Hello, voici un nouveau chapitre. Je vous le précise, l'histoire avance très peu dans ce dernier, mais c'est en quelque sorte le calme avant la tempête. Il ne leur reste plus que deux jours avant le jour J et les tentions vont augmenter et attendre leur paroxysme dans les prochains chapitres. La fin approche et je vous l'annonce grandiose ! Mais il vous faudra être patient, mes doux agneaux ^_^

Bref, tout ce charabia pour dire que le prochain chapitre ne tardera pas trop XD

Je remercie encore une fois tous ceux qui me lisent et me laissent des commentaires, ça me fait super plaisir !

Bonne lecture !


Chapitre VII : Interrogation

Altaïr et Ezio sortirent de l'hôpital à peine une heure après y être entré. Fort heureusement, la main du responsable marketing n'avait aucun problème, elle serait juste encore enflée et douloureuse pendant un moment, mais le médecin de garde lui avait prescrit un analgésique. Ils traversèrent le parking et regagnèrent la Porche de l'Italien.

-Bon, on rentre directement au bureau ou tu veux aller faire un tour ? demanda ce dernier en se plaçant au volant.

-Est-ce que tu pourrais m'amener au cimetière ? demanda son cousin après un instant de réflexion silencieuse.

-Au cimetière ?! s'étonna l'autre. Mais pourquoi faire ?

-J'aimerais beaucoup aller me recueillir sur la tombe de Kadar, si tu veux bien, répondit Altaïr dans un murmure.

Ezio resta immobile, les yeux fixés sur son passager avec un air déconfit. Il se mordit l'intérieur de la lèvre en déviant le regard sur l'ambulance qui arrivait devant l'entrées des urgences, puis reporta son attention sur Altaïr et parla d'un ton désolé.

-Je… tu n'es pas au courant alors ?

-Au courant de quoi ? interrogea son voisin en le regardant d'un air étonné.

-Bachir et Fadhila… ils ont refusé que leur fils soit enterré. Ils l'ont fait incinérer.

-Quoi !? s'exclama Altaïr.

Il ne parvenait pas à enregistrer l'information tant elle était horrible. Il savait à quel point le chef de la famille Al-Sayf était croyant, et la loi islamique ordonnait de faire reposer les morts en terre, dans un linceul blanc, la tête tournée vers la Mecque. Ni thanatopraxie ni dons d'organes n'étaient autorisé dans le rite funéraire musulman, et la crémation relevait de l'hérésie car sans le corps l'âme du défunt ne pouvait aspirer à reposer en paix. Bien sûr, les Ibn-La'hahd n'avaient jamais été profondément croyant, pour dire la vérité, Altaïr n'avait même jamais reçu de réel enseignement coranique et ne croyait pas en toute ses inepties que colportait les religions. Il était en quelque sort athée et fier de le rester. Mais qu'un homme comme Bachir ait décidé d'offrir son fils à la crémation était une preuve de mépris évident.

-Bachir à déclaré que son fils n'avait pas droit à aspirer repos pour la simple raison qu'il avait déshonoré son nom et celui de ses ancêtres en voulant arnaquer sa propre famille.

Altaïr restait bouche bée, le cœur battant à tout rompre. Il avait l'impression que le monde venait de s'effondrer autour de lui, pourtant une question se forma dans son esprit.

-Et les cendres ? Que sont-ils devenus ?

-C'est Malik qui a du les garder, son père lui a confié l'urne en lui proclamant que c'était à lui de porter sur la conscience le non-repos de son cadet.

-Il a invoqué le fait qu'il aurait du mieux le protéger ?

-Oui, soupira Ezio en tournant la clé dans le contacte.

Le silence retomba le temps que l'Italien sorte du parking et reprenne la route. Il finit par redemander :

-Donc, tu veux faire quelque chose ou pas ?

oOoOoOo

Le soir était arrivé, et avec lui la quille. Comme à l'accoutumée, les membres de la DaVinci Incorporation se rendirent chez Mario, encore secoués par ce que leur avait révélé Altaïr. Un bon verre d'alcool leur ferait le plus grand bien. Ils se posèrent à leur table habituelle, essayant de faire comme si de rien n'était, mais personne n'avait vraiment le cœur à rire. Après une demi-heure environ, Lucy entra dans le bar, l'air sombre. Elle avait passé toute la journée à écouter son ami pleurer son frère et avait tenu son rôle de meilleure amie jusqu'au bout, tâchant de le réconforter, de lui remonter le moral, de lui faire oublier. Elle l'avait même emmené à l'extérieur de la ville, dans la campagne. Vers la fin, il semblait mieux, mais ce ne devait sans doute être qu'une façade pour ne pas l'inquiéter. C'était tout à fait son genre de refouler ses propres sentiments pour les autres, c'était d'ailleurs une des qualités que Lucy lui appréciait le plus. Elle se laissa choir sur le banc molletonné à côté d'Assia avec un grand soupir. Ils la regardèrent avec tous la même question leur brûlant les lèvres. Ce fut Rebecca, bien évidemment, qui la posa la première.

-Comment va Malik ?

Lucy ne savait pas vraiment pourquoi, mais la question l'énerva (surement parce qu'elle était fatiguée). Elle répondit presque sèchement :

-On est à trois jours de l'anniversaire du jour où il a perdu son meilleur ami, sa dignité, son bras et son frère. Sans oublié qu'il a été quasiment rejeté par son père après. A votre avis, comment il se sent ?!

Ils la fixèrent tous avec surprise tant ses paroles avaient été dite avec agressivité, mais personne ne se permit de faire la moindre remarque à ce sujet. Ils reportèrent leur attention sur leurs boissons sans piper mot. Après un court silence, Clay se risqua à aborder un autre sujet, tout à fait sans rapport avec le problème d'aujourd'hui, et la soirée se poursuivit dans ce qui ressemblait presque à de la bon humeur. Desmond ne se joignit pas à eux ce soir-là, trop affairé à réviser pour un test.

Vers vingt-trois heures, Lucy (déjà bien lancée), entama une partie de fléchettes endiablée avec Connors et Clay, bien décidée cette fois à allumer un maximum l'agent de sécurité. Rebecca prétendit vouloir rentrer, lançant à Shaun des appels de regards tout à fait peu discrets et sortit, suivie du britannique quelques minutes plus tard. Assia, restée seule à la table soupira longuement. Elle avait l'esprit embrumé par l'alcool et l'envie d'aller rejoindre Malik pour savoir comment il allait. Voyant que personne ne s'intéressait à elle (la blonde venait de réussir à embrasser sa cible en prétextant qu'il s'agissait d'un gage pour sa défaite), elle décida de s'en aller à son tour. Elle se leva, attrapa son sac à main et partit en les saluant, glissant néanmoins un « bonne chance » sincère à l'autre femme. Elle sortit dans la nuit tiède et calme du cartier.

Juin tirait sur sa fin, l'été était presque là et s'annonçait plutôt chaud. La jeune femme lança un regard vers le ciel étoilé et se noya dans sa contemplation. Après un moment sur le trottoir, le nez en l'air, elle soupira en reposant son regard sur la rue immobile. La seule perturbation était la musique qui sortait du bar, mais les vitres l'arrêtaient suffisamment pour qu'elle ne paraisse être qu'une rumeur, un bruit de fond presque agréable. Lentement, elle se mit en marche, remontant d'un pas lent la rue. Elle jeta un coup d'œil sur le bâtiment de la DaVinci Inc. et vit que de la lumière émanait encore des fenêtres les plus hautes. Les patrons ne devaient pas encore être couchés. Elle soupira encore en passant devant l'immeuble de son bien-aimé et se mordit la lèvre inférieure. Elle s'arrêta devant l'entrée et resta là un long moment, se demandant si elle ne devait pas prendre son courage à deux mains, monter voir le cadre et le séduire par la compassion. Mais connaissant Malik, ce n'était peut-être pas la solution la plus adaptée. Il risquait de prendre la compassion pour de la pitié et de la congédier avec animosité. Après de grande hésitation, elle décida de ne pas tenter le diable et repris son chemin. Elle habitait à dix minutes de là dans une avenue voisine.

oOoOoOo

Cinq étages plus haut, Malik se préparait à aller se coucher. Il alla à la cuisine et s'envoya deux cachets d'analgésiques. Entre son bras et son cocard, ce ne serait pas de trop. Il se laissa tomber dans le canapé, le verre d'eau encore à la main et ferma les yeux un instant. La douleur était vraiment forte ce soir, et il serrait les dents, grimaçant presque. Et savoir que le responsable de cette sensation horrible qui lui irradiait le visage se trouvait dans l'appartement d'en face ne l'aidait pas vraiment à aller mieux. Soupirant longuement, la tête posée sur le bord du dossier, il rouvrit les paupières et leva le pot d'antidouleurs à hauteur du regard. Ses yeux parcoururent une fois de plus les consignes de sécurité imprimées en petits caractères sur le pourtour, juste à côté du logo d'Abstergo pharmaco. La notice indiquait de ne pas prendre plus de deux cachet à la fois selon l'intensité de la douleur, de ne pas ingérer plus de six pastilles pas jour en espaçant les prise d'au moins quatre heure, de ne pas consommer d'alcool dans les deux heures suivant l'ingestion, et cætera… Et comme à chaque fois, Malik se surpris à se demander quel serait l'effet s'il ne respectait pas la consigne, si par exemple il prenait toute la boite d'un coup et l'arrosait de vodka ou de scotch ? Il savait que certaine personne mettaient fin à leurs jours de cette manière, mais est-ce que ça se passait comme au cinéma, proprement et rapidement, ou est-ce qu'au contraire l'agonie était lente et douloureuse avec de l'écume et des vomissures partout ?

Quelles pensées sordides, songea le jeune homme en se redressant, posant la boite sur la table basse.

Soupirant à nouveau, il se leva, vérifia qu'il avait bien fermé la porte d'entrée à clé et se rendit dans la cambre, éteignant le salon. Il se glissa jusqu'à la fenêtre (qu'il entrouvrit) pour baisser le volet, puis se glissa dans le lit aux draps frais. Avant d'éteindre la lampe de chevet posée sur la table de nuit, il ouvrit le tiroir de cette dernière et en extirpa un sorte de pot en terre simple, sans même une décoration. La seule inscription figurante, gravée directement dessus, était un nom écrit en araméen. Malik le porta à son cœur, le serrant contre lui et murmura pour lui-même.

-Bonne nuit petit frère.

Après quelque seconde de cette funèbre étreinte, il remisa l'urne de Kadar dans le tiroir et coupa la lumière, plongeant la pièce dans l'obscurité. Il se tourna du côté opposé et posa sa tête sur le confortable coussin, fermant les yeux et tentant de trouver le sommeil, mais les évènements de la journée tournaient dans sa tête. La bagarre, les souvenirs évoqués, le réconfort que sa meilleure amie avait tenté de lui apporter, tout tournait et formait un méli-mélo inextricable. Il ne parviendrait à s'endormir qu'après plusieurs heures à ruminer.

oOoOo

Ezio regardait la télé dans le salon pendant que son amant prenait sa douche. Il soupira, cela faisait presque une demi-heure que Léo était enfermé dans la salle d'eau, se lustrant le corps avec dix-mille produits cosmétiques, pire qu'une nana. L'artiste avait sortit une réplique qui avait abasourdi son chéri, ce soir il devait s'épiler. L'Italien n'en revenait toujours pas, son beau blond venait de lui gâcher une soirée cinéma pour « s'épiler ». Il était entre le dubitatif et l'énervement, ça ne pouvait quand même pas durer ainsi ? Il devait réagir, faire quelque chose, sauver Léo de lui-même ! Il l'aimait, quoi qu'il arrive, mais il voulait Léonardo, pas « Léonette ». Si ça continuait sur cette voie sans que personne ne lui mette le holà, il allait aller toujours plus loin dans ses manies précieuses (déjà que ça avait empiré cette dernière année), et dans un an ou deux il lui annoncerait vouloir changer de sexe… Non, il devait protester, le mettre en garde, le ramener à la raison, faire quelque chose…

-Je vais me coucher, déclara Desmond en passant dans le couloir.

-Bonne nuit, tache de te lever à l'heure demain, lui répondit son cousin en lui jetant un regard sérieux par-dessus son épaule (le canapé tournant le dos au couloir des chambres.)

-Je vais essayer, soupira l'étudiant en regagnant sa chambre.

Un instant plus tard, Léonardo arriva au salon, une serviette mise autour de son corps (comme une femme l'aurait fait) et se posa à côté de lui. Ses jambes étaient légèrement irritées par l'épilation à la cire.

-Je n'ai pas été trop long ? demanda-t-il.

-Non, mentit Ezio sans le regarder, concentré sur le film.

Léonardo fit alors quelque chose qui énerva définitivement son amant. Il tendit ses mains devant lui et l'interrogea avec le plus grand sérieux :

-T'as vu ? J'ai acheté un nouveau vernis transparent pour mes ongles, il brille bien hein ?

Là, c'était définitivement trop ! Ezio éteignit la télé et se leva d'un bond, se tournant vers l'autre. Fulminant, il le toisa un instant d'un regard dur, puis lui lança d'un ton sec :

-Non, maintenant ça suffit Léo !

-Qu'est-ce qu'il y a ? l'interrogea l'artiste avec de grands yeux ronds.

-Tu vas allez m'enlever ça immédiatement !

-Tu aurais préféré une couleur ? continuait de questionner le blond.

Voyant qu'il ne comprenait vraiment pas la raison de ce coup de gueule, Ezio se détourna et alla droit au fond du couloir.

-Je vais me coucher ! fit-il sans plus.

Léonardo resta abasourdi, le regardant entrer dans leur chambre et refermer la porte en la claquant. Il se sentait mal, mais ne savait même pas pourquoi, ou plutôt refusait de comprendre pourquoi. Mal à l'aise, le cœur serré car il détestait entendre son amant lui crier dessus, il se prépara rapidement un thé et resta au salon un long moment, toujours en serviette de bain (ses affaires étaient dans la chambre). Il attendit d'entendre les ronflements de son aimé, mais ne les entendant pas s'élever, il décida de retourner à son atelier et de continuer le portrait qu'il avait entamé quelques semaines auparavant. Il s'agissait d'une reprise de la Sainte Cène, mais avec ses collaborateurs en lieu et place des personnages bibliques. Le tableau était fini en fait, mais il lui fallait ajouter le nouvel arrivant, puis vernir. Ca risquait de lui prendre toute la nuit, mais il avait l'habitude. Et cela faisait longtemps qu'il n'avait pas laissé parler son talent.

oOoOoOo

Altaïr resta plusieurs heures allongé, les yeux rivés sur le plafond de sa nouvelle chambre. Il devait s'être réveillé aux alentours de quatre heures du matin et n'avait pas pu retrouver le sommeil. Il avait viré la couverture au pied du lit et tombé le tee-shirt en se disant que le problème venait certainement du fait qu'il avait trop chaud, mais à l'évidence, il se mentait à lui-même. Il savait parfaitement pourquoi il ne se rendormait pas. Son esprit était plein, les problèmes y tourbillonnaient sans cesse. Il repensait aux évènements du passés, à la bagarre d'aujourd'hui et à ce que lui avait révélé Ezio.

Il pencha la tête sur le côté et se renseigna sur l'heure, il était six heure douze. Soupirant, il se redressa et se leva (pour le moment, son matelas était à même le sol car il n'avait pas encore installé la moitié de son mobilier). Passant dans le salon en slalomant entre les cartons, il chauffa de l'eau et se prépara un café soluble. Se posant sur un tabouret de bar, il dégusta le mélange au goût infâme, grimaçant. Après l'avoir bu en une gorgée pour éviter qu'il ne soit trop longtemps en contacte avec ses papilles, il se rendit à la salle d'eau et se doucha. Sa main avait bien désenflée, mais elle lui faisait encore un petit peu mal. L'eau qui ruisselait sur son corps lui fit le plus grand bien.

Après c'être ainsi délacé, puis rasé, il alla fouiller un instant dans un des cartons portant l'étiquette « vêtements » et en extirpa une chemise bleu clair et un jeans. Passant encore une ceinture et une cravate sobre autour de son cou, il sortit dans le couloir, jetant préalablement un œil pour que l'incident de la veille ne se reproduise pas, et ferma à clé. Prenant l'escalier pour ne pas avoir à attendre avec le risque de voir débarquer Malik, il se rendit au café du coin pour s'en prendre un bien noir et sans sucre. Quelque instants plus tard, il traversa la rue et arriva des le hall de la DaVinci Incorporation, encore vide à cette heure-ci (Il n'était pas encore tout à fait sept heure et Assia n'arrivait que rarement avant).

Prenant l'ascenseur, il se rendit immédiatement à son boxe et entama le travail qu'il aurait déjà du commencer la veille. La secrétaire avait eu la gentillesse de lui sortir les bons documents des archives et les avait posés sur son bureau avec un petit post-it d'encouragement. En se promettant de la remercier plus tard, il s'élança avec frénésie sur leur épluchage complet.

A huit heures, Shaun arriva en même temps que Rebecca, il semblait se disputer sur dieu-sait-quoi encore, mais ça semblait important et sujet à la colère de la jeune femme. Ils se séparèrent pour partir chacun de leur côté en se jurant de reprendre cette conversation après. Rebecca passa devant le boxe d'Altaïr et le salua au passage.

-Y a un problème avec Shaun ? demanda par pur politesse le jeune homme.

-Non, rien du tout ! répondit sèchement la noiraude en repartant.

Sans se soucier d'avantage du problème, il se replongea dans son travail. Desmond passa le saluer avant de partir à la fac (pour une fois il était à l'heure), lui souhaita bonne chance avec Malik et partit rapidement pour ne pas louper son bus. Laissant son cousin très mal à l'aise. Il se demandait comment allait se dérouler cette journée s'il lui fallait recroiser son ancien ami.

oOoOoOo

Malik arriva au travail avec dix minutes d'avances à peine. Il venait de passer encore une fois une très mauvaise nuit, cauchemardant de l'accident. En temps normal, il se serait réfugier dès son réveil au bureau et se serait noyé sous deux tonnes de travail, mais depuis l'arrivée d'Altaïr deux jours plus tôt, il ne parvenait plus à considérer cette endroit comme un refuge. Il entra dans les locaux avec une immense appréhension, regardant de tous côtés pour vérifier que son ennemi juré n'était pas dans le coin. Il s'installa à son bureau et attendit l'arrivée de son stagiaire en vérifiant le travail qu'il avait fourni en son absence. Il fut surpris en constatant qu'il l'avait fait parfaitement, sans la moindre erreur (sauf un document qu'il avait oublié de faire signer au PDG). Quand le jeune homme arriva, il l'en félicita. Un instant plus tard, Ezio débarquait dans le bureau :

-Bonjours vous deux !

-Salut Ezio, fit Malik avec un sourire légèrement crispé.

-Bonjour M'sieur Auditore.

-Malik, je vais chez les Borgia, tu veux venir avec moi ?

-Si je dis non ? interrogea Malik.

-C'est un ordre, ajouta l'Italien avec un grand sourire.

-Je ne pense pas que ce soit très commercial de me montrer avec ce foutu hématome… mais si tu as besoin d'un assistant, je te laisse volontiers Clay.

-Bon, d'accord, soupira Ezio. Clay, je t'attends dans cinq minutes au garage.

Sans un mot de plus, il sortit du bureau. Le blond se tourna avec de grands yeux interrogateurs vers son responsable. Voyant sa surprise, le cadre lui expliqua calmement en désignant son cocard :

-Quoi, ce n'est pas vendeur, j'ai raison.

-Attendez, vous m'envoyez-moi ?! Je ne sais même pas qui sont ces clients !

Malik se saisit d'un dossier dans son tiroir à dossiers-suspendus et le lui tendit.

-La famille Borgia est l'une des familles fondatrices, ils possèdent la moitié de la ville et sont responsables de l'organisation du 150e anniversaire de sa fondation. Ezio va aller discuter des projets et du budget pour l'événement.

-Et qu'est-ce que je suis censé faire ?! demanda plaintivement le jeune homme en feuilletant le dossier.

-Aujourd'hui… boire. Répondit simplement l'autre en mettant ses lunettes.

-Boires ?!

-La première réunion est d'avantage un prétexte pour faire un méga apéro que pour réellement mettre en place quoi que ce soit. Tu verras, c'est sympa.

Sans attendre d'avantage, Clay sortit du bureau et descendit dans la cour de derrière. Dans la Porche se trouvait déjà Ezio et Shaun (qui, en tant que comptable, devait assister à la réunion budgétaire). Avec une joie certaine, le jeune homme prit place, puis l'Italien démarra.


Et voilà, j'espère que ça vous a plu et que ça vaut un p'tit commentaire ^_^

Et si vous n'avez pas aimé… laissé moi aussi une review pour me le dire XD

A très bientôt !