Hello ! voici la deuxième parties des révélations ! Désolé de la poster avec du retard, mais une erreur de manipulation informatique m'a fait effacé le document d'origine. J'ai donc du le retaper en entier (pour mon plus grand malheur). Point positif (je l'espère), j'ai réussi à résumer certain passages peu impotents et à faire 10 pages au lieu de 13 ! J'espère juste qu'il n'y pas trop de fautes d'orthographe vu que j'ai écrit le plus rapidement possible.

J'en profite pour remercier tous ceux qui me lisent et me laissent des reviews !

J'espère que ce chapitre vous plaira !

Bonne lecture !


Chapitre VI : L'accident

Le whisky de Malik devait être devenu imbuvable maintenant que les glaçons avaient fondu. Il le posa devant lui sur le comptoir, gardant le silence, regardant droit devant lui. Lucy attendait qu'il se décide à raconter la suite. Elle avait commandé un martini (son apéritif préféré) et jouait lascivement avec l'olive plantée sur son cure-dents. Après un petit moment, Malik se décida à poursuivre le récit.

-Je ne sais pas exactement à quel moment il a décidé que la vie comme nous la connaissions ne valait plus la peine (il avait l'air pensif et attristé), mais du jour en lendemain, Altaïr a commencé à s'éloigner. Il était étrange, son comportement avait changé d'un seul coup, et je ne comprenais plus ses réactions.

Il se tu pour prendre une gorgée de la bière que Mario venait de lui servir pour remplacer le spiritueux éventé. Puis tourna la tête vers son amie et ajouta :

-Il s'était mis à l'herbe …

oOoOoOo

Malik se posait un grand nombre de questions sur son ami Altaïr. Depuis quelques temps, il se comportait différemment. Il était bien plus insolent, comme si tout était permis, et beaucoup plus agressif aussi. Il avait déjà plusieurs fois été convoqué dans le bureau du Proviseur pour des bagarres, et se trouvait en sursis. A la prochaine altercation, il serait renvoyé aussi sec. Bien sûr, cela n'arriverait jamais dans le cas où il était le meilleur batteur de son équipe et que l'esprit de compétition était bien trop développé dans la région. Les gens ne vivaient que pour les rencontres sportives inter-lycées.

Ce que le jeune Al-Sayf ne parvenait pas à comprendre, c'était les raisons de cette subite modification de comportement. Altaïr avait toujours été bien plus expressif et extraverti que lui, serte, mais jamais il ne s'était montré violent. Un soir de match, il alla jusqu'à frapper un membre de l'équipe adverse qui venait de gagner et qui montrait trop de joie. Il lui avait simplement mis son poing dans la face, ce qui avait provoqué une bagarre sur le terrain, et la consternation du publique par la même occasion. Le numéro 11 fut sortit par deux coéquipiers indignés. Malik s'était précipité au-bas des gradins pour aller voir son ami, que les deux autres sportifs continuaient de maintenir.

-Altaïr, qu'est-ce qui t'as pris ?! s'était-il exclamer en voyant son ami avec un œil-au-beurre-noir (comme celui que lui-même arborait aujourd'hui).

-Il m'a regardé et a ri de notre défaite, comme si j'étais celui grâce à qui il on marquer le dernier point. J'allais pas laisser passer ça.

-Mais tu leur a permis de gagner, Ibn-La'ahad ! fit observer le numéro 6 en colère. T'as vu comment t'as joué ce soir ?! Ma sœur de cinq ans aurais fait mieux.

Le visage du jeune homme passa au pourpre et il se dégagea, saisissant son coéquipier par le col et le plaquant contre un pilier des gradins. Ils se toisèrent du regard, Malik et le numéro 14 retenant chacun un de ses bras. Finalement, Altaïr le relâcha et tourna les talons sans un mot de plus, ce dirigeant vers le lycée.

-Mais qu'est-ce qui t'arrive en ce moment ?! lui hurla son ami indigné en le fixant.

Il ne répondit pas, se contentant de retourner aux vestiaires pour se changer. Cela fit comme un pincement au cœur de l'ainé Al-Sayf, il ne reconnaissait pas cette personne, ce n'était plus Altaïr. En tout cas, plus celui qu'il avait connu depuis l'enfance.

Le lendemain, le capitaine de l'équipe de baseball fut suspendu pour deux semaines et interdit de finale. Il sortit du bureau du Proviseur dans une rage sourde, hurlant au scandale, prophétisant que sans lui l'équipe allait perdre cette année (l'avenir lui donnerait raison). Il alla vider son casier pour récupérer les affaires dont il avait supposément besoin pour réviser, et partit vers la sortie sans un mot de plus, fulminant. Malik voulut se précipiter à sa suite, mais s'arrêta net sur le parvis du lycée en le voyant rejoindre son frère au-bas des marches. Ils s'échangèrent une poignée de main et partir ensemble. Cela fit mal, très mal. Donc, il préférait la présence du petit délinquant (attendez, mais il sèche là en plus !) à celle de son ami d'enfance. Ce fut alors qu'il eut un horrible pressentiment. Et si le changement de son comportement venait de son frère ? Et si Kadar l'avait perverti ?! Mais il se força à repousser cette hypothèse, Altaïr était une personne sensée et réfléchie, il ne tomberait pas si facilement dans le piège de…

Dis-le, persifla une voix dans sa tête.

La drogue ?

Malik retourna en cours, avec une boule à l'estomac et un début d'angoisse. Il devait découvrir ce qui se passait. C'était son devoir en tant qu'ami de le sortir de ses problèmes (d'essayer du moins).

OoOoOoO

-Tu te droguais ?! s'exclama Shaun, atterré.

-Je ne me droguais pas, rétorqua Altaïr, la main toujours en contact avec le sac de glace. Je fumais de l'herbe.

-C'est la même chose ! coupa le britannique.

-Pourquoi avoir fait ça ? demanda Clay.

-Je vous l'ai dis, j'avais des problèmes à ce moment. (il ne leur avait pas dis que le problème venait d'une quelconque interrogation quant à ses sentiments pour Malik). Pendant que je planais, j'oubliais tout et c'était merveilleux. Le problème, c'est que la redescente me rendait agressif.

-Si tu en étais conscient, pourquoi n'as-tu pas arrêté ? l'interrogea Rebecca, dubitative.

-La peur. J'avais peur qu'en arrêtant, les choses deviennent encore plus compliquées.

-Tu es un imbécile heureux où tu le fais exprès ? s'insurgea le binoclard. Il ne fallait simplement pas commencer !

-Mets la en sourdine, lui chuchota Connors (qui avait été un adepte du calumet dans son adolescence) en se penchant à son oreille avec un petit sourire.

Renfrogner, Shaun se détourna et s'approcha de la baie vitrée, les mains dans les poches, vexé.

-Et après ? Qu'est-ce qui c'est passé ? réinterrogea Clay, qui voulait connaitre la fin de l'histoire.

-Et bien…

oOoOoOo

-Non mais je rêve ?! s'énerva Malik en sortant de sa voiture (il avait passé son permis durant l'année).

Voyant son frère sortir en pleine nuit, il avait décidé de le filer, et qu'elle ne fut pas sa surprise en le voyant rejoindre Altaïr, sous le pont autoroutier, dans la zone industrielle. Il les avait observé de loin, et avait pu voir Altaïr se roulant un joint, se le plaçant entre les lèvres, en tirant plusieurs bouffée, puis le passant à Kadar. Ceci expliquait cela. Son ami devait surement son agressivité à l'herbe.

Les deux autres avaient sursautés vivement en l'entendant claquer la portière. Ils regardèrent Malik s'approcher d'eux avec un air furibond. Il s'arrêta à un mètre d'eux tout au plus et les dévisagea en s'écriant :

-Alors c'était ça, hein ! L'herbe !

Il se tourna vers son frère et lui arracha le mégot, l'exhibant à auteur du regard.

-Mécontent de te défoncer, tu incites aussi les autres à te suivre maintenant ?!

-Malik, calme toi veux-tu, fit Altaïr, mais son ami lui intima le silence d'un geste de la main.

-Ca va, fit Kadar (qui devait apparemment déjà s'en être déjà fait un sur le chemin et était IN), détend-toi un peu frangin, c'est pas non plus comme si j'l'avais forcé.

Malik jeta le joint parterre et l'écrasa, faisant pousser une protestation consternée à son frère qui lança le prix de cette merde à la tête de son ainé qui ne l'écoutait pas. Malik posa les yeux sur son ami, un regard entre l'incompréhension, la colère et le dégout.

-Et toi, t'es assez con pour te laisser aller.

Altaïr ne répondit pas, un sourire triste tirant l'encoignure de ses lèvres sèches (à cause de l'herbe). Ils restèrent un moment immobiles, à se toiser l'un l'autre. Le sportif s'humecta les lèvres, son regard fuyant quelque peu sur les côtés, réfléchissant à ce qu'il pouvait dire pour se justifier. Son esprit légèrement embrumé finit par lui faire dire une phrase qu'il regretta d'avance :

-Tu sais, tu devrais essayer, c'est symp…

Il n'eut pas le temps de finir que l'autre lui avait lancé son poing contre la joue, le faisant partir à la renverse, sans toutefois tomber à terre. Il plaqua par réflexe sa main contre sa mâchoire pour la masser, se remettant droit. Malik avait déjà tourné les talons et remontait dans le véhicule.

-Kadar, monte dans cette voiture ! ordonna-t-il.

-Vas te faire foutre ! lui rétorqua son frangin en lui faisant un bras d'honneur.

Son ainé démarra le moteur et repartit. Il roula presque trop vite et grilla par inadvertance un feu rouge (il fut flashé, mais en voyant que la plaque appartenait à la famille Al-Sayf, la police effaça la photo). Il était vraiment énervé. Il sentait des larmes de rages lui piquer les yeux et sa mâchoire était crispée. Il serrait les dents à s'en faire mal. Finalement, après avoir fait un petit tour dans la campagne environnante, il rentra et se coucha directement.

Au même moment, chez Mario, Altaïr s'installait au comptoir et commanda une bière. Bien sûr, le barman allait la lui refuser, mais vit très rapidement son air maussade. Le jeune homme était seul, il avait abandonné Kadar après l'altercation. Attendant un moment, Mario finit par lui demander :

-Ok mon gars, qu'est-ce qui te tracasse ?

-Je n'ai pas envie d'en parler Mario…

-Je t'ai servi de l'alcool alors que tu n'as pas l'âge, fit remarque l'Italien, parce que tu as l'air dévasté. Raconte-moi ou j'appelle tes parents.

Altaïr jeta un coup d'œil autour de lui, vérifiant qu'il n'y avait pas d'oreilles indiscrètes à portées (il n'y avait quasiment personne ce soir-là) et parla. Il avoua les sentiments bizarres qu'il éprouvait pour Malik, qu'il redoutait d'être seul avec lui, qu'il rageait chaque fois qu'il le voyait avec quelqu'un d'autre, et qu'il fumait pour oublier, parce qu'il avait peur d'être gay. Le borgne l'écouta attentivement, puis lui posa une simple question :

-Tu as peur d'être homosexuel ?

-Oui.

-En quoi ça te dérange ?

-Ce n'est pas… normal. Je veux dire, deux hommes ensembles, c'est sale.

Le barman eut un sourire attendrit pour l'adolescent. Il avait l'air d'essayer de se convaincre lui-même de se qu'il disait. Il lui proposa d'aller en parler avec son cousin Ezio, qui était plus callé sur le sujet. Le lendemain, Altaïr prit le volant et roula jusqu'à l'université. Son cousin, qu'il avait averti de son arrivée par téléphone, l'attendait et ils allèrent se poser dans un café. L'Auditore l'écouta tranquillement raconter son histoire, puis lui demanda :

-Dis moi, est-ce que tu ressent de l'attirance pour les hommes ?

-Non.

-Et pour ton ami ?

-C'est… indéfinissable. Pas comme un désir charnel, plutôt comme une envie de sentir sa présence. Oui, c'est ça, j'ai envie de le prendre dans mes bras.

-Sexuellement ?

-Non, juste de l'avoir près de moi.

-Bienvenu dans mon monde ! lui sourit l'autre en prenant une gorgée de café.

-Pardon ?

-Si tu as juste envie de sa présence, que tu te sens vide lorsqu'il n'est pas près de toi et que ton désir pour lui n'est pas purement sexuel, c'est que tu l'aime ! Comme moi et Léo.

-Comment ça ?

-Tu crois vraiment que j'aime les hommes ? s'amusa son vis-à-vis.

-A vrai dire, oui. Tu as fait ton comming-out.

Ezio éclata de rire, puis continua en se ressaisissant :

-Hé non ! J'aime toujours autant les femmes !

-Alors pourquoi être en couple avec Léonardo ?! interrogea Altaïr, qui ne comprenait plus rien.

-L'amour mon petit. J'aime Léo et c'est tout. Je n'ai rien fait pour que ça arrive, je ne suis pas spécialement attiré par le corps des hommes, mais c'est la seule personne avec qui j'ai envie d'être. Son sourire me comble de bonheur et lorsque l'on s'embrasse, je me sens bien. Mais vraiment bien, comme je ne l'ai jamais été malgré toute mes conquêtes.

-Ok, mais je ne vois pas le rapport.

-C'est la même chose pour toi Altaïr.

-Mais lui, il n'éprouve pas la même chose. Pire, je crois qu'il me déteste maintenant.

-Vous êtes amis depuis la maternelle, Altaïr, il ne peut pas te détester ! Et personnellement, je pense que tu devrais lui dire la vérité, comme ça tu seras fixer sur ce que lui ressent pour toi.

-Et s'il n'éprouve pas la même chose et qu'il est dégouté ? S'il ne veut plus jamais m'adresser la parole ?

-Alors c'est que tu t'es trompé toutes ces années. S'il n'arrive pas à t'accepté tel que tu es, ce n'était pas un vrai ami.

La conversation s'arrêta là, car Léonardo les rejoignit, et Altaïr avait spécifiquement précisé qu'il ne voulait pas qu'il sache. Ils déjeunèrent tous les trois ensemble, puis il était reparti, Ezio ne manquant pas de lui chuchoter d'arrêter de fumer au passage. Et c'est ce qu'il fit. Au début, les deux premières semaines, ce fut difficile de résister à l'envie, surtout que Malik ne semblait pas vouloir lui adresser la parole. Il se demandait si le conseil de son cousin était vraiment bon, et repoussa sans cesse le moment fatidique d'avouer ses sentiments. Kadar se disputa violemment avec lui, parce qu'il ne voulait plus se défoncer ni le laisser faire. Et là, tout s'accéléra.

oOoOoOo

-Bon, vous vous étiez disputer et tu refusais de lui adresser la parole. C'est une chose. Mais ça ne me dis pas se qui c'est passé ! s'exclama Lucy, qui commençait à en avoir assez que son ami tourne autour du plat.

Elle voulait des explications, souhaitant comprendre si le cadre avait des raisons valables de détester le nouveau directeur marketing. Malik termina sa bière. Il était agaçant en plus, il ne cessait pas de laisser de grand silence entre deux passages. Cela faisait bientôt une heure qu'il était là.

-D'accord, alors allons-y, répondit Malik. Je vais te dire si qui t'intéresse vraiment…

oOoOoOo

Une fois encore, Altaïr avait évité de parler de ses sentiment de l'époque sur pour son ancien meilleur ami, éludant le passage où Mario, puis Ezio l'avaient conseillés. Ce dernier regardait Altaïr avec une mine sombre. Il savait. Lui et Mario savaient. Mais il comprenait très bien les raisons pour lesquelles le jeune homme occultait ce passage.

-D'accord, vous vous étiez pris la tête et il te faisait la gueule, plaça Rebecca, mais ce n'est tout de même pas pour ça que vous vous êtes frappés dessus aujourd'hui ?!

-Et si tu passais directement au passage concernant Kadar, suggéra dans un soupire l'Italien.

Altaïr fit une grimace désapprobatrice, laissant passer un court silence, puis poursuivit son récit.

-Vous connaissez sûrement tous Abbas.

-L'espèce de terroriste qui terrifiait la ville y a quelque années, répondit Clay, oui.

Les autres acquiescèrent, ils en avaient tous plus ou moins entendu parler.

OoOoOoO

-Mais t'es complètement inconscient ! hurla Altaïr.

Kadar venait de lui annoncer qu'il avait eu une idée lumineuse, qui n'en était pas une en vérité.

-Je te dis que ça peut marcher ! rétorqua l'élève de seconde.

-Tu vas juste te faire tuer ! On ne marchande pas avec des gens comme lui !

Ils étaient dans une classe vide. Le cadet Al-Sayf l'y avait emmené presque de force. Son idée lumineuse était d'aller directement à la rencontre d'Abbas, le chef du réseau de trafique de drogue de la région. C'était un homme dangereux à ce que racontait la rumeur, et très intelligeant en prime. C'était déjà lui qui avait ordonné le lynchage de Léonardo quelques années plus tôt. Lorsqu'il avait avoué son homosexualité (une des raisons qui poussait Altaïr à repousser sa pseudo déclaration d'amour). Rares étaient ceux qui parvenaient à le voir directement tant son réseau était vaste et bien élaboré. Il changeait constamment de planque, raison pour laquelle la police n'avait pas encore mis la main sur lui. Mais Kadar était presque sûr de l'endroit où il se trouverait le soir même et comptait s'y rendre avec la ferme intention de le faire chanter pour qu'il lui assure une fourniture d'herbes à vie. Les derniers qui avaient tentés ce coups avaient été retrouvés coulé dans du béton ou noyer dans l'étang du centre-ville.

-Je te jure que ça va marcher, il n'osera pas me faire de mal, ce serait trop risqué pour lui. Je suis un Al-Sayf, s'il me fait du mal, il aura l'armée, voir la CIA sur le dos en moins d'une heure. J'ai juste besoin que tu m'aide.

-De un, je ne fume plus et tu devrais en faire autant, et de deux : je ne prendrais pas ce risque et je t'interdis de le prendre ! C'est clair ?!

-Poule mouillée ! rétorqua le jeune homme en sortant de la salle.

Altaïr avait un très mauvais pressentiment. Il craignait que le frère de son meilleur ami n'en fasse qu'à sa tête. Devait-il avertir Malik ? Il estima que oui. Les cours étaient déjà terminés, mais c'était le jour où, généralement, Malik restait en salle d'informatique pour finaliser la maquette du journal. Et en effet, ce fut là qu'il le trouva, seul dans la grande pièce remplie de matériel informatique. Il s'approcha de lui et s'apprêta à parler quand Malik le coupa d'avance.

-Je ne t'écoute que si tu viens me présentez tes plus plates excuses.

Il leva la tête, ses lunettes au bout du nez, et le regarda droit dans les yeux. Après quelque seconde d'un visage sérieux et impassible, un sourire se dessina sur ses lèvres.

-Je plaisante… Qu'est-ce que tu veux ?

-La paix, lâcha sans s'en rendre compte Altaïr, penché au-dessus du PC.

-Tu pense vraiment qu'il y en ait besoin ? Je te pardonne je te dis.

-Tu étais froid et distant.

-Pris et stressé par les révisions paraitrait plus correct, s'amusa l'autre en continuant de taper un article sur la finale de baseball de la veille. Tu as vu, ils ont perdu sans toi.

-Génial, je croyais que tu me faisais la gueule.

-J'avoue, mais on ne va pas s'éviter jusqu'à la fin des temps…

Une bouffée de chaleur s'empara d'Altaïr. Il était content, et le sourire de son ami lui fit comme un électrochoc. Les paroles d'Ezio lui revinrent en mémoire, mais furent vites remplacées par celles de Kadar.

-Je suis désolé, mais je n'étais pas venu pour ça.

-A bon ?! demanda Malik en relevant la tête, surpris.

-Je crois que Kadar va faire une grosse connerie !

Le sourire de Malik se décomposa lorsqu'il lui expliqua. Il se releva d'un coup, fermant le dossier du club de journalisme. Il semblait paniqué et énervé.

-Tu te fous de moi ?! Et tu l'as laissé partir ?

-Je n'allais pas le séquestrer non-plus ! rétorqua Altaïr. Et ça fait moins de cinq minute, il ne doit pas encore être parti…

Son ami se précipita en courant hors de la salle, traversant les couloirs en criant aux autres de s'écarter, prenant le chemin le plus cour pour parvenir au parking. Il s'arrêta net en voyant que le scooter de son frère n'était plus là. Altaïr arriva juste derrière lui et s'immobilisa à son tour en lâchant un juron. Malik dégaina d'un geste fluide son téléphone cellulaire et composa le numéro de Kadar. Le jeune homme décrocha.

-Allô ?

-Tu es où ?! hurla Malik à travers l'appareil.

-Sur le scooter, rétorqua avec ironie son cadet.

-Tu vas bien m'écouté ! Je ne sais pas ce que tu manigance mais je t'interdis d'aller voir Abbas !

-Le 11 a pas pu s'empêcher de cafter ! railla le jeune à l'autre bout.

-Tu vas rentrer tout de suite à la maison !

-Puis quoi encore ?! Je suis grand, t'as rien à me dire !

-Je te préviens, si tu n'es pas à la maison dans un quart d'heure, je préviens ET les parents ET la police, c'est clair ?!

-Appelles les déjà, je ne rentrerais pas !

Kadar raccrocha. Malik resta figé sur place, tremblant de colère et de peur pour son petit frère. Altaïr l'attrapa par les épaules et le poussa vers sa voiture.

-Il m a dit où se trouverais Abbas ce soir, on à une chance de le rattraper là-bas.

Ils montèrent tous deux dans le véhicule, bouclant leurs ceintures, et le sportif démarra, faisant crisser les pneus sur le bitume du parking. Il roula un peu au-dessus des limitations, mais là, ça urgeait. Ils arrivèrent dans la zone industrielle, garant la Mercedes-Benz un peu en dehors. Près d'un entrepôt, au cœur de la zone, ils trouvèrent le scooter, abandonné contre un mur. Pas de doute, il était déjà arrivé. Ils étaient sur leur gardes, mais pas assez apparemment, car cinq hommes sortirent de derrière un container et se précipitèrent sur eux. Bien qu'Altaïr sache se battre, ils ne firent pas les malins longtemps en constatant que leurs agresseurs étaient armés. Levant les mains en l'air, ils se laissèrent emmené, allant là où on le leur demandait. Ils ressentaient l'un comme l'autre une peur intense, qui leur tordait les entrailles et faisaient battre leurs cœurs à tout rompre. On les fit entrer dans l'entrepôt et avancer jusqu'au centre. Là, alors que les hommes armés les encerclaient, un autre s'avança, sortant de l'ombre. Grand, musclé, couvert de cicatrices sur les bras et le visage, des cheveux noirs coiffés au gel, une barbe de trois jours. Il portait un marcel gris et un jeans. Il s'arrêta non loin d'eux et les dévisagea avec un sourire mauvais.

-Tu disais vrai, admit-il à l'encontre de quelqu'un d'autre, tournant la tête sur le côté pour le voir.

Un des hommes de main s'avança en poussant une autre personne, les mains et la bouche collées avec du scotch de carrossier.

-Kadar ! s'écria Malik en voyant son petit frère ainsi prié de sa liberté, tombant à genoux à côté de lui.

-On te l'avait dis, ironisa Altaïr, juste avant que son ami ne le foudroie du regard.

-Ce jeune homme est arrivé ici comme une fleur, expliqua Abbas, très calme, marchant de long en large avec les mains dans le dos, et il a commencé à me proposer un marcher qu'il pensait équitable. Il se proposait de devenir mon otage, que je demande une rançon à sa famille, de récupérer l'argent, et qu'ensuite je lui fournisse gratuitement des cachets jusqu'à la fin de sa vie…

Les hommes d'Abbas éclatèrent tous de rire, un bon gros rire sardonique, inquiétant. Altaïr restait les yeux rivés sur leur vis-à-vis, tandis que Malik s'étant penché pour remettre son frère droit.

-Je serais toi, lança le dealer, je le laisserais à terre comme un chien. Sais-tu qu'il me proposait également de te prendre aussi en otage, sachant que tu viendrais à son secours ?

-Kadar ne ferait jamais ça ! rétorqua Malik en lançant un regard noir à l'homme.

Celui-ci sourit légèrement et fit signe à un de ses acolytes. Ce dernier s'approcha, attrapa le cadet Al-Sayf en l'arrachant presque des mains de son ainé et l'amena jusqu'à une table sur le côté de l'entrepôt. Il le détacha, puis le força à s'allonger, aidé de deux autres, pour mieux lui sangler les membres. Abbas fit signe que l'on approche ses amis. Il se plaça de l'autre côté de la table avec un sourire digne d'un psychopathe de cinéma. Kadar se débattait sur la planche de bois.

-Qu'est-ce que vous allez faire ?! demanda Malik, sur un ton qui ne laissait pas transparaitre sa terreur intérieure.

-Vous avez déjà entendu parler des méthode de la plupart des groupes mafieux ? demanda calmement Abbas en posant la main sur une petite couverture qui dissimulait un objet posé sur la table.

Ni Altaïr, ni son ami ne répondirent. Mais le sportif se doutait de où voulait en venir le dealer.

-Lorsqu'il envoie une demande de rançon, ils joignent toujours une petite attention à la lettre, poursuivit Abbas en continuant de sourire.

Il souleva la couverture et la jeta derrière lui, prenant l'objet qu'elle dissimulait. Il s'agissait d'une scie circulaire, branchée sur le courant électrique. Malik compris immédiatement à quoi voulait en venir l'autre homme et voulu se jeter en avant pour protéger son frère, frapper quelqu'un, essayer de s'enfuir, faire quelque chose ! Mais immédiatement, deux costauds vinrent l'immobiliser. Altaïr n'avait pas bouger, il se contentait de regarder d'un œil mauvais Abbas, raide comme un tronc.

-Allons, je comprends que tu veuille éviter des souffrances à ton frère, mais même sans la demande de rançon, il devrait être puni.

-Que veux-tu dire !?

- La loi musulmane nous impose de trancher la main aux voleurs…

-Mais il n'a rien volé ! rétorquait Malik en continuant de se débatte.

-Il a voulu voler ses parents en se proposant lui-même pour un kidnapping, il doit être puni.

Sans attendre d'avantage, il alluma la scie, qui émit un bruit monstrueux de métal, et avança la lame vers le poignet droit de Kadar. A ce moment, Altaïr ne bougea toujours pas, dans le doute, deux hommes l'avaient aussi ceinturé, mais il ne bougea pas. Il regarda la lame tournante fendre la chaire, scier les os. Malik hurlait, se débattait de plus belle. La main fut rapidement détachée du corps, dans des gerbes de sang rouge et luisant. Abbas semblait satisfait, Kadar était apparemment tombé dans les vapes. Il prit la main et la jeta à un de ses acolytes en lui demandant de l'amener chez les Al-Sayf. Malik se laissa tomber à genoux, ses forces l'abandonnant. Il ne comprenait plus rien, le monde semblait tourner au ralenti. Ce fut à ce moment là que les chose s'accélérèrent, tellement que cela sembla être un rêve, ou plutôt un cauchemar.

Malik avait eu la présence d'esprit d'appeler la police, et elle venait d'arriver. On entendait les sirènes au dehors de l'entrepôt. Une voix se fit entendre, parlant dans l'interphone d'une voiture :

-Abbas, veuillez laisser sortir les civiles et rendez-vous avec vos hommes. Vous ne pouvez allez nulle part, la zone est entièrement sous notre contrôle !

Abbas fulmina, hurlant de rage. Il jeta un regard furieux aux deux lycéens et les interrogea dans un cri, en sortant de son holster un Glock 28 qu'il leur braqua dessus.

-Lequel de vous deux à averti la police !?

Ils ne répondirent pas. Ses hommes courraient en tous sens, armés jusqu'aux dents, prêts à tenir un siège.

-Lequel ?! répéta-t-il.

Altaïr savait qu'il tirerait sur le responsable, et s'il n'avait pas de réponse, il tirerait sur tout le monde. Pesant très rapidement les conséquences de ce qu'il s'apprêtait à faire, il se décida.

-Lui, répondit-t-il en désignant Kadar d'un mouvement de tête.

-Merci, lui sourit le dealer en posant le revolver sur le front du cadet Al-Sayf, tirant dans le même mouvement.

Malik émit un cri de rage et de désespoir lorsque la détonation retentit et que la balle transperça le crâne de son petit-frère, ressortant de l'autre côté et maculant la table de sa matière grise. En entendant le coup de feu, les agents du SWAT firent sauter la porte de l'entrepôt et rentrèrent en force, tirant sur tout ce qui bougeait. Altaïr se débarrassa d'un coup de boule en arrière du gars qui le tenait toujours et se jeta sur Malik, le plaquant à terre. Celui-ci semblait complètement mort de l'intérieur, ne réagissant plus qu'à moitié.

-Malik, bordel, rampe jusqu'à cette table !

Les balles fusaient dans les airs, volant au-dessus d'eux. Sans vraiment savoir ce qu'il faisait ou non, Malik obéit à la voix de son ami, rampant jusqu'à la table où gisait toujours son frère. Son sang dégoulinait de chaque côté, perlant sur le sol. Sans se poser d'avantage de question, Altaïr poussa la table sur le côté (Kadar ne lui en voudrait pas, vu qu'il était déjà parti). Et se cacha derrière, espérant que les balles ne traverseraient pas le bois. Altaïr était en train de maudire intérieurement le SWAT. Cette trompe d'intervention spécialisée dans ce genre d'intervention tirait sur tout ce qui bouge jusqu'à ce que la cible soi mise KO. Vive les USA songea-t-il. Après quelques minutes, les coups diminuèrent d'intensité. Un gars du SWAT leur fit signe de le rejoindre prêt de l'entrée. Faisant se relever son ami, le jeune homme se précipita. A mi-distance de la sortie, Abbas sauta hors de sa cache (derrière un tas de caisse) et tira en rafale. Deux balles atteignirent Malik au bras gauche, une autre égratigna la hanche d'Altaïr. Le membre des forces d'intervention spéciale sauta en avant et l'abattit aussi sec d'une bale dans le torse (le pire étant qu'il fut opérer et qu'il y survécut pour mieux être jeté en prison). L'ambulance ne tarda pas à arriver et à les prendre en charges pendant qu'un des secouristes prononçait l'heure du décès de Kadar. Malik fut rapidement emmené en salle d'opération, on retira les balles, on arrêta l'hémorragie, et l'on échoua à rétablir correctement les nerfs avant de recoudre.

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-Quand j'ai repris pleinement conscience deux jours plus tard, expliqua sombrement Malik, les médecins m'ont dit que je ne récupérerais jamais entièrement mon bras. Altaïr est passé me voir un peu plus tard et je lui ai demandé de disparaitre de ma vie. Il n'a pas dit un mot et est sorti de la chambre. J'ai appris par la suite qu'il avait quitté la ville juste après la remise des diplômes sans dire à personne où il allait.

Lucy gardait le silence, les yeux baissés sur son verre. Elle avait le cœur serré et presque envie de pleurer, mais se retint. C'était une histoire horrible, mais elle comprenait mieux maintenant. En tant que sa meilleures amie, elle aurait du être entièrement de son côté, mais ce n'était pas le cas. Elle se sentait aussi compatissante pour lui que pour Altaïr. Après tout, s'il était vrai que Malik avait perdu son frère ce jour là, le responsable marketing avait perdu un ami de longue date, s'était presque pareil. Elle soupira en levant la tête, posant son regard sur le cadre, demandant d'une voix calme, attristée.

-Tu lui en veux pour la mort de ton frère, c'est ça ?

-Oui.

-C'est Abbas qui l'a abattu, tu sais ?

-C'était moi Lucy… moi seul qui avait appelé la police, c'était à moi de me faire tirer dessus, pas lui.

Il y avait des sanglots dans sa voix, mais il les réfrénait avec beaucoup d'efforts.

-D'accord, d'accord… mais si tu avais été à la place d'Altaïr, n'aurais-tu pas fait la même chose ? N'aurais-tu pas préféré que ce soit son frère plutôt que lui ?

-Peut importe ce que j'aurais fait Lucy ! s'exclama Malik, succombant à la colère. Ce qui importe vraiment c'est le choix que LUI a fait en cet instant ! Il a décidé de la mort de quelqu'un, de la mort de mon frère ! Kadar était un imbécile, mais il ne méritait pas ça !

Les larmes lui montaient aux yeux, il reniflait, les dents serrées de rage. Comme il avait tapé du poing sur le comptoir et hurlé, les quelques clients présents avaient portés leur attention sur lui. Lucy lui frotta le dos d'une main bienveillante, paya Mario et amena son ami dehors. Le ramener au travail n'étant pas la meilleure des idées, et Altaïr habitant l'appartement en face du sien, elle décida de l'emmener n'importe où ailleurs. Le parc semblait bien, mais c'était peut être un peu trop loin, il risquait d'éclater en sanglots avant d'y arriver. Elle croisa le regard de Shaun, qui regardait la rue depuis la baie vitrée du premier étage de la DaVinci Inc.

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Dans le bureau, Altaïr venait d'arriver au bout de ses explications également. Tout le monde le regardait avec une sorte de consternation, mêlée de tristesse et de compassion.

-En clair, tu as fuis la ville, fit Shaun, dubitatif en se retournant.

-Non ! s'exclama-t-il, presque énervé par cette remarque. Je n'ai fait que me plier à sa volonté ! Il m a dit de disparaitre de sa vie, et sa vie appartient à cette ville !

-Vous lui avez sauvez la vie, alors pourquoi vous en veut-il autant, je ne comprends pas ? interrogea Assia.

Voyant Altaïr soupirer, Ezio pris le relais. Son cousin avait assez ressassé de souvenirs mauvais aujourd'hui pour avoir un peu de paix (ou l'envie de se pendre, à choix).

-Malik reste persuadé qu'avec l'intervention des SWAT, ils auraient pu survivre tous les trois.

-Ou du moins que Kadar aurait pu survivre. Il s'en veut d'avoir survécut au dépend de son frère.

-Je suis peut être un monstre sans cœur, intervint Connors, mais je trouve que d'un certain point de vu, c'est bien fait pour Kadar.

-Connors ! s'exclama Assia, choquée par de telle propos.

-Il n'a pas tore, ajouta Clay en hochant la tête de manière affirmative. A prêt tout, c'est lui qui voulait utiliser son frère comme un otage. Son plan c'est retourné contre lui, c'est ce qui arrive à la plupart des truands.

-Sauf que Kadar n'était pas un truand, marmonna Altaïr avec tristesse. C'était juste un pauvre gosse à qui les parents passaient tous et qui se sentait seul.

Le silence retomba, et dura plusieurs secondes, presque une minute entière. Ce fut Assia qui le rompit.

-Si Malik vous avait demandé de quitter la ville… alors pourquoi êtes-vous revenu ?

La question était posée innocemment, sans aucune trace d'animosité ou de quelconque autre sentiment déplaisant. Altaïr ne savait pas vraiment quoi répondre. Par amour ? Non, ce n'était vraiment pas le cas. Ni par amitié d'ailleurs. Pour ce faire pardonner ? Non plus, il essayait juste d'aller de l'avant, et si par miracle Malik venait à lui pardonner en prime, ce serait vraiment merveilleux, mas ce n'était pas le but. La seule vérité, s'il était revenu, comme chaque année à la même période, s'était pour se rappeler. Il estimait ne pas avoir le droit d'oublier, par respect pour Kadar. Voyant le trouble qui gagnait son cousin, Ezio coupa net à la discussion.

-Bon, ce n'est pas tout ça, mais on a des fiançailles à mettre au point.

Il tapa dans ses mains comme l'aurait fait son amant (qui était en réunion depuis le matin avec un fournisseur de tissus) et leur demanda gentiment de regagner leurs postes respectifs.

-Clay, je pense que Malik ne va pas revenir aujourd'hui, tu te sens capable de boucler le calendrier avec les notes qu'il a laissées ?

-Oui M'sieur Auditore ! s'exclama le jeune homme en se mettant au garde à vous.

Quand tout le monde se fut éloigné, Ezio s'approcha d'Altaïr, regarda sa main avec une grimace et lui donna une tape amicale sur l'épaule.

-Tu devrais aller à l'hôpital faire vérifier ça.

-C'est mon premier jour, j'ai deux tonnes de boulots à faire, je ne vais pas partir maintenant, s'indigna l'autre, qui apparemment était ailleurs.

-Si, la santé avant tout ! Viens, je t'emmène.

Et il lui désigna l'ascenseur. Rapidement, ils descendirent sur le parking dans la cour de l'autre côté du bâtiment et montèrent à bord de la Porche gris métallisé de l'héritier Auditore, direction l'hôpital.

Au même moment, Malik craquait et s'effondrait en pleurant dans les bras de sa meilleure amie, qui lui caressa la tête avec affection. Ils avaient réussi à atteindre le par cet s'étaient assis sur un banc près de l'étang. Le soleil brillait haut, les oiseaux chantaient, les gens riait, et dans trois jours, six ans se seraient écoulés depuis l'accident…


Et voilà, fin des explications du monde tordu de mon cerveau…

Votre avis ? Ca vous à plus ? Comment avez-vous trouvez ces explications ? que pressentez-vous pour la suite des évènements ?

Et l'orthographe, ça a été ? Il n'y avait pas de trop grosses fautes ? Ou des phrases qui n'avaient pas de sens ? ^_^'

Merci de m'avoir lu !