Je me possède aucun des personnages de la série télé.

Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers de la série White Collar. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte de 100 mots (avec une tolérance de 10%).

Une série provenant de différentes séances du groupe papotage, lecture, écriture et bonne humeur

Euh eh oui, je me suis encore lâché sur le nombre de mots ;) Plus vraiment de limite tant que tout est écrit en 7 minutes ;)

N'hésitez pas à me proposer des mots !

C'est différent de ce que je fais d'habitude mais je trouve ça amusant comme exercice. Vous trouverez un peu de tout sans ordre chronologique.

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.


QUELQUES MOTS SUR WHITE COLLAR

Appelles quand tu te réveilles. Renan Luce (192 mots)

L'opération d'infiltration avait été longue, difficile et douloureuse. Peter savait bien que ses supérieurs auraient voulu qu'ils commencent par le débriefing, mais Neal avait été un peu secoué par leur proie et il s'était même fait une entorse en tentant de s'échapper. Il était pâle, fatigué et il s'était endormi en quelques secondes dans la Taurus, une fois qu'il avait comprit qu'il était en sécurité. Alors Peter avait choisi de ne pas commencer par le débriefing. Se moquant un peu de ce que pourrait dire ses supérieurs, il avait ramené Neal chez June et il l'aida à s'asseoir sur son lit avant de lui prendre son portable dans la poche et de le poser sur sa table de nuit.

- Prends une heure de sommeil et appelles moi quand tu te réveilles.

- Tu es sûr que c'est une bonne idée ?

- Si tu t'endors au milieu du débriefing ça n'arrangera personne. Repose-toi. Je passerai plus tard.

Neal réfléchit à une réponse, mais jugea que son ami avait raison. Alors il se laissa tomber sur son lit, ne réagissant déjà plus lorsque Peter attrapa le couvre-lit pour le couvrir un peu.

...

Tu ne me dois rien. Stephane Eicher. (197 mots)

Un léger sourire aux lèvres, Neal observait Peter debout devant lui, brandissant un papier à la main. Il était heureux et cela le faisait sourire.

- Regarde Neal, cette fois c'est bon. Ils ont signé. Si on arrête les Pink Panther, ils acceptent d'annuler le reste de ta peine.

- Cela veut dire plus de bracelet électronique et de menaces de retour en prison.

- Tout à fait ! Dit Peter en lui tendant le papier.

Neal le parcourut et un léger frémissement remonta le long de son échine pendant qu'il se mettait à sourire.

- C'est formidable Peter…Je… Je te revaudrai ça.

- Non Neal, tu ne me dois rien. Répond-moi seulement. Qu'est-ce que tu feras quand tu seras à nouveau libre ?

- Je ne sais pas… Un voyage loin des yeux du FBI pour commencer et réviser.

- Réviser ?

- Tu crois que je peux réussir l'examen d'entrée du FBI ? Il me semble que l'Unité des Cols Blancs de New York n'aura plus de consultants, non ? Cela ouvre un poste…

Peter lui adressa un grand sourire. Il voulait rester. C'était bien le meilleur des remerciements. Il lui aurait bien trop manqué.

...

Je veux le monde. 1789, les amants de la Bastille (142 mots)

Neal se souvenait de ce jour où Hélène avait été la seule à lui révéler la vérité, à lui avouer qu'il ne s'appelait pas Danny Brooks, que ce nom ne venait que du programme du WITSEC et qu'il était quelqu'un d'autre. C'était bien pire que s'il avait prit une balle. Lui qui venait d'avoir 18 ans tout son monde était en train s'écrouler. Il s'était assis pour ne pas s'écrouler et Hélène s'était penchée sur lui avec un regard inquiet.

- Qu'est-ce que tu vas faire ?

- Je… Partir d'ici.

- Mon garçon, je…

- Non ! J'ai besoin de savoir qui je suis alors je vais partir Hélène.

- Mais où ?

- Je ne sais pas… Je veux voir le monde… Je veux le découvrir, voir ce qui se passe vraiment à l'extérieur. Je ne veux plus de mensonges.

...

Canard (149 mots)

En chemise de soie et pantalon sur mesure, Neal s'activait devant les fourneaux de sa cuisine. Pour éviter toutes tâches intempestives, il avait enfilé un tablier à fleurs prêté par June ainsi que des gants roses ce qui lui donnait un look un peu particulier et inhabituel. D'un coup d'œil expert, il vérifia si la table était bien en place puis, jeta un coup d'œil à son canard laqué. Sara avait passé plusieurs mois en Orient et il espérait que cette petite attention lui ferait plaisir. Neal ne s'était pas senti aussi nerveux depuis longtemps, mais c'était Sara et pour la première fois depuis longtemps, il avait l'impression qu'il pourrait peut-être construire quelque chose de stable avec quelqu'un. Du coup, lorsqu'elle frappa à sa porte, il oublia totalement le tablier et sentit le rouge lui monter aux joues lorsqu'elle se mit à rire avant même de lui dire bonjour.

...

Rapide (98 mots)

Tout avait été rapide, trop rapide. Il avait suffit d'une seconde d'inattention, juste une seconde et toute l'opération s'était écroulée comme un château de cartes, emportant la couverture de Neal et terrifiant Peter parce que son ami était seul maintenant. Il était seul et les hommes avec lesquels ils étaient en train de négocier étaient des assassins, des assassins qui avaient déjà tué à deux reprises. Ce n'était pas une bonne nouvelle de le savoir seul et à leur merci. Il fallait qu'il trouve un moyen rapide de le sortir de là avant qu'il ne soit trop tard.