Je me possède aucun des personnages de la série télé.

Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers de la série White Collar. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte de 100 mots (avec une tolérance de 10%). Certains ont été écris dans le cadre des soirées Drabbles du Collectif NoName, d'autres avec l'aide d'un générateur de mots aléatoires.

Alors les mots de cette liste font suite à une idée née au sein de nos discussion dans le COLLECTIF NONAME : L'ALPHABET DE L'ETE. Cette idée a été initié par Elizabeth Mary Holmes que je remercie pour cette idée fort sympathique de nous proposer un mot rare par jour ! Voilà donc une première fournée sur ce fandom !

N'hésitez pas à me proposer des mots !

C'est différent de ce que je fais d'habitude mais je trouve ça amusant comme exercice. Vous trouverez un peu de tout sans ordre chronologique.

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.


QUELQUES MOTS SUR WHITE COLLAR

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1. Abracadabrantesque (102 mots)

En se regardant dans le miroir, Peter Burke soupira tout en se demandant bien comment il avait pu, encore, accepter de se faire embarquer dans une des idées totalement abracadabrantesques de son agaçant et charmeur consultant. Ce n'était pas la première idée étrange qui avait germé dans l'esprit de Neal, mais là, s'en était trop ! Et quand El entra sans frapper, avant d'éclater d'un grand éclat de rire, il se surprit à rêver de lui tordre le cou. Mais quelle idée il avait eu d'accepter de porter ce costume de clown, est-ce qu'il ressemblait vraiment à un artiste de cirque ?

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2. Amphigouri (105 mots) (discours embrouillé et volontairement obscur)

Passer des heures dans le camion de surveillance avec Mozzie était une épreuve pour Jones qui ne supportait plus les discours décousu et insensé du paranoïaque accroc aux complots cachés.

- Donc vous n'obtiendrez rien de plus de la personne qui se tient en face de vous si mes synapses corporelles ne reçoivent pas une humeur tempérée pouvant les réchauffer afin que les connexions s'établissent et se réactivent dans le bon ordre.

Jones fronça les sourcils.

- C'est normal que je ne comprenne pas un seul mot ?

Mozzie soupira et montra sa tasse en roulant des yeux.

- Ce café est trop froid !

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3. Brocarder (116 mots)

Peter aurait dû s'en douter. A la minute où il avait vu le petit sourire en coin de Neal, oui, il aurait dû le savoir. Le professeur Walter allait passer un sale quart d'heure, parce que si ses connaissances en art étaient bien plus lacunaires qu'il ne s'en vantait, celles de Neal étaient irréprochables. Peter vit le pseudo-professeur se décomposer. Ce n'était pas tous les jours qu'il devait se faire brocarder de la sorte par un gamin qui n'était pas censé être plus qu'un simple escroc en liberté surveillé. Il trouvait la situation amusante, mais il ne devait pas encourager Neal dans cette attitude et il lui donna un coup de coude pour le faire taire.

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4. Cabochon (112 mots)

La loupe vissée sur l'œil, Neal faisait tourner entre ses doigts une belle chevalière en or ancienne ornée d'un cabochon de rubis sous l'œil attentif de Peter et de Jones. L'agent se pencha en souriant vers son superviseur.

- Au vu du sourire, est-ce qu'on lui laisse manipuler encore longtemps ?

- Oui, dit Peter, j'adore ce moment où on a l'impression que de la fumée va lui sortir par les oreilles tant il cogite.

- On est plus proche de l'orgasme si on en croit son air béat.

- Vous savez que je vous entends ? Demanda l'intéressé sans redresser la tête. Cette bague a appartenu à Nicolas II, un peu de respect !

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5. Dithyrambique (111 mots)

Trop, c'était beaucoup trop. Peter n'était pas contre le fait de féliciter Neal pour son esprit d'initiative et sa réactivité qui leur avaient valu de mettre un point à cette histoire et de retrouver cette femme en vie, mais les tirades dithyrambiques de leur supérieur allaient le rendre insupportable pendant plusieurs jours. Peter le savait rien qu'au sourire dont il était en train de le gratifier. Il paraissait… fier… heureux et subitement, Peter comprit que ce n'était pas si mal. Toute sa vie, on lui avait dit qu'il n'était qu'un bon à rien, un vulgaire criminel alors, finalement, ces mots-là lui montraient que ce n'était pas le cas et c'était bien.