On me l'avait jamais faite celle-là XD Je suis contente que ça te fasse rire alors ! (ça veut dire que je suis… drôle !? :D).
J'ai bien lu les scan d'assassination classroom… Le 163 est tout simplement horrible T.T (je les lis en anglais, ils ont plus d'avance).
Encore merci pour cet énorme pavé, cœur sur toi !

UnSingeEnChoco : Bienvenue toi ! (Encore une grosse review *w*).
J'aurais bien envie de te manger toi (moi aussi je suis adepte des blagues nulles, pas de stress) :3
Oh, eh bien euh merci o/o /chevilles qui enflent/ Trop de compliments (mais ne te gêne pas j'adore ça). Bon courage pour tes épreuves groupées alors ! (et désolée !)
Oui, Eve a un caractère de chiotte, mais ça peut s'expliquer par l'épisode Matt entre autres.
Je n'aime pas les Mary Sue. Eve est un personnage qui me soule moi-même (et qui se soûle elle-même également) parfois. Elle est humaine, nous aussi des fois on a nos moments de chiantise extrême, elle c'est pareil. C'est un peu plus souvent parce qu'on peut expliquer ça par son arrivée au Japon qu'elle ne voulait pas, sa très légère solitude qu'on évoque pas (elle était nulle scolairement au Japon, et parlait peu japonais = les autres l'ignoraient), Matt etc… Si elle était encore toute souriante, ça serait pas normal et CHIANT.
Lovro ? Pas bête, c'est un personnage qu'on voit peu souvent et qui est pourtant assez important, merci pour l'idée ) Itona pareil, j'essaierais aussi.
C'est vrai que c'est compliqué de mettre tout le monde en valeur, mais j'essaie.
Ce n'est pas écrit à la 1ère personne, mais c'est (principalement) son PDV. Parfois (comme légèrement dans ce chapitre), on entrevoit des bribes de pensées d'autres personnages.
Pour une première review, elle est grande en effet ! Bravo ! *clap clap*

#Soln96 :
Merci pour les deux reviews ! Ravie que les premiers chapitres t'aie plu !


Chapitre 18 : L'Anglaise donne une leçon

Les larmes glissaient toujours des yeux d'Eve pour atterrir sur sa couette. Elle renifla un bon coup la morve qui coulait de son nez, et essuya le reste d'un revers de manche d'un vieux pyjama. C'est sûr qu'avoir le nez qui coule pendant qu'on pleure est loin d'être attirant, mais purement physiologique.

Un gros sanglot éclata dans sa gorge, avant qu'elle ne s'exclame :
— Koro-senseiiiiiii !

C'en fut trop pour la petite anglaise qui se jeta littéralement sur son professeur qui ne s'y attendait visiblement pas.

Elle pleurait de colère –de n'avoir pas su se ''révolter'' avant–, de soulagement, de tristesse aussi un peu, mais également de joie. Un joyeux bordel se déroulait dans le cerveau de l'adolescente.

La tenue du professeur fut immédiatement maculée des larmes de son élève, et il posa doucement un tentacule sur sa tête. Le poulpe était certain qu'Eve n'était pas la seule élève qui allait encore gaiement dans sa classe, le cœur serré d'un lourd secret. S'il pouvait aider ses élèves à se défaire de problèmes et à les rendre heureux, Koro-sensei ferait le tour de la Terre jusqu'à régler ledit problème.

Elle sanglota encore un peu, toujours contre Koro-sensei qui était décidément le meilleur professeur qu'elle n'ait jamais eu.

— Dites… prononça Eve entre deux hoquets. Du coup, je dois quand même faire mes devoirs pour demain, ou on peut s'arranger ?

L'anglaise avait arrêté de pleurer, néanmoins ses hoquets convulsifs ne cessaient pas. À chaque fois qu'elle pleurait trop fort comme ça, elle avait des restes de ses sanglots sous forme d'atroces hoquets. Le pire était encore les rougeurs qui étaient marquées aléatoirement sur ses joues. C'était une des raisons pour lesquelles Eve avait horreur de pleurer en publique.

Koro-sensei s'apprêtait à répondre, puis croisa les yeux encore tout humide et rougis de son élève, qui le regardait avec une pitié telle qu'il crut vouloir pleurer lui-aussi.

Il ne pouvait pas lui faire ça, hein ?
Alors, il fit volte-face, récupéra la pile énorme d'exercice qu'il avait prévu et laissa seulement les leçons.

— Admettons que tu viens d'apprendre une grande leçon, et que tes exercices sont à venir, conclut-il en sortant de la fenêtre.

…xX*Xx…

Maquillage ? OK.
Affaires de cours ?
OK.
Uniforme ? OK.
Déjeuner ? OK.
Goûter ?
OK.
Préparation mentale ? ECHEC.

Eve était en avance. Trop en avance.
Ce qui lui laissait le temps de penser. Elle n'aimait pas trop penser. L'anglaise imaginait des scénarios improbables, ce qui lui tournait l'estomac.

Elle savait bien que Matthew serait là, ce soir, ou même le matin. Il serait là, point.

La veille, elle avait reçu un message de Rio la prévenant que, comme il l'avait dit, Matt' était revenu. Il l'avait cherchée, mais puisqu'Eve était chez elle, et qu'il ne connaissait pas son adresse, il avait décidé d'attendre le lendemain.

— À ce soir !

C'est bon, elle était sortie.
Avec un peu de chance, il ne serait pas là le matin. Et si le Karma –sans mauvais jeux de mots, toujours– était avec elle, Matt' ne viendrait peut-être même pas le soir !

Arrivée devant le collège, elle soupira de soulagement en ne le voyant pas. Cela la mettait même de bonne humeur, même si ce n'était que retarder l'échéance.
Comme d'habitude, elle traversa la cour du bâtiment principal en évitant les regards des autres. Certains l'avaient reconnue elle les entendait presque réexpliquer la scène à des amis qui n'étaient pas présents. « Non, mais ce gars n'avait pas d'uniforme… Et elle lui a crié dessus ! » qu'ils gloussaient.

Elle serra la mâchoire. De toute façon, ils ne savaient rien. Et puis, peu s'en préoccupaient réellement, ils avaient autre chose à faire et surtout : il n'y avait rien de concret.

Eve arriva dans sa classe la première, ce qui était inhabituel. Elle se dirigea au fond, à sa place et salua Ritsu qui s'était fait du souci.
L'anglaise parla vaguement avec l'androïde, de la pluie, du beau temps, de l'assassinat… Des sujets banals, quoi. Puis, enfin, un autre élève arriva.

Kanzaki était ''bizarrement'' arrivée en même temps que Sugino –qui était raide dingue d'elle, c'était plus que voyant–.

— Oh Eve, tu es de retour, fit la jolie japonaise en s'approchant d'elle, suivie de Sugino.
— Oui, oui je vais mieux, répondit Eve en laissant supposer que son absence était due à une maladie.
— Tu n'as rien raté, rassura Sugino en jouant avec sa balle de baseball. Juste des cours normaux, un assassinat matinal normal. Quoique, Ritsu le cerne de mieux en mieux…

Rien de spécial, entre autres. Le monde continuait de tourner, avec ou sans elle.
Rio arriva ensuite, et dès qu'elle aperçut son anglaise préférée à sa place, elle se hâta de la rejoindre.

— Eve ! Tu es là !
— Non Rio, ce n'est que mon fantôme, gloussa-t-elle.

Devant le sourire de l'anglaise, Rio tournicota une de ses mèches blondes d'un air gêné.

— Ça a l'air d'aller mieux, hein.
— Ne t'inquiète pas, ça va mieux. Désolée pour l'autre fois… s'excusa la brunette.
— Je n'ai peut-être pas bien réagit, admit la blonde toujours le regard fuyant.
— C'est moi qui ai fait ma Drama Queen ! s'esclaffa l'européenne. Tu n'as rien fait de mal, t'inquiète va !

Rio se sentait bien mieux maintenant.
Elle était vraiment soulagée d'en avoir parlé à d'autres personnes, et visiblement, Koro-sensei avait su régler l'affaire. Il avait beau être un peu maladroit, ce poulpe avait l'air de savoir s'y prendre pour réconforter les gens.

La journée passa à un rythme bien étrange : à la fois à la vitesse Mach 20 mais aussi à une lenteur déprimante. Un ressenti un poil paradoxal, entre autres.

Eve le sentait, c'était le moment. Elle savait qu'il serait là.
À quoi bon retarder l'échéance ?

Alors elle sortit.
Et alors, elle le vit.

Il s'approcha. Elle fit de même, d'un pas qu'elle voulait croire motivé.

— Je veux que tu partes, maintenant, annonça-t-elle de but en blanc.
— Et moi je veux que tu rentres.

Bordel, c'est quoi son problème ? Il est complètement cinglé cet enfant ! s'exclama la conscience de l'anglaise.

Un petit rire ironique émana de l'adolescente.
Genre, vraiment, il était sérieux ?

— Tu crois quand même pas que, là, je vais rentrer à Oxford comme ça ? rigola-t-elle amèrement.
— Je suis bien venu à Tokyo, moi.

OK, il marquait un point sur ça, mais ensuite ? Il avait l'air d'avoir oublié que pendant leur relation, il n'avait pas été ce qu'on peut qualifier de particulièrement tendre à son égard.

— Parlons-en d'ailleurs, tu t'es caché dans une valise ou ça se passe comment ?

Eve cachait encore sa crainte derrière de la colère. Ça passerait à coup sûr.
Alors oui, sa réaction était au même niveau de celle d'un animal : « j'ai peur donc j'agresse ». N'empêche que ça marchait foutrement bien, et qu'elle passait beaucoup moins pour la trouillarde qu'elle avait été quoi… Depuis la rentrée ?

— Simple ! Mes deux parents se disputaient ma garde : j'ai décidé que celui qui pouvait me payer un billet à Tokyo l'aurait. Puisque mon père a des « petits problèmes financiers », c'est ma mère qui a eu ma garde ! s'extasia-t-il en tapotant son index contre sa boîte crânienne, comme si cet acte lui valait un prix nobel.

De plus en plus, ce mec la dégoutait. Sérieusement ! Elle avait vraiment été amoureuse de ce type ? Il lui donnait la gerbe plus qu'autre chose.

— T'es un… une pourriture Matt, cracha Eve le regard mauvais.
— « Pourriture » ? Je ne suis pas une « fripouille » tant qu'on y est ? répliqua l'anglais avec un léger rire.

Et il voulait qu'elle rigole maintenant ? Ou était-ce de la simple ironie ? Dans tous les cas, il méritait de moins en moins qu'elle reste là à lui parler.
Ce qui était maintenant plus étrange, c'était cette obsession qu'il avait à rester accroché à elle comme une moule à son rocher. Ou un Koro-sensei à ses sucreries.

— Écoute, bientôt je vais soumettre mon dossier pour aller à Oxford, commença Matt'. L'université, j'entends. Faudrait pas que mon dossier soit refusé pour quelques broutilles… Ma mère a une amie qui enseigne là-bas, elle pourra m'aider à entrer… Enfin bon.

Ah. C'était juste ça ?
Môssieur ne voulait pas être refusé à sa bonne école, et il est clair que si Eve annonçait publiquement ce qu'il avait fait, jamais il n'aurait pu y entrer. Plutôt que de recommencer à hurler comme elle le faisait si bien à son habitude, elle préféra afficher un léger rictus.

Oh, vraiment ?

Elle approcha légèrement, et se mit à hauteur où il serait le seul à entendre ses paroles.

— Tant ce cas, pars. Pars très loin et ne reviens jamais. Sinon, je te jure que je crierais sur tous les toits TOUT ce que tu m'as dit, TOUT ce que tu m'as fait. TOUT. Maintenant, dégage, puterelle.*

Matthew leva les yeux sur l'étrangère qu'il avait devant les yeux. Eve, elle ? Bon sang, elle faisait presque flipper avec son regard de tueuse. Elle, cette gamine qui pleurait après qu'il se soit –certes– un peu mal conduit avec elle. Mais sérieusement, elle chialait parce que, oh, pauvre petite chose, ne réussissait pas à « enlever tout le malheur qu'il avait sur le cœur », comme elle disait.
Actuellement, c'est limite si elle ne le menaçait pas –du regard, bien sûr– de le torturer longuement.

Il la jaugea rapidement, serra la mâchoire et cracha au sol de mécontentement avant de partir de l'autre côté.

Cette sensation de soulagement était incomparable. Un poids d'une tonne retiré de son cœur. Il allait partir, comme ça, et elle n'entendrait plus jamais parler de lui.

— Je m'attendais plus à ce que tu te venges, je suis déçu.

Eve se retourna le sourire aux lèvres, pour croiser les iris dorées de Karma qui luisaient d'une lueur moqueuse.

— Il paraît que ça aurait été immature de ma part, déclara-t-elle, et, avant même que Karma puisse répondre elle enchaîna. Et puis, ça me fait toujours un moyen de pression, pour plus tard, on ne sait jamais.
— J'approuve cette idée, ricana-t-il.

Rio qui se tenait non-loin venait d'approcher de son amie, qui avait l'air d'aller nettement mieux.

— Alors, c'est fini, demanda-t-elle ?
— Fini, terminé. Maintenant je vais pouvoir retourner tranquillement à ma petite vie calme et prospère d'assassin-de-poulpe, gloussa-t-elle.
— Déjà ''calme'' et ''assassin'' c'est pas très compatible, fit remarquer la blondinette.
— Merci, sinon hein.

C'était ce qu'on peut qualifier sans conteste de remerciements moyens, mais c'était l'intention qui comptait. Rio répondit un bref « De rien. », comme pour enterrer cette affaire au plus vite, puisqu'elle était terminée. Continuer d'en parler ne servait plus à rien maintenant.

…xX*Xx…

Asano Gakushû se frottait les mains avec joie : son plan était presque terminé. L'adolescent était presque sûr qu'il n'avait aucune faille. Presque sûr à quatre-vingt-dix-neuf pourcent, pour être exact. Bien que son perfectionnisme lui donnait envie d'atteindre les cent pour cent, il savait que c'était impossible. D'autant plus avec la classe E.

S'il avait déjà échoué –Dieu sait qu'il haïssait ce mot–, il voulait ENFIN trouver LE secret qui ferait chanter son père. Il n'était pas loin du compte, il le savait. Il ne manquait pas grand-chose.

Ces idiots de la classe E ne comprendraient rien lorsqu'il arriverait avec son plan en béton.

…xX*Xx…

En plein cours d'anglais –toujours japonais pour Eve– de Bitch-sensei qui apprenaient aux élèves le vocabulaire de l'alcool, drogues et stupéfiants à ses élèves avec un texte de son invention. Bien que Koro-sensei leur avait appris à ne jamais toucher à tout ce qui est drogue, l'assassin-professeure avait estimé important ce genre de vocabulaire.

Elle avait réussi à négocier avec le poulpe jaune de leur apprendre sa leçon à condition qu'elle les prévienne sur leurs dangers.

— Enfin, vous savez fumer un joint ne vous tuera pas, déclara-t-elle en désignant un dessin au tableau. La seule chose, c'est de ne pas devenir addict.

Des cours d'anglais où on étudie des drogues… On aura tout vu, songea Eve en travaillant sur un texte en japonais.

— Aussi, compléta-t-elle. En soirée, il n'est pas rare qu'on vous propose de boire et/ou de fumer. Si vous voulez, ça ne vous tuera pas de le faire, mais avec modération. De un, l'alcool diminue votre temps de réaction et votre perception des distances. Imaginez-vous, en assassinat. Votre cible, pourrait être quelque part dans la salle. Une personne qui fait le tour de la salle paraîtrait immédiatement suspecte. Une autre, un verre à la main, qui parle avec les autres serait normale. Mais si vous êtes complètement ivre, votre cible pourra toujours s'échapper que vous seriez encore plié en quatre dans les toilettes.

Après ce long monologue de la professeure, Eve se remit à travailler sur son texte. Néanmoins pensive. Si les professeurs parlaient toujours et encore d'assassinat, elle, ne pouvait pas s'empêcher de plutôt penser à comment pourraient lui servir tout ce qu'elle avait appris pour l'avenir.
Si Koro-sensei faisait exploser la terre en Mars, certes, ça serait inutile, mais il valait mieux se préparer.

D'ailleurs… Pourquoi les élèves de sa classe paraissaient-ils aussi insouciants ? Merde, c'était quand même tuer quelqu'un !

Elle avait déjà eu cette discussion dans le passé, cela ne servait à rien de ressasser ce genre d'idée. C'était complètement inu-

— Bonjour.

Un élève qui paraissait appartenir au bâtiment principal était entré sans même demander, coupant les réflexions de l'anglaise. Encore un de ces prétentieux qui se croyaient tout permis parce qu'ils étaient dans le bâtiment principal.

— Je vous apporte des lettres à distribuer aux élèves de toute urgence. Au revoir.

Le garçon s'arrêta pour dévisager Bitch-sensei, qui elle le regardait assez méchamment pour lui dire de s'en aller sur-le-champ. Elle aussi en avait assez de cette discrimination constante.

Il sortit, et la professeure de langue distribua les lettres à une poignée d'élève. Tous devinrent livides. Un papier donné d'urgence n'était jamais bon signe, surtout dans la classe E.
Eve ne sut plus où se mettre quand Bitch-sensei déposa une lettre sur son bureau. Elle l'ouvrit sous l'œil attentif de Karma qui n'en avait pas reçue.

« Mademoiselle Eve BELL est priée de se rendre en A308 à 10 heures. »

En gros, ce qu'il y avait d'écrit.
Au Japon, les salles étaient spécifiques aux classes. En clair, cette « A308 » ne lui disait strictement rien. Certes il existait des salles spéciales pour les travaux pratiques de chimie ou de sciences, mais sinon ?

Avec un peu de logique, le « A » désignait le bâtiment de même le « 3 » l'étage, et le « 8 » le numéro de la salle. Mais ça restait bien suspect.

— Alors ?
— Rien de très intéressant, Akabane.
— Depuis quand tu m'appelles par mon nom ? chuchota le roux.
— Ça t'agace ? répondit Eve sur le même ton, un sourire fixé aux lèvres.
— Ça m'intrigue surtout, rétorqua-t-il en mettant fin au sourire de la brunette.
— Pour tester, Kar-ma, soupira-t-elle en insistant sur son prénom.

Eve se remit à griffonner sur son cahier tous les chiffres écrits au tableau, sans même chercher à en chercher le sens.

— Alors ? Sérieusement.

Pourquoi insistait-il autant ? C'est sûr que cette lettre était étrange, mais de là à s'en inquiéter ? Peut-être que le mauvais pressentiment qu'elle ressentait n'était pas si anormal.

— Faut que j'aille au bâtiment principal à dix heures, expliqua l'élève modèle qui gardait un œil sur le cours.
— Où ? insista-t-il.
— Une salle quelconque, râla-t-elle. TU n'as peut-être pas de bosser pour comprendre, mais ce n'est pas MON cas.

Le rouquin n'insista pas plus et écrivit tout de même le cours pour la forme.

À la fin de la deuxième période de la matinée, il était dix heures. Eve se dépêcha de se rendre au bâtiment. Elle avait à peine dix minutes de retard lorsqu'elle se retrouva devant la salle A308, en essuyant d'un mouchoir son visage brillant de sueur après une course effrénée.

Elle toqua en tentant de reprendre son souffle, pour ne pas ressembler à la ''Eve des mauvais matins''.
Quelle ne fut pas sa surprise de se retrouver dans la même pièce qu'Asano-fils. Pour peu que celui-ci ne l'ai pas appelée, elle serait déjà partie.

— Pourquoi je suis ici ? l'agressa-t-elle, déjà sur l'offensive.
— Détends-toi, rien de grave, conseilla-t-il avec une voix caressante.

Elle eut presque un frisson en sentant presque sa voix lui toucher l'épaule comme pour la rassurer.

— Pourquoi je suis ici ? répéta-t-elle en ignorant la chaise que lui montrait le jumeau diabolique de Karma.
— Bon sang, vous êtes tous aussi méfiants dans la classe E ? rigola-t-il en pointant toujours une chaise de la classe.
— On est la classe E, on est jamais à l'abri de vos crasses, pesta Eve.

Il ne répondit pas tout de suite et attendit, montrant la chaise du regard. Après quelques secondes d'un combat oculaire complètement stérile, Eve baissa les yeux et s'assit sur cette maudite chaise qui n'avait rien demandé.

— Et donc ? grogna-t-elle.
— Eh bien, j'ai reçu quelques questions à te poser, commença l'élève modèle.
— Tu n'aurais pas pu me donner un papier à remplir alors ? déclara-t-elle excédée.

Asano laissa un temps de silence où il fixa sa victime. Non loin d'être effrayée, elle le toisait avec agacement.

— Le secret de la classe E, fit-il, qu'est-ce que c'est ?
— Tu es encore avec ça ? Tu es lourd tu sais. Il n'y a rien d'exceptionnel dans la classe E.
— J'ai des informations contraignantes à ton sujet, tu sais, argumenta-t-il d'un sourire beaucoup moins doux qu'il y a quelques minutes.
— Lesquelles ? s'étonna Eve.

Il s'avança et jaugea de haut sa chère et tendre victime. Le stress commençait presque à se faire percevoir.

— J'ai un groupe d'élève venu se plaindre de toi, expliqua-t-il.
— Ah bon ? fit l'adolescente en feignant une nouvelle surprise. Je vois pas bien qui ça peut être, tu me connais je suis un ange.

Le rouquin garda son calme. Cette petite idiote faisait exprès de vouloir le sortir de ses gonds. Raté pour elle, il n'allait pas se faire avoir de cette façon.

— Cela fait un temps, continua-t-il. Une fille tout particulièrement : Setsuko Yamamoto. Elle dit que tu l'as frappée. Est-ce vrai ?

Setsuko Yamamoto… Setsuko Yamamoto… Non, rien à faire, ce nom ne lui disait rien. Pas moyen de s'en rappeler.
Devant le visage perplexe de sa proie, Asano manqua de soupirer avant de sortir une photographie de ladite Setsuko.

OH ! Mais c'est le Thon ! s'exclama mentalement l'anglaise.
Cette élève du bâtiment principal qui, aidée de ses amis avait participé à intimider cette pauvre Okuda. C'était donc pour ça qu'on ne lui avait rien dit les jours suivants ? Bon sang elle aurait dû se douter qu'Asano était dans le coup.

— Elle ! Enfin, je l'ai déjà croisée mais je n'ai rien fait, nia-t-elle après un instant de réflexion.
— Dommage pour toi, le bâtiment A, au niveau de l'administration est équipé de caméras de surveillance.

Il leva la main pour désigner un CD, à côté d'autres papiers dont elle ignorait la nature. Ce monstre était vraiment machiavélique.

— Et, mis à part ça ? lança Eve pour cacher sa gêne. C'est tout ? Je parie qu'il n'y a rien sur ce CD.

Dans le pire des cas, Asano montre le CD à son père. Eve plaide la légitime défense car Le Thon l'avait agressée. De plus, elle avait la protection du ministère de la Défense, elle pouvait très bien argumenter sur la fuite d'un secret aussi important.
Dans le pire des pires des cas, le Dictateur n'accepte pas son geste contre une élève du bâtiment principal, Eve se fait virer. Le ministère de la Défense décide de lui effacer la mémoire au sujet de Koro-sensei.

Non, il valait mieux se la jouer moins bluffeuse.

— Tu veux vraiment courir le risque ? siffla Asano en se penchant plus son regard dans les yeux à présents apeurés d'Eve.

Le silence était tel qu'on pouvait entendre les rires et les discussions des élèves qui attendaient dehors.

— Tu sais Asano…

Elle voulait dire que même si elle le voulait lui raconter elle n'en avait pas la permission, mais ne serait-ce pas admettre qu'il y avait bien un secret.

— Oui ? fit ce dernier d'une voix agacée.

Si seulement ce secret n'était pas secret défense… Si seulement il n'existait pas…
Ce fut la révélation.
Pourquoi ne pas lui révéler un secret qui n'existait pas ?

Il fallait trouver quelque chose… Et vite sinon, il allait se douter de quelque chose.

— C'est que, bredouilla l'anglaise dans sa langue, je ne sais pas comment le dire…

Un truc ridicule même, mais pas trop. Auquel le directeur serait lié… Plus facile à dire qu'à faire !

— Dis-le avec des mots déjà, soupira Gakushû qui observait les expressions faciales torturées de l'élève en face de lui.
— Je ne risque pas d'avoir de problèmes après ? prononça doucement Eve en feignant la pauvre petite victime.
— Pas plus que si tu ne parles pas, prévint sèchement le rouquin.

Quelle compassion ! cracha la conscience de la brunette.

Néanmoins, elle n'avait toujours pas son secret à deux balles qui devait au moins paraître crédible le temps qu'elle puisse trouver une solution pour ce CD.

— Je veux le CD contre le secret, annonça Eve.
— C'est MOI qui a les cartes en main, rétorqua Asano, pas toi.
— Comment je pourrais avoir la certitude de ne pas me faire exclure après t'avoir révélé le secret ? demanda l'élève de la classe E.
— Dans tous les cas, même si tu as le CD, il me reste le témoignage de Yamamoto et l'original de l'enregistrement. Ma parole sera contre la tienne, rappela le génie diabolique.

Elle était complètement piégée.
Il lui fallait un leurre. Et vite.

Mitsuketa.*² (J'ai l'ai trouvé)

Un sourire tellement ténu qu'Asano ne le remarqua pas apparut sur les lèvres de l'adolescente.

Il devait déjà savoir des choses, comme par exemple qu'il y avait un lien entre les professeurs, le directeur et le secret. Si on disait un seul mot, pourtant bien utilisé, à un élève de la classe E, pas de doute qu'il penserait à Koro-sensei. Et non, ce mot n'est pas « pervers ».

— Notre professeur principal aime se déguiser en poulpe, avoua-t-elle tête baissée. (elle fixa le visage incrédule de son rival) Oh, mais il n'a pas le droit de le faire en classe, mais dès qu'il peut…
— Tu ne vas pas me faire croire un mensonge pareil, gronda le fils du directeur le regard rempli d'éclairs.

En essayant d'avoir l'air le plus sincère possible, Eve jaugea les iris améthyste qui la foudroyaient. En s'approchant encore plus d'elle, Asano regarda de haut la pauvre chose qu'il avait en face de lui. La prenait-elle pour un idiot ?
Pourtant, sa place dans ce prestigieux collège était entre ses mains. Pourquoi raconter un mensonge aussi peu crédible ? Soit elle était complètement stupide –ce dont il ne doutait pas– soit elle disait la vérité.

Toujours assise, Eve tentait de se défaire de la domination qu'Asano essayait d'exercer sur elle. Une qualité de son père, sans l'ombre d'un doute. Le fait qu'elle soit assise et lui debout jouait déjà, mais son aura charismatique et son regard transperçant finiraient par lui faire perdre ses moyens.

— Pourquoi je te raconterais un mensonge ! se révolta la jeune fille. Je te signale que tu peux me faire virer voire pire !

Avec Asano, il fallait toujours s'attendre au pire. Ce démon pouvait lui coller un procès –qu'il gagnerait, bien entendu– avec rien !

— Pourquoi je croirais un truc pareil ? répéta le génie.
— Parce que c'est vrai, ragea Eve. Ton père ne veut pas changer ce prof' parce qu'il est hyper stressant pour nous. Quoi de mieux qu'un prof' qui fait échouer des élèves déjà pitoyables ? Une vraie aubaine pour ton père.
— C'est ''Monsieur le Directeur'', corrigea le roux la fusillant du regard. Il pourrait vous mettre un des meilleurs professeurs de cet établissements que vous seriez inférieurs à la classe A.
— On serait meilleurs que les classes B, C et bien sûr D, répliqua-t-elle. Ce ne serait pas un assez bon modèle pour les autres. Je peux te jurer que si tu parles du ''poulpe de la classe E'' à ton père, il va faire une drôle de tête.

Asano fut partagé. Au pire, il avait honte et il virait cette cruche d'anglaise (après lui en avoir fait voir de toutes les couleurs), au mieux il connaissait LE secret pour faire chanter son père.
Ça pouvait être un bon test.

— Suis moi, ordonna le leader-né en se tournant.
— Où ? demanda Eve qui avait jeté un coup d'œil à sa montre.
— Tais-toi et suis-moi, exigea une nouvelle fois Asano d'un ton massacrant.

Eve se leva et n'eut d'autres choix que de suivre ce fou diabolique. Dès qu'elle fut sortie de la salle elle fut interrogée du regard par Isogai Yûma, le délégué Ikemen de la classe. Elle répondit par un haussement d'épaule gêné avant de suivre en silence le fils du Dictateur de l'établissement.

— Si tu ne disais rien, il devait passer après toi, expliqua Asano à la question silencieuse de la jeune fille.
— Quoi ? s'exclama Eve abasourdie. Mais attends, tu as des infos compromettantes à tous ceux à qui tu as fait envoyer une lettre ?
— Je sais beaucoup plus de choses que ce que tu imagines, éluda-t-il simplement.

Ok, ça veut dire « La ferme. ».

Eve voyait très bien où il le menait : au bureau de son cher papa aka ''C'est Monsieur le Directeur''. Elle voulut marcher plus lentement pour retarder la sentence mais quand il se retourna, Asano lui jeta un regard si venimeux qu'elle se dépêcha de rattraper son retard.

Arrivé devant ce bureau qu'elle connaissait mieux que n'importe qu'elle autre pièce de l'administration, l'européenne se figea. Le meilleur élève de la classe A toqua, et fit entrer d'abord sa victime dans la pièce.

— Encore vous ? demanda le Directeur avec nonchalance en regardant Eve et son fils.

Si j'avais pu rester dans ma classe je ne serais pas venue !

— Elle m'a dit au sujet du poulpe de la classe E, déclara Asano de but en blanc.

Cette fois, ce fut au Directeur de se figer. Enfin, on parlait de Gakuhô Asano là : son visage prenait juste cet aspect de se raffermir. C'était si léger et imperceptible qu'il fallait vraiment y faire attention pour le remarquer.
Asano-fils l'avait visiblement vu car il arborait un sourire narquois.

Asano-père lui, regarda Eve droit dans les yeux comme s'il disait « Tu n'as tout de même pas révéler un secret défense qui va peut-être faire la fermeture de mon établissement si tout cela se sait ? ». La jeune fille fit ce qu'elle crut le plus discret et compréhensible pour montrer que ce n'était qu'un mensonge : un clin d'œil. À l'homme le plus influent et effrayant de l'établissement.

Néanmoins, il vit le geste et regarda son fils avec mépris.

— Peux-tu sortir quelques secondes que je m'entretienne avec mademoiselle Bell ? prononça aussi calmement que froidement le Directeur.

Tandis que son fils allait ouvrir sa bouche pour rétorquer, Asano-père le fusilla du regard pour l'inciter fortement à partir. Résigné, celui-ci sortit en claquant la porte.

— Approchez.

Eve s'exécuta. Le Dictateur ne voulait pas que son fils entende cette conversation.

— Vous lui avez révélé le secret ?

L'élève hocha négativement la tête.

— Il vous fait chanter ? prononça-t-il à mi-voix.

Cette fois, elle acquiesça.

— Comment ?

Dilemme. Soit elle avouait et se faisait peut-être virer, soit elle n'avouait pas et se faisait peut-être virer, soit elle se faisait effacer la mémoire par le ministère de la défense. C'était un peu comme répondre à la question « Tu préfères être traîné par une voiture qui roule à 150km/h sur 10km ou être noyé dans de l'eau gelé ? ». Aura et ses questions psychopathes l'effraieraient toujours.
Bref, le Directeur la regardait toujours avec son regard qui pourrait transpercer un bloc de béton armé.

— Une amie de ma classe se faisait intimider par des élèves du bâtiment principal, et quand je suis allée l'aider… Il se peut que j'aie eu recours à la violence. Rien qui pourrait laisser des séquelles, mais c'est suffisant pour me faire exclure, avoua-t-elle tête baissée.
— C'est tout ?

Comment ça « C'est tout ? » ! À l'entendre, on croirait qu'Eve était stupide de se résigner pour si peu. Bien sûr, si Asano-père était à sa place, ça ne lui aurait jamais arrivé. Mais tout de même !

— C'est tout, répondit Eve amère.
— Je vais parler à mon fils, si vous le voulez bien.

En gros « J'en ai assez vu, tu ne seras pas virée (pour cette fois) ».
L'adolescente baragouina un au revoir poli avant de déguerpir en vitesse.

Asano-fils fut surpris de voir sa Victime sortir comme une furie. Lorsqu'il entendit son nom, il avança dans le bureau.

— Alors, vous êtes surpris Monsieur le Directeur ? fit Asano, toujours son sourire narquois aux lèvres.
— Ferme la porte, s'il-te-plaît.
— Pourquoi la fermerais-je ? répliqua Asano-fils, une pointe d'étonnement dans la voix.
— Je pense qu'il vaut mieux que l'élève qui attend son tour n'entende pas ce que je vais te dire, répondit le Dictateur avec un sourire presque angélique.

Asano Gakushû ferma donc ladite porte. Il sortit à peine trois minutes plus tard, en colère comme jamais contre cette maudite anglaise qui l'avait dupé.
Non seulement elle lui avait mentit, mais il avait en plus perdu son gros moyen de pression sur elle, s'était fait humilié par son père et était devenu incapable de pouvoir la virer à cause de Setsuko Yamamoto.

Plus ja-mais il ne sous-estimerait cette foutue européenne.


*puterelle : c'est un gros mot un peu « poli » Moyen-Ageux qui désignait une prostituée mineure… L'usage de ce dernier vient du fait qu'Eve ne considère même plus Matthew comme un « homme » mais plus pour une gamine qui se sert de tout le monde pour servir ses intérêts. Une petite pute, en somme :') (trop de délicatesse en moi, veuillez m'excuser).
*²Mitsuketa : Clin d'œil à une chanson Vocaloid… Savez-vous laquelle ? (Indice : C'est une série, avec le mot « Night » à chaque chanson…)


Voilà pour le chapitre euh... *compte sur ses doigts* 18 ! En espérant que la suite ne vous déçoive pas, et que vous serez avec moi pour célébrer la fin de cette fiction... (ce n'est pas encore prêt d'arriver, rassurez-vous XD).

Vous pouvez commenter pour ce chapitre, ou pour la protection des loutres bleues roi à dents de fauve de la côte Ouest de l'Amérique du Nord.
Bisous, et à dans deux semaines !

Diamly~~~