Je me possède aucun des personnages de la série TV.

Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers de la série White Collar. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte de 100 mots (avec une tolérance de 10%).

Alors les mots de cette liste sont issues des soirées drabbles du groupe Papotage, Ecriture, Lecture et Bonne Humeur

C'est différent de ce que je fais d'habitude mais je trouve ça amusant comme exercice. Vous trouverez un peu de tout sans ordre chronologique.

N'hésitez pas à me proposer des mots si vous en avez envie.

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.


QUELQUES MOTS SUR WHITE COLLAR

Eclat (137 mots)

Neal savait qu'il devait faire vite pour tirer l'ami de Jones de cette situation. Ces types, des compagnies privées de mercenaires, n'étaient pas des gens qu'il avait spécialement envie de fréquenter. Rapidement, il s'agenouilla devant la porte, triturant la serrure pour l'ouvrir en un tour de main quand un éclat brillant attira un coup d'œil sur la droite. Un éclat qui fit monter d'un coup la sensation de danger imminent. Neal eut une fraction de seconde pour réagir, reculant vivement à l'arrière pendant qu'une flèche militaire acérée vint se planter dans la porte à quelques centimètres de son visage. Le jeune homme affolé se retourna, croisant le sourire sadique du chef de cette milice.

- Je serai vous, je commencerai à courir, lui lança-t-il en armant une seconde flèche. Ce sera bien plus amusant pour moi !

...

Avant (194 mots)

Peter continuait à trembler des pieds à la tête lorsqu'il se fit déposer par le taxi au pied de sa maison. Il avait voulu prendre sa voiture, mais il en était incapable tout comme il aurait bien réussir à téléphoner à El avant de rentrer, mais il n'avait pas pu s'y résigner… Ce type de nouvelle ne pouvait pas s'annoncer par téléphone, c'était impossible, Neal était bien trop important pour mériter ça… Neal… Cette simple pensée lui fit monter les larmes aux yeux… Neal… Neal dont il tenait le peu d'effet personnel là, dans cette enveloppe, Neal qui avait prit tous les risques pour sa liberté et qui en avait payé le prix… Peter se souvenait de la pâleur de sa peau, de son dernier regard vitreux posé sur lui, de ses doigts en train de se crisper sur sa main et des portes de l'ambulance qui s'étaient refermées au moment où il avait perdu connaissance pour ne plus se réveiller. Comment tout cela pouvait-il être possible ? Pourquoi n'avait-il pas anticipé avant que Keller ne le laisserait pas en vie ? Il le connaissait pourtant… Il aurait dû être là pour le protéger…

...

Bouton (175 mots)

Neal haleta et se laissa glisser dans le couloir. Son cœur battait vite et il tenta de calmer se respiration pour écouter les bruits autour de lui. Tout semblait redevenu silencieux. Ce n'était pas plus mal, parce que ce fut à cet instant que ses jambes cédèrent. Le jeune homme se laissa glisser le long du mur et se retrouva à genoux. Il frémit, gémit plaintivement et baissa les yeux à sa chemise qui tournait doucement au cramoisi. Un frisson l'agita et il porta les mains à cette dernière. De ses doigts plein de sang, il tenta de défaire les boutons de celle-ci pour se faire une idée de la gravité de sa blessure, mais l'épreuve lui parut presque insurmontable. Le sang avait déjà bien trop imbibé le tissu et ses mains tremblaient trop. Neal abandonna, plaqua une main sur son ventre et fouilla dans la poche de son manteau. Il eut le temps d'y prendre son téléphone, d'appuyer sur une touche puis tout se mit à tourner et il s'écroula lourdement sur le sol.

...

Clocher (167 mots)

Peter soupira et leva la tête, détaillant l'église devant lui. Il suivit le bâtiment jusqu'à la pointe du clocher avant de s'attarder sur l'emplacement de la rosace, là au-dessus de la porte… Une rosace d'un mètre vingt de diamètre et qui venait d'être volé sans que personne ne s'en aperçoive. En temps normal, cela l'aurait amusé, mais Peter n'avait pas aimé trouver Neal dans les environs… Le jeune homme était fuyant, difficile à cerner en ce moment… Oh, il avait sa part de responsabilité, il avait mit des barrières entre eux, il n'était plus aussi proche de lui… mais il le connaissait bien et cette histoire de pâtisseries françaises était un mensonge… Pourquoi il lui avait menti ? Est-ce qu'il avait volé ce vitrail pour une raison qu'il ne connaissait pas ? … Pire… Est-ce qu'il pouvait toujours lui faire confiance ? Au vue de ces derniers temps, la réponse était non et cela le ramena d'un coup à la réalité. Neal était et resterait un criminel…

...

Fourchette (118 mots)

Peter avait beau dire qu'il serait parfait pour cette mission, Neal s'amusait beaucoup à la voir tenter de se débrouiller dans le monde de la noblesse et des hauts dignitaires. Le plus drôle étant sans doute le moment du repas. A son regard perdu, le jeune escroc comprit que son ami ne savait pas quoi faire de tous ces couverts. Alors il passa une main devant lui pour lui servir un verre et murmura avec un sourire.

- Commence toujours pas l'extérieur, couteau comme fourchette et si tu as un doute regarde-moi.

- Merci, souffla l'agent du FBI soulagé.

- Il n'y a pas de quoi, tout le monde ne se nourrit pas de sandwich à la rillette.