Je me possède aucun des personnages de la série télé.
Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers de la série White Collar. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte de 100 mots (avec une tolérance de 10%).
Une série provenant de différentes séances du groupe papotage, lecture, écriture et bonne humeur
Euh eh oui, je me suis encore lâché sur le nombre de mots ;) Plus vraiment de limite tant que tout est écrit en 7 minutes ;)
N'hésitez pas à me proposer des mots !
C'est différent de ce que je fais d'habitude mais je trouve ça amusant comme exercice. Vous trouverez un peu de tout sans ordre chronologique.
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.
QUELQUES MOTS SUR WHITE COLLAR
Bouée (158 mots)
Peter n'avait jamais été un simple agent en charge de l'arrêter. Non, depuis le début, leur relation avait été différente. Il n'avait pas de haine envers lui. Il était curieux de comprendre comment fonctionnait le jeune escroc, il y avait du respect pour lui et une certaine écoute qui lui faisait du bien, lui qu'on avait si longtemps négligé. En plus, il avait toujours été là quand Neal en avait besoin que ce soit avant ou après son arrestation. En fait, au fil des ans, il était devenu sa bouée de sauvetage, celui qui était là pour le rattraper et l'aider. C'était bien ce qui rendait cette dispute encore plus atroce. Peter n'avait pas comprit que tout ce qu'il avait fait, c'était pour lui, pour le sauver…Il n'avait pas comprit et sa rage était d'une telle violence qu'il savait qu'il venait de le perdre. Tout son monde venait de s'écrouler. Plus personne ne serait là pour le rattraper.
...
Vacances (131 mots)
Peter laissa un soupir d'exaspération lui échapper pendant qu'il observait le couple de jeunes criminels passer et repasser devant lui en agitant leur pistolet sous leurs nez. Il fallait avouer que de se retrouver prit en otage avec Elizabeth alors qu'ils partaient enfin pour un week-end de vacances en amoureux avait de quoi à être risible. Heureusement, pour le moment, leurs kidnappeurs avaient gobé son histoire de professeur qui avait épousé l'une de ses étudiantes, pour une fois que leur différence d'âge pouvait leur servir ! Ce ne serait certainement pas la même chose s'ils finissaient par découvrir qu'il était agent du FBI ! Un secret qui ne serait pas long à faire long feu s'ils s'obstinaient à fouiller dans sa veste et qui risquait de les mettre réellement en danger.
...
Musée (168 mots)
Peter soupira. Il se serait parfaitement fait grâce de tout le vernissage et de l'exposition de réouverture du MOMA pour s'installer avec une bière devant un match des Knicks sauf que modérait les envies de son consultant était une chose, mais celles de sa femme c'était impossible. Les deux s'étaient donc associés pour le faire plier et Peter se retrouvait là, à déambuler entre les allées du musée. Bon, ce n'était pas qu'il n'aimait pas l'art, bien au contraire, mais il avait un peu l'impression d'être encore au boulot. En soupirant une nouvelle fois, il rejoignit les deux complices devant une toile de Van Gogh, La nuit étoilée, et fronça les sourcils
- Tiens je l'ai vu dans ton appartement celui-là.
- Oui, j'adore reprendre Van Gogh. J'ai même réussi à tromper un expert une fois, ajouta Neal avec un sourire en coin.
Peter bloqua et frémit, posant sur son consultant un regard suspicieux.
- Dis-moi que c'est bien le vrai qui est accroché sur ce mur ?
...
Cloche (144 mots)
Peter le savait. Ce coup de téléphone serait sans doute le dernier, la dernière fois où il entendrait la voix de Neal et où il pouvait lui parler. Il était loin maintenant. Il avait coupé son traceur pour s'enfuir pourtant, quelques jours plus tôt il ne voulait pas partir. Il était heureux. Il voulait rester, mais Peter le savait. Il était en danger. Alors, il lui avait donné lui-même le signal. Il lui avait comprendre qu'il devait fuir et Neal l'avait écouté. Il était parti. Peter résista à l'envie de lui demander où il était. Il ne voulait pas savoir, mais juste avant qu'il raccroche, pendant qu'ils se disaient un au revoir qui sonnait comme un adieu, il entendit des cloches. Des cloches au son clair qui tintaient étrangement. Peut-être qu'un jour quand tout serait plus calme ces cloches lui permettraient de le retrouver…
...
Consoler (225 mots)
Peter déglutit, sautillant un peu sur place en réfléchissant à ce qu'il devait faire. L'agent du FBI connaissait Neal depuis longtemps et jamais il ne l'avait vu dans cet état, pas même pour Kate… Pour elle, il avait été sidéré, devenant mutique mais là, il pleurait et il tremblait comme jamais il ne l'avait vu trembler. Hélène avait été sa mère, celle qui l'avait soutenu quand la sienne l'avait abandonné et il se tenait pour responsable de sa mort. Il était si blanc, qu'il crut qu'il allait s'évanouir, alors Peter se rapprocha et s'assit à ses côtés. Sans dire un mot, il l'attira dans ses bras, le berçant avec tendresse pour le consoler. Neal se laissa faire et se blottit contre la poitrine de son ami, appréciant de sentir ses bras se nouer autour de son corps. Il glissa sa tête dans son cou et s'agrippant à sa veste. Peter le serra un peu plus fort, caressant d'une main son dos pendant que l'autre pressait l'arrière de sa nuque. Il se pencha un peu et murmura doucement à son oreille.
- Je suis là Neal. Je serai toujours là, tout va bien.
Blotti contre lui, Neal hocha doucement la tête. Dans les bras de Peter, tout ne pouvait qu'aller bien, même s'il était bouleversé, même s'il avait mal, tout irait bien… Il n'était pas seul.
