Je me possède aucun des personnages de la série télé.
Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers de la série White Collar. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte de 100 mots (avec une tolérance de 10%).
Une série provenant de différentes séances du groupe papotage, lecture, écriture et bonne humeur
Euh eh oui, je me suis encore lâché sur le nombre de mots ;) Plus vraiment de limite tant que tout est écrit en 7 minutes ;)
N'hésitez pas à me proposer des mots !
C'est différent de ce que je fais d'habitude mais je trouve ça amusant comme exercice. Vous trouverez un peu de tout sans ordre chronologique.
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.
QUELQUES MOTS SUR WHITE COLLAR
Injection (116 mots)
Neal frissonna doucement. Sa tête bourdonnait, sa vision était floue, mais c'était normal. Le jeune homme avait bien tenté de se débattre, mais ils l'avaient immobilisé avant de lui faire cette satanée injection. Neal ne savait pas ce qu'il y avait dans cette seringue, mais il se sentait engourdi et nauséeux. C'était une sensation désagréable. Lui qui aimait tout contrôler, il se sentait en état de faiblesse, à la merci de ses ravisseurs et si ces derniers décidaient de continuer à le droguer, il ne pourrait pas s'en sortir seul. Il allait devoir se reposer sur Peter, Peter qui devait déjà être en train de le chercher et cette certitude lui redonna un peu de courage.
...
Boîte (100 mots)
Peter tentait de comprendre depuis des mois ce qui travaillait son jeune consultant. Il le connaissait bien et il était sûr qu'il était en train de faire une bêtise. C'est comme s'il était incapable de se contenter de ce qu'il avait. Il fallait toujours qu'il prenne des risques, quitte à retourner en prison. C'était ridicule, lui qui avait tellement soif de liberté, la prison avait été un déchirement. Peter voulait bien le couvrir, mais jusqu'à un certain point et surtout il voulait comprendre. En quoi une boîte à musique, même ancienne, pouvait bien valoir de briser totalement une vie ?
...
Citrouille (158 mots)
Avec un certain amusement, Neal attrapa une petite Jack'O Lantern, posé sur son bureau et la fit sauter d'une main à l'autre comme il le faisait habituellement avec la balle de base-ball qu'il gardait non loin de son pot à crayons. Peter, un dossier à la main, l'observa avec un air agacé et intercepta la citrouille qu'il reposa sur le bureau avec autorité.
- Tu peux arrêter de jouer avec ça et te concentrer quelques secondes le temps que je finisse de te présenter ces dossiers ?
- Oui, répondit le jeune homme avec un sourire amusé, mais ne me dis pas que le FBI est obligé de mettre ces trucs partout dans ses bureaux.
- C'est traditionnel. Ne me dis pas que tu n'aimes pas Halloween ?
- Eh bien, je suis amateur de belles choses et les masques d'Halloween sont disons, un peu à l'opposé.
- Et tu n'as pas encore goûté le café au potiron !
...
Route / Dame Blanche (194 mots)
L'enquête avait mené Peter et Neal bien en dehors de New York. Il leur avait fallu trois heures de route pour aller au devant d'une vieille dame qui n'avait pas pu les aider à remonter la trace de ce tableau de Degas disparu et il leur fallait maintenant trois heures pour rentrer. Fidèle à son habitude, Neal s'était endormi la tête contre la vitre après avoir agrippé le manteau de Peter pour s'en faire une couverture. Cela ne le dérangeait pas, Peter n'aimait pas conduire avec un manteau, par contre, il aimait bien parler, surtout à une heure aussi avancée de la nuit. Mais Neal dormait à poings fermés. Peter bailla, s'étira un peu et subitement, il sursauta. Au milieu de la route se tenait une femme blonde dans une longue chemise de nuit blanche. Peter pila pour l'éviter, réveillant Neal brutalement pendant que la Taurus se mit à faire des têtes à queue. L'aile arrière gauche frappa la glissière de sécurité et la voiture fut propulsée dans le fossé où elle se renversa sur le toit. De la fumée s'échappa du capot pendant qu'il ne restait plus aucune trace de la mystérieuse femme.
...
Torpeur (243 mots)
Peter devait bien l'admettre, les soirs d'Halloween n'étaient pas comme les autres. Il y avait une certaine torpeur, une ambiance étrange et ce soir ne faisait pas défaut, surtout qu'il tentait depuis une heure de terminer ce rapport, tout en essayant de ne pas écouter, les vieilles légendes irlandaises que lui racontaient Neal. Il y en avait certaines qui pouvaient vous faire dresser les cheveux sur la tête, ce qui ne l'aidait pas du tout à rester concentré. Agacé, il redressa la tête et prit un air sombre.
- Mais ce n'est pas possible ! Tu ne peux pas arrêter de parler pour une fois ?
- Tu n'aimes pas les revenants ?
- J'aimerais surtout pouvoir partir à une heure décente pour revenir normalement demain matin. D'ailleurs qu'est-ce que tu fais encore là ?
- Je te soutiens moralement.
- Tu parles d'un soutien ! Et puis d'abord tu n'es même pas irlandais ! Alors arrête avec ton folklore.
- Ben qu'est-ce que tu en sais ? On ne sait jamais ! Etant donné que je ne sais rien…
Peter ouvrit la bouche pour protester, mais ne dit rien, se demandant brutalement comment quelqu'un pouvait se construire sans rien savoir sur sa famille ou ses origines.
- Bon très bien, pour ce soir admettons que tu as du sang irlandais, je vais avoir besoin d'un vrai café irlandais pour finir cela dans les temps.
- Est-ce que c'est bien raisonnable ? Donne-moi plutôt une partie à faire ? A deux nous finirons plus vite !
