Je me possède aucun des personnages de la série télé.

Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers de la série White Collar. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte de 100 mots (avec une tolérance de 10%). Certains ont été écris dans le cadre des soirées Drabbles du Collectif NoName, d'autres avec l'aide d'un générateur de mots aléatoires.

Une série provenant de différentes séances du groupe papotage, lecture, écriture et bonne humeur

Euh eh oui, je me suis encore lâché sur le nombre de mots ;) Plus vraiment de limite tant que tout est écrit en 7 minutes ;)

N'hésitez pas à me proposer des mots !

C'est différent de ce que je fais d'habitude mais je trouve ça amusant comme exercice. Vous trouverez un peu de tout sans ordre chronologique.

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.


QUELQUES MOTS SUR WHITE COLLAR

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Effort (211 mots)

- Pour une fois dans ta vie, une seule fois, est-ce que tu ne pouvais pas faire un effort et te taire ? gronda Peter.

- Ben j'y ai pensé, mais il disait tellement de bêtises sur les Pré-Raphaélites que je ne pouvais pas laisser passer ça, répondit Neal d'une toute petite voix.

- Magnifique ! Et maintenant ? Qu'est-ce qu'on fait ?

- Maintenant on sait que c'est un faux expert en art et un vrai escroc.

- Je parlais des menottes et du fait qu'on soit entassé dans le coffre d'une voiture !

- Ah ! ça ? Ben on sort, répondit le jeune escroc le plus tranquillement du monde en enlevant sa paire de menottes. Par contre je vais devoir t'enjamber.

- M'enjamber ?

- Oui, si tu veux que j'ouvre ce coffre il faut que je démonte le phare depuis l'intérieur.

Peter laissa échapper un soupir.

- Si tu savais comme tu me fatigues.

- Allez Peter ! Fais donc un effort, j'ai un rendez-vous moi ce soir !

- Un rendez-vous ? Et comment elle s'appelle ?

Neal ne répondit rien et enjamba son ami pour atteindre le mécanisme du coffre. Peter se laissa écraser en bougonnant.

- Tu aurais au moins pu m'enlever ces menottes.

...

Jacuzzi (101 mots)

Un hôtel haut de gamme avec suite royale et jacuzzi, pourquoi Peter n'était pas étonné ? Les hôtels de luxe, les palaces, Neal aimait ses endroits et il savait choisir les lieux pour monter des transactions avec leurs suspects. Dans un endroit comme celui-ci, il paraissait comme un poisson dans l'eau, sauf que Peter, pouvait voir au-delà et, depuis qu'il avait commencé à travailler avec Neal, il avait compris… Il avait compris que son goût pour le luxe venait de son enfance, une enfance dans un dénuement le plus total que le jeune homme s'était juré de ne plus jamais revivre.

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Manteau (126 mots)

La voiture avait été violement poussé au fossé par leurs poursuivants. Toutefois, Peter la connaissait assez bien pour éviter un drame. Cependant. Elle avait heurté un arbre avec violence, écrasant l'aile droite et bloquant le pied de Neal. Les malfrats ne s'étaient pas arrêtés et Peter avait rapidement prévenu les secours et depuis, il attendait. Neal semblait avoir bien plus mal qu'il ne voulait le montrer et tout en craignant qu'il tombe en état de choc, Peter retira son manteau pour le déposer sur son ami. Au passage, il effleura sa joue du dos de sa main s'attirant un sourire en coin.

- Tu vas me devoir une nouvelle paire de chaussure.

Peter lui rendit son sourire. Au final, il n'avait pas l'air d'aller si mal.

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Dépité (130 mots)

Mozzie était totalement dépité, lui qui avait tout préparé, qui avait dérobé ce trésor inestimable au nez et à la barbe de tous leurs ennemis et du FBI, lui qui avait tout planifié, pour qu'ils disparaissent pour de bon, voilà qu'il se retrouvait seul. Depuis le début, il avait fait ça pour Neal et lui, mais maintenant qu'il fallait partir, que c'était le moment de se reconstruire une nouvelle vie, Neal, son Neal refusait de le suivre. Il ne voulait plus fuir, ne plus être un escroc. Il voulait rester à New York auprès de l'agent… Mozzie était plus que dépité, il était bouleversé, mais tant pis… S'il voulait rester qu'il reste ! Lui était prêt à partir ! Il allait disparaître pour de bon et avec le trésor !

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Parapluie (115 mots)

Neal ne détestait pas la pluie, mais elle le rendait nostalgique et triste, car lorsqu'il pleuvait cela le ramenait à des jours heureux et insouciants. Des jours qu'il partageait avec Kate à l'époque où ils pensaient que le monde leur appartiendrai à jamais, des jours où ils n'avaient qu'un seul parapluie pour deux et où Kate venait se pelotonner contre lui en riant pour se protéger. Des jours heureux et tranquilles dont il ne pensait pas voir la fin. Des jours qui lui rappelaient qu'il l'avait perdu maintenant, qu'elle était morte par sa faute et que plus rien ne pourrait lui ramener. Non, Neal ne détestait pas la pluie. A la réflexion, il la haïssait.