Je me possède aucun des personnages de la série télé.

Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers de la série White Collar. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte de 100 mots (avec une tolérance de 10%). Certains ont été écris dans le cadre des soirées Drabbles du Collectif NoName, d'autres avec l'aide d'un générateur de mots aléatoires.

Une série provenant de différentes séances du groupe papotage, lecture, écriture et bonne humeur.

N'hésitez pas à me proposer des mots !

C'est différent de ce que je fais d'habitude mais je trouve ça amusant comme exercice. Vous trouverez un peu de tout sans ordre chronologique.

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.


QUELQUES MOTS SUR WHITE COLLAR

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Message (134 mots)

Avoir Neal Caffrey pour consultant n'était pas de tout repos. Neal bouillonnait d'idée parfois toutes plus loufoques les unes que les autres, mais ce n'était même pas ça le problème. Non, c'était que Neal restait avant tout un escroc. Bon, bien sûr Peter savait qu'il pouvait lui faire confiance, ce qui était sûrement paradoxal. Toutefois lorsqu'il disparu totalement du hangar où devait avoir lieu la transaction, il se mit à douter quelques secondes… A douter avant de se pencher sur le signal de son bracelet… Un bracelet dont les bips ressemblaient à … du morse ! Peter secoua la tête. Il y avait bien que Neal Caffrey pour lui envoyer un message en morse avec un bracelet de surveillance. Le seul souci, c'était que maintenant, il devait faire vite pour le sortir de là.

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Temps (110 mots)

Le temps… Tout était une question de temps. Le timing parfait, celui répété pendant des heures en comptant et recomptant les pas, les attitudes et les mouvements. Tic tac… Une tape sur la cuisse du bout des doigts… Tic tac… et se lancer… Se glisser entre les caméras, les lasers invisibles de sécurité, les alarmes. Une dans..e répétée, apprise et maîtrisée… Une danse effectuée avec grâce et expertise et un objectif, le coffre au bout du couloir. Un coffre qu'il lui faudrait ouvrir dans les cinq minutes avant que l'alarme ne se déclenche et que les gardes rappliquent. Oui, au final tout était une question de temps et de timing.

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Page (154 mots)

Il avait essayé, oui, il y avait mis tout son cœur depuis ces cinq dernières années. Il ne ressentait plus autant le besoin de courir, de s'échapper, cette fuite en avant qui parfois l'amener à se retrouver dans des situations dangereuses ou complexes, comme celle qui l'avait mené en prison. Oui, pour la première fois depuis longtemps, Neal Caffrey voulait réellement trop la page, cesser d'être cet escroc pour… autre chose… travailler avec Peter en étant libre pourquoi pas ? Il était son ami, un peu plus même. Il se voyait bien en oncle attentif. Il était prêt à faire du babysitting si besoin sauf qu'il ne pourrait jamais changer son passé, sauf qu'il ne pourrait pas empêcher des types comme Woodford de s'en prendre à ceux qu'il aimait… Alors, au final, il n'y avait plus de pages à tourner. Il resterait ce qu'il avait toujours été et pour les sauver, il allait s'effacer.

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Téléphone (129 mots)

Peter était assis sur la chaise de son bureau, les yeux rivés sur l'écran de son téléphone, un téléphone qui restait muet depuis plus de deux heures… Il devrait sonner. Il devait sonner… Ce n'était pas possible… Est-ce qu'il avait raté quelque chose ? Est-ce qu'il l'avait mis inutilement en danger ?

- Allez Neal, appelle ! Dis-moi où tu es ? Je t'en prie…

Le cœur de Peter se serra. Il n'aurait pas dû écouter sa hiérarchie, ce n'était pas un pion, c'était son ami et il savait qu'il l'avait mis en danger dans cette opération. Oh, bien sûr, Neal était Neal. Il avait plus de vie qu'in chat, mais ça ne pouvait pas durer éternellement. Ses doigts serrèrent plus fort le téléphone.

- Je t'en prie Neal…

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Fatigue (110 mots)

La journée avait été longue, compliquée et harassante. La surveillance jusque tard dans la nuit, la prise d'otage, l'adrénaline des coups de feu et de l'arrestation. Alors, c'était bien ce qui la caractérisait cette fichue journée ! Et la fatigue qui faisait son apparition pendant qu'il conduisait sur le périphérique pour rentrer dans New York. En temps normal, Neal lui aurait bien fait la conversation, mais pas ce soir. Ce soir lui aussi avait cédé à l'épuisement, s'écroulant de fatigue, la tête contre la vitre passager à peine monté dans la Taurus. Il s'était même enveloppé dans sa veste alors, pour ce soir, Peter devrait se contenter de la radio.