Je me possède aucun des personnages de la série TV.

Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers de la série White Collar. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte de 100 mots (avec une tolérance de 10%).

Alors les mots de cette liste ont été suggéré par Jim Chou

C'est différent de ce que je fais d'habitude mais je trouve ça amusant comme exercice. Vous trouverez un peu de tout sans ordre chronologique.

N'hésitez pas à me proposer des mots si vous en avez envie.

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.


QUELQUES MOTS SUR WHITE COLLAR

Lutin du Père Noël (suggestion de Jim Chou) (124 mots)

Quand Diana sortit du bureau, Peter, Neal et Jones tentèrent de garder leur sérieux, mais ne purent retenir quelques gloussements qui leur valurent des regards noirs. Il fallait dire que c'était bien la première et la dernière fois qu'ils la voyaient habillé en lutin du Père Noël.

- Je vous promets que vous allez me le payer ! Lança cette dernière.

- Ecoute, comprends-nous, tu es la seule à pouvoir entrer dans ce costume, tenta de lui rappeler Peter.

- La belle excuse ! Je suis sûr que tu aurais pu transformer Neal en lutin et toi en Père Noël.

- Ah désolé, répliqua Neal en souriant. Je n'aurais jamais pu être aussi sexy !

- Tu sais que je suis armé Caffrey ?

...

Jaguar (voiture) (suggestion de Jim Chou) (181 mots)

Peter, accoudé contre la Taurus, observait la villa de l'autre côté de la rue. Marshall Lores était un banquier véreux, spécialisé dans le blanchissement d'argent pour les familles mafieuses du coin et en plus, il s'était mis au trafique d'œuvre d'art. Deux personnes avaient déjà été assassinées et Peter voulait l'approcher de manière subtile afin de le faire tomber dans ses filets. Le problème, c'est qu'il n'avait pas encore trouvé la bonne idée.

Soudain, il entendit un bruit de moteur et se figea en voyant une Jaguar débouler sur la droite et venir se garer devant le portail de Lores. La portière s'ouvrit et le conducteur en sorti d'un pas souple. Un pas souple qu'il ne mit qu'une fraction de secondes à reconnaître.

- Neal ! Mais qu'est-ce qu'il fait ?

- Quelque chose me dit qu'il a trouvé un plan, lui répliqua Jones dans son oreillette.

Peter bougonna et son humeur finit de s'assombrir lorsqu'il vit son ami ouvrir la porte pour ouvrir la portière passager et faire sortir Diana.

- Ce n'est pas possible, mais qu'est-ce qu'ils font ?

...

Tableau noir (suggestion de JimChou) (185 mot)

Neal était à demi-effondré sur la table de conférence, la tête appuyée sur sa main et les yeux à moitié fermés. D'une oreille distraite, il écoutait Peter en train d'expliquer les tenants et les aboutissants de la mission qui les attendaient en gribouillant sur un tableau. Le jeune homme avait perdu le fil de ses explications depuis de longues minutes. Cela lui rappelait bien trop l'école et son institutrice qui hurlait tout en gribouillant sur son grand tableau noir, n'appréciant pas quand Neal la reprenait sur une date. Perdu dans ses pensées un brin nostalgique, le jeune homme sursauta et se dressa d'un bond sur sa chaise lorsque Peter lui donna une légère tape sur le bras.

- Tu es avec nous ?

- Euh… oui, bredouilla le jeune homme prit en faute.

- A la bonne heure, tu as donc tout compris ?

Neal ouvrit la bouche, tenta une réponse qui ne sortit pas et choisit de lui adresser un grand sourire. Peter laissa échapper un soupir.

- Je te ferais une piqûre de rappel dans la voiture, prends ton manteau !

...

Casque (suggestion de Jim Chou) (234 mots)

Neal bailla, accoudé à la table d'écoute du van et faillit tomber de son tabouret. Avec une pirouette, il se rattrapa et Jones se tourna dans sa direction. Les deux hommes étaient en planque depuis plus de quinze heures et la situation n'avait pas bougé. L'agent du FBI sourit, enleva son casque et attrapa le thermo pour servir un gobelet de café qu'il tendit à Neal.

- En fait, les gens se font une idée fausse de votre travail, nous sommes loin de James Bond, marmonna Neal en prenant le gobelet.

- Si tu en as marre, il y a une cellule qui t'attend, Caffrey, répondit Jones tout en souriant, lui montrant qu'il ne le pensait pas vraiment.

Neal lui rendit son sourire, trempa les lèvres dans le café réchauffé et reposa immédiatement le café en se levant.

- Qu'est-ce que tu fais ? Demanda Jones avec un air soupçonneux.

- Je vais chercher un vrai café en face, t'en fais pas, je ne serai pas long, dit-il en tapotant sur l'épaule de son ami. Je t'en prends un ?

- Caffrey…

- Je compte ça pour un oui, dit Neal en sortant du camion.

Sans bruit, il ferma la porte et Jones remit son casque, se concentrant sur son écoute, sauf qu'une voix retentit soudainement, dans son oreillette.

- Jones ! Qu'est-ce que Caffrey fout dans le consulat ?

- De quoi ?

...

Soldes (suggestion de Jim Chou) (236 mots)

En soupirant, Peter tenta de rattraper ce que venait de lui dire Elizabeth avec une voix surexcitée. Il détestait le premier jour des soldes, surtout quand il devait travailler non-stop pour boucler un dossier important. L'audience avait lieu le lendemain matin et il ne pouvait pas se permettre d'être distrait. Elizabeth dût le comprendre et lui fit un grand sourire.

- Tu n'as rien écouté de ce que j'ai dit.

- Non, du tout, je sais que tu es toutes excitée le premier jour des soldes, mais je ne peux pas t'accompagner, je dois rendre ce dossier pour demain.

- Je comprends, dit El en souriant. J'avais repéré une petite robe et j'aurais bien aimé ton avis.

- Je peux le faire ! Lança la voix enjouée de Neal. Ce dossier date d'avant notre collaboration, je ne te servirai pas à grand-chose, alors que El a besoin de l'œil d'un expert.

- Oh oui ! Lança Elizabeth en souriant.

- Caffrey ! Tu es mon consultant, pas sien.

- Oh, tu peux bien me le prêter !

- C'est vrai, dit Neal…

- Vous n'êtres pas croyable tous les deux. Filez vite avant que je décide que c'est une grosse bêtise.

- Merci chéri, lança joyeusement Elizabeth en lui donnant un baiser. A ce soir !

Puis, elle tourna les talons, embarquant Neal par un bras.

- Quand ils s'y mettent à deux, ils m'épuisent !