Kanon
Je me réveille dans une prison roulante.
Comprendre : une roulotte avec des barreaux en fer.
Bref, je reviens à moi au milieu de gars et de femmes qui pleurent et supplient. Dire que je pensais qu'on nous offrait un retour à la nature, j'aurais dû me douter que la cabane voulait dire que l'endroit était habité. Et, évidemment, ça pouvait pas se passer dans un monde de hippies !
Les gusses dans la cariole semblent humains. Mais, dehors, y a les espèces de brutes vertes qui nous ont mis chaos. Ils encadrent le convoi.
Je me rends soudain compte que je ne vois pas Milo. Je me redresse d'un bond et les malheureux, autour de moi, s'exclament, s'écartent. Quoi ? Je fais peur à ce point ? J'ouvre la bouche pour hurler son nom mais la vue qui m'attend me rend muet aussi sûrement qu'avec un manchette à la gorge. Des dizaines de carrioles se pressent autour de la nôtre avant de descendre en file sur l'unique route qui serpente vers une ville entournée d'un épais rempart.
J'ai besoin d'une explication de texte, là !
Je chope un gusse par le col et le hisse à mon niveau. Peau mate et cheveux noirs, il me fixe avec des yeux exorbités par la peur.
— C'est quoi ce foutoir ?
— On… On… nous amène aux Maîtres.
Hein ?
— OK, mon pote. Considère que je viens de débarquer dans le coin ! C'est quoi, ces Maîtres ? Commence par le début !
Le type me regarde comme s'il venait de me pousser une nouvelle tête. Je le secoue un peu et il se décide à lâcher le morceau.
— Les Maîtres nous ont soumis il y a… quoi… une vingtaine d'années. Ils sont apparus comme ça. Les trolls se sont ralliés à leur cause et…
L'homme se tait, la mine sombre. Se rappeler du passé tout en ruminant sa position actuelle doit lui retourner le foie. Pas de pot pour lui, je suis pas disposé à lâcher mon os ! Je jette un œil aux pifs verts.
Des trolls, hein ?
— OK. Admettons. Et là ?
— Après chaque rafle, on nous amène au tri. Les Chiens des Maîtres vont nous répartir. Certains partiront dans les mines, d'autres seront affectés aux services de la communauté : les champs, les artisans. Et…
Il déglutit. Je le secoue :
— Et quoi ?
Il me regarde méchamment.
— Et il y a les arènes. Les Maîtres sont fascinés par notre faculté à aimer. Ils veulent comprendre. Alors, ils nous forcent à l'acte.
J'ai du mal comprendre.
— Tu plaisantes ?
Le type se dégage. Je le laisse reculer.
— Vu ta dégaine, l'étranger, je suis certain que tu partiras aux arènes. T'es vigoureux, tu seras certainement choisi comme étalon.
— Ils peuvent pas me forcer à…
Il éclate d'un rire amer.
— Si ! Ils peuvent. Hommes ou femmes, ils s'en foutent, ils recherchent une alchimie. Et si tu refuses, ils te tueront. Toi et ton partenaire !
J'ai envie de faire disparaître son petit sourire mesquin de sa grande gueule à grands coups de poing.
— Le gars avec qui ils t'ont amené. Je l'ai vu. Tu le croiseras sûrement aux arènes !
Il éclate d'un rire hystérique.
Moi, il me coupe mes effets.
Milo…
J'ai même plus envie de cogner l'idiot qui rigole comme un hystérique. Les charriotes se sont arrêtées. Des hommes avec un collier de fer autour du cou, surveillés par le regard stupide des trolls, montent dans les carrioles. Examinent les prisonniers. Je remarque que la grande gueule et ceux qui l'entourent se font tout petits. Avec mon quasi mètre nonante, je peux difficilement passer inaperçu. Je toise les nouveaux venus, la marque de leur servitude…
Un raffut attire mon attention, on se bat quelques charriotes plus loin. Y a du barouf, j'attrape les barreaux et je les serre. Pourvu que…
— Eh ! Toi !
Allez ! Allez ! Faites que ce soit pas…
Une main se pose sur mon épaule, me tire sans ménagement. Ça y est : j'en ai marre ! Je me retourne d'un bloc et mets une droite à l'enquiquineur de service. Le gars vole s'écraser contre les barreaux en face. Et d'un !
Pas de pot, il a des copains.
Venez par-là, les gars ! J'ai besoin de me défouler !
Seulement, on m'attrape par la tunique au travers des barreaux et ces crétins réussissent à m'immobilier. Un des Chiens poigne dans mes cheveux et sourit. Le type est chauve et on lui a taillé les dents en pointe.
Pas vraiment mon type : j'voudrais pas lui rouler une pelle.
— Rebelle, hein ?
J'aime pas bien son sourire mais je ne peux plus bouger, ses copains me tiennent trop serré. À la place, je lui crache au visage.
Il a pas l'air d'apprécier et m'enfonce son genou dans le ventre. Tandis que j'essaie de retrouver mon souffle, il adresse un signe de main négligent à ses sbires qui me tirent de la prison. Mes mains sont attachées dans mon dos et une corde est passée autour de mon cou. J'ai pas d'autre choix que de suivre le mouvement.
Le gusse que j'ai secoué plus tôt me regarde avec horreur. Il a pas l'air content de lui, juste atterré. Je m'en veux presque de l'avoir bousculé…
J'essaie de voir dans la foule si je me repère pas Milo mais je ne vois nulle part sa chevelure claire si repérable parmi toutes ces tignasses foncées. Il me semble un instant apercevoir des mèches blondes mais un mouvement de foule m'empêche de m'en assurer.
Ça m'empêche pas de beugler :
— Milo ! Milo !
— La ferme, râle le gars qui tient ma longe.
Cause toujours !
— Tiens bon Milo ! Je viens te chercher !
Je sais pas encore comment mais je me dis que si, au moins, il entend ma voix, il se sentira peut-être moins perdu. J'aimerais pas être à sa place. À ne pas voir ce qui m'entoure…
On m'enfonce un bâton dans les reins et je tombe à genoux. Un de mes gardes me tire les cheveux avant de me gifler à toute volée.
Merde ! Me suis mordu la joue !
Je crache du sang avant de foudroyer mes geôliers du regard. Ils finissent par me remettre debout. On me conduit dans un bâtiment un peu en dehors de la ville. Tiré et poussé comme un mulet rétif, mes gardes me mènent à l'étage. J'ai une vue plongeante dans ce qu'ils appellent les arènes. Les lieux sont découpés en de petits rings, séparés par des palissades. Au centre, un jeune homme est enchaîné.
Nu.
Un second est introduit, poussé de force.
Ils semblent se connaître. Ils pleurent et supplient. Secouent la tête.
Ils refusent.
— Regarde bien, étranger ! me souffle l'un de ceux que l'on nomme Chien des Maîtres.
Son collier de fer donne contre mon épaule, mord ma chair à travers le tissu de ma tunique.
— Regarde ce qui arrive à ceux qui défient les Maîtres.
Deux trolls entrent dans la pièce et fondent sur les malheureux. Je ferme les yeux mais leurs cris résonnent longtemps. J'ai envie de vomir. Des haut-le-cœur me secouent mais je n'ai rien à rendre.
— S'ils pensent que tu ne veux pas prendre ton plaisir, ils enverront les bêtes prendre soin de toi et de l'autre dont tu n'auras pas voulu. Ils ne savent pas ce qu'est l'amour, alors ils cherchent à comprendre en observant leurs esclaves. Nous ne pouvons rien pour eux. Tu cherches un camarade ? Prie pour réussir à le retrouver dans l'arène et pour impressionner les Maîtres. Ils vous épargneront peut-être.
Je ne réponds rien à ça. Je saurais pas : j'ai plus de voix. Je me force à rouvrir les yeux. Dans l'arène, les corps ont été évacués et du sable jeté sur le sang versé. Un Chien amène un nouvel esclave qu'il enchaîne au centre de la pièce. C'est une jeune fille, elle sanglote sans pouvoir se retenir.
Je détourne le regard, je peux rien pour elle.
Et là, debout dans une autre loge, au milieu d'autres esclaves, je le vois. Un Chien est pressé dans son dos, un bras passé autour de sa gorge, et lui parle à l'oreille. Malgré ses yeux morts et l'hématome qui lui noircit la mâchoire, je reconnais ses traits si expressifs, sa chevelure bouclée et emmêlée… si claire. Je voudrais effacer l'expression désemparée qui est la sienne en cet instant. Il n'a entendu que les hurlements. Peut-être que son geôlier lui décrit la scène. Avec juste son imagination pour la recréer, essayer de se la représenter…
J'ouvre la bouche mais rien ne sort.
Je peux juste regarder Milo, boire à sa vue, m'en nourrir.
Puis, le jeune homme perdu que je vois ferme les yeux quelques secondes. Lorsqu'il les rouvre, ses traits ont perdu leur apparente vulnérabilité. C'est le chevalier du Scorpion que je connais qui croise mon regard.
Il ne me voit pas – il peut pas ! – mais cela me permet de reprendre pied.
Nous sommes dans le même merdier mais je me jure de le retrouver coûte que coûte, de l'arracher à cet enfer.
Je sais pas encore comment faire mais je trouverai bien !
On me tire en arrière. Je résiste un instant, la corde se resserre autour de ma gorge. Quand je réussis à jeter un œil par-dessus mon épaule, Milo a disparu dans la foule.
Je regrette de ne pas l'avoir appelé.
J'ai à peine conscience d'être guidé comme un animal. Je ne reprends pied que lorsqu'on me retire mes vêtements. Je me débats mais un des Chiens, bâti comme une forteresse me frappe à la tempe. Je m'écroule.
On me verse un liquide de force dans la gorge, j'essaie de recracher mais j'en avale une bonne partie. Trop.
Le feu envahit mon corps, vient de loger entre mes cuisses.
J'halète à la recherche de mon souffle perdu.
Il le reste suffisamment de maîtrise pour ne pas me soulager manuellement dès qu'on termine de me mettre à nu. On me pousse par une porte.
Mon premier m'attend, nu et terrifié.
Je veux pas.
Pas comme ça !
Mais la vision des corps torturés, démembrés par les trolls revient me narguer et je m'approche.
Je m'agenouille devant le jeune homme, évite son regard.
— Je suis désolé.
Il s'est recroquevillé contre le poteau. Un sanglot lui échappe tandis qu'il me présente sa croupe. J'essaie de me montrer le plus doux possible.
Quelque chose meurt en moi.
Milo
Je suis enchaîné.
Comme un chien…
Je ne vois rien. Je sens juste le poteau auquel les chaines qui emprisonnent mes poignets sont attachées. Sous mes pieds nus, le sable humide reste mouvant et une odeur cuivrée envahit mes narines.
Je suis enfermé dans un charnier !
Les mots que le Chien des Maîtres – comme sont appelés nos geôliers – a susurré à mon oreille reviennent me narguer.
Si je résiste, je meurs.
Si je refuse, je meurs.
Quoique je fasse… je meurs.
Ça ne me ferait pas peur, en temps normal. Mais je ne veux pas mourir de cette manière ! Pas comme ça.
Pas déchiré de l'intérieur par un troll.
Et puis…
Je n'en suis pas certain mais, pendant qu'on me sortait de la cariole, dans mon état de semi-inconscience, j'ai cru entendre une voix connue.
Kanon.
L'espoir se le dispute au désespoir. L'imaginer dans la même situation que moi, c'est juste l'horreur. Mon esprit se cabre devant cette idée. Non ! Gemini bis s'est échappé ! Il le faut !
Mais, en même temps, si c'était bien lui : ça voudrait dire que je ne resterais pas seul dans cet enfer… s'il parvient à me retrouver. Ça voudrait dire aussi qu'il serait dans la même position que moi et, ça, je ne peux pas le lui souhaiter !
Quelqu'un vient d'entrer dans ma partie d'arène.
J'ai rien contre l'idée de me retrouver dessous, j'ai essayé les deux positions et j'aime autant d'une que l'autre… Mais, en général, j'ai le choix !
Eh quoi ! C'est pas une question de virilité. J'ai couché quelques fois avec Aphrodite et ma perception de la chose s'est tapée un 180°, si vous voyez ce que je veux dire.
En même temps, je suppose que c'est logique : je suis aveugle, je saurais même pas où aller !
Tout comme je ne vois pas le gusse, j'entends juste le sable crisser sous ses pas. Je peux sentir aussi une odeur de sueur aigre : il pue la peur…
Une main se pose sur ma hanche. Ça commence.
Le premier sanglote d'une voix qui se brise au milieu des mots. Génial ! Un puceau. Il essaie de se montrer doux et s'excuse à chaque poussée. Il est maladroit et j'imagine qu'il doit se sentir mal. J'ai pas envie de provoquer sa mort, alors, je le laisse faire.
Le second fonce sur moi, façon taureau en rut ! Il doit avoir une trouille dingue des trolls ou alors, il a perdu l'esprit… ou alors, ça lui plaît de forcer les gens. Il me plaque contre le poteau et me viole sans un mot. Je l'entends grogner à mon oreille. Bordel, il essaie de me fendre en deux, ou quoi ? Je serre les dents et je me concentre sur mon bras cassé coincé entre mon torse et le bois. Quand il se retire, je mets un moment à réaliser qu'il est parti.
Le troisième est du genre pragmatique.
— C'est bien, tu es déjà… lubrifié.
— Et mon poing dans ta gueule, ça te lubrifiera assez ?
— J'aimerais autant éviter.
Je serre les dents lorsqu'il me pénètre. Il essaie de ne pas me blesser d'avantage mais qu'est-ce que j'aimerais qu'il la ferme !
— Ça va piquer un peu.
Connard !
J'arrête de compter au quatrième.
Il y a ceux qui entrent sur la pointe des pieds et s'excusent au moindre geste. Il y a les animaux qui prennent avec violence, comme pour se venger de ce qu'on nous force à faire. Il y a les silencieux…
Je les aime bien ceux-là. Ils ont l'esprit pratique : en quelques mouvements, c'est plié et je peux souffler un peu.
Le long de mes cuisses, je sens le sang et le sperme couler. J'ai de plus en plus de mal à me redresser. Pourtant, je me refuse à accueillir le suivant le cul en l'air. Je réussis à planter un genou en terre, l'autre relevé devant moi. Je suis couvert de sable et de sueur.
— Milo ?
Mon cœur s'arrête de battre.
Littéralement ! Il manque un battement à l'audition de cette voix !
Kanon !
J'espérais qu'il me retrouve mais, maintenant, je ne sais plus. Je me sens terriblement mal. Presque vulnérable. Et j'aime pas cette sensation !
Il s'approche. Je sens la panique qui monte.
Je veux pas qu'il me voie comme ça.
Pourtant, on a pas vraiment le choix en la matière et je refuse de me sentir honteux ! Je relève le menton avec défi.
J'ai surtout envie de me rouler en boule et de hurler.
Mais ça… plutôt crever.
Il s'approche en trébuchant. Au mouvement de l'air devant moi, je devine qu'il s'agenouille pour être à ma hauteur.
— Je… Que…
J'en peux plus de ses hésitations.
— Merde ! Touche-moi, Kanon ! Touche-moi que je sache que c'est bien toi !
Il dit rien mais sa main se pose sur ma joue. Je grimace, je m'étais pas rendu compte que j'étais meurtri là aussi. Je reconnais les cals sur ses doigts…
C'est Kanon ! Merde !
Il dit toujours rien.
Pourquoi, il parle pas ?
Je supporte pas son silence, alors, je réclame :
— Dis mon nom ! Dis-le !
Son souffle me chatouille, il est proche.
Si proche que je dois combattre le besoin de reculer, de me mettre à l'abri.
— Dis mon nom ! que j'insiste.
— Milo.
Sa voix me retourne de l'intérieur. C'est Kanon, c'est bien lui !
Son front trouve le mien, s'y appuie un instant. Il murmure mon prénom comme une litanie entremêlée d'autres mots.
— MiloMiloMiloJesuisdésoléMiloOnvasensortirMiloJetelepromets…
Ses bras entourent mes épaules et me pressent contre lui. Il braille soudain :
— OK, bande de nazes ! Vous voulez des inséparables ? Ben voilà ! Vous en avez trouvé deux !
Je ne m'en suis pas rendu compte sur le moment mais j'étreins Kanon avec la même ferveur. Je l'ai, je le garde ! Pas question de le perdre à nouveau dans cet enfer !
Des pas lourds résonnent autour de nous. Ça pue… et pas qu'au figuré !
Merde ! On est morts !
— Prouvez-le !
Hein ?
— Un des Maître est fasciné par votre attitude.
C'est un Chien qui parle. Au son de sa voix, il doit se tenir entre nous et les trolls.
— Prouvez-lui que vous avez vraiment une alchimie.
Kanon se raidit, il va dire une connerie plus grosse que lui. Contre mon ventre, son sexe appuie contre ma peau, érigé et dur. Il débande jamais, c'est l'effet Duracel, ou quoi ? Ou alors, on lui a fait prendre un viagra local ?
Je me hisse contre lui.
Bordel, ça va faire mal ! Mais pas question qu'il se fasse tuer parce que je peux pas encaisser ! Il resserre sa prise autour de moi, me bloque. Je siffle :
— Qu'est-ce que tu fous ?
Ses lèvres trouvent les miennes. C'est pas un roulage de pelle, juste une caresse mais elle suffit à me réduire au silence. Bon, ben, c'est peut-être bien aujourd'hui qu'on va mourir alors… Je suis trop épuisé pour réfléchir ou regretter.
Kanon se relève, m'entraine avec lui.
— Dis à ton Maître qu'on lui fera une démonstration dès que mon inséparable sera guéri. Je refuse de le blesser davantage !
J'ai envie de lui envoyer une mandale. Quoi ? C'est juste pour ménager mes fesses qu'il fait ce ramdam ? Qu'il prend tous ces risques ?
Le Chien se tait, Gemini bis se raidit contre moi. J'enrage de ne rien voir. Puis, des bruits de pas se font à nouveau entendre. Plus légers que ceux des trolls, j'imagine que c'est une bonne nouvelle.
— Le Maître veut ces deux-là.
Le bluff de Kanon a fonctionné. Les chaînes qui me retiennent prisonnier quittent mes poignets.
Libre ?
Pas vraiment. Nous sommes toujours dans la merde. Quant à savoir si elle sera plus ou moins noire que celle que nous venons de quitter, l'avenir nous le dira.
Mais, au moins, nous quittons les arènes. On trouvera peut-être un moyen de s'échapper ? Soutenu par Kanon, je me cramponne à cette idée tandis que nous sortons de cet enfer.
Poupou : Pour déguster, ils ont dégusté...
On va bientôt repasser chez Camus et Aiolia mais je pense passer encore un moment dans la tête de Kanon avant de revenir sur nos deux rescapés. Je ne veux pas passer plus de temps que nécessaire chez les Maîtres. J'avoue que c'est un passage que je n'aime pas du tout (mais bon, c'est pas moi qui décide, hein !) ! J'ai envie de passer à la suite plus rapidement et d'instaurer enfin ce KaMiCa promis. Il va en avoir du boulot, ce pauvre Camus ! ^vvv^
Hemere : La "mise en situation pourrie" signe et confirme. Pour la hiérarchie, je suis pas certaine que Kanon et Milo apprécient des masses la "montée". (Oh ! Le jeu de mots pourri ! j'ai honte !) Et pour l'autre (pas) avec lui, ben voilà, tu as la confirmation. J'espère que tu as aimé !
