Allez ! C'est le week-end, donc en cadeau bonux, voici un nouveau chapitre !
Dans ce chapitre, un des protagonistes va disparaitre de façon irréversible, des amitiés se forment, des amours naissent, un complot de la secte des "Illuminati" contre le Vatican est contré par une invention de Léonardo, un rat devient le plus grand cuisinier de France et le Dr Sheperd quitte le Seattle Grace Hospital définitivement pour se marier avec Elena Gilbert...
Bon, d'accord ! en fait je me fous de vous ^_^ rien de tout ça n'arrive. Il ne se passe pas grand chose, mais certains détails du passé sont expliqués, alors lisez attentivement ! Intéro écrite après XD (non, vous voulez pas ?... Ok ! °v° )
J'en profite pour remiercier ceux qui me laissent des reviews, merci beaucoup !
Allez, bone lecture !
Le cycle de la Rédemption
Chapitre III : Intrusion
Les toilettes se trouvaient au bout d'un couloir, derrière une porte près du bar. Malik finissait de se laver les mains lorsqu'un homme entra. En se retournant, le jeune homme se retrouva nez à nez avec Altaïr, qui le dévisagea. Il semblait aussi surpris que lui de le trouver là, mais la surprise ne dura qu'un instant et laissa place sur son visage à un petit sourire en coin.
-Qu'est-ce que tu fous là ? demanda froidement Malik en le toisant avec mépris.
-A ton avis, répondit l'autre avec son éternel sourire insolent, que font les gens aux toilettes ?
-Ferme-la !
Le silence s'abattit sur la salle d'eau. Ils restèrent un moment à se dévisager l'un l'autre. Altaïr continuait de le fixer avec son sourire détestable en coin tandis que Malik serrait les dents à s'en briser la mâchoire. Après un instant, le nouveau responsable marketing bougea enfin, contournant Malik pour se rendre aux urinoirs. En baissant sa braguette, il parla enfin :
-C'est Rebecca qui m'a invité… Au fait, je voulais te demander comment tu allais, mais tu as apparemment très bien réussi à m'esquiver toute la journée.
-Et ça aurait été tellement merveilleux que ça continu ! rétorqua sombrement le cadre.
Altaïr lui lança un regard par-dessus son épaule, remonta la fermeture éclaire et s'approcha du lavabo pour se laver les mains. Malik restait dans son dos, à le fixer avec mépris. L'autre s'amusait en le regardant dans le miroir. Amusé et attristé. Son ami n'avait pas toujours été comme ça. Il se retourna et regarda celui dont il avait brisé la vie droit dans les yeux.
-Et donc, comment va-tu ?
-En quoi cela te regarde-t-il ?
-Nous sommes amis, non ?
-Amis ?! pouffa son vis-à-vis. Etais-tu dans le coma ces six dernières années ?
Cette fois, il avait l'air hargneux. C'était bien ainsi, songea Altaïr, s'il était dans cette état, ça prouvait qu'il avait encore de l'importance à ses yeux, même si ce n'était pas en bien. Il parla d'un ton désinvolte :
-Non, j'étais à Yale, très bon université. Et toi ?
-Qu'est-ce que ça peut bien te faire ?
-Rien, c'est vrai, menti-t-il, je te demandais cela par pure politesse.
Une fois encore, il arbora se petit sourire insolent que Malik ne pouvait pas supporter. Il donnait l'impression de se foutre de sa gueule et cela l'énervait au plus haut point. Il était vraiment détestable et sa simple présence l'exaspérait. Il lui posa encore une question, persuadé d'avance qu'il la tournerait en dérision. Sa voix était mordante :
-Altaïr, pourquoi es-tu revenu ici ?
L'autre le regarda et son sourire se dissipa. Il avait l'air sérieux à présent et s'adossa au lavabo. Après quelque seconde de silence, il répondit par une autre question :
-A ton avis ?
-Cesse d'éluder et répond ! s'emporta Malik.
Altaïr soupira, mais ne donna pas d'explication, reprenant un demi-sourire les yeux rivé sur son ancien camarade. Il attendait que celui si trouve une réponse tout seul.
-Te connaissant, finit par déclaré le cadre, tu es surement revenu soit par l'appât du gain, soit parce que tu veux me pourrir encore plus la vie en essayant de recoller les morceaux.
-Crois ce qui t'aidera le mieux à dormir, éluda calmement Altaïr avant de se redresser et de sortir, laissant Malik perplexe.
Ce dernier resta un moment debout, seul dans les toilettes, puis hurla un bon coup, c qui se répercuta sur l'hideux carrelage jaune terne et manqua de l'assourdir. Il s'approcha d'un évier et posa ses mains de chaque côté, se penchant au-dessus, regardant son reflet dans le miroir sale. Son regard flambait tant il était énervé intérieurement, et il sentait la douleur lanciner son bras blessé. Il le tendit et vit qu'il était incapable de le tenir sans trembler. Il se passa un peu d'eau fraiche sur le visage, se demandant s'il allait réussir à retourner auprès de ses amis et de passer la soirée tranquillement sachant que son ennemi juré était là. La douleur dans son bras devenant de plus en plus lancinante, il sortit une boite d'analgésiques de sa poche et en prit un en bouche, l'avalant avec un peu d'eau. Après cela, il respira un grand coup, et sortit des toilettes, marchant lentement dans le couloir pour retarder l'inévitable moment où il allait de nouveau le croiser.
oOoOoOo
Ezio s'affala à côté de Léonardo, à bout de force, haletant. Il venait de passer une très mauvaise soirée, s'étant encore disputé à propos d'Altaïr. Léo ne voulait pas en démordre. Il estimait qu'on ne mettait pas la famille à la porte, et Altaïr était quasiment son beau-cousin, depuis neuf ans qu'ils étaient ensemble. Il y avait eu des éclats de voix, des phrases presque méchantes et de la peinture qui avait volé. Lorsqu'Ezio avait abordé le sujet, son amant peignait, et il peignait magnifiquement bien, un des nombreux talents que l'Italien lui appréciait. Léonardo s'était emporté et lui avait donné des coups de pinceau, salissant ses vêtements et parquet (pas grave, c'était celui de l'atelier). Ezio était parti fâché se doucher, rapidement rejoint par son amoureux, qui voulait s'excuser. La douche s'était alors rapidement transformée en séances érotique, Léo ayant proposé de l'aider à le laver, et ils s'étaient retrouvés ensemble au lit pour se réconcilier.
Le peintre posa sa tête sur le torse de son amant, écoutant son cœur battre à vive allure. Il avait sur le visage une expression sereine. Il était vraiment fou-amoureux de son bel Auditore et sa simple présence suffisait à son bonheur. Chaque fois qu'ils venaient à se disputer, la réconciliation ne tardait jamais, et c'était vraiment merveilleux. Même s'ils se chamaillaient sans cesse et avaient parfois des points de vus divergeant, ils finissaient toujours par se retrouver. Et cela durait déjà depuis bien des années, presque neuf ans qu'ils sortaient ensemble, Ils s'étaient rencontrés au lycée. Cette époque où Ezio courrait après toutes les femmes qui bougeaient lui semblait vraiment lointaine. Et leur histoire semblait vraiment irréelle.
Ezio était le capitaine de l'équipe de football américain de l'école. L'idole adorées des profs et des filles (surtout les pom-pom-girls) et qu'aucun élèves n'osait défier. Léonardo, quand à lui, était un élève plutôt transparent. Le génie avec les meilleures moyennes, responsable du club d'arts-plastiques qui ne comptait que trois membres à part lui. A l'époque, il était aussi très sollicité par la gente-féminine, mais n'avait jamais accepté une seule avances de leur part. Déjà de ce temps, il n'était pas attiré par les femmes (bien qu'il trouve dans leurs courbes élégantes une extase artistique sans nom), mais ne parvenait pas encore à dire pourquoi aucune ne lui plaisait. C'était au temps où il méprisait les gens comme Ezio, trop sûrs et trop imbus d'eux-mêmes.
Un jour, le proviseur le convoqua dans son bureau en même temps que l'idole du lycée. Il lui expliqua que leur quaterback se trouvait actuellement dans de mauvaises moyennes dans presque toutes les branches. Bien sûr, on ne le lui reprochait pas, pauvre chou ! Il était trop pris par l'entrainement pour pouvoir réviser et le tournoi des lycées qui allait commencer dans un mois… blablabla…
Léonardo savait d'avance ce que le proviseur allait lui demander. Il avait vu assez de film pour le savoir. Aussi ne fut-il pas surpris lorsqu'on lui demanda de donner des cours de soutiens au jeune espoir de l'équipe de foot. En gros, si Ezio venait à échouer à passer en classe supérieure, c'était lui qui aurait été tenu responsable. Mais il n'avait pas pu refuser, évidemment.
Au début, ils ne s'entendirent pas bien, mais les choses évoluèrent petit à petit. Il commençait à ressentir des trucs étrange pour le sportif, et pu enfin mettre un nom sur le phénomène qui l'éloignait des femmes… l'homosexualité. Il n'en avait pas honte, mais la peur de la réaction des autres lui fit peur et il tenta de le cacher, mais son cœur s'accélérait à chaque fois qu'il voyait un corps d'homme à présent, encore plus lorsqu'il regardait l'Italien se dépenser sur le stade, assis dans les gradins tel une groupie. Léo désespérait de se rendre compte qu'Ezio ne semblait pas posséder les mêmes tendances, mais il se contenta de son amitié. Durant un temps, tout du moins.
Un jour, un groupe de mecs homophobes découvrirent son petit secret et le lynchèrent durant un soir de match. Ezio le retrouva durant la troisième mi-temps, inquiet de ne pas l'avoir vu dans les gradins, et appela immédiatement des secours. Après quoi, il retrouva les responsable et leur fit passé l'envie de s'en prendre aux gens, aidé par la quasi-totalité de l'équipe de foot et les membres du club d'arts-plastiques.
Quand Léonard pu sortir de l'hôpital, heureusement peu de temps après, il était définitivement amoureux d'Ezio. Et sa grande surprise, ce dernier en profita pour lui faire sa déclaration, faisant en même temps son comming out devant tous le lycée lors de la finale de cette année là. Et depuis, ils étaient toujours restés ensembles (sauf une fois où ils s'étaient séparés après une dispute, mais ils s'étaient rapidement remis ensemble.) Et ils vécurent heureux pour toujours !... enfin, c'est ce que Léo aurait voulu, mais Ezio ne semblait pas décidé à concrétiser. Bien sûr, le mariage gay était interdit dans cet Etat, mais il pouvait toujours aller à Las-Vegas un weekend et profiter des lois uniques de cet oasis de folie. Mais non, monsieur Auditore se complaisait dans le concubinage ! Mais bon, ils s'aimaient, s'était ça le plus important, non ?
oOoOoOo
Malik restait assis en silence, regardant fixement dans la direction du jeu de fléchettes, où Altaïr était en train de rivaliser avec Connors, qui riait fort après trois tequilas. Desmond rigolait avec Rebecca, Shaun et Clay, et Assia parlait à côté de lui, mais il ne l'entendant qu'à moitié. Lucy le foudroyait du regard, assis en face de lui, sirotant une vodka-pomme. Elle avait filé tous les tuyaux possibles à la secrétaire pour qu'elle parvienne à intéresser le cadre de l'entreprise, mais celui-ci ne semblait pas lui accorder la moindre attention. Elle devait faire quelque chose et vite, autrement elle risquait de lui sauter dessus pour l'étrangler (elle avait toujours des pulsions bizzares lorsqu'elle buvait un peu trop). Prenant une gorgée de vodka, elle se racla la gorge et interpella le jeune homme.
-Malik !
Il ne réagit que lorsqu'elle l'appela une seconde fois, secouant légèrement la tête pour se réveiller et posant sur elle un regard interrogateur. Avec un sourire moqueur, elle lui demanda :
-Tu mattes lequel des trois ? le nouveau, ton stagiaire ou mon copain ? Je sais qu'il a un beau cul, mais il est à moi je te rappelle.
En disant cela, elle avait désigné du regard les fesses de Connors. Malik sourit pendant qu'Assia retenait un fou-rire. Il prit son verre de soda (il ne devait pas boire d'alcool dans les deux heures qui suivait la prise de ses antis-douleurs et respectait scrupuleusement cette règle.) en pouffant :
-Désolé de te décevoir, mais je n'ai pas ce genre de tendance.
-Et je te rappelle que tu n'as jamais été avec Connors ma vieille, ajouta Rebecca qui venait de s'assoir à côté d'elle pour s'incruster dans la discussion.
-Pas encore, répliqua Lucy en se dégageant de l'étreinte de sa meilleure amie qui l'embêtait, mais ça viendra.
-Rêves donc ma pauvre ! lui lança Malik avec un sourire moqueur, croisant ses mains sous son menton, les coudes sur la table.
Lucy fit la moue, amusant la galerie. Sur le côté, Desmond se leva pour aller aux toilettes et tituba quelque peu, retenu par Altaïr.
-Ha, le petit a trop bu ! lança Rebecca sur un ton moqueur.
-J'ai pas… trop bu ! rétorqua Desmond d'une voix éméchée, mais encore claire.
Clay se leva à son tour et le soutint pour l'emmener jusqu'aux WC. Shaun regarda sa montre et constata qu'il était presqu'une heure du matin. Il se leva et pris sa veste, déclarant :
-Il se fait tard, moi j'y vais.
Il serra la main à tout le monde, fit la bise aux filles et sortit du bar en saluant Mario au passage. Une minute après, Rebecca se levait et passait à son tour sa jacket.
-Bon, je vais y aller aussi, je commence à être crevée.
Elle les salua plus succinctement, hurlant un « au revoir, bonne soirée » à l'attention de tous, trahissant le fait qu'elle était encore parfaitement en forme, et sortit rapidement. Le reste du groupe les regarda sortir en souriant. Assia se retourna vers Lucy et lui demanda :
-Ils savent qu'ils sont pathétiques tous les deux ?
-Le pire, c'est que non, soupira Lucy avec amusement.
-Ils croient vraiment qu'on n'a encore rien remarqué, ajouta Malik en finissant son verre.
-En même temps, ils sont d'une discrétion… fit Assia en l'imitant.
-C'est ma meilleure amie est elle pense vraiment qu'elle peut me cacher un truc aussi limpide.
-Et ça fait un petit moment déjà que ça dure, compléta le cadre en se levant.
-Tu y vas ? demanda Assia, d'un ton qui indiquait sa déception.
-Je dois être là en avance demain, répondit-il en lui adressant un sourire désolé.
-Allez, reste encore un peu, l'encouragea la blonde, espérant un dénouement heureux pour la secrétaire.
-Je dois être au bureau de bonne heure demain, se justifia le jeune homme en posant un billet de vingt dollars sur la table.
Encore une fois, Lucy fit la moue, mais accepta son départ, faisant glisser le billet jusqu'à elle. Malik salua brièvement ses camarades sans adresser un seul regard à Altaïr, et sortit à son tour.
-Je ne l'intéresse pas, soupira Assia en se laissant retomber sur sa chaise.
-Mais si, tenta de la rassuré l'autre, mais il avait l'air préoccupé (énervé) ce soir. Il doit avoir beaucoup à penser ces temps, avec le 150e anniversaire de la fondation qui arrive, plus ses grandes fiançailles.
Elle disait cela, mais elle doutait fort que le problème vienne de là. Il y avait anguille sous roche avec Altaïr, pour une raison qu'elle ignorait, mais il allait finir par se confier de lui-même. Après tout, Malik était son meilleur ami. Elle poursuivit :
-C'est lui qui à le plus de boulot parmi nous, ça doit être fatiguant toutes ses responsabilité.
-C'est vrai, admis la jeune femme.
-Et en plus, la direction à engagé Altaïr pour déléguer le marketing alors que jusque là, c'était son travail. Il doit le vivre comme un manque de confiance de la part de Léo.
-Je n'y avais pas songé.
-Lucy, les interrompit Connors en s'approchant de la table, tout sourire.
-Oui ?
-J'y vais aussi, tu veux que je te repose ?
En temps normal, elle aurait dis oui de suite pour pouvoir être seule avec lui et tenter de le séduire, mais Assia semblait désespérée.
-Non, c'est gentil, mais je vais rester encore un peu.
-Comme tu veux. Bonne nuit à vous deux !
-Bonne nuit Connors, lui sourit-elle.
Il s'éloigna en direction de la porte et rejoignit Clay, qui partait aussi et comptait bien profiter de la voiture. Lucy mata sans vergogne le dos de celui qu'elle voulait mettre dans son pieu, attisant la jalousie de Desmond, qui la regardait depuis le bar avec rage.
-Il a un sacré cul, quand même !
Assia retrouva le sourire, et leur discussion sur les mecs repris de plus belle. Au comptoir, Desmond commandait encore une bière, déjà bien lancé. Mario la lui posa devant et encaissa directement. Le bar commençait à se vider, en raison de l'heure déjà avancée pour un jour de semaine. L'étudiant continuait à zyeuter la belle blonde de ses fantasmes avec attention, se rendant compte qu'elle ne le voyait pas. Il attrapa la chope, mais une main agrippa la sienne et la lui retira. Il se retourna pour voir qui l'agressait, et se calma en voyant son cousin s'asseyant au tabouret d'à côté, lui déclarant d'un ton calme.
-T'es encore un peu jeune pour te souler autant.
Et il commença à boire la bière à sa place, lui arrachant des contestations éméchées. Il reposa le récipient, déjà à moitié vide et commanda un café noir à Mario pour le jeunot.
-J'ai pas besoin que tu me surveille, rétorqua ce dernier.
-T'as cour demain.
-Et alors ?
-Tu fais médecine dans le but d'être chirurgien. Personne ne fait confiance à un chirurgien ivre, lui lança calmement Altaïr avec un sourire moqueur en reprenant une gorgée.
-JE commence ma résidence que dans deux ans… si je réussi les examens.
-C'est sûr que si tu ne vas pas en cour parce que tu te saoul en semaine, tu ne vas pas aller loin, continua de se moquer le basané. Tu vise quel hôpital ?
-Le Seattle Grace…
-Trop bie pour toi.
-Mais…
-Le café, intervint Mario en posant la tasse de ristrette devant eux.
-Garde la monnaie, fit Altaïr en lui tendant un billet de cinq.
-Merci bien ! Au fait, ça fait longtemps que je ne t'avais pas vu dans le coin. Qu'est-ce que tu deviens ?
-J'étais à l'université de Yale en marketing, expliqua d'un ton amical le concerné.
- C'est dégueu, fit Desmond en prenant une gorgée de café.
-A Yale ! s'exclama Mario en ouvrant de grands (un seul en fait) yeux. Bein dit-donc ! Je pensais pas qu'il t'accepterait dans un endroit comme ça !
-Moi non plus, mais une des joies de notre beau pays est que les bon sportifs sont admis malgré leurs notes catastrophiques, se marra l'autre.
-Et t'as réussi quelque chose d'autre que de marquer des homerun ? se moqua Mario.
-Etrangement, après l'accident, je n'avais plus tellement en vie de rire et je me suis d'avantage concentré sur les études. Et il faut croire que ça m'a réussi, je suis en pocession d'un master.
-Un master en marketing, s'étonna l'Italien, bravo mon petit !
-Et toi ? demanda Altaïr avec soudain un ton moins enjoué. Y a eut quoi de neuf depuis mon départ ?
-Depuis l'accident… bof. Le choc de la mort du jeune Al-Sayf à bouleversé la ville quelques temps, certain t'ont tout mis sur le dos, mais c'était inévitable. Puis, petit à petit, les choses tassées et on a arrêté d'en parler, comme pour tout. La vie à repris son cour et la ville à continuer comme depuis toujours. Léo à fait fortune avec son entreprise, on a un nouveau maire, la mosquée à été brulée par les copains à Abbas et reconstruite. J'ai une nièce adorable depuis deux ans et sinon, voilà. Rien de bien nouveau sous le soleil.
-Et mes parents, tu as des nouvelles ? Ils n'ont même pas voulu que je passe chez eux.
-Ils ont déménagé dans un village, à trois-quarts d'heures d'ici. En même temps, je trouve ça horrible de leur part, mais je peux les comprendre. On n'a pas arrêté de les montrer du doigt comme étant les parents du responsable de l'accident pendant plusieurs années.
-Je sais, j'ai fuis lâchement. Et les gens ne vont pas accepter facilement mon retour en ville…
-Tu l'as dis ! s'esclaffa le balafré. Mais rassure-toi, mon bar est toujours le même refuge qu'avant et tu y as autant ta place aujourd'hui que quand tu resquillais pour avoir de l'alcool à 17 ans.
-Merci Mario ! Tu me manquais.
-Toi aussi mon garçon ! Mais dis-moi…
Il se calma et se pencha un peu au-dessus du comptoir pour pouvoir parler plus bas.
-…qu'est-ce qui te ramène en ville ?
Altaïr ne répondit pas, il se contenta de lui sourire, puis se leva et réveilla Desmond qui s'était endormi sur le bar à côté de son café vide.
-C'est pour te faire pardonner que tu est revenu ?
-Bonne soirée Mario, à bientôt.
-Attends, ne me dis pas que c'est pour ce que je pense ?!
-Salut les filles, à demain.
-Tchô les gars, lança Lucy depuis sa table, au fond du bar.
Altaïr sortit dans l'air tiède du milieu de nuit, soutenant Desmond qui titubait plus qu'avant. Il le ramena jusqu'à l'ascenseur de la boite, s'assura qu'il monte dedans, et repartit. Il avait trouvé un appartement dans un immeuble en face et venait d'emménager. Il traversa la rue, se fit rapidement une cigarette sur le trottoir, puis entra dans le bâtiment. Il monta au cinquième. Il n'y avait que deux appartement par étage. Le sien était celui de droite. Il joua des clés dans la serrure, et rentra dans son spacieux appartement. La disposition était exactement la même que celle de Malik mais en miroir. Bien sûr, il ne pouvait pas le savoir, car il n'avait encore jamais rendu visite à son voisin de pallier. D'ailleurs, il ignorait totalement que l'occupant d'en face était son ancien ami. S'il l'avait su, il n'aurait jamais emménagé ici.
Quoi que…
Alors, première question (hé voui, y a quand même une intéro XD ) : Qu'en avez-vous pensé ?
Deuxième : pour vous faire rager en attendant la suite (dans les deux jours en ligne), qu'est-ce qui c'est passé lors de l'accident ? J'écoute vos idées ^v^
