Je me possède aucun des personnages de la série télé.
Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers de la série White Collar. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte de 100 mots (avec une tolérance de 10%). Certains ont été écris dans le cadre des soirées Drabbles du Collectif NoName, d'autres avec l'aide d'un générateur de mots aléatoires.
Une série provenant de différentes séances du groupe papotage, lecture, écriture et bonne humeur
Euh eh oui, je me suis encore lâché sur le nombre de mots ;) Plus vraiment de limite tant que tout est écrit en 7 minutes ;)
N'hésitez pas à me proposer des mots !
C'est différent de ce que je fais d'habitude mais je trouve ça amusant comme exercice. Vous trouverez un peu de tout sans ordre chronologique.
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.
QUELQUES MOTS SUR WHITE COLLAR
Douleur (119 mots)
Il y avait des douleurs physiques violentes, mais qui finissaient par disparaître. Un coup, une chute, même cette balle que ce dingue de chasseur de prime lui avait tiré dans la cuisse, ce n'était pas un problème. Elles finissaient par disparaître, mais pas celle-là. Pas cette douleur morale brutale qui lui donnait l'impression d'avoir tout perdu, de se retrouver à nouveau seul… Comme il détestait être seul, comme il aurait voulu trouver les mots pour le retenir, mais il était trop tard. En claquant cette porte ivre de rage, ne comprenant pas la vraie raison de ses actes, Peter venait de briser leur amitié et cette douleur-là, pour la première fois, Neal n'était pas sûr de pouvoir la surmonter.
...
Elégance (202 mots)
Avec un air dépité, Peter s'observa dans le miroir de son armoire, attirant le regard intrigué de sa compagne.
- Quelque chose ne va pas ?
- Je ne sais pas… C'est ce costume.
Elizabeth sourit et se rapprocha de lui pour se tenir à ses côtés et le regarder dans la glace.
- Qu'est-ce que tu lui trouves à ce costume ?
- J'ai toujours l'impression d'être mal fagoté par rapport à…
- Neal ? Il porte des Sy Devor
- Ouais… Tout ça n'est pas qu'une question de marque. Pourquoi je n'arrive pas à avoir cette…élégance ? Je te promets que même en tombant d'une voiture il a toujours l'air au mieux de sa forme !
- Parce que c'est Neal… Tu n'es pas un escroc, tu es un agent du FBI.
- Ouais, un agent du FBI mal fagoté, marmonna Peter en descendant au salon où l'attendait son jeune consultant.
Neal lui sourit, lançant sur un ton enjoué.
- Peter ! Quelle élégance ce matin !
Son ami prit un air renfrogné.
- Ah je t'en prie, ne commence pas !
- Je t'ai pris un café ! Lança Neal en tendant le gobelet sans se départir de son sourire.
...
Trahison (128 mots)
La plus violente des trahisons c'est sans doute celle qui vient d'une personne devant laquelle on a baissé sa garde. Une trahison qui ressemble à un coup de poignard en plein cœur, qui vous scie les jambes et vous plonge dans l'abîme. Neal avait déjà été trahi par le passé. Ses parents, Keller, Adler, Kate… Tous l'avaient trahi à un moment donné, mais là c'était différent. Avec Rebecca, Neal s'était laissé aller. Elle était si innocente, si douce et sa brouille avec Peter l'avait rendu moins vigilant, plus fragile… Il n'aurait jamais imaginé qu'elle était sans doute le monstre le plus dangereux qu'il avait approché. Un monstre qui avait choisi de ne pas l'abattre, mais qui le laissait brisé, semblable à une ombre sur le point de s'effacer.
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Chapeau (103 mots)
Le fédora était l'un des accessoires indispensables de Neal. Il avait une manière de le faire tournoyer entre ses doigts pour le poser sur sa tête qu'il accompagnait toujours d'un sourire à la fois charmeur et agaçant. Peter soupirait toujours de le voir faire, mais c'était Neal… Même les gestes du quotidien pouvaient sortir de l'ordinaire… Et à cet instant précis, Peter aurait voulu voir sa main prendre le chapeau posé sur ce bureau inoccupé depuis quelques jours maintenant, le faire tournoyer et lui sourire… Il aurait voulu le revoir ce geste, parce que son ami serait là, devant lui, encore en vie…
...
Piano (120 mots)
Peter ne savait pas s'il devait en rire ou en pleurer. Cela semblait d'une telle évidence ! C'était Neal ! Plus rien n'aurait dû le surprendre et pourtant quand leur hôte leur avait demandé de jouer un air de musique, il s'était dit que leur couverture allait tomber. Sauf que ce ne fut pas le cas, loin de là. Avec un grand sourire, Neal s'était mis au piano, se lançant dans une sonate complexe sous le regard des convives. Peter fut sidéré pendant quelques secondes avant de se renverser en arrière dans son fauteuil. Il se rappelait pourquoi leur taux de réussite était le plus important de toutes les Unités en Col Blanc du territoire national… C'était l'effet Neal Caffrey.
