Je me possède aucun des personnages de la série TV.
Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers de la série White Collar. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte.
Alors les mots de cette liste sont issues des soirées drabbles du groupe Papotage, Ecriture, Lecture et Bonne Humeur
Vous trouverez un peu de tout sans ordre chronologique.
N'hésitez pas à me proposer des mots si vous en avez envie.
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.
QUELQUES MOTS SUR WHITE COLLAR
Contrer (275 mots)
Peter fronça les sourcils.
- Je ne sais pas à quoi tu penses, mais tu as conscience que ma réponse est non ?
Neal ne dit rien mais se fendit d'un sourire narquois et provocateur à la Caffrey qui fit lever les yeux de Peter au ciel.
- Je te promets que je suis sérieux Neal.
- Moi aussi Peter. Tu as vu ce type, ce n'est pas qu'un trafiquant d'art. Les tableaux lui servent de paiement pour son trafique d'armes. C'est un type dangereux.
- Justement !
- Il croit vraiment que je suis de son côté. Je dois y retourner.
- Neal ! Il ne fait pas que vendre des tableaux volés ! Il tue des gens ! Beaucoup de gens !
- Et alors ? Si je n'y vais pas tu perds le seul moyen que tu as de le contrer et de le faire tomber !
- Je sais, mais…
- Peter ! Il ne va pas me descendre !
- Pourquoi tu dis ça ?
- Parce que je sais pourquoi tu ne veux pas que j'y aille !
- Bon, admettons, soupira Peter et pourquoi tu dis qu'il ne va pas te descendre ? Tu as vu ce que tu as trouvé sur son ordinateur ? Il a tué sept agents qui ont tenté de l'approcher et… mais pourquoi tu souris comme ça ? Il est dangereux !
- Je sais, mais j'ai quelque chose que ces agents n'avaient pas.
- Ah oui et quoi ?
- Toi ! Je sais très bien que tu assureras mes arrières. Alors, on va le coincer pour de bon cette fois !
...
Macaron (237 mots)
Mozzie observait Elizabeth en train de dresser une pièce montée avec des macarons. Le gâteau se transformer peu à peu en carrosse et l'agent la regardait avec un sourire admiratif.
- Madame l'Agent vous êtes bien plus créative que votre mari, ce qui je dois le dire n'est pas difficile, mais je tiens qu'en même à souligner que tout le monde ne peut pas faire des œuvres d'art avec des macarons, surtout quand ils sont aussi bons !
- Merci ! Une fois fini, je vais prendre une photo, j'avoue que j'en suis assez fière. J'ai tout fait moi-même.
- Vous êtes une femme parfaite !
- Oui, mais c'est la mienne ! Répliqua Peter en se dirigeant vers son frigo pour prendre une bière et un pain de glace.
- Je sais, je ne fais que constater… et comment va le blessé ?
Peter sourit et plia la glace dans le torchon avant de la brandir.
- La cheville va s'en remettre assez vite, l'égo je n'en suis pas sûr !
- Hey ! Je vous entends ! Lança Neal depuis le salon des Burke où il était étendu sur le canapé.
Mozzie et Peter pouffèrent, mais Elizabeth prit un air navré. Elle prit un macaron de chaque parfum qu'elle déposa dans une assiette avant de la tendre à son époux.
- Tiens, je suis sûre que ça va aider son égo à aller mieux !
...
Repas (170 mots)
Quand Elizabeth se mettait en tête de préparer le repas du Réveillon de Noël, c'était pire qu'un général menant une opération d'assaut sur les forces ennemies. Peter avait intérêt à suivre le rythme s'il ne voulait pas se faire disqualifier. Il était donc occupé à tailler en rondelle des carottes pour les faire revenir et s'en servir de garniture pour le rôti que la jeune femme était en train de surveiller.
- Et surtout, fais les assez fines !
- Et c'est quoi assez fines ?
- Pas comme tu fais en tous cas !
- Je t'en prie, je ne suis pas cuisinier !
- Ça se voit, Neal au moins lui il sait faire.
- Ah ben justement, il est où celui-là ?
- Parti acheter le vin, ça aussi il le fait mieux que toi, le taquina Elizabeth.
Peter ronchonna, mais le jeune femme sourit et se hissa sur la pointe des pieds pour lui donner un baiser sur la joue.
- Allez souris honey, c'est Noël !
...
Xylographie (163 mots)
Peter était habitué à voir Neal parvenir à exceller dans tous types de domaine. Il se rappelait de cette mission, où il avait même contrefait un très rare scotch… ce qui l'avait obligé à lui préparer une mixture spéciale pour le remettre sur pied le lendemain… C'était bien la première fois qu'il l'avait vu avoir la gueule de bois d'ailleurs…
Cependant, le voir se lancer dans la xylographie avec une telle précision l'épatait. Il était en train de contrefaire toute une partie du décor d'un théâtre de San Francisco de la période Art Déco avec une étonnante facilité.
- Et donc, tu crois que ça peut marcher ?
- J'ai étudié Pflueger et Stackpole pendant des mois, bien sûr que ça va marcher !
- Est-ce que c'est là que je te demande pourquoi tu as fais ça ?
Neal lui répondit par un sourire, secoua la tête et se remit à l'ouvrage.
- Oui, tu as raison, je préfère ne pas savoir.
...
Inestimable (167 mots)
Au cours de sa carrière d'escroc ou de voleur, Neal avait approché des objets d'une valeur inestimable. Il avait eu entre les mains des tableaux de maîtres, des parures de bijoux, des lingots d'or même, mais finalement ce n'était pas tout ça qui était le plus inestimable pour lui… Non, il y avait quelque chose de bien plus important, de bien plus précieux, quelque chose pour laquelle il était prêt à tout sacrifier, y comprit lui-même : Ses amis… Mary-Alice n'avait eu de mère que le titre, son père n'était qu'un fantôme et un lâche… Ses amis étaient devenus sa vraie famille, des gens qu'il aimait plus que tout, plus que lui… Mozzie, Peter, June, Elizabeth… Leur soutien, leurs bras pour l'apaiser, leur sourire, leur affection… ça c'était inestimable… Ils avaient tellement veillés sur lui, ils l'avaient porté… maintenant c'était à lui de leur rendre… à lui de les protéger… même s'il ne devait ne plus jamais les revoir… il les protégerait… C'était tout ce qui comptait…
