Hello, voici un nouveau chapitre qui, je l'espère, vous plaira aussi !

Je souhaite remercier ceux qui m'ont laissé des reviews, ça m'a fait super plaisir, merci ! ^_^

Bon, je vous souhaite une bonne lecture !

Chapitre II : Retrouvailles

-Altaïr...

Malik ne parvenait pas à en croire ses yeux, il avait l'impression que son cerveau venait de s'arrêter. L'homme qui se tenait là, dans la salle de réunion de la DaVinci Incorporation était grand, musclé, des cheveux brun coupé court, légèrement tiré vers le haut avec du gel, des yeux vert olive, un sourire insolant, le tout dans une chemise blanche, avec un pantalon et une cravate noirs. Le cœur du jeune cadre avait raté un battement en le voyant. Cet homme, il ne l'avait pas vu depuis près de six ans, depuis l'accident, et pour une raison simple, s'était lui qui en était responsable. Si autrefois il avait partagé une sincère amitié avec lui, aujourd'hui, il le maudissait plus que quiconque.

-Salut Malik, lança d'un ton calme, fixant son ancien ami.

Le jeune homme était paralysé dans l'encadrement de la porte, ne sachant pas quoi faire. Il sentait la colère pulser dans ses tempes. Rien que de le revoir, il avait envie de se jeter par-dessus la table de réunion et d'aller lui fracasser la tête à coup de chaise. Mais il était une personne sensée et inspira profondément pour se calmer.

-Maliik, ferme la porte mon chou, que l'on puisse commencer cette réunion, lança Léonardo.

Malik s'exécuta, il laissa entrer Ezio, qui alla prendre place près de son petit-ami, et ferma la porte coulissante. Après quoi, il prit place dans son siège habituel, déposant sur la table. Il y eut un instant de silence durant lequel tous échangèrent des regards intrigués, puis Léonardo reprit :

-Donc, comme j'allais vous le dire, je vous présente Altaïr Ibn'La-ahad, notre nouveau responsable marketing !

-Enchanté, lâcha ce dernier en s'inclinant légèrement sous les applaudissements plein d'entrain du PDG.

-Il va nous aider à mener notre nouvelle campagne publicitaire, expliqua Ezio plus calmement.

- Je croyais que c'était à moi de m'occuper du marketing, intervint Malik, contrarié.

- Allons, mon chou, fit Léo, tu en fais déjà tellement, je ne veux pas t'accabler d'avantage.

- Mais ça ne me pose aucun problème.

- Je pense que le patron à raison, intervint Lucy, nous arrivons sur la commémoration de la fondation de la ville et c'est le 150e anniversaire. Le maire va nous demander quelque chose de titanesque...

-Et alors ? J'ai déjà réussi à gérer chaque année, rappela froidement le cadre.

- Lucy a raison, coupa Shaun, tu n'y arriveras pas seul cette fois.

-Merci pour la confiance.

Malik jeta un bref coup d'œil à Altaïr, il n'avait ni bouger, ni parler, mais son sourire en coin en disait long sur le fond de sa pensée.

-Très bien, céda le bras-droite de Léonardo.

-Parfait, conclut le PDG en tapant dans ses mains, nous pouvons donc commencer cette réunion.

- Bien, commença Ezio en ouvrant un dossier papillon posé devant lui, notre cliente, Madame de Fontdelait nous a demandé de lui proposer un projet de fête de fiançailles digne des rois français avec pour exigence Versailles et faste français. Nous devons lui proposer un projet avant la fin de la semaine.

- Très bien mes lapinous, poursuivit son amant, qu'est ce que vous me proposez ?

La réunion se poursuivit un long moment, chacun exposant ce qu'il avait envisagé dans son domaine. Durant tout le temps que cela dura, Malik fit des efforts monstrueux pour ne pas regarder dans la direction de son ancien ami. Ce n'était pourtant pas le cas dans le sens inverse. Le brun n'eut de cesse de fixer le jeune cadre, un sourire aux lèvres en le voyant déployé tant d'énergie pour éviter de le voir.

Quand, enfin, la réunion prit fin, tous repartirent, vidant la salle de conférence. Léonardo se proposa de conduire le nouveau à son bureau. Malik, pour sa part, attendit qu'ils soient sortit et referma la porte. Il fit tomber les volets et se retourna dans la direction d'Ezio, qui n'avait pas bougé de son siège. Celui-ci attendait, le front reposant dans le creux de ses mains, les coudes sur la table. Le responsable de projet laissa passer un silence, tâchant de contenir la colère qui bouillonnait en lui. Une fois qu'il fut sûr de pouvoir parler avec contenance, il demanda d'un ton où perçait l'agacement :

-Pourquoi est-il là ?

Ezio soupira, se redressant dans son fauteuil. Il avait l'air soudainement fatigué, abattu même.

-Je te jure que je n'y suis pour rien, précisa-t-il.

-Ca je m'en doute, mais encore ?!

- Altaïr est mon cousin, Malik, tu le sais, je le sais... et Léo, surtout, le sais.

-Donc c'est de la faute à Léonardo, si je te suis bien.

Ezio soupira à nouveau et poursuivit :

-Altaïr c'est pointé en ville il y a une semaine environ, pour venir saluer la famille. Bien sûr, Mes parent étant morts, les siens ne voulant plus le voir et ceux de Desmond paris en Afrique, Léo a organisé un petit repas.

Il marqua une pause, détournant le regard vers la table pour fuir le regard furieux de son ami. Puis reprit :

-Au cours de ce diner, il a laissé entendre, quand on lui a demandé ce qu'il faisait, qu'il venait de finir un master en marketing.

-Allons bon, railla le jeune homme, il a sûrement menti, il n a JAMAIS aimé les études.

-J'ai aussi tiqué, mais il a les diplômes et de très bonnes références... Il a été à l'université de Yale, je leur ai téléphoné, ils ont confirmé.

- Alors forcément, vous l'avez engagé ! fit l'autre en haussant un peu le ton, tapant du plat de la main sur la table.

- Tu sais que l'on cherchait un nouveau responsable marketing, alors Léo a sauté sur l'occasion.

-Et tu n'as rien fait pour l'en empêcher, bien sûr !

- Si ! s'insurgea légèrement Ezio en se levant. Je l'ai pris à part et je lui ai rappelé que ça allait sûrement poser problème.

-Pas assez fort apparemment.

-Bon sang Malik ! Tu voulais que je fasse quoi ? C'est lui le PDG, la décision lui revient toujours, quoi que l'on dise. Il m a rétorqué que j'étais un monstre cruel de ne pas lui laisser une seconde chance et que l'on n'abandonne jamais sa famille.

- Il t a menacé de te priver de sexe, se moqua Malik, acide.

Ezio lui lança un regard désespéré, donnant une réponse assez claire à la question. Le cadre soupira, ne sachant pas ce qu'il convenait de faire. Il n'avait aucune envie de voir ou de parler à Altaïr. L'accident était arrivé par sa faute, et il ne comptait pas lui pardonner.

-Essaie de faire comme s'il n'était pas là, tenta l'Italien, vos secteurs ne sont pas sensé se croiser.

-Tu parles, s'il veut les infos nécessaires à son travail, c'est forcément vers moi qu'il va être obligé de se tourner !

-Je vais essayer encore une fois de convaincre Léo ce soir, assura l'autre, en attendant, retourne à ton bureau et ignores-le si ça peut t'aider.

-Très bien, je compte sur toi !

Sur ce, Malik sortit de la salle de conférence et redescendit l'escalier, rejoignant son bureau où l'attendait déjà son stagiaire. Pour l'occuper, et tâcher de ne pas penser à son ennemi juré, il apprit à Clay à proposer un projet par écrit aux clients.

-La relation clientèle est un des points les plus importants de notre travail, expliqua-t-il patiemment, si tu décroche le poste d'assistant pour cet été, je te préviens que je ne te lâcherais pas avec ça.

Malik fut surpris de la rapidité d'assimilation du jeune homme, lui qui donnait une image du type pas motivé pour un sou, possédait en fait d'excellentes capacités. Il avait toutes les aptitudes idéales pour devenir son assistant, et il comptait bien appuyer la candidature de Clay auprès de Léonardo Da Vinci.

oOoOoOo

Le reste de la journée passa assez rapidement. Rebecca passa plusieurs fois pour détailler son projet ambitieux. Elle comptait créer un spectacle pyrotechnique complet, doublé avec une reproduction du jeu de fontaine de Versailles, en y ajoutant encore son et lumière. Cinq heures arriva rapidement, heure de la quille, et chacun des membres de l'entreprise commença à boucler son travail.

Shaun, Lucy et Connors (un amérindien responsable de la sécurité) attendaient Malik dans l'entrée du bâtiment. Ce dernier arriva, accompagner de son larbin, au moment où Desmond revenait de ses cours, l'air déprimé.

-T'en tire une tronche, lui lança Connors avec moquerie.

-Qu'est-ce qui t'as mis dans cette état, demanda la blonde avec un sourire chaleureux.

En voyant Lucy Stillman, l'étudient se redressa et son visage sembla s'illuminer. Il était de notoriété publique qu'il avait craqué sur la jolie blonde apparemment, seul elle l'ignorait. Etrangement, Clay sembla tiquer lorsque le regard du jeune homme tomba sur la poitrine de celle-ci.

-Comme j'étais encore en retard, je suis collé samedi, raconta-t-il.

-Bein bravo, joli boulot ! railla Shaun en le foudroyant du regard par-dessus ses lunettes carrées.

-Ho non, fit Connors en regardant vers le plafond, on va encore avoir droit au sermon de « Monsieur je n'ai jamais raté quoi que ce soit à l'école ».

Lucy et Desmond éclatèrent de rire, ce qui attisa la colère du comptable. D'un ton pincé, il déclara en commençant à s'éloigner :

-Je ferais mieux de rentrer directement.

Mais Lucy l'attrapa par le bras et le tira en arrière, s'excusant avec encore une larme au coin de l'œil tant elle avait rit.

-Non attend, désolée ! Ce ne sera pas cool sans toi.

-Vous allez chez Mario ? demanda Desmond, visiblement intéressé.

-Ouais, comme presque tous les soirs, fit Connors en lui donnant une tape amicale dans le dos qui manqua de lui décrocher les poumons, tu veux venir avec ?

-Je peux ?! demanda le jeune Miles avec l'air du gamin à qui on promet un cadeau.

-Je crois que ça ne pose de problème à personne, répondit Malik en regardant les trois autres approuver de la tête.

-Ok, génial ! JE vais juste prendre une douche et me changer, je vous rejoins là-bas !

En disant ça, il était partit en courant vers les ascenseurs. Le reste du groupe le regarda entrer dans l'un d'eux, puis sortit du bâtiment. Ils se rendirent ainsi chez Mario, le bar à l'angle de la rue chez qui ils passaient presque toutes leurs soirées. En fait, ils étaient tellement souvent là-bas qu'ils avaient leur table attribuée, au fond de la salle, près des fléchettes. Ils s'installaient quand Mario, le patron, arriva et les salua avec son fort accent italien. C'était un homme d'une quarantaine d'année, grand et musclé, des cheveux mi-longs noirs, une barbe de trois-jours, vêtue d'un jeans et d'une chemise noire. Le détaille marquant était cette balafre en travers de son œil gauche, œil qui était bien entendu mort et devenu vitreux.

-Buena Seara les amis ! Comment allez-vous ?!

Il leur serra la main, faisant la bise é Lucy. Ils échangèrent rapidement quelques blagues, puis il partit préparer leurs commandes. La soirée commença dans la bonne humeur, Desmond les rejoignant un quart d'heure plus tard, accompagné d'Assia, tout sourire. Lui et Clay, étant les deux plus jeunes, se lancèrent dans une partie de fléchettes endiablée, rejoint par Connors, pendant que les autres discutaient joyeusement. Assia dévorait littéralement Malik du regard, mais il ne lui prêta (comme à l'accoutumée) pas attention, pris dans un débat intense avec Shaun sur le budget pour le prochain trimestre. Lucy, prenant en pitié la secrétaire, lui fit signe de l'accompagner au bar, où elle profita de lui donner des conseils pour attirer l'attention du cadre de l'entreprise.

A un moment, Malik se rendit aux toilettes, loin de se douter qu'au même instant, Rebecca faisait son entrée dans le bar, accompagnée d'Altaïr. Bien sûr, il fut le bienvenu, chacun ignorant le sombre passé qu'il avait en commun avec Malik.

-Assieds-toi et prend une bière, lança énergiquement l'amérindien qui était en train de littéralement écraser ses adversaires aux fléchettes.

- Je dois d'abord passer aux WC, répondit le nouveau venu avec un sourire, se dirigeant vers les toilettes.

Alors, qu'en avez-vous pensé ?

L'histoire est actuellement presque achevée dans mon esprit tordu (reste plus qu'à trouver le temps dde l'écrire ^_^' ) Mais si vous avez des suggstions, des trucs qui vous amuseraient de voir, je suis ouvert !