Je me possède aucun des personnages de la série télé.
Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers de la série White Collar. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte de 100 mots (avec une tolérance de 10%). Certains ont été écris dans le cadre des soirées Drabbles du Collectif NoName, d'autres avec l'aide d'un générateur de mots aléatoires.
Alors les mots de cette liste font suite à une idée née au sein de nos discussion dans le COLLECTIF NONAME : L'ALPHABET DE L'ETE. Cette idée a été initié par Elizabeth Mary Holmes que je remercie pour cette idée fort sympathique de nous proposer un mot rare par jour ! Voilà donc une deuxième fournée sur ce fandom !
N'hésitez pas à me proposer des mots !
C'est différent de ce que je fais d'habitude mais je trouve ça amusant comme exercice. Vous trouverez un peu de tout sans ordre chronologique.
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.
QUELQUES MOTS SUR WHITE COLLAR
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1. Exubérant (122 mots)
Peter était toujours étonné par le zèle que mettait Neal lorsqu'une nouvelle enquête leur était attribuée et qu'elle lui plaisait. Son air malicieux et son comportement exubérant pendant les briefings le changeait grandement de celui de tous les diplômés du MIT avec lesquels il l'avait eu l'habitude trop longtemps de travailler. Toutefois, il devait aussi essayer de la canaliser parce que Neal ayant navigué surtout de l'autre côté de la barrière, il ne s'embarrassait pas vraiment de procédures et de protocoles, or s'il ne voulait pas voir tout leur travail être réduit à néant, il devait vraiment apprendre à le gérer et quand il le regardait avec ce sourire joyeux, Peter ne pouvait s'empêcher de soupirer : ce n'était pas gagné !
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2. Flambeur (118 mots)
Ce genre de situation avait le don de mettre Peter mal à l'aise. Déjà parce qu'il n'était pas fan des casinos, mais surtout parce que lâcher Neal Caffrey au milieu de tous ces flambeurs avec les 50 000 dollars prêtés par le bureau ne le rassurait pas. Son jeune consultant lui avait adressé un sourire si plein de malice en prenant la mallette qu'il le regrettait déjà. Diana comprenant son inquiétude, lui tendit un gobelet de café.
- C'est déjà le troisième.
- Alors, ça peut plus vous faire du mal.
Peter le prit et ajusta son oreillette juste au moment où Neal se présenta.
- Je m'appelle Neal Bond.
Peter soupira.
- Je savais que ce n'était pas une bonne idée.
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3. Goguenard (112 mots)
C'était amusant parfois de se dire que son partenaire était censé être l'un des plus grands escrocs mondial, amusant parce que Peter le connaissait si bien que Neal ne pouvait rien lui cacher. Il savait lire en lui et décoder ses postures et ses attitudes et là, le regard un brin goguenard qu'il lui lança le fit sourire. Leur interlocuteur présentait une fatuité en égal grandeur à son ignorance et pourtant, le jeune escroc semblait l'écouter religieusement, buvant ses paroles avec application. Peter dut se mordre les lèvres pour ne pas éclater de rire au deuxième coup d'œil un peu appuyé de Neal. Ils n'avaient pas besoin de parler pour se comprendre.
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4. Gandin (115 mots)
Pour les besoins de cette nouvelle infiltration, Peter avait laissé carte blanche à Neal, mais le voir débarquer dans un costume en soie, encore plus apprêté que la normal, les cheveux tirés en arrière et un foulard du même tissus autour du cou le laissant sans voix. A ses côtés, Jones sourit.
- Ah, ma grand-mère avait un mot pour ce genre de personnage.
- De quoi ? Marmonna Peter.
- Il nous présente une très belle illustration de ce à quoi ressemble un gandin.
- Un quoi ?
- Vous manquez de vocabulaire chef aujourd'hui. Est-ce que vous voulez que je passe vous acheter un dictionnaire ?
- Fais plutôt en sorte de ne pas me le perdre de vue, ronchonna ce dernier.
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5. Logophile (101 mots)
Peter soupira pendant qu'il observait Mozzie faire les cent pas devant lui en déclamant l'une de ses tirades dont il avait le secret. Cet homme était fascinant, un vrai logophile qui aimait les mots tout autant que les discours. Des discours qu'il était capable de rendre totalement opaque aux communs des mortels et là, tout de suite, Peter sentait qu'il appartenait à ce groupe. Il ne comprenait rien sauf que Neal était en danger et cela était suffisant. Il se leva d'un bond, immobilisant Mozzie en le cramponnant par un bras tout en lui demandant.
- Mozzie, du calme, où est-il ?
