Nom de…

Camus vole à plusieurs mètres. Enfin, je devrais dire qu'ils volent…J'en vois deux. Je roule sur moi-même et tente de me redresser. Je secoue la tête et le monde tangue. Quatre affreux verdasses s'approchent lentement de nous. Puis, ils se troublent.

Au moins, je ne vois plus double. Juste un peu flou sur les bords. Les quatre zigotos sont redevenus deux. Mais ils sont plus gros et plus moches que je ne le pensais !

Merde !

Je me relève et recule jusqu'au Verseau. Il ne bouge pas. Ils l'ont assommé pour le compte, ces crétins !

Les monstres nasaux palpitent dans notre direction. J'aperçois à peine les petits yeux porcins sous les plis de peau et le casque en bois. Je jette un coup d'œil en direction de la cabane. Je peux pas partir là-bas et attirer les affreux vers nos compagnons.

Et Milo qui est aveugle ! Je peux pas lui faire ça ! Avec un peu de chance, Kanon est déjà parti avec lui…

Je ne peux pas non plus abandonner Camus. J'attrape son poignet et je le hisse en travers de mes épaules. Ça a au moins le mérite d'attirer l'attention des affreux ! Ils nous adressent un sourire rempli de canines jaunâtres.

Avec beaucoup trop de canines pointues. Avec les restes du midi coincés entre.

Dégueu !

Je laisse à Aphrodite les leçons sur l'hygiène buccale et assure ma prise sur les jambes et les bras du Verseau.

Et c'est là que je l'entends.

Milo !

— Kanon ! Merde ! Kanon ! Non !

Il braille et il jure comme si sa vie en dépendait. Comme s'il essayait de…

Mon cœur semble vouloir descendre d'un étage, je ferme les yeux un instant.

Mon instinct de guerrier me souffle de voler au secours de mon pote.

Celui de préservation me crie de fuir avec Camus.

J'esquisse un pas en direction de la cabane…

Je rouvre les yeux, regarde les zaffreux. Comme dit le proverbe « mieux vaut un chien vivant qu'un lion mort ! ». Mais merde quoi !

— Reste en vie, Milo !

Avec Camus dans les choux, à moins de l'abandonner aux zouaves, je peux pas faire grand-chose d'autre : je tourne les talons et cours loin.

Bordel, les mecs ! Vous avez intérêt à rester en vie !

Dès que le rouquin aura repris connaissance et que j'aurai compris ce qui nous tombe sur le râble, je reviendrai récupérer les deux autres.

En attendant, je cours pour ma vie, les joues rouges de honte et le souffle court.


A partir de maintenant et pour un moment indéterminé, l'histoire va prendre un tour beaucoup plus violent et glauque avec des scènes qui pourraient choquer. Il risque fort d'y avoir du NC même si je ne vais pas rentrer dans les détails.
La raison pour laquelle nos chevaliers ont été catapultés dans ce monde, c'est pour y remettre de l'ordre. Et ils vont devoir payer de leur personne.
Saharu-chan, je m'excuse à l'avance pour ce que je vais faire subir à tes chouchous mais le Kamica est toujours d'actualité. Il va y avaoir du sang et des larmes avant qu'il ne se mette effectivement en place mais j'y tiens beaucoup aussi !


Poupou : Voui... Des genres de trolls. Tu ne pensais pas que j'avais planté une cabane abandonnée juste pour que nos chouchous puissent se reposer ?
Si ?
Oups ! Désolée ! ^^;