Coucou! Je devais poster le chapitre du Spin off avant celui-là, mais je n'ai pas pu résister! Et l'autre chapitre n'est pas tout à fait terminé. Bref on continu dans les retrouvailles de Yuri et Otabek! Le reste dans le chapitre! Rien de plus à dire.
Bonne lecture!
Attention: Lemon dans le chapitre, sera signalé!
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Le coeur battant la chamade, à l'odeur, près de lui, qui se dégageait avec force, qu'il n'avait pu sentir depuis trop longtemps, il se retourna.
"Beka..."
Le Kazakh s'approcha de son Omega et l'enlaça de toute ses forces, le nez enfoui dans ses longs cheveux. Yuri se calma, cessa de relâcher des phéromones, à son contact. Puis, alors que Cizeron se relevait, Otabek le fusilla du regard, fou de rage.
"Je t'avais dit de le laisser tranquille, Cizeron... gronda-t-il, les yeux s'assombrissant. Tu as osé le toucher..."
Un rire cynique s'échappa de la bouche du patineur Français, qui voyait très bien où voulait en venir le brun, qui serra davantage Yuri contre lui.
"Oh, tu es au courant, pour ça... constata-t-il. Mais.. toi, tu étais où, vu que tu disais vouloir le protéger.. quel Alpha pathétique tu fais. Même pour ta propre soeur..."
Otabek, à son insinuation, vit rouge. Il relâcha le Russe, pour foncer vers Cizeron. Il l'empoigna, le faisant taire, pour le jeter violemment contre le mur de la patinoire. Le chatain se releva aussitôt, un faible sourire aux lèvres, malgré sa blessure au dos. Il se tourna vers Yuri, qui se tenait près de Otabek, fermement accroché à son bras, nerveux.
"Tu sais bien que je finirai par t'avoir, la fée.. murmura-t-il. Au moment où tu t'y attendra le moins, sans ton miteux.."
Le coup de poing qu'il reçu dans l'estomac, initié par Otabek, lui coupa le souffle. Le brun, excédé par les menaces proférés par le Français, s'apprêtait à en lancer un autre, quand..
"Beka, arrête.."
Le Kazakh, décontenancé par la demande de l'Omega, se tourna vers lui.
"Yura!? fit il. Mais, qu'est ce que..."
"Si tu fais ça, même.. si ce Govnyuk le mérite.. le coupa le blond, la respiration saccadé, se tenant le bas du ventre. C'est toi... qui prendras, pas lui.. c'est.. à moi... de.." continua-t-il, avant de tourner de l'oeil.
"Yuri!?" s'exclama Otabek, qui le rattrapa, évitant ainsi toute mauvaise chute.
Inquiet, il ne fit pas attention au Français, qui s'était barré, les côtés pliés sous la douleur. Un parfum émanait du corps bouillant de Yuri, agrippé aux bras du Kazakh. Le Russe, le coeur battant, observa Otabek , qui déglutit devant la réalité de la situation, qu'il avait occulté de par la présence de Antoine Cizeron.
"Tu es en chaleur... chuchota le Kazakh. Tu veux que je prévienne Nekola, peut.."
Yuri le fit taire par un baiser, auquel répondit rapidement le brun, faisant danser sa langue avec celle de son partenaire. Au bout de quelques minutes de cet échange buccal intense, Yuri se détacha de lui, ses yeux émeraudes brillants d'excitation.
"C'est toi, que je veux, Beka.. sursurra-t-il, ses mains posées sur les joues rouges de l'Alpha. Juste toi..."
Il se frotta à Otabek, son nez fourré dans son cou, pour en respirer l'odeur, rendant presque fou ce dernier. Après un ultime effort de volonté d'éviter de le prendre ici, dehors, Otabek prit le blond dans les bras, et l'emmena...
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Une vingtaine de (longues) minutes plus tard, ils étaient arrivés devant l'appartement où le Kazakh vivait depuis quelques semaines. Celui-ci, fébrile, ouvrit prestement la porte pour la refermer aussi sec. Les phéromones émis par l'Omega s'intensifièrent pour, inconsciemment, marquer sa présence..
Vestes et sacs de sports furent jetés à même le sol, sous l'indifférence de leur propriétaire.. Les amoureux ne cessèrent de s'embrasser, le Russe fermement accroché au Kazakh, alors qu'ils allèrent jusqu'à la chambre..
L'Omega, à peine rentré dans la pièce, commença à se dévêtir, sous l'oeil impatient de l'Alpha, qui l'imita. Ce dernier se figea à la vue du collier, porté par son compagnon, qui suivit son regard.
"Ah.. mon collier, c'est vrai.." ronchonna le blond.
"Tu peux le garder, Yura, si ça te..." déclara Otabek, une main sur la joue de l'Omega.
Yuri secoua vivement la tête, les joues rouges, puis embrassa langoureusement son compagnon, avant de se rapprocher de son oreille.
"Je vais l'enlever.. lui murmura-t-il. Je veux me lier à toi, mon Beka..."
Sous le regard amoureux du Kazakh, Yuri alla chercher son portable, caché dans son Jean, avant de se stopper.
"Faut que j'envoie un message à Deda, pour le prévenir, aussi.." grommela-t-il.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Il alla ensuite sur le menu de son téléphone*, où il y avait l'application, reliée au collier, lui permettant de l'enlever. Il posa son empreinte digitale, tapota le code, fébrile. Un petit clic signala le déverrouillage de l'objet, que le Russe jeta à même le sol. Il se sentit mouiller à l'odeur des phéromones de son Alpha, qui le colla contre lui.
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Tous deux simplement vêtu de leur sous vêtements, ils se devorèrent les lèvres, laissèrent leur instinct les contrôler, avides de se retrouver enfin. L'air dans la pièce se remplissait de leurs phéromones, de leur plaisir alors qu'ils mettaient une main dans le boxer de l'autre, caressant leur érection.
Yuri, déjà bien humide, sentit que son intimité se tremper plus encore à leur caresse mutuelle. Il hoqueta alors qu'Otabek se mit à titiller, lécher, mordiller ses têtons, toujours une main dans le boxer, allant du côté de ses fesses. Le blond enleva sa propre main du boxer de l'Alpha, pour s'aggriper plus fort contre lui, posé sur ses cuisses.
Un soupir s'échappa de sa bouche, quand les doigts du Kazakh entrèrent en lui, pour le taquiner, jouer à l'intérieur. Les ongles fortement encrés dans les épaules de son Alpha, Yuri remuait, mourait d'envie de le sentir en lui.
lls doigts de Otabek jouant avec sa prostate, il gémit, se déversa entre leur deux corps. Il se mordilla les lèvres, en plein dans sa jouissance.
"P... plus... ronronna-t-il, encore en proie à son extase. Beka... viens.."
Le Kazakh, à son ton suppliant, perdit pied. Il arracha, déchira avec impatience leur sous vêtements, avant de s'enfoncer dans l'Omega, qui s'était positionné tel un animal, à quatre pattes. Un grognement de satisfaction s'échappa de la gorge des deux amants, soulagés, apaisés.
Otabek posa les mains sur les hanches de Yuri, pour le prendre, aller au plus profond de son antre, sous les couinements du blond. Celui-ci, les mains serrant avec force les draps, ne cessait d'exprimer son plaisir, se déversant une seconde fois en sentant son point sensible être culbuté avec force. Un long frisson le parcourut, alors qu'Otabek léchait sa nuque, devenu un point particulièrement sensible.
"Beka.. vite.. couina le Russe. Mords moi.."
"Oui, mon Yura..." lâcha le Kazakh, la voix rauque.
Il planta ses dents dans la nuque de son Omega, qui se contracta autour de son membre à son geste, et se noua à lui, dans un dernier râle de plaisir...
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Yuri ouvrit brusquement les yeux, allongé dans un lit, perdu, le regard fixé sur le mur en face de lui. Il avait été en chaleur, mais ne se souvenait pas vraiment de cet endroit, sûr que ce n'était pas la chambre du Tchèque. Il sursauta en sentant un souffle sur son cou, croyant être seul dans la pièce. Son coeur fit un bond en voyant, alors qu'il se retournait, le propriétaire de la respiration. Otabek, aussi nu que lui, dormait, l'air apaisé.
Les mouvements du blond, dans la couette, réveillèrent le Kazakh. Ce dernier l'observa ainsi longuement, silencieusement, alors que des larmes se mirent à rouler sur les joues du Russe. Inquiet, Otabek essuya doucement les dites larmes de son pouce.
"Yura.." chuchota-t-il, ne s'attendant pas à ce genre de réaction.
"Putain... c'est toi... bredouilla le blond, qui se colla contre lui, la tête posé contre son torse. C'est vraiment toi, Beka.. je rêve pas.."
Il serra plus fort le Kazakh contre lui, huma l'odeur boisé que ce dernier relâchait.
"Tu ne vas pas partir de nouveau et nous laisser, hein.. ajouta-t-il, en le regardant droit dans les yeux, l'air désespéré. Je.. je ne crois pas que je.."
Otabek le fit taire d'un long baiser, sa main glissa le long du dos de l'Omega, qui retint difficilement un gémissement quand des doigts effleurèrent son entrée. Ça faisaient près de trois jours que Yuri et Otabek passaient leur temps à faire l'amour, mais ils étaient toujours autant affamés l'un de l'autre, chaleurs ou non...
Une vingtaine de minutes plus tard, les yeux brillants, en sueurs d'être de nouveau passé à l'acte, les deux amants s'observaient silencieusement. Ce fut le Kazakh qui brisa le dit silence, effleurant la marque sur la nuque du Russe, un doux sourire aux lèvres.
"Je te le jure Yura.. je ne te lâcherai plus... le rassura-t-il, son nez fourré dans sa chevelure. Mais.. que voulais tu dire par.."nous" laisser?"
L'Omega baissa les yeux sur son bas ventre, décoré par une fine cicatrice, que son compagnon effleura doucement.
"Je sais, ce qu'il s'est passé, JJ m'a tout raconté.. continua le brun. Je.. J'aurais dû être là pour t'aider, te soutenir, dans cette perte.."
Le blond fronça les sourcils d'incompréhension, avant de se rappeler que le Canadien avait reçu de fausses infos de la part de Mila, à sa demande. Il posa sa main sur celle de l'Alpha, qui était toujours sur sa cicatrice.
"Beka.. murmura-t-il. Je.. pour le bébé.. on a pas dit l'entière vérité, à Leroy.."
Les yeux ronds, l'Alpha resta silencieux, attendant que son compagnon poursuive. Celui-ci déglutit, anxieux quand à la réaction de son aimé.
"Je... Il n'y a pas eu de perte.. avoua-t-il. Elle..."
Une sonnerie de téléphone retentit, reconnaissable parmi toutes, pour Yuri, qui se tut en récupérant le mobile. Yakov Borissovitch Feltsman. Quand il vit le nom de l'interlocuteur, il décrocha, sous le regard inquiet de Otabek.
"Ou.. Ouais, Yakov?" lâcha-t-il, tendu.
Son angoisse s'agrandit davantage quand le silence lui répondit. D'ordinaire, quand le blond était dans ses "périodes", son grand-père prévenait ses coachs, afin que personne ne le joigne durant ces moments. C'était lui qui faisait signe, quand il avait les idées claires, rafraîchies. Si le vieil homme appelait, ce n'était pas bon signe. Yuri pensa immédiatement à sa fille, restée près de Nikolaï.
"Ohé!? Le vieux!? répéta-t-il, impatient. Qu'est ce qui se passe avec.."
Yuri pâli, choqué par l'annonce faite par le Bêta. Il n'entendit pas la fin de la conversation, hocha la tête sans écouter ce qui se disait à l'autre bout du fil, puis raccrocha. Otabek observa les réactions de son partenaire, qui relâcha brusquement des phéromones, en proie à l'angoisse. Il prit son Omega dans ses bras, espérant l'apaiser. Après quelques minutes de ce manège, il brisa le calme, qui s'était installé.
"Yura.. murmura-t-il. Qu'est ce qu'il y a..?"
"C'est.. c'est Diedouchka.. bredouilla le blond. Il.. Il est à l'hôpital.. Il a été.."
Les mots se bloquèrent dans sa gorge. Il tremblait, malgré les bras chauds du Kazakh autour de sa taille. Ce dernier lui suggèra d'appeler un taxi, pour l'emmener au plus vite au plus près du vieil homme. Le blond accepta sans un bruit, avant de regarder son compagnon.
"Viens avec moi, Beka.."
Une douche rapide et un emprunt de vêtement plus tard, les deux hommes étaient dans un taxi, direction l'hôpital. Leurs mains tendrement entrelacés, tous deux étaient plongés dans leur pensée. En particulier le Kazakh, qui culpabilisait de la situation, de l'état du vieil homme..
Flash Back
Quelques semaines plus tôt...
Otabek, qui venait de regarder le court de son Omega sur le portable de soeur, sursauta, suivi de cette dernière, en entendant la porte d'entrée claquer violemment. Ils entrouvrirent discrètement celle de la pièce, inquiets. Leur père venait de rentrer, plus tôt que prévu, et il semblait de très, très mauvais humeur.
"Où est elle!?" cracha l'homme d'un ton sec, en direction d'une domestique.
"Aza.. Azamat Bolatevitch.. balbutia l'employée, tremblante. De quoi vous.."
"Je vous demande où est mon épouse! la coupa-t-il en haussant le ton, clairement fou de rage. Elle doit être dans le coin, il me semble que.."
"Azamat? Déjà de retour?" s'étonna une voix, derrière lui, postée dans les escaliers.
Le patriarche se retourna en reconnaissant son épouse, qui l'observait d'un air neutre.
"Nous devrions en discuter dans ton bureau, non? renchérit Elle en parcourant l'immense entrée du regard. Les murs ont des oreilles, particulièrement ici..."
En entendant les bruits de pas, dans les escaliers, le frère et la soeur refermèrent la porte le plus doucement possible, pour pas que leurs parents les voient. Après quelques minutes, le silence règna de nouveau dans les couloirs, les domestiques étant tous partis s'affairer à leurs tâches quotidiennes.
"Otabek, qu'est-ce que tu fais? chuchota l'adolescente, en voyant son frère à la porte. Père et Mère vont te sermonner si.."
"Je serais prudent, petite soeur.. tenta de rassurer le brun, sur le même ton. Je dois savoir ce qui met Père autant en colère..."
Il sourit légèrement à sa petite soeur, avant de sortir de la chambre. Il connaissait par coeur l'emplacement du bureau paternel, lui qui y allait régulièrement, enfant. Le couloir où était située le bureau semble calme, vide de monde, au grand soulagement du brun. Il s'approcha sans un bruit de la porte, masquant ses phéromones, et écouta...
"Comment tu as pu laisser filer une occasion pareille? intervint Azamat. Il y avait du personnel disponible sur place, non? J'avais fourni tout ce qu'il fallait pour les booster si nécessaire, en plus!?"
"Je te rappelle, que ce sont tes bonniches, pas les miens.. répliqua sa femme. De plus, on doit être prudent avec..."
"Et sa vidéo à ce sale déchet? l'interrompit le patriarche. Ne me dis pas que tu ne l'as pas vu? La façon dont cette chienne Russe se trémousse.. Et le reste! Il est plus qu'évident que c'est pour nous emmerder! Mon nom ne sera pas sali par une merde comme lui!"
Le bruit d'un violent coup, porté sur un meuble, accentue le tout.
"Bon, sinon.. fit Inzhu, indifférente au coup de chaud de son époux. Le marché à été accepté, en France?"
Un sourire tordu naquit sur les lèvres de l'Alpha.
"Évidemment.. dans six mois, au minimum.. déclara-t-il. Aiman sera offerte au plus jeune du groupe Cizeron, comme convenu. En échange, nous pourrons trouver quelques Omegas, lors de la soirée, ainsi que des fournisseurs pour les injections."
Le coeur de Otabek rata un battement en entendant son père parler ainsi. Le calme se fit durant quelques minutes, dans le bureau, alors qu'à l'intérieur, son père farfouillait dans un tiroir, pour en sortir des photos. Il pianota sur son téléphone, ignorant son épouse.
"Puisque Yuri Nikolaïevitch a décidé de nous provoquer.. marmonna-t-il. Voyons voir ce qu'il va faire quand on aura son grand-père adoré.."
Otabek se figea à l'évocation de Nikolaï. Il s'éloigna du bureau, pour aller le plus loin possible de cette folie, n'entendant pas la fin de la conversation.
"Et l'enfant? s'enquit sa femme. Devons nous.."
"Pour le moment.. la stoppa Azamat. Débarrassons nous du vieillard. Et ça devrait être bon.."
Fin du Flash Back
"Nous sommes arrivés..."
Le couple sursauta à la voix du chauffeur, trop accaparé par leur réflexion respective pour remarquer l'absence de mouvement du véhicule. Le Kazakh paya le chauffeur et sortit, suivit par Yuri. Ce dernier stoppa son compagnon, l'estomac noué.
"Beka.. fit il. Avant de rentrer dans l'hôpital, faut que tu saches que.."
Il fut interrompu par les lèvres de son amoureux, qui s'étaient doucement posés sur les siennes, pour un chaste baiser.
"Allons voir comment va ton grand-père, on en parlera après.. murmura le brun, en prenant sa main. Et.. j'ai pas mal de choses à te dire, aussi.."
Un soupir s'échappa de la bouche du blond, qui se laissa emmener à l'accueil des urgences hospitaliers. Le couple se figea en voyant Yakov et Lilia, qui semblaient attendre. Le Bêta, décontenancé, dévisagea le Kazakh.
"Qu'est-ce que tu fous là, Otabek Azamatevitch ? cracha-t-il. Tu n'as pas assez foutu ta merde, peut-être?"
"Je dois avouer que je ne m'attendais pas à une telle.. situation, Yuri Nikolaïevitch.." ajouta Lilia, descendue sur Moscou en apprenant ce qui était arrivé à Nikolaï, en désignant la nuque du blond d'un signe de tête.
Son ex mari, les sourcils froncés d'incompréhension, jeta un coup d'oeil du côté de Yuri, qui avait rapidement remis sa chevelure sur sa nuque. Les yeux écarquillés, comprenant les paroles de la diva, il laissa ses nerfs parler à sa place.
"Mais, merde, gamin! s'écria-t-il, avant de se tourner vers Otabek. T'es content de toi!? T'as vraiment.."
"Raaah, ça va le vieux!? intervint Yuri, exaspéré. C'est moi qui ait demandé à Beka pour me lier à lui! Je sais encore ce que je fais!"
"Qu'est ce qui est arrivé à Nikolaï Vladimirovitch.." demanda Otabek, calmant instantanément l'Omega.
Les coachs de ce dernier regardèrent le Kazakh, qui tenait leur élève tout contre lui.
"Nous ne savons pas vraiment.. grommela Yakov. Il était passé vite fait nous voir.. Et il est sorti téléphoner, à un moment donné."
"Selon quelques témoins, il aurait été pris à partie par un trois étrangers.. continua Lilia. Et quand ils ont voulu s'en prendre à lui, il s'est défendu comme il pouvait. Mais.."
"Où est elle.. marmonna Yuri, ne voulant pas entendre le reste. Elle n'a pas vu Deda comme ça, au moins?"
Le vieil homme secoua la tête, avant de lui indiquer la cafétéria.
"Mila est avec elle.. précisa-t-il. Tu ne comptes pas l'emmener avec toi, j'espère?"
Yuri serra plus fort la main de Otabek, fusillant son coach du regard.
"Bien sûr que si, Yakov.. rétorqua-t-il. Il doit savoir!"
Otabek suivit l'échange entre le coach et l'élève, un peu perdu. Yuri tira doucement sur son bras, afin de l'emmener à l'endroit indiqué par le coach, tout en envoyant un message. Quand ils arrivèrent au point de rendez-vous, le Kazakh se tourna vers le Russe, nerveux.
"Yura, que veux tu me.." commença-t-il.
"Maman..." bredouilla une petite voix, derrière eux.
Les deux hommes, en entendant la petite voix, se retournèrent. Mila était là, surprise de voir le Kazakh, accompagnée d'une petite fille. Yuri s'approcha d'elles, afin de prendre l'enfant dans ses bras. Après une petite discussion, à voix basse, la rousse s'en alla, non sans laisser un baiser sur le front de la fillette.
Yuri se détourna de son amie, tenant fermement l'enfant dans ses bras, arriva près de son compagnon. En voyant la fillette, qui le dévisageait de ses yeux émeraudes, le brun sentit son coeur tambouriner, face à la réalité qui s'offrait à lui.
"Yura.. c'est.." chuchota le brun.
L'Omega hocha la tête, regarda affectueusement la fillette, qui s'accrochait avec force à son T-Shirt, suçotant son pouce de sa main libre.
"Oui, Beka.. C'est Sofya.. dit il. Ta fille.. Notre fille.."
*il y a plusieurs types de colliers de protection. Certains s'ouvrent avec une clé, d'autres avec un code directement mis sur le collier. Celui de Yuri est relié à une application, sur le portable, l'ouverture ne peut se faire qu'avec l'empreinte digitale du pouce de Yuri, plus un mot de passe.
Ça y est, la petite famille est réunie! Pour combien de temps? Mystère...
Comment Beka va réagir face à sa petite tigresse?
Quel sera là réaction de leur entourage, quand il sauront pour le lien? La suite au prochain chapitre.
J'ai pas mal de choses à faire la semaine prochaine, donc à voir quand je posterai, et quelle histoire.
À la prochaine !
