Je ne possède aucun des personnages des films ou des comics.

Un recueil de textes courts sur l'univers du film Robin des Bois, prince des voleurs, nous plongeant dans un instant ou une pensée des protagonistes de l'histoire.

Enfin, tout était fini... Oui, cette fois, tout était vraiment fini.

Ce texte a été écrit avec l'une des anciennes propositions des Nuits du FoF sur le thème "Enfin"

(Rappel des règles : 1 thème pour une 1 heure entre 21h et 4h du matin)

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


Enfin

Enfin…

Enfin Robin avait accompli la promesse qu'il s'était fait de venger la mort de son père et de montrer à tous qu'il n'était pas un adorateur du diable, qu'il était quelqu'un de bien, d'honnête et de droit. Quelqu'un qui avait été lâchement assassiné par le shérif parce qu'il refusait de se soumettre. Il se l'était juré en faisant couler son propre sang au-dessus de sa tombe, refusant le répit tant qu'il n'aurait pas lavé son honneur et il avait réussi. Tout le monde le saurait maintenant… Tout le monde comprendrait que ce n'était que des mensonges propagés pour le discréditer et laisser le shérif prendre ses terres. Oui, il avait réussi. Il allait enfin pouvoir se reposer.

Et plus que tout, il avait aussi sauvé Marianne, la belle Marianne qui lui avait ravi le cœur en un seul regard. Il avait cru la perdre elle aussi, mais elle était là, dans ses bras, le couvrant de baisers passionnés qui scellaient leur amour. Un amour profond et sincère qui avait une telle importance à leurs yeux, eux qui avaient failli être à jamais séparé, mais tout était fini.

Enfin…

Ils étaient à nouveau réunis.

Plus rien ne pourrait les séparer maintenant. Ils seraient ensemble jusqu'à la fin, jusqu'à ce que le destin les sépare dans de longues années et après une belle et riche vie.

Enfin, il pouvait peut-être recommencer à envisager un avenir.

Après l'émotion et les baisers, les deux amoureux trouvèrent la force de se redresser, de se prendre par la main en ne se quittant pas des yeux et de sortir du château pour rejoindre la foule, les rumeurs et les acclamations.

Tous les habitants les fêtèrent comme ils se devaient de fêter celui qui venait enfin de les libérer du joug d'un shérif tyrannique et cruel. Il y avait les acclamations et les remerciements.

Robin se laissa porter par ce moment, ce moment de joie qui effaçait toutes les douleurs qu'il avait dû vivre pour en arriver là, tous les compagnons et les amis qui étaient morts pour qu'ils en soient là. Tout venait de prendre fin. Ils avaient réussis. Avec un grand sourire, il accueillit en ouvrant les bras une ferme accolade de la part de Jean et laissa Fanny l'embrasser avec reconnaissance sur la joue pendant que tout le monde continuait de se réjouir.

Dans le même temps, il laissa son regard balayer la foule, cherchant à localiser une personne qu'il avait envie de prendre dans ses bras pour partager sa joie autant que pour faire comprendre à tous ce qu'il représentait maintenant pour lui, mais il ne le localisa pas toute suite. Il fallut attendre quelque minutes, presque assez longtemps pour qu'ils commencent à s'inquiéter avant qu'il ne le repère enfin arrivant d'un pas nonchalant sur sa gauche.

Enfin !

Il était là !

Robin sourit en observant son frère, tout sourire lui aussi, se diriger vers lui. Toutefois, ce dernier s'immobilisa un peu en retrait, montrant qu'il n'était pas tout à fait sûr de la place qu'il devait tenir. Pourtant, ce n'était pas difficile.

Enfin, pour lui ça ne paraissait pas difficile. Il était son frère tout simplement.

Délaissant Marianne, après lui avoir déposé un dernier baiser sur la joue, Robin se dirigea droit vers lui, ne le laissant pas le temps de faite un geste et passant ses bras autour de son dos pour l'attirer un peu brutalement dans ses bras. Will sursauta, mais se laissa faire. Ce n'était pas désagréable, bien au contraire.

- Tu vois, je t'avais bien dit qu'on s'en sortirait en vie tous les deux, lui murmura Robin.

- Je sais… Mais c'est l'un de tes défauts de ne pas savoir mentir, lui répliqua Will sans chercher à quitter ses bras.

En guise de réponse, Robin le serra un peu plus fort dans ses bras, le berçant et le jeune homme sentit un frisson remonter le long de son échine pendant que ses émotions étaient à deux doigts prendre le dessus. Il se maîtrisa donc de justesse et s'agrippa à son tour à son frère, laissant sa tête reposer tout contre son épaule. En retour, son frère fit glisser sa main sur sa nuque pour le garder contre lui, lui donnant un sentiment de protection qu'il n'avait jamais ressenti de toute sa vie. C'était si étrange, mais aussi tellement apaisant qu'il ne voulait pas bouger de peur de briser l'étreinte.

Une étreinte qui lui faisait comprendre qu'il ne serait plus jamais seul et qu'il avait enfin ce qu'il avait tant rêvé…

Une famille…