Je me possède aucun des personnages de la série télé.

Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers de la série White Collar. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte de 100 mots (avec une tolérance de 10%). Certains ont été écris dans le cadre des soirées Drabbles du Collectif NoName, d'autres avec l'aide d'un générateur de mots aléatoires.

Une série provenant de différentes séances d'écriture.

N'hésitez pas à me proposer des mots !

C'est différent de ce que je fais d'habitude mais je trouve ça amusant comme exercice. Vous trouverez un peu de tout sans ordre chronologique.

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.


QUELQUES MOTS SUR WHITE COLLAR

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1. Assurance (100 mots)

Donner l'impression d'avoir de l'assurance, de maîtriser la situation par un sourire et de posséder cette sorte de flegme britannique était naturel pour Neal. Seulement ce n'était qu'une simple impression. Une impression et un bouclier qui se fissurait lentement depuis que son père l'avait trahi, depuis que Peter l'avait éloigné, depuis que El ne l'appelait plus, depuis que ce salopard le tenait entre ses griffes pour le faire chanter. Oui, refléter une certaine assurance comme autrefois lui demandait de plus en plus de travail et Neal savait qu'à un moment où un autre il ne pourrait plus donner le change.

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2. Ordinaire (108 mots)

Alors que Peter était en train de déguster un croissant sur la terrasse du Penthouse de Neal tout en buvant un café en provenance direct d'Italie, il ne pouvait s'empêcher de penser que certaines personnes n'étaient pas faites pour vivre une vie ordinaire et son jeune consultant en était la preuve vivante. Comment avait-il réussi à troquer une chambre dans un hôtel aussi miteux que l'hôtel Empire contre un appartement pareil, donnant sur les toits de New York et toute une garde-robe de costume italien hors de prix ? Le pire dans tout ça c'est que sa nouvelle logeuse paraissait ravie. Non, décidément, l'ordinaire n'était pas pour Neal Caffrey.

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3. Sucette (115 mots)

C'était un moment terrible que Peter n'avait pas osé affronter depuis des mois, pourtant il devait le faire. Neal ne reviendrait pas cette fois. Il devait vider son bureau. En ouvrant le premier tiroir, il tomba sur une sucette qui était resté là, petit souvenir d'enfance que le jeune escroc avait gardé, surtout quand il travaillait sur un dossier compliqué et ennuyeux. Une sucette comme celle qu'il lui avait offerte devant cette banque alors qu'il ne savait pas que c'était lui le faussaire qu'il recherchait. Rien de bien méchant, juste pour faire sa connaissance. Peter prit la sucette et la fit tourner entre ses doigts. Puis les larmes vinrent sans qu'il ne puisse rien faire.

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4. Pêche (128 mots)

Peter préparait son matériel de pêche devant le regard goguenard de son jeune consultant qui prit un hameçon pour le faire tourner entre ses doigts.

- Et tu vas vraiment passer tout un week-end à pêcher ?

- Tout à fait !

- Mais il n'y a rien là-bas !

- Si, ma cabane, mon ponton, mon tabouret, les poisons et moi !

- Non mais pendant deux jours ?

Peter se redressa lui récupérant vivement l'hameçon.

- Je sais que ça peut paraître étrange à Mr Neal Caffrey, mais le calme et l'absence de civilisation peut être très apaisants et tu sais quoi ? Pour te le prouver, je t'emmène !

- Ah non !

- Oh si ! Tu vas où je veux !

- C'est de l'abus de pouvoir non ?

- Je l'assume !

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5. Drap (100 mots)

La légère brise qui pénétra par la fenêtre de la terrasse ouverte fit glisser le fin drap de soie qui recouvrait les hanches de Neal. Le jeune homme frissonna et bougea légèrement avant de se réveiller doucement. Machinalement, il tendit la main sur l'oreiller, sursautant en le découvrant froid. Il redressa la tête, regardant autour de lui avec un air hagard avant de soupirer. Son appartement était vide. Alex avait dû filer pendant la nuit. Ce n'était pas étonnant, comment aurait-elle pu agir autrement ? Elle était Alex Hunter, c'était une justification déjà en soi. Arnaqueuse un jour, arnaqueuse toujours.