Bien le bonjour ou le bonsoir !
C'est partit pour un chapitre un peu plus long que les autres, la relation Altaïr-Malik avance un peu, mais pas seulement. Au programme : Beaucoup de rebondissements diverse et variés, de mises au point et bien sûr, du rire et des larmes !
J'espère que ce nouveau chapitre vous plaira.
Je remercie encore et toujours ceux qui me lisent et me review, je vous aime ! ! ! ^_^
Bonne lecture !
Chapitre VIII : Aveux
La voiture s'engagea sur un parking privé où trônait un panneau indiquant « Mairie ». Sortant du véhicule, les trois personnages s'engagèrent sur l'allée pavée traversant le petit jardin aux parterres de fleurs magnifiques et aux buissons parfaitement taillés en boules ou en pics. Le bâtiment administratif de la ville était une magnifique bâtisse de style palladien avec son escalier de calcaire blanc amenant au perron encadré de ses colonnes ioniques. Un bâtiment dont l'architecture trahissait les origines révolutionnaires de la ville. Rapidement, le petit groupe fut conduit à travers le dédale des couloirs jusqu'à une salle de réunion à l'étage. Il y avait là tous les responsables des familles fondatrices : Lucrezia Borgia, une grande blondes à la poitrine rebondie en robe rouge, et son frère Cesare, un homme dont la carrure rivalisait à celle d'Ezio (ils avaient été ensemble dans l'équipe de football au lycée) avec des cheveux mi-longs noirs et un collier de barbe entretenu. Venait ensuite Catherina Sforza, belle femme d'une trentaine d'années aux cheveux frisotants bruns, elle portait une robe bustier bleu sombre. Finalement, Maria Torpe, femme de taille moyenne, aux cheveux bruns coupés courts volontairement décoiffés au gel, habillée en jeans et chemisier (elle avait toujours été un vrai garçon manqué). Ezio pour sa part représentait la famille Auditore.
Avant que la conférence ne commence, les derniers arrivèrent. Un homme et une femme. Bachir Al-Sayf revêtait son smoking noir, ses courts cheveux corbeau et sa barbe fournie, additionnés à son visage carré et son regard d'un bleu profond lui donnait un air impérieux. Il traversa la pièce et alla se placer près de Cesare, n'accordant aucun regard à Ezio. Sa femme, une grande perche d'un mètre quatre-vingt-six, aux cheveux mi-longs couleur platine et aux yeux bleu-gris, enveloppée d'une robe fourreau argentée (nouveauté printemps de sa marque), vint au contraire le saluer avec amabilité.
-Ezio, c'est un plaisir de vous revoir, fit-elle d'une voix aux intonations soigneusement forgées au cours des soirées mondaines.
-Tout le plaisir et pour moi signora Al-Sayf, répondit courtoisement l'Italien en lui faisant un baisemain distingué. Vous êtes de plus en plus ravissante à chacune de nos rencontres.
- Vil flatteur, fit-elle, amusée. Pourrons-nous discuter un peu ensemble après la réunion ?
-Mais avec plaisir, Madonna.
Avec un sourire, elle alla se poser à côté de son mari, puis la discussion débuta. Il fallait absolument déterminer le budget dont disposait la ville pour l'évènement qui n'aurait lieu en septembre. Il n'était que mi-juin, mais ce genre de projets colossaux mettaient toujours beaucoup de temps à s'organiser.
oOoOoOo
-Ton bleu n'était qu'une excuse, pas vrai ? demanda Lucy à l'attention de Malik.
Ils étaient tous les deux sortit déjeuner en compagnie de Rebecca. C'était d'ailleurs l'idée de cette dernière d'aller manger dans le centre ville car elle semblait vouloir éviter Shaun pour une raison qu'elle refusait de révéler. Malik avait aussitôt sauté sur l'occasion de s'éloigner le plus possible d'Altaïr. Ils s'étaient donc retrouvés tous le trois dans un charment restaurant thaïlandais en bordure du parc. Le jeune homme attendit d'avoir avalé sa bouchée de nouilles sautées avant de répondre :
-Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
-Ca fait des semaines que tu essayes de trouver une excuse pour ne pas y aller, je ne suis pas dupe à ce point.
-D'ailleurs, ta famille est l'une des fondatrices non ? interrogea Rebecca.
-Justement ! rétorqua le cadre avec un air énervé en se replongeant dans son plat.
-Justement quoi ? insista-t-elle.
Il lança un regard à Lucy, qui comprit le problème sans qu'il n'ait répondu. Elle devinait sans peine que si sa famille était fondatrice, ses parents se trouveraient à la réunion, et il ne devait avoir aucune envie de les voir à deux jours de l'anniversaire mortuair de son frère. Comprenant que son ami ne voulait pas aborder le sujet, elle tenta pour lui de détourner Rebecca sur une autre voie.
-Au fait, vous êtes en froid toi et Shaun ? Ca fait toute la matinée que vous vous évitez…
-Ce n'est rien, affirma l'autre en rougissant quelque peu, l'air furieuse.
-Allez, ne nous la fait pas, enchaina Malik, tu crois qu'on n'a rien remarqué pour vous deux ?!
-Ok, on est ensemble !
-Alors pourquoi vous vous faites la gueule, tu veux le dire et pas lui ?
-Non, je vous dis que c'est rien.
-Mon dieu ! s'exclama Lucy pour l'effrayer, un sourire taquin aux lèvres. Il t'a demandé en mariage ?!
-Allez-vous faire voir tous les deux ! se renfrogna la noiraude en mangeant pour ne plus avoir à discuter.
Les deux autres échangèrent un regard amusé, mais la blonde vit immédiatement que son ami était tracassé par quelque chose, et elle imaginait que le problème provenait d'Altaïr. Elle l'interrogerait plus tard.
oOoOoOo
Altaïr dévorait un sandwich acheté au café d'en face, accoudé à une des tables de l'espace repos de la DaVinci Inc, regardant la rue sans vraiment la voir. Assia lui parlait d'un problème relationnel, mais il ne l'écoutait qu'à moitié. Ses pensées étaient tournées vers d'autres problèmes, bien plus importants. Il repensait à l'incident de la veille, la façon dont il avait provoqué Malik. Il lui avant lancé en plein visage sa part de responsabilités dans l'affaire, et il se sentait absolument mal. Même s'il avait dépassé les bornes, il ne démordrait pas du fait que le cadre aurait du mieux encadrer son frère, mais il resongeait sans cesse à l'instant fatal. Cela faisait six ans qu'il était hanté par la scène, il rêvait souvent qu'il était à nouveau dans ce hangar, les sirènes de la police résonnant dehors, le regard empli de fureur d'Abbas, et les mots qu'il avait été obligé de prononcer. Puis le coup de feu qui avait tout annihilé entre lui et Malik.
C'est lui…
Mais avait-il eu une autre solution à cet instant précis ? Oui, il aurait pu prendre la responsabilité de l'arrivée des forces de l'Ordre et… mourir. Mais dans ce cas, Malik aurait été privé de deux personnes : Kadar et lui. Bon, quand on voyait ce qui avait suivi, il aurait peu être mieux valu pour eux deux qu'il ne survive pas. Peut-être que Malik aurait pu faire son deuil et aller de l'avant, ou peut-être qu'il aurait mieux valu ne rien dire du tout. Le SWAT serait peut-être intervenu à temps, peut-être que Kadar aurait été secouru suffisemment vite, peut-être qu'il aurait repris le droit chemin, qu'il se serait réconcilié avec son frère ainé, que tout aurait repris comme avant. Et peut-être qu'il aurait pu lui parler de ses sentiments, peut-être même qu'il les aurait acceptés et peut-être que…
C'est lui !
Peut-être que rien du tout ! Il n'y avait pas d'autre solution à ce moment précis. S'il n'avait pas désigné Kadar, cela ne faisait aucun doute qu'Abbas les aurait abattus tous les trois. Et ça ne les aurait avancés à rien. Il n'avait pas à se sentir coupable de ce qu'il avait fait, même s'il vivrait avec ce poids toute sa vie. Ca, il pouvait gérer, aucun souci ! Il avait provoqué la mort d'un adolescent et c'était trop tard pour revenir en arrière, il fallait qu'il s'en tienne à ce qu'il avait dit et qu'il aille de l'avant, c'était ça son nouvel objectif. Mais il ne pourrait réellement le faire qu'en se débarrassant une bonne fois pour toute de ce secret qui le rongeait depuis six ans. Oui, c'était décidé, il devait… non, il allait avouer ses sentiments à Malik, comme ça il en serait libérés définitivement et advienne-que-pourra pour la réaction de son ancien ami. S'il se montrait violent, il encaisserait les coups et en rendrait certain s'il lui en donnait trop. Il en avait assez de vivre comme un paria, à se cacher honteusement du passé, à fuir la ville de son enfance de peur d'y revenir, à raser les murs en gardant la tête baissée. Il devait faire table-rase du passé et point final. Oui, c'était décidé, il irait parler à Malik, quitte à devoir le forcer à l'écouter.
-Altaïr, vous m'écoutez ? interrogea Assia en lui secouant l'épaule
Sortant de ses pensées, le responsable marketing cligna plusieurs fois des paupières, puis reporta son attention sur la secrétaire qui le toisait d'un air furieux.
-Désolé, je pensais à autre chose.
-Ravie de voir que mes problèmes vous intéresse, rétorqua-t-elle, quelque peu vexée.
-Allons, je te l'ai déjà dit Assia, il faut parler plus fort et frapper les gens pour attirer leur attention, lui lança Connor en s'approchant d'eux, un sourire aux lèvres.
-Tu semble bien guilleret aujourd'hui, fit-elle à son attention.
-Normal, j'ai passé une nuit au septième ciel, répondit l'amérindien avec un air satisfait.
-Lucy est enfin parvenue à te mettre sur son tableau de chasse ? questionna-t-elle narquoisement.
-Hé… fit-il satisfait avec un mouvement des sourcils étrange.
-T'as couché avec Lucy ?! s'étrangla Altaïr.
-Oui, pourquoi ? Tu la visais ? demanda le responsable sécurité avec un air interloqué.
-Non mais ! s'exclama Assia en lui donnant un grand coup de poing dans l'épaule. T'arrêtes de parler des femmes comme si s'étaient du bétail !
-Bein voilà ! fit Connor d'un ton moqueur avec un sourire satisfait. Là c'était parfait niveau voix et attitude !
-Ferme-la et excuse-toi !
-Pas envie ! rétorqua-t-il en riant à moitié.
-Evitez d'en parler à Desmond, intervint Altaïr avec un air sombre.
-Mince, c'est vrai ! s'exclama la secrétaire en se plaquant une main sur la bouche.
-Quoi ? demanda l'amérindien qui ne comprenait pas de quoi ils parlaient.
-Avec ton nombrilisme, ça ne m'étonne pas que tu n'aies rien remarqué, lui lança Assia.
-Remarqué quoi ?!
-Desmond est fou de Lucy, mais t'es aveugle en plus ! s'exclama-t-elle en lui assénant plusieurs petits coups dans l'épaule.
-Bon, je suis heureux pour toi… Fais juste attention à ce qu'il ne l'apprenne pas n'importe comment, fit Altaïr en commençant à s'éloigner.
-Attend, tu vas où ?
-La pause est presque finie, je retourne dans mon bureau avant le retour de Malik.
Et sans un mot de plus, il s'éloigna pour retourner à son travail.
oOoOoOo
La réunion avait duré près de trois heures, et à présent, comme l'avait prédit Malik, tous s'était retrouver dans les jardins de la mairie à profiter du buffet. Il y avait quelques canapés, des pains-surprises, mais surtout de l'alcool à foisons, principalement du vin Californien. Fadhila était presque immédiatement venue auprès d'Ezio, lui proposant de marcher un peu le long des allées dans le but évident de s'éloigner de son mari.
-Alors mon cher Ezio, commença-t-elle, comment vous portez-vous ?
-A merveille, Madona, et vous ?
-La vie passe sans trop de vagues, Beautyfull marche bien et je n'ai pas trop le temps de penser au passé.
-J'imagine que vous devez encore être sous le choc.
-Etrangement… (elle sembla réfléchir un moment, tournant les yeux vers le parterre de digitales aux teintes violacées) Je n'éprouve plus de colère. Je pensais que je n'arriverais jamais à me remettre de la mort de Kadar et que je ne parviendrais pas à pardonner aux responsables.
-Je vois.
-J'ai réussi à faire mon deuil Ezio. Je n'ai plus de colère, pourrez-vous le dire à mon fils et à Altaïr. J'ai entendu dire qu'il était de retour en ville et travaillait pour vous désormais ?
-C'est exacte Madona. Il est revenu en espérant pouvoir…
-Renouer avec mon fils, finit la femme avec un léger sourire en hochant la tête. C'est tout à fait louable de sa part, mais j'imagine que Malik ne lui facilite pas la tâche.
-En effet, je pense qu'il n'a pas encore réussi à « faire son deuil » comme vous dites. Il lui en veut énormément et le tient pour responsable du drame. Mais au fond, je pense qu'il se sent tout autant fautif de ne pas avoir pu protéger son petit-frère.
-Haaa, soupira-t-elle, il a toujours été comme ça, trop assis sur ses principes. C'est un peu de notre faute à mon époux et moi-même. Nous n'étions pas là pour les protéger, et Bachir a porté tous ses espoirs sur notre fils ainé. Il n'arrêtait pas de lui dire de ne pas se soucier des autres, d'être le meilleur partout, que l'erreur n'était pas autorisée pour un Al-Sayf…
-Il a fait son maximum, plaida l'Italien.
-Je sais, il a toujours favorisé les études à tout le reste, au point de délaisser son enfance et son adolescence. Mais il était malheureux, la seule chose qui lui faisait du bien était son amitié avec Altaïr Ibn-La'ahad.
Elle semblait attristée, s'asseyant sur un banc tout proche. Ezio s'installa à côté d'elle et attendit qu'elle reprenne. Ses yeux brillaient de larmes contenues.
-J'ai été une mauvaise mère.
-Mais non voyons ! s'exclama l'Auditore, touché par l'évidente détresse de la femme. Vous aimiez vos enfants. Hélas, vous aviez un métier qui vous empêchait de les voir souvent, mais il y a beaucoup de parents dans le même cas…
-C'est gentil de votre part de vouloir ainsi me réconforter, mais je sais encore reconnaitre quand j'ai tort, et là, j'avais tort. J'aurais pu, j'aurai DU diminuer le nombre de mes voyages, délégué d'avantage afin de pouvoir m'occuper de mes fils. Je leur ai volé leur enfance…
-Fadhila, allons…
-J'en ai perdu un, mais il me reste encore Malik, enfin, du moins est-il toujours en vie.
-Qu'est-ce qui vous empêche de le voir ?
-Mon mari, Ezio. Bachir estime que Malik, n'ayant pas suffisamment protégé son frère, ne mérite plus d'être son fils, et il m'a fait jurer de ne pas chercher à le recontacter. Mais je n'en peu plus.
Elle baisa la tête pour regarder le sol pavé du petit chemin. Ezio lui frotta le dos de manière réconfortante, il détestait voir les femmes pleurer. Après un petit moment de silence, elle se releva, l'air déterminé et déclara :
-Ce qui est fait est fait. Je ne peu pas revenir en arrière à présent. Saluez le de ma part et faites lui savoir que sa mère l'aime toujours, quelle qu'il fasse, quoi qu'il se passe.
Elle s'éloigna de quelques pas, puis se retourna à nouveau et ajouta :
-Et dites lui de pardonner à Altaïr. Je suis persuadée qu'il ne lui en veut pas autant qu'il le laisse penser. Ils étaient vraiment très proches tous les deux, il ne peut pas le détester aussi profondément qu'il le prétend.
-Je lui dirais Madona Al-Sayf.
-Merci… Bien, et si nous retournions vers les autres, ils vont finir pas se demander où nous sommes partis, et il serait déplaisant qu'ils s'imaginent des choses, fit-elle avec un sourir amusé.
Ezio se leva et rejoignit la styliste qui lui sourit. Il lui attrapa le bras et ils retournèrent vers le buffet. Le remerciant de l'avoir écoutée, Fadhila retourna vers son mari, qui dévisagea l'Italien de derrière la table des boissons. Bachir considérait qu'Ezio, en tant que cousin d'Altaïr, était autant blâmable que ce dernier. L'Italien lui lança un grand sourire et s'éloigna vers ses deux collègues, en pleine discussion avec Catherina et Cesare.
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Le reste de la journée s'était déroulé plutôt bien, Malik et Altaïr avait réussi à se fuir l'un l'autre tout le long. Quand les trois autres étaient revenus, il y eut un rapide débriefing en salle de conférence. Clay semblait avoir largement dépassé la dose de champagne qu'il pouvait supporter et sautillait en tous sens, joyeux au dernier degré. Quand Ezio eut fini, tout le monde sortit de la salle, prêt à remballer pour aujourd'hui, mais il retint Malik. Celui-ci referma la porte et s'assit face de son ami.
-Que veux-tu me dire encore ? Je te préviens que si c'est en rapport avec Altaïr…
-C'est en rapport avec ta mère.
-Maman ? Qu'est-ce qu'elle a ? demanda Malik, vraiment très surpris.
-Elle s'inquiète pour toi. Elle a peur que le retour d'Altaïr ne te pose des problèmes.
-En effet, il y a un tout petit problème de rien du tout : Je le hais ! répondit froidement le jeune homme en dévisageant son vis-à-vis.
-Elle pense que tu joues un rôle.
-Quoi ?!
Ezio s'humecta les lèvres, puis se pencha sur le bureau et regarda le cadre droit dans les yeux avant de reprendre :
-Elle pense que tu te force à le haïr parce que c'est ce que voudrait ton père.
-Qu'en sait-elle.
-C'est ta mère Malik, les mères savent toujours dans quel état sont leurs enfants, répondit calmement l'Italien.
-Elle se trompe, je… je le déteste vraiment ! Mon frère est mort par sa faute.
L'autre soupira en levant les yeux au plafond. Il était grand temps qu'il lui dise ce qu'il avait toujours pensé de cette affaire. Cela faisait six ans qu'il prenait le parti de son ami sans donner son propre point de vu. Hésitant une seconde, déglutissant, il parla calmement :
-Malik, ce jour là, Abbas vous aurait tué tous les trois s'il n'avait pas obtenu de réponse. Kadar s'était fait couper la main à vif, il perdait beaucoup trop de sang, il serait de toute manière mort avant l'arrivée des secours. Altaïr a simplement voulu te protéger.
-NON ! Tu ne vas pas t'y mettre aussi ! s'énerva Malik en se relevant d'un coup, furieux.
-Ca suffit Malik ! rétorqua Ezio en haussant le ton, se levant à son tour et regardant l'autre droit dans les yeux. Tu dois arrêter de reprocher à Altaïr la mort de ton frère, et tu dois aussi cesser de te sentir coupable !
-Mais je suis coupable, Ezio, j'aurais du l'empêcher de se droguer et de faire des conneries, c'était à moi de le protéger ! Et quoi que tu dises, Altaïr avait le choix ! Il aurait pu trouver une autre solution.
-Comme quoi ?! Avouer que TU avais appelé la police ?!
-Par exemple !
-Et tu serais morts, ça t'aurais avancé à quoi ?
-Kadar aurais survécu au moins !
-Tu as écouté ce que je viens de te dire ?! Quoi qu'il se soit passé, il était déjà presque mort, les chance qu'il survive en ayant perdu une telle quantité de sang étaient quasiment innexistantes !
-TAIS-TOI ! Il y avait une chance, même infime qu'il survive. Altaïr est responsable et je ne lui pardonnerais JAMAIS !
En disant cela, Malik avait tourné les talons et sortait de la salle, laissant Ezio fulminer tout seul. L'Italien, se laissa retomber dans son siège avec un immense soupire de consternation, s'attrapant la tête entre les mains. Entre ses problèmes avec Léonardo et en plus la guéguerre entre les deux autres à gérer, il commençait à devenir fou.
Malik dévala les escaliers, passa à son bureau pour prendre ses affaires et partit pour rentrer directement chez lui. Il croisa Clay et Rebecca, leur souhaita rapidement une bonne soirée d'un ton brusque, prit l'ascenseur, passa devant Assia en la saluant aussi et quitta le bâtiment pour rentrer directement chez lui et broyer du noir.
Ezio, après s'être calmé, descendit prévenir Altaïr de ce qui c'était passé. Celui-ci le remercia et déclara :
-Je crois qu'il vaut mieux le laisser se calmer un peu d'abord. J'avais prévu d'aller lui parler ce soir, j'irais plus tard.
-Tu comptes lui dire ce que tu ressentais à l'époque ?
-Je… ne sais pas encore, avoua Altaïr en détournant le regard, visiblement pris de doutes.
-Bon, en tout cas, bonne chance. J'ai essayé, mais il n'y a plus que vous deux qui pouvez régler vos problèmes.
-Merci Ezio, pour tout ce que tu as fait jusqu'à maintenant.
-Normal entre membre de la même famille, répondit l'Auditore avec un clin d'œil en sortant du bureau.
Altaïr soupira. Cette fois, il ne pourrait plus se défiler. Il allait acculer Malik dans ses derniers retranchements. Bloqués sur le pas de porte, aucun d'eux ne pourrait reculer. Ils régleraient le problème ce soir où jamais. Et Malik allait devoir l'écouter jusqu'au bout cette fois.
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-Alors c'est entendu, je passe te prendre à sept heures devant chez toi, demanda Connor avec un sourire de séducteur.
-Ca marche comme ça, répondit Lucy avec un immense sourire collé sur le visage.
Elle embrassa le responsable de la sécurité avec fougue. Assia entra dans le bureau à ce moment et s'arrêta sur le pas de porte, visiblement ravie pour son amie, mais quelque chose semblait la déprimer.
-Alors à tout à l'heure, fit Connor en sortant, saluant la secrétaire au passage.
Assia s'approcha de Lucy pour lui remettre une lettre d'un fournisseur en regardant Connor s'éloigner dans le couloir.
-Ca a l'air de bien coller entre vous, fit-elle.
-T'as même pas idée, répondit l'autre, aux anges.
-Il t'emmène diner ?
-Dans un restaurant de classe en plus. J'ai décroché le gros lot et … (elle vit le regard désespéré de son amie et son sourire s'estompa) toi tu as l'air effondrée. Quelque chose ne va pas ?
-Non, ce n'est rien, soupira la jeune femme.
-C'est à cause de Malik ?
La noiraude hocha la tête affirmativement avec un nouveau soupire. Lucy eut une moue dépréciative et frotta l'épaule de sa vis-à-vis. Elle ne savait pas vraiment quoi répondre, puis la solution lui vint.
-Bon, je suis d'humeur hyper optimiste ce soir ! Tu vas rentrer te changer et aller voir Malik chez lui pour lui faire ta déclaration.
-Mais il vient de se disputer avec le patron et Altaïr…
-Justement, il doit penser ne plus pouvoir compter sur personne. Tu n'as qu'à lui dire que tu es de son côté à fond et que tu déteste aussi Altaïr.
-Mais ce n'est pas vrai ! protesta-t-elle.
-Ca, il n'a pas besoin de le savoir. Il sera tellement heureux d'avoir quelqu'un de son avis qu'il te donnera ce que tu veux.
-Et qu'est-ce que je veux ? demanda Assia, méfiante.
-Du sexe, évidemment !
- Lucy, protesta-t-elle mi-amusée mi-vexée, on n'est pas toutes comme toi !
-Je plaisante, mais avoue que ça te ferais plaisir, sourit la blonde.
-Et je fais quoi s'il me repousse ?
-Au moins, soupira l'autre, tu serras fixée une fois pour toutes sur cette hypothétique relation. Mais j'ai confiance.
-Tu as raison…
Sur ce, la secrétaire remercia son amie et partit. Pour sa part, Lucy remballa ses affaires et descendit rapidement dans le hall. Elle aperçu Rebeca et Shaun dehors, en train d'encore se disputer. Elle devrait vraiment cuisiner son amie pour savoir quel était leur problème. Ils étaient apparemment bien ensemble, et d'un coup, ils se faisaient la gueule. Il y avait anguille sous roche, et elle devait les aider (si toutefois c'était possible). A ce moment Desmond passa lla porte à tambour, revenant de ses cours, et s'approcha-t-elle tout sourire.
-Salut Lucy, tu as passé une bonne journée ?
-Excellente, et toi ? lui demanda-t-elle en lui faisant la bise.
-Pas mal, je suis arrivé à l'heure pour une fois, riola-t-il. Je peux t'inviter à boire un verre ou tu as quelque chose de prévu ce soir ?
-Et bien oui, ce soir je vais manger avec Connor. C'est une sorte de rancard, répondit-elle joyeusement.
L'expression sur le visage du jeune homme se décomposa, passant par la surprise, la déception, puis la colère.
-Tu… Vous êtes ensemble alors ? questionna-t-il d'un ton sec.
-Oui, depuis hier, pourquoi ? réinterrogea-t-elle, perdant son sourire, ne comprenant pas le subit changement de comportement de l'étudiant.
Celui-ci détourna le regard, se mordant les lèvres, cherchant à contenir la colère qu'il sentait monter en lui. Il avait envie de pleurer de rage, mais les larmes ne venaient pas (heureusement, se dit-il). Il reposa les yeux sur elle, ouvrit la bouche, la referma, déglutit, puis parla enfin :
-Donc… tu n'as vraiment rien remarqué ?
-Remarqué quoi Desmond ?
-Evidemment, qu'est-ce qui m'a pris de croire que quelque chose pourrait se passer entre nous. Qu'est-ce que j'ai pu être con ! (Il hochait légèrement la tête avec un sourire et un regard méprisants).
-Attends, de quoi tu parle ? Comment ça « quelque chose » entre nous ? Je ne comprends pas, nous sommes amis non ?
Elle commençait à sentir monter une sorte de culpabilité, mais elle ignorait pourquoi. Elle avait toujours vu Desmond comme un simple camarade, elle ne travaillait pas avec lui et il était plus jeune de quatre ans.
-Amis… j'aurais du m'en douter. Je suis vraiment trop con...
Il voulait ajouter encore quelque chose, mais ses pieds agirent sans l'accord de son esprit. Il se tourna et parti à pas lourds en direction de la sortie. Il passa la porte à tambour et se retrouva sur le trottoir, fulminant. Lucy arriva à sa suite et tenta de l'attraper par le bras, cherchant à le retenir, à comprendre.
-Desmond, explique-moi…
Il se dégagea d'un geste brusque, se tourna face à elle et la fixa droit dans les yeux d'un regard noir.
-Vas te faire foutre Lucy ! Fout-moi la paix !
Puis, il traversa la rue et alla s'enfermer directement chez Mario, laissant Lucy complètement abasourdie. Elle resta paralysée sur place, ne comprenant plus rien de ce qui se passait autour d'elle. Rebecca, qui avait vue la scène en décadenassant sa moto, s'approcha et la secoua par les épaules.
-Hé, Lucy, ça va ?!
-Je…
-Qu'est-ce qui c'est passé ? Pourquoi il beugles comme ça le p'tit ?
-Je ne sais pas vraiment (elle sentait monter les larmes) il me proposait d'aller boire un verre, et j'ai refusé parce que j'ai rendez-vous avec Connor, et là il s'est énervé d'un coup...
-Attends ! s'exclama sa meilleure amie, qui comprit presque immédiatement. Tu lui as dit que tu étais avec Connor ?!
-Oui, mais…
-Mais t'es complètement conne ou quoi ?! Tu ne sais pas que Desmond est fou amoureux de toi depuis des mois ?!
-Pardon ?
-Ho, putain ! fit la motarde en levant la tête vers le ciel.
Elle savait que son amie n'était pas attentive en ce qui concernait les hommes, mais au point de ne pas se rendre compte que l'étudiant lui tournait autours depuis déjà un bon bout de temps, c'était quant même grave. Quand elle baissa la tête et posa le regard sur son amie, elle vit qu'elle était vraiment désemparée, les larmes aux bords des yeux. La connaissant, elle devait être en train de s'en vouloir à mort. Rebecca soupira et l'entraina en la tirant doucement par les épaules vers l'intérieur.
-Ok, viens, on va s'assoir, je vais t'expliquer…
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Desmond entra dans le bar, furieux, ayant envie de casser la gueule du premier qui lui passerait à portée de main, mais il savait que cela ne servirait à rien. Il avança d'un pas rageur et se posa sur un tabouret, au comptoir.
-Bein petit, qu'est-ce qui t'arrive ? demanda Mario en voyant son air de tueur.
-Rien, répondit-il plus sèchement qu'il ne l'aurait voulu (Mario n'y était pour rien). Donne-moi un truc qui saoul rapidement.
-Ok, tu préfère quoi ? Tequila, whisky, cognac ?
-Les trois !
-Tu vas t'en mordre les doigts, ce n'est pas une bonne idée.
-J'ai dis « les trois » Mario, ne discute pas s'il te plait.
Voyant son air déterminer et prenant en compte que le lendemain était un samedi (donc cela ne mettait pas en péril ses études), il lui donna ce qu'il voulait.
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Malik était sous la douche, tâchant de se détendre, mais les paroles d'Ezio continuaient de lui trotter dans la tête. Les pensées tourbillonnaient à toute vitesse dans son esprit, son bras lui faisait un mal de chien. Soudain, quelqu'un sonna. Fermant les yeux quelques secondes pour prendre sur lui, il éteignit l'eau et attrapa la serviette de bain, s'essuyant rapidement et l'attachant autour de ses hanches. Il traversa l'appartement avec la ferme intention d'envoyer bouler la personne qui venait le déranger. Et s'il s'agissait d'Altaïr ou d'Ezio, il n'irait pas avec le dos de la cuillère. Il traversa le salon, encore à moitié dégoulinant, grommelant intérieurement et ouvrit la porte à la volée.
-C'est à quel sujet ?!
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-Non, tu ne vas pas recommencer avec cette histoire de verni ! s'exclama Ezio, vraiment hors de lui.
Léonardo était arrivé dans leur lit avec le pot de vernis à ongle transparent qui avait déjà déclenché une bagarre la veille, décidé à demander les raisons de la colère de son amant. Dés qu'il l'avait aperçut avec le flacon, Ezio s'était levé d'un bond du lit et le toisait désormais de haut avec un air furieux.
-Mais mon chou…
-Y a pas de mon chou qui tienne ! Ni de lapin, ni de canard, ni de chaton, ni de poussin, rien Léo ! Arrêtes c'est tout !
Il sortit de la chambre, Léonard sur les talons, et traversa le couloir jusqu'au salon.
-Arrêter quoi au juste !? questionna le blondinet.
-Tu veux vraiment savoir ?! demanda l'Auditore en se retournant d'un coup. Il faut vraiment qu'on aille cette conversation ?!
-Vas-y, je t'écoute ! Qu'est-ce qui te dérange pour que tu sois agressif comme ça depuis une semaine ?
-Tout, Léo, y'a tout qui me dérange ! répondit-il en désignant l'espace environnant d'un grand mouvement des bras. A commencer par toi !
-Moi ?! s'étrangla l'autre en le regardant d'un air franchement hébété, il avait une voix de nouveau normale, celle qu'il n'avait pas laissé entendre depuis longtemps, sans intonnations précieuses. C'est moi qui te mets tellement en rogne ?!
-Oui ! Toi, tes petites manilles, ton comportement précieux, ton attitude envers ton corps, ta façon de t'exprimer, tes fringues au gout douteux ! Tu es devenu une femme Léo !
-Une femme ?! Et en quoi ça te dérange, elles t'ont toujours plu non ?! Hurla à son tour Léonardo en passant derrière le plan de travail en marbre noir de la cuisine, mettant ainsi une distance entre eux deux.
-Si j'étais amoureux d'une femme, je ne serais déjà plus avec toi depuis longtemps !
-Ha je vois, c'est donc ça ! Tu n'as jamais réussi à accepter ton homosexualité et t'arrive plus à assumer, donc tu me le reproche à moi ! s'exclama hargneusement le peintre en désignant son amant d'un doigt poité.
-Qui n'assume pas !? Moi j'aimais un homme et je me retrouve avec un travelo ! C'est pas moi qui n'assume pas d'être un mec qui en aime un autre.
-Et si je me sens bien comme ça moi ?!
-Arrête de te mentir à toi-même ! Tu étais un bel homme, alors pourquoi tu te caches derrière l'apparence d'une femmelette.
-Tu dis ça, mais jusque là ça ne te dérangeait pas !
-Si ! Ca me gênait, seulement je me la fermais pour toi.
-Dis tout de suite que je t'empêche de vivre !
-Oui Léo, tu m'empêches de vivre, clairement !
-Alors qu'est-ce que tu fais encore là ?
-Je me le demande aussi. Tiens (là, il sortit de la poche de son jeans un bout de papier et le déplia, le tendant à son petit-ami), c'est le numéro de Catherina Sforza, si je veux une femme, je peux avoir là plus belle de la ville dans un quart d'heure !
L'autre resta comme paralysé en voyant le billet, la bouche bée, les yeux exorbités. Il se saisit de la tasse posée à côté de lui et la lança sur Ezio, qui l'esquiva de justesse. Puis, il s'attaqua aux assiettes et aux verres posés dans l'égouttoir. La vaisselle se fracassait partout dans le salon, le brun essayant d'éviter les projectiles au mieux.
-T'es-vraiment-qu'un-SALAUD ! S'écriait le blond, les larmes aux yeux.
-Je ne l'ai pas utilisé, je comptais le brûler, essayait de se rattraper l'autre, se rendant compte qu'il avait peut être été trop loin cette fois.
-Ho si tu vas t'en servir !
Arrêtant de le canarder avec la vaisselle, Léonardo retourna à la chambre, laissant Ezio perplexe. Il entendit les portes de placards s'ouvrirent, suivit du bruit d'objets rebondissant sur le lit. Quelques secondes plus tard, le peintre revenait dans la pièce de vie avec une valise pleine à craquer.
-Tu ne vas quand même pas partir ?! l'interrogea le brun en le voyant se diriger vers la porte d'entrée.
-Moi je ne vais nulle part ! C'est toi qui t'en vas !
-Hors de question, je ne bouge pas d'ici !
Léo retourna vers la cuisine et ouvrit le placard à assiettes, les lançant à leur tour sur l'Italien qui partit en courrant vers la porte restée ouverte. Léo arriva juste à sa suite et lui hurla avant de claquer la porte et de la verrouiller à double tour.
-Et ne reviens pas !
Ezio resta comme deux ronds de flans devant la porte fermée. Il resta dix minutes, un quart d'heure, une demi-heure derrière la porte, attendant de voir son amant venir lui rouvrir, prêt à s'excuser. Mais Léonardo ne rouvrit pas. Il soupira profondément. Au moins, les choses étaient dites maintenant. Il regarda la valise qui s'était ouverte par terre, et commença à la ranger. Puis, conscient que son beau peintre ne lui ouvrirait probablement pas avant le lendemain, il prit l'ascenseur, descendit dans le hall, et le traversa pour se retrouver dans la rue calme. Il leva les yeux au ciel, la nuit était belle, le firmament empli d'étoiles. Soupirant à nouveau, il se demanda où aller passer la nuit.
oOoOoOo
Assia entra de le bar, l'air attristée, mais sereine. Elle aperçut Desmond au comptoir, et vint s'assoir à côté de lui, commandant une tequila à Mario.
-Assia ? Qu'est-ce que tu fais là ? demanda Desmond, qui n'avait pas encore trop bu.
Elle repensa avec un soupire à ce qui venait de se passer, puis déclara avec un sourire résolu :
-Déclaration amoureuse lancée droit dans un mur… et toi ? Elle désigna les trois shot de tequila vide devant lui. Tu as appris pour Lucy et Connor.
-S'il te plait, fit Desmond en tendant sa main droite devant elle pour lui intimer le silence, ne dit rien à ce sujet.
-D'accord, elle se mordit la lèvre inférieure en saupoudrant le peau entre son pouce et son indexe imbibée de jus de citron avec le sel. Si tu veux, on peut boire ensemble pour oublier. Ce sera mieux que de broyer du noir chacun dans notre coin.
-Ca me va, fit le jeune homme en prenant le mini-verre avec une moue apréciative.
-Bien alors : A nos échecs ! s'exclama la jeune femme en levant le sien.
Ils trinquèrent, puis suivirent le rituel de la tequila. Lécher le sel, avaler cul-sec le liquide, mordre la rondelle de citron servie avec, puis être le premier à reposer le verre sur la table. Ce fut Assia qui gagna la première manche. Battre l'étudiant dans un match de tequila allait grandement l'amusé, mais elle gardait pour le moment l'esprit tourné vers Malik.
oOoOoOo
Malik tournait en rond, se sentant mal vis-à-vis d'Assia. Elle venait de lui faire une déclaration en bonne et due forme, et il l'avait repoussée, avec le plus de gentillesse possible pour ne pas la blesser. Elle était entrée le temps qu'il se change, puis ils avaient discuté longuement. Il lui avait expliqué ne la considérer que comme une amie, sans rien de plus. Elle avait quant même essayé, lui sautant dessus dans le but de le faire plier, mais il avait résisté à l'envie. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu de relation charnelle, et la jeune femme était assez son type, mais il la respectait bien trop pour profiter d'elle sans pouvoir lui donner en échange ce qu'elle voulait. Il l'avait réconfortée, puis elle était partie, disant comprendre. Au moins, les choses étaient mises à plat désormais et elle pouvait cesser de s'accrocher à « l'espoir que peut-être ».
On sonna à nouveau à sa porte. Cette fois, Malik se leva de son canapé et fonça droit dessus. Il espérait que ce ne soit pas elle une seconde fois, il n'aurait pas supporté de lui briser le cœur deux fois dans la même soirée. Il ouvrit la porte et se figea sur place en voyant qui venait le déranger. C'était Altaïr, il l'avait presque oublié celui-là, mais la tentions remonta brusquement. Il arborait un air hésitant mais résolu.
-Bonsoir Malik, je peux te parler…
Et voilà. Alors, ça vous plait toujours ! N'hésitez pas à me faire part de vos remarques (bonnes ou critiques).
A partir du prochain chapitre, je vous annonce déjà que les choses vont s'accélérer. Nous approchons du dénouement, mais je vous rassure, c'est encore loin d'être fini ! ^_^
Prochain départ dans les trois jours ! Ne soyez pas en retard ! XD
Bonne journée (soirée) et merci !
