Coucou! La suite du dernier chapitre, avec les réactions divers et variées.. Pour le programme court de Yuri, Avril Lavigne avec " I wish you were here"! Rien de plus à dire.
Bonne lecture!
Avertissement: Lemon en début de chapitre!
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Déboussolé, Otabek referma la porte sans un bruit, avant de redescendre précipitamment les escaliers, une douleur lancinante dans le coeur..
Une vingtaine de minutes plus tôt, dans la chambre...
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"Yuri.. tu as dit que t'en étais sûr.. déclara Emil, une main sur le dos du blond. Mais, si tu veux.."
Le concerné tourna la tête vers lui, exaspéré, en plein dans le pic de sa phase de chaleur. Il utilisa le peu de raison qu'il lui restait pour répliquer.
"Ce qu'il me faut, là maintenant... cracha-t-il alors qu'il bougeait son bassin pour sentir plus profondément les doigts du Tchèque, le faisant gémir. C'est que tu remplaces tes doigts par ton putain d'engin..."
Il se sentit perdre pieds, était dans l'urgence qu'on le prenne, sans penser à rien d'autre.. plus ce besoin se faisait attendre, plus il devenait difficile pour lui de ne pas sauter sur l'Alpha, près de lui.
Ce dernier enleva ses doigts, faisant soupirer l'Omega d'impatience, avant d'enfiler un préservatif. Puis, il souleva un peu plus les hanches du blond, se frotta contre lui, sous les râles de l'autre, avant de le pénétrer d'un coup sec.
Yuri grogna de satisfaction en sentant Emil en lui. Les mains tenant les draps, il couina tandis que le Tchèque ne faisait qu'aller et venir plus profondément. Il mordit violemment ses lèvres, retenait ses gémissements au maximum, mais lâcha prise quand sa prostate fut touchée. Et, alors que l'Alpha atteignit son point le plus sensible..
"Arrg... c'est trop bon.." soupira le blond, indifférent au bruit de la porte qui s'ouvrait, en gémissant longuement de plaisir.
Emil le ramena plus près de lui, d'une main, alors qu'il s'occupait de le caresser, signe qu'il n'en avait plus pour long. Yuri, à son geste, tourna la tête vers la porte le regard flou, avant de venir sur la main de l'Alpha, tous deux en plein orgasme...
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"Otabek!? s'étonna Hinata, en voyant le Kazakh avachi dans le genkan de son appartement. Qu'est-ce que tu fais là? Tu n'es pas avec Plisetsky Kun?"
Elle s'éloigna de lui, surprise de sentir autant de phéromones de sa part.
"Que s'est-il passé? Tu es blessé ? murmura-t-elle. Pourquoi tu es dans cet état?"
Des égratignures toutes fraîches sur ses poings et à proximité de ses lèvres, le brun se releva précipitamment, pieds nus, et se faufila dans le salon. Sa valise tout juste ouverte, il ramassa tous ses effets sous le regard éberlué de la jeune Alpha. Elle revint vers lui afin de lui attraper le bras, pour qu'il cesse sa manoeuvre. Le jeune homme la fusilla du regard, ayant du mal avec son geste, et dégagea son bras d'un coup sec.
"Laisse moi te soigner, au moins... soupira-t-elle. Et tu pourras m'expliquer ce qu'il s'est passé, d'accord?"
Profitant de l'hésitation du Kazakh, elle lui tira le bras afin de l'emmener à la salle de bain, où se trouvait la boîte à pharmacie. Elle le força à s'asseoir sur le tabouret, puis ouvrit la boîte afin d'en prendre le désinfectant, qu'elle déposa sur un tissu. Le nettoyage des blessures se fit dans un calme relatif, qu'Otabek brisa alors que Hinata était concentrée par les soins.
"Yura.. il était bien là.. avoua-t-il, ignorant les picotements sur ses mains. Il est en chaleur..."
"Oh... fit son amie. Mais, alors, pourquoi.."
"Il y avait quelqu'un avec lui.. la coupa-t-il. Un.. autre Alpha. Qu'on connaît lui et moi.. "
La Japonaise, l'air impassible, continuait de le soigner, attendant qu'il poursuive.
"Je.. j'aurais peut-être dû y aller, lui régler son compte.. continua le Kazakh. Mais.. je ne pouvais pas. J'étais comme immobilisé! L'odeur de Yura, ses phéromones, en train de se mélanger à celles de ce type.. Au fond de moi, je sentais qu'il fallait que je parte.."
"Mais alors... interrogea Hinata, achevant son dernier bandage sur la main de Otabek. Comment tu en es arrivé la?"
Un peu honteux, Otabek détourna le regard.
"À la sortie de l'hôtel, quand je suis descendu.. avoua-t-il. Avec Georgi, un Bêta et compatriote de Yûri, il y avait d'autres Alphas, Bêtas et Omegas. Ils étaient tous au courant, apparemment pour Yura et lui...Sauf l'un d'eux.. ajouta-t-il. Ça ne lui plaisait pas, à lui aussi, ce qui se passe.. mais il a été offensant, injurieux envers celui que j'aime.. je n'ai pas pu m'empêcher de le frapper, ce crétin d'Italien.. Et même si Yuri semble avoir lâché l'affaire.."
La jeune femme soupira, ennuyé. Ils s'étaient vraiment bien trouvé, ces deux là.. Aussi têtu et fier l'un que l'autre.. elle attendit que le brun se calme, en proie à ces souvenirs encore frais, dans son esprit. Elle s'illumina, semblant penser à quelque chose, alors qu'ils sortaient de la petite salle d'eau.
"Plisetsky Kun était en chaleur, c'est bien ce que tu as dit..? dit elle. Et ta soeur, elle en pense quoi?"
Otabek la regarda, les sourcils froncés d'incompréhension.
"Aiman.. pourquoi tu me parles de ma petite soeur? " marmonna-t-il.
Hinata jeta un coup d'oeil vers lui, l'air de se dire qu'il était complètement stupide.
"C'est une Omega, non!? rétorqua-t-elle. Peut-être qu'elle pourrait t'expliquer deux ou trois choses dessus.. elle a été elle même en chaleur, il n'y a pas si longtemps.."
"Et tu es au courant pour ça, parce que.." fit Otabek, suspicieux.
Écarlate, la jeune Alpha se leva brusquement.
"Ce... c'est pas comme si c'était important! s'égosilla-t-elle. Tu comptes faire quoi, pour le récupérer?"
Deux jours plus tard...
Yuri l'esprit encore embrumé, observa l'heure sur son téléphone, c'était le tout début d'après-midi, dans son lit. Il se retint de soupirer, ennuyé. Il avait encore manqué des entraînements, à cause des chaleurs.. Et il était encore trop tôt pour appeler en Russie.. un juron sortit de ses lèvres alors qu'il prenait son médicament contre ses douleurs au ventre, en se dégageant du lit. Il se faufila rapidement à douche, manquant de tomber dans ses vêtements.
Une vingtaine de minutes plus tard, lavé et revigoré par un sandwich, il se dirigea vers Georgi, Julie et Emil, qui étaient avec Sara et Pichit. Ce dernier l'aperçu le premier, portable en main, et lui fit signe.
"Yurio! Ça faisait un bail! s'exclama-t-il, son masque baissé. Tes chaleurs sont enfin... ouch!"
Il fusilla Sara du regard, alors qu'il se massait l'estomac, dans lequel la jeune femme avait mis un coup de coude.
"Un peu de discrétion, imbécile.. le sermonna Julie. C'est pas un truc que t'es censé gueuler sur tous les toits!"
"Grave, sérieux Pichit.. grommela Yuri, ennuyé, avant de chercher autour d'eux. Y'a pas Chris et ton frère?"
La question, adressée au Thaï et à l'Italienne, les embarrassèrent pas mal, causant l'incompréhension du Russe blond. Celui-ci jeta un coup d'oeil vers son compatriote, l'apprentie de Lilia et le Tchèque, qui détournèrent le regard, le rendant plus soupçonneux encore.
"Putain... chuchota-t-il, anxieux, avant de hausser la voix. Il s'est passé quoi, en trois jours? Ya eu une embrouille?"
Pichit, les joues rouges, secoua la tête en guise de dénégation.
"Euh.. pour Chris, non.. bredouilla-t-il, gêné. Mais par contre.."
"Non, il ne doit pas savoir.." chuchota Sara, à l'attention du patineur Thaï.
"Et moi je dis que si.. répliqua son interlocuteur un peu plus fort. Chris à l'intention de lui en parler, alors.."
Yuri fronça les sourcils en les entendant discuter ainsi. Emil, Julie et Georgi, quand à eux, s'étaient mis à l'écart.
"De quoi vous parlez.. fit il à Pitchit et Sara avant de se tourner vers les amoureux et le Tchèque. Hey, c'est quoi ces mess basses, vous aussi..."
Les cinq concernés se regardèrent longuement, silencieusement, comme pour délibérer sur quelque chose, inquiétant le blondinet Russe. Finalement, à la fin de cette bataille muette, Georgi s'approcha de son compatriote, encouragé par sa petite amie, embêté.
"Bon.. ça va être à moi de me coltiner le sale boulot.. grommela-t-il, en se grattant l'arrière du crâne. Yuri.. essaye juste de rester calme sur ce que je vais te dire, ok?"
Yuri hocha frénétiquement la tête, impatient, nerveux.
"Il se trouve que.. Otabek Altin est passé à l'hôtel.. avoua l'apprenti coach. Il y a deux jours, dans la matinée.."
À l'évocation de son Alpha, Yuri sentit ses jambes se dérober, s'affaiblir, sous le choc. Julie et Sara le rattrapèrent avant qu'il ne s'effondre, s'attendant à cette réaction. L'Omega Russe les dévisagèrent tour à tour, incertain.
"Putain... que.. t'es sûr, Georgi? lâcha-t-il, avant de comprendre où le Bêta voulait en venir. Oh, non, non, non..."
"Malheureusement, si, Yuri... soupira le Tchèque d'un air navré. Il nous a vu.."
"Il s'est même battu avec mon frère, pour ça.. renchérit l'italienne. Michele.. n'a pas été très élogieux à ton égard.."
"Chris a tenté de le raisonner, mais..." commença Pichit.
"Je.. je dois y aller.. murmura Yuri, livide. Faut que je sorte.."
Il fila sans demander son reste, direction la patinoire, sous les regards compatissant de ses camarades..
Quelques jours plus tard, Baïkonour*, Kazakhstan...
"Otabek, tout va bien? s'inquiéta Arman, le frère aîné du concerné, un bébé dans ses bras. Tu es souvent en vadrouille, depuis que tu es là..."
N'attendant pas de réponse, il ouvrit la porte de la chambre, où le jeune Alpha était installé, posé sur son lit. Il regarda son frère de ses yeux cernés, avant de vite chercher un autre point d'ancrage. Étrangement, depuis que Jean-Jacques lui avait appris pour Yuri, il était comme mal à l'aise avec les bébés.. Il secoua la tête pour chasser toutes ces pensées parasites, sortit son téléphone.
"Que se passe-t-il, ihi.. soupira le plus grand. Tu ne serais pas venu jusqu'ici si tu ne voulais pas éviter les sbires habituels... c'est par rapport à ton Omega, c'est ça?"
Otabek se figea en entendant son frère parler de lui.
"Tu sais.. continua ce dernier, conscient de la réaction du brun. Même si elle est jeune.. notre soeur pourrait t'aider, je pense.."
"Oui, je me doute.. lâcha Otabek. Mais.."
"Quoi!? Tu as peur de ce qu'elle va dire? répliqua Arman. Écoute.. de ce que je sais, Père est absent pour quelques jours encore, et Bulat aussi.. profite pour aller la voir.. Et si tu peux.. ajouta-t-il. Attends de lui avoir parlé pour regarder les programmes de ce Plisetsky.. oui je sais que tu ne les as pas encore vu, mais quoi qu'il arrive... tu as tout notre soutien.."
Otabek, en entendant la dernière phrase de son frère, eut l'impression que la pression sur ses épaules s'était allégée. Il sourit légèrement.
"Très bien. Merci, grand frère.."
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"Faut que je te demande quelque chose, Aiman..." lança Otabek.
L'adolescente regarda son frère assis près d'elle, dans la "chambre" lui appartenant, surprise. De retour depuis peu, il semblait gêné, ignorer comment aborder ce qu'il comptait demander.
"Vraiment!? s'exclama-t-elle. Mais.."
Il la stoppa, afin de lui raconter, sans entrer dans les détails les plus gênants, ce qu'il s'était passé, quelques semaines plus tôt au Japon. Attentive, elle écouta religieusement son frère, réfléchissant à comment rassurer son frère, son protecteur.
"Tu sais... débuta-t-elle, embarrassée de la tournure qu'allait prendre la conversation. Il y a des Omegas qui ont moins bien le contrôle que d'autres, sur leur... pulsion, pendant leur "période". Et il y en a qui ne peuvent pas prendre de médicaments aussi.."
"Mais alors pourquoi.." commença l'Alpha.
"Et aussi.. continua Aiman, sans prêter attention aux paroles de son frère, se frottant les mains avec nervosité. Cou.. coucher avec un Alpha.. ça aide pas mal.. du moins.. ça raccourci les périodes de chaleur.."
Rouge, elle donna son téléphone à son frère, où il y avait une vidéo en attente. Suspicieux, Otabek jeta un coup d'oeil vers sa cadette.
"Qu'est ce que c'est... fit il. Et où as tu eu ce téléphone. Père ne veut pas que tu en aies un.. Et même ceux que Arman et moi t'avons donné.."
"Celui là est un cadeau.. de Hinata. avoua la jeune Omega. Je préfère éviter que Père le trouve, alors.. qu'importe. Regarde ça, s'il te plaît.. ça devrait t'intéresser..."
L'Alpha obtempéra, et alluma la dite vidéo, dans un calme religieux..
"Et maintenant, pour son grand retour, l'Omega Russe Yuri Plisetsky, avec pour son programme court, "I wish you were here" de Avril Lavigne..."
Otabek déglutit, en entendant le titre choisi par Yuri, qui se plaça au milieu de la patinoire. La tenue mise par le patineur le chamboula tout autant. Un simple pantalon noir, un haut qu'il reconnut comme celui qu'ils avaient acheté ensemble, dans une boutique de patinage finlandaise.
C'était une chemise royale bleue, mate à col divisé et à rayures horizontales noires, serré au niveau des manches, avec un fin velours argenté incrusté de diamants argentés sur les épaules. Et, surtout, les mitaines cloutées, cadeau qu'il avait fait à l'Omega, à Barcelone lors de leur première virée..
Fasciné, subjugué, il observa son Omega faire son programme, qu'il exécutait avec sa fougue de toujours, se calquant sur la musique, les paroles..
I love the way you are/j'adore ta façon d'être
It's who I am, don't have to try hard/ça me rejoint, pas besoin de me casser la tête
We always say, say like it is/on se dit toujours les choses comme elles sont
And the truth is that I really miss.../et la vérité, c'est que ça me manque vraiment...
All those crazy thing you said/toutes ces choses folles que tu as dites
You left them running through my head/que tu as laissé gravé dans mon esprit
You're always there, you're everywhere/Tu es toujours là, tu es partout
But right now I wish you were here/mais en ce moment, j'aimerais que tu sois ici avec moi...
No, I don't wanna let go/non, je n'ai pas l'intention de lâcher prise
I just wanna let you know/je veux juste te faire savoir
That I never wanna let go/Que Je ne vais jamais lâcher prise
I wish you were here/j'aimerais que tu sois là...
"Yura..." murmura le Kazakh, les yeux rivés sur le portable, alors que la danse de l'Omega venait de s'achever.
Sa soeur, près de lui, resta immobile, le laissant sortir petit à petit de ses rêveries. De multiples émotions tourneboulaient dans le coeur du jeune homme, heureux, apaisé de voir que Yuri et lui ressentait la même chose depuis tout ce temps. Et que, malgré ce qu'il avait vu, il était le seul dans le coeur du blondinet Russe...
"Grand frère? intervint Aiman, le téléphone de nouveau en main. Tu veux voir le reste, peut-être? Les programmes libres sont mis en ligne depuis peu je crois.."
Otabek allait accepter, quand sa soeur et lui entendirent la porte du domaine, pourtant bien éloignée, s'ouvrir avec violence. Ils se regardèrent, inquiets.
Le patriarche, Azamat Bolatevitch Altin, était de retour, plus tôt que prévu, fou de rage...
Un mois et demi plus tard, Moscou, Russie..
"Yuratchka, laisse donc la petite, tu vas être en retard..."
"Raaah.. Diedouchka, c'est pas dramatique.. marmonna Yuri, en calinant sa fille. Puis, vu le score que j'ai fait au Japon, Yakov va pas non plus faire trop la gue.. tronche. Et c'est pas comme s'il pensait que je serais.."
Le regard réprobateur du vieil homme le dissuada de continuer sa phrase, de dire des grossièretés. Il embrassa Sofya, avant de la poser dans les bras de Nikolaï.
"Finir second ne t'empêcheras pas de bien te comporter.. répliqua celui-ci. Sois un peu plus respectueux envers tes coachs, Yuri.."
"Maman.. 'este.. supplia la fillette, tendant les bras vers l'Omega. Deda.."
"Non, Sonia.. dit le Bêta, en observant son petit fils. Yakov a fait des pieds et des mains pour que tu puisses rester ici, au lieu de dormir là bas. Pour ta sécurité. D'ailleurs, en parlant de ça.. ajouta-t-il. Tu l'as mis, n'est-ce pas ?"
Yuri leva les yeux au ciel avant de désigner son cou, pourvu du collier de protection. Ses chaleurs devant arriver dans la semaine, le blond le portait toujours sur lui peu avant, au cas ou..
"T'en fais pas Dedoula... lâcha Yuri. Je vais faire attention, et j'appellerai si y'a un problème.."
Le vieil homme lui sourit, avant de lui tapoter affectueusement ses cheveux.
"Va donc, autrement, tu ne risque pas d'aller à l'entraînement.. déclara-t-il, implacable. Et la petite va râler.."
Le blond alla embrasser une dernière fois sa petite tigresse, puis emporta le sac contenant son équipement, ignorant tant bien que mal les plaintes. Un migraine commençait à pointer le bout de son nez, alors qu'il partait de chez son grand-père, en même temps qu'une profonde appréhension.
Il savait qu'il allait forcément le croiser durant la compétition, et les entraînements. Antoine Cizeron, l'Alpha français.. Et il préférait l'éviter au maximum.. Yuri secoua la tête, refusant de penser à ce type en particulier et, écouteurs sur les oreilles, musique à fond, il fonça direction la patinoire..
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Un soupir de soulagement s'échappa des lèvres de Yuri, alors qu'il finissait de se préparer, pour rentrer. Il avait passé trois bonnes heures à patiner, plus une heure à faire des étirements avec Julie, Lilia étant restée à Saint Pétersbourg. Il sortit du complexe sportif, impatient de rentrer chez son grand-père, voir sa petite.
Il avait également prévu de reprendre une bonne douche, celle qu'il avait prise après ses exercices, n'ayant eu que peu d'effets. Il mourait de chaud, bien qu'il ait enlevé sa veste, sans compter la météo plutôt fraîche. Alors qu'il était à l'extérieur, il s'étirait longuement les bras quand..
"Oh, regardez donc quoi voilà.. déclara une voix, non loin de l'Omega. Ça faisait un bail, Plisetsky..."
Les phéromones, la voix, éveillèrent de douloureux souvenirs dans la tête de l'Omega, qui fut incapable de bouger. Antoine Cizeron, derrière lui, s'approcha, un air goguenard plaqué sur le visage.
"Tu es enfin sorti de ta grotte, joli fée.." renchérit il, la distance entre eux se réduisant à vue d'oeil.
Yuri parvint à bouger, releva la tête, observa l'Alpha français, avec un air de défi, ignorant l'angoisse qui montait en lui, tout comme la fièvre.
"Ouais, eh bien la fée va t'éclater sur la glace, Ublyudok!" cracha-t-il, dédaigneux.
Il essayait de contrôler au mieux les tremblements de sa voix, les phéromones qui se dégageait de son corps.. Le Français se stoppa, non loin de lui, les yeux brillants d'une lueur qui ne plaisait guère au blond.
"C'est que tu sens délicieusement bon, Omega.. marmonna-t-il, en tirant son bras, se léchant les lèvres avec envie. Tu vas venir, que je puisse m'occuper de ton cas, depuis le temps que j'attendais ça.. je vais enfin te posséder.."
Yuri laissa sortir plus encore ses phéromones, tenta de faire lâcher prise au chatain, indisposé par ses flagrances. Ce dernier avait rapproché son visage du sien, tout comme son corps, contre lequelle senti, avec dégoût, les réactions. Il ferma les yeux, détourna le visage, attendant qu'il se passe.. Rien. Sourcils froncés d'incompréhension, il ouvrit les yeux, pour voir son assaillant au sol.
Le coeur battant la chamade, à l'odeur, près de lui, qui se dégageait avec force, qu'il n'avait pu sentir depuis trop longtemps, il se retourna.
"Beka..."
*Baïkonour est une ville du Kazakhstan qui est sous administration Russe et Kazakh (plus d'explications sur Wikipedia, ou ailleurs)
Je suis sûre que le début du chapitre a du plaire à beaucoup de monde (ironie :-P) !
Et ça y est nos deux amoureux sont enfin réunis! Super Beka est dans la place!
Ihi= petit frère en Kazakh
J'espère que les paroles extraites de la chanson, plus la traduction, ne vous derangerons pas.
J'ai tenté de décrire au mieux le costume (programme court) de Yuri..
Le prochain chapitre devant être posté est celui du Spin Off (j'alterne entre les deux). J'espère que ce chapitre vous a plu.
À la prochaine!
