Je me possède aucun des personnages de la série télé.

Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers de la série White Collar. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte de 100 mots (avec une tolérance de 10%). Certains ont été écris dans le cadre des soirées Drabbles du Collectif NoName, d'autres avec l'aide d'un générateur de mots aléatoires.

Une série provenant de différentes séances du groupe papotage, lecture, écriture et bonne humeur

Euh eh oui, je me suis encore lâché sur le nombre de mots ;) Plus vraiment de limite tant que tout est écrit en 7 minutes ;)

N'hésitez pas à me proposer des mots !

C'est différent de ce que je fais d'habitude mais je trouve ça amusant comme exercice. Vous trouverez un peu de tout sans ordre chronologique.

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.


QUELQUES MOTS SUR WHITE COLLAR

Moto (164 mots)

- Mais pourquoi tu ne veux pas que je te ramène chez toi ? Demanda Peter en observant son consultant avec un air suspect.

- Pas ce soir, j'ai un chauffeur.

- Comment ça tu as un chauffeur ?

- Absolument !

A cet instant, une moto tourna au coin de la rue et vint se garer devant les deux hommes. Le pilote enleva son casque et une longue chevelure blonde se déploya dans son dos.

- Alex Hunter ! S'exclama Peter sur un ton contrarié.

Neal lui sourit, lui donna une légère tape sur l'épaule et rejoignit la jeune fille. Il monta derrière elle, prenant le casque qu'elle lui tendait et lançant son fedora à Peter qui le rattrapa au vol.

- Tu comprends mieux le pas ce soir.

- Oh lala ! Je comprends surtout que mes migraines vont revenir. Ne faites pas de choses stupides.

- Tu nous connais ! Lança Alex.

- Oh c'est bien le problème ! Répliqua Peter.

...

Intérieur (138 mots)

Peter le savait pourtant, tout ce qui comptait dans cette opération, c'était de ne pas se faire enfermer à l'intérieur de la chambre forte. Sauf que bien entendu, lorsque sa couverture implosa, tout dérapa. Le cri de Neal, le coup de feu évité de justesse et la lourde porte qui se verrouilla en grinçant enfermant les deux hommes dans un piège mortel… un piège duquel l'oxygène était en train d'être aspirer et le cœur de Peter gela sur place. Ils étaient deux dans cette pièce et dans sa poche, il n'avait qu'une seule cartouche d'oxygène, une cartouche que Neal le força à prendre pour lui en lui adressant un sourire. Peter frémit. Il ne lui restait que 40 secondes pour trouver le bouton qui permettait de déverrouiller de l'intérieur, 40 secondes avant que Neal ne s'écroule privé d'air.

...

Pétillant (172 mots)

En jetant un rapide coup d'œil à son jeune consultant, Peter comprit tout de suite qu'il allait devoir ressortir les aspirines. Comme il détestait cet éclair qui pétillait dans son regard bleu translucide quand il avait une idée, une idée qui lui promettait la plupart du temps des discussions interminables avec ses supérieurs. Bon jusque là, il avait réussi à adoucir les angles, sauf que ça devenait de plus en plus difficile et qu'il avait envie de se faire oublier quelques temps par sa hiérarchie.

- Un problème Peter ?

- Tu n'as aucune idée de ce que type de regard pétillant peut bien m'apporter quotidiennement comme soucis !

- De quoi ?

- Rien ! Alors c'est quoi cette idée qui te fais t'agiter sur ta chaise comme un enfant devant une vitrine de jouets ?

- On peut organiser un défilé dans un palace pour le piéger !

- Oh bon sang ! Où j'ai rangé mon aspirine ?

- Il pétille lui aussi ?

- Très spirituel Neal !

...

Hier (125 mots)

Hier encore tout était si différent, si loin de cette douleur sourde qu'il ressentait en ce moment et lui sciait les jambes. Hier encore, Neal se disait que Rebecca était là pour lui, qu'elle était douce, joyeuse, prévenante, que son amour pouvait l'aider à résister à cette souffrance qu'il ressentait en voyant Peter s'éloigner de lui. Sauf que Neal se trompait. Il n'y avait pas de Rebecca, cette jeune femme pétillante et pleine de vie de laquelle il était tombé amoureux n'était qu'une tueuse psychopathe qui venait de tenter de l'abattre. C'était tout juste si Neal avait senti la balle lui toucher le bras. Elle aurait mieux fait de viser le cœur une bonne fois pour toute, que sa chute des derniers mois s'arrête enfin.

...

Peindre (145 mots)

Peindre était un moyen comme un autre de se vider l'esprit et de ne pas penser à tout ce qui tournait en permanence dans sa tête. Quand Neal s'installer devant son chevalet, il choisissait la toile d'un grand maître au hasard et s'appliquer à la reproduire. Il le faisait si bien, que nombre de personne pouvait se laisser avoir par ses toiles, ce qui l'amusait. En revanche, lorsque son père biologique, de retour dans sa vie après l'avoir abandonné 25 ans, lui demanda pourquoi avec ce talent, il ne peignait pas ses propres toiles, le jeune homme s'immobilisa. Il braqua son regard bleu translucide dans le sien pendant que toute sa vie défilait dans sa tête : les faux noms, le WITSEC, les mensonges… Il frémit légèrement et répondit d'une traite sans oser le regarder.

- Parce que je ne sais pas qui je suis.