«Juste quelques baisers tous simples.» confia-t-il. «Avec Ladybug et avec mon ex.»
«C'est la même chose pour moi. Juste quelques baisers. Pas tous très simples.»
«Et c'est la même chose avec les garçons.» avoua ChatNoir.
Sa confession aurait pu passer inaperçue mais Marinette le sentit se tendre légèrement puisque sa paume était sur sa côte.
«Quoi?» se surprit-elle doucement en relevant la tête pour lui jeter un regard incrédule. Mais, lui ne pouvant soutenir la vue de ses yeux bleus et détourna le sien.
Elle le fixa silencieusement et au bout d'un moment, après qu'il ait reprit son souffle, elle ramena son menton vers elle.
«Chat.» fit platement la demoiselle. «Je ne te crois pas.»
«C'est pourtant la vérité. Moi aussi, ça m'a pris par surprise. Ma vie est plutôt hors de l'ordinaire. J'ai découvert beaucoup de choses sur moi-même beaucoup plus tard que la plupart de gens. Découvrir ce que je voulais faire dans la vie m'a demandé un travail intense, par exemple. Je n'ai pas eu beaucoup de temps entre le moment où j'ai pu découvrir des métiers et le moment où j'ai dû m'inscrire à mes études supérieures. Ce n'est d'ailleurs toujours pas gagné. Et ma vie sentimentale est donc, elle aussi, un challenge.»
Il y avait des larmes dans ses yeux et elle s'étira pour déposer un baiser sur sa joue avant de refermer ses bras autour de son cou et de ramener sa joue contre la sienne, le serrant tout contre elle. Elle voulait lui communiquer sa chaleur plus que tout.
Uniquement lorsqu'elle le sentit enfin se détendre, elle demanda délicatement: «Tu veux bien m'expliquer?»
«Je- euh, suis physiquement gay.» avoua bizarrement ChatNoir avec beaucoup d'appréhension pour sa réaction.
«Mais, ton béguin et ton acharnement à vouloir sortir avec Ladybug sont devenus légendaires! Je suis même l'une des personnes les mieux placées pour savoir de première main à quel point tout est vrai. Si j'ai bien compris, j'ai su que tu aimais Ladybug avant même que tu te déclares à elle. Est-ce que tu essaies de me dire que tu m'as mentit ce soir-là et tous les autres?»
«Non. Quand j'avais quatorze ans, Ladybug était la fille idéale pour moi, surtout avec tout ce qu'il y avait entre nous. À l'époque, je rêvais de me balader main dans la main avec la personne donc j'étais amoureux. Je m'imaginais faire des sorties au cinéma ou dans des jardins désertés pour la nuit. Regarder les étoiles depuis le sommet de l'arc-de-triomphe. Avoir une vraie relation loin des difficultés de mon autre vie. Mais ensuite, j'ai grandit, vieillit. Maintenant, il n'en faut plus. Je cherche aussi autre chose chez un ou une partenaire et... disons, que Ladybug n'a pas ce qu'il faut pour me combler.»
«J'espère sérieusement que ce n'est pas un jeu de mots vulgaire.» répondit Marinette les lèvres serrées. «Et tu n'es toujours pas très clair.»
«Avec l'émergence de toutes les nouvelles définitions de genres et de types de sexualités, certaines personnes distinguent maintenant, les types d'attirances. Je suis attiré romantiquement par les femmes et je suis sexuellement attiré par les hommes. Évidemment, tout cela n'est que théorie parce que je n'ai jamais rien fait avec l'un ou l'autre, comme je te l'ai dit.»
ChatNoir ne fit qu'un petit sourire et tous deux retombèrent ensuite dans le silence.
«Ta famille le sait?» reprit-elle doucement.
«Non. Ma relation est trop mauvaise avec mon père et s'il le savait, tout ce que j'en retirerais, c'est davantage d'ennuis. Idéalement, je ne me mêle pas de sa vie et je lui laisse le moins de contrôle possible sur la mienne. Il n'est pas homophobe mais pour lui, je suis celui qui doit poursuivre la lignée et le patronyme et ne pas pouvoir serait inadmissible pour lui. Je préfère attendre d'avoir terminé le lycée au minimum avant qu'il ne le découvre.»
«Et donc, tu fais des rencontres, tu es amoureux, quoi? Qu'est-ce qui se mijote dans le cœur du plus grand séducteur de la capitale qui a tout à coup changé de cible?»
«Je te signale que la capitale en question, c'est Paris, en France et que les français ont la réputation d'être de redoutables séducteurs. Alors, tu ne connais peut-être pas suffisamment de don juan mais je suis même pas dans la moyenne. Je ne suis pas le plus grand séducteur et de loin le plus-»
«Répond seulement à la question, Minet. Regarde-moi bien dans les yeux et confis moi tes rêves les plus fous.» ordonna-t-elle.
«Je suis obligé?» s'amusa-t-il.
«Oui, t'avais qu'à pas me cacher quelque d'aussi important.» fit-elle boudeuse.
«Je peux te faire des confidences? Je ne te gênerai pas? Je ne voudrais pas entacher notre relation.
«Est-ce que ce n'est pas mon job officielle d'être ta confidente?» sourit-elle doucement en caressant sa nuque du bout des ongles.
Ils s'allongèrent serrés l'un contre l'autre en se tenant la main sur le lit de jour de Marinette.
«En fait, quand je pense à mon avenir et à l'idée de me construire un foyer, je me verrais bien avec Ladybug. Si on se dépêchait de résoudre le problème du Papillon, on pourrait finalement paresser sur notre sofa en riant des reality show. Ou je pourrais être avec n'importe qu'elle autre fille dont je serais amoureux, ce serait bien aussi. Ce qui n'est pas si facile à trouver que certain pourrait le croire. Je suis plutôt difficile. Mais, passons. Ce que je veux t'expliquer, c'est que je veux vivre avec une personne que j'aime et que cette personne soit une fille. Je veux me serrer contre un corps féminin pour dormir et caresser sa main délicate comme je le fais avec toi. Les filles ont cette bonne odeur naturelle et la peau douce. Des corps gracieux et de jolis sourires.
Avec les autres garçons, je ne ressens aucune attirance pour faire ces choses. Je sais que je veux une petite-amie féminine. Mais,» soupira-t-il. «sexuellement parlant, je suis attiré par les hommes. Et pour t'expliquer davantage, je vais devoir entré dans des détails qui ne sont pas pour de chastes oreilles.»
«Je me masturbe environ trois fois par semaines et je suis assez perverse pour le faire en pensant à des garçons que je fréquente souvent et qui n'ont aucune attirance pour moi. Tu penses que ce que tu pourrais me dire serait trop difficile à avaler?» lui retourna-t-elle.
«Qui fait des jeux de mots vulgaire maintenant?» plaisanta faiblement le garçon.
Elle le caresse derrière les oreilles et sur la nuque et le trouva sensible et nerveux malgré l'ambiance feutrée entre eux. Elle retira aussitôt sa main avec malaise, mais il l'attrapa avec sa vitesse et sa délicatesse surhumaine pour la replacer là où il aimait qu'elle le caresse.
«Ce n'est pas toi.» la rassura-t-il. «C'est juste qu'il y a longtemps que je n'ai pas eu le temps de me détendre. Je suis trop occupé dans la journée et le soir, je m'écroule dès que je touche l'oreiller. Mais, j'aime sentir tes mains sur moi. Continue, je vais me détendre. Il n'y a qu'avec toi que j'ai complètement confiance. En plus, comme je te l'ai dit, je suis plutôt frustré sexuellement. Si seulement, j'arrivais à me trouver un partenaire. Mais, bon, je dois m'y faire. Je ne peux pas avoir les deux. Je dois choisir entre une amoureuse ou un amant.»
«Tu as pensé en parler à Ladybug?»
Il fit le bruit sec d'un rire blessé et sans joie. «Ma Lady ne veut rien avoir à faire avec moi sur le plan amoureux. Et je dois avouer que si elle décidait de me toucher comme tu le fais en ce moment, j'aurais probablement besoin d'une vraie période d'adaptation. Il n'y a pas ce genre d'intimité entre nous.»
«Je pensais plutôt que tu pourrais lui demander des conseils. Elle a toujours de bonnes idées.» chuchota-t-elle tendrement dans son cou et poursuivant les caresses du bout des doigts sur la peau de sa nuque. «Moi, j'en ai bien une mais, je la trouve particulièrement égoïste de ma part. Dis-moi plutôt pourquoi ne donnes-tu pas sa chance aux garçons? Certains doivent être très appétissants lorsqu'ils sortent tout juste de la douche. Nus sous une serviette et les muscles de la poitrine encore brillants de gouttelettes.»
«Je ne dis pas le contraire.» s'amusa-t-il avant que son sourire prenne un aspect plus triste. «C'est simplement, que je ne sais jamais comment leur parler ou qui être avec eux. Je préfère la compagnie des filles. Quand je suis avec des garçons, j'ai l'impression d'être quelqu'un d'autre. Pas moi-même. Et à tout cela s'ajoute le fait que j'ai très peur d'être en couple avec quelqu'un, à plus forte raison avec un garçon. Si mon père décidait de me l'interdire, il pourrait... détruire ma vie. Je suis pas doué pour faire face à tout ça. Je suis seul au monde et pris dans une impasse» dramatisa-t-il.
«Tu n'es certainement pas le seul garçon à vivre ça! Ce n'est peut-être plus si courant maintenant, mais si on recule de quelques décennies, un garçon qui sortait avec une petite-amie durant l'adolescence avant de "découvrir" qu'il était gay au moment d'avoir une vie sexuelle, c'était même devenu un cliché. Ça doit encore exister. Mais je t'accorde aussi que la suite du cliché c'était que ce garçon devenait le meilleur ami gay d'une fille et l'éternel célibataire qui finit ivre à chaque fois que les choses ne fonctionnaient pas avec les mecs qui les intéressaient.»
«Ouais, vaut mieux donner mon cœur a une fille.» fit-il amèrement. «Elle sont plus sentimentales.»
«Non, Chat, c'est aussi un cliché. C'est prouvé scientifiquement que les relations homosexuelles durent plus longtemps que les relations hétéro. J'en ai fait la triste expérience.» répondit-elle aussi amère que lui.
Il baissa le regard du mieux qu'il le pu dans leur position pour lire le siens.
«Tu me racontes s'il-te-plaît?» réclama-t-il puisqu'elle gardait tout en elle.
«Quand- quand j'ai eu le coup de foudre pour Adrien, c'était mon premier amour et, et je me suis emballée. Je me suis aussitôt mise à rêver qu'on se marierait, qu'on aurait des enfants et qu'on passerait le reste de nos jours à travailler ensemble dans la mode. Je sais très bien aujourd'hui que c'était une erreur et que c'était mal d'envisager de piéger Adrien dans une telle histoire mais, c'est le cliché hétéro par excellence. Même si c'est un de ceux qui fonctionnent le moins, ils finissent presque tous en divorce. Mais j'y ai moi aussi succombé.»
ChatNoir voulait la consoler mais il n'y arrivait pas. Il se sentait trop coupable.
Silencieusement, intérieurement, il lui demanda pardon : 'Je suis désolé d'avoir échoué et de ne pas être à la hauteur de ton rêve.' Il aurait totalement pu envisager une vie avec elle et avoir une famille avec elle s'il ne tenait pas compte des petits détails de la vraie vie comme le Papillon et la réalité du quotidien.
«Tu n'es pas si étrange. Même moi, j'aurais voulu la possibilité d'avoir des enfants plus tard. Mais sans être capable d'avoir des relations sexuelles avec une femme et avec des difficultés pour former un couple, c'est loin d'être évident. Bah, au moins, il y a toujours des solutions médicales.»
«Oui, la vie c'est affronter une difficulté après l'autre.» fit songeusement Marinette. «Il y a tellement d'obstacles sur notre route à tous les deux. Au moins, on est là l'un pour l'autre.»
«C'est quoi ce regard?» pointa le chat.
«Quel regard?» demanda innocemment la jeune femme.
«Ce regard qui ressemble un peu trop à mon goût à celui que tu as lorsque tu tombes sur une noble cause à défendre.» accusa-t-il.
«Je ne vois absolument pas de quoi tu parles, je ne fais pas du tout ce regard.» protesta-t-elle innocemment.
«Allez. Dis-moi!» la poussa-t-il avec une petite pression sur sa taille de sa paume droite.
«Tu m'as dit que tu n'avais pas dépassé le stade des baisers avec ton ex, mais, ton ex elle-même, ce n'est pas exactement une référence.» déclara-t-elle finalement. Elle ne savait pas de qui il s'agissait mais ChatNoir ne lui en avait pas brossé le portrait de la petite-amie idéale pour lui. «Tu as déjà...?» demanda-telle avant de s'arrêter mais il l'interrogea du regard. «Tu pourrais toujours demander à Ladybug de découvrir un peu avec toi.»
«Elle n'accepterait jamais!» assura-t-il.
«Pourquoi? C'est une ado normale sous son masque. Et les adolescentes aussi ont des désirs sexuels. Si elle est encore célibataire à son âge, elle a peut-être envie d'un peu de tendresse ou de soulager quelque chose.» sourit-elle du sous-entendu. C'était tellement plus facile pour elle-même de réussir à lui parler de façon aussi indirecte. Et les sentiments qu'il prétendait toujours avoir pour sa partenaire pourraient faciliter les choses pour lui.
«Je pourrais jamais faire ça.» avoua ChatNoir effrayé en soupirant.
«Pourquoi?» se surprit-elle.
«Entre Ladybug et moi, ce n'est pas comme entre toi et moi. Vous êtes toutes les deux mes meilleures amies mais avec elle, je dois toujours être fort à ses côtés. Elle compte sur moi. Elle est ma meilleure amie quand ça va bien. Tu es ma meilleures amie quand ça va mal. Je suis désolé de t'imposer mes problèmes et de me servir de toi.»
«Ha oui, bien sûr, il y a une heure, on jouait à se lancer du pop-corn et c'était totalement l'un des pire moment de ta vie, j'en suis sûre! Tu avais l'air totalement dévasté! Tu ne vide pas du tout tes vibrations négatives sur moi, Chat ou si tu le fais, tu peux totalement continuer, je t'en prie.» ironisa-t-elle.
«Est-ce que tu m'autorise à tenter quelque chose? Tu me fais confiance?» se résolut-elle ensuite à demander, succombant à quelque chose en elle.
«Évidemment.» répondit-il avec nonchalance. Il aurait parcouru le monde six ou sept fois si elle lui avait assuré qu'il devait le faire absolument mais sans lui dire pourquoi.
Elle se redressa et l'embrassa sur la joue brièvement avant de s'écarter suffisamment pour le regarder. «Jusque là, tu es encore à ton aise?»
«Oui, ne t'inquiète pas.» sourit-il. Ils étaient dans une position beaucoup plus explicite qu'un simple baiser sur la joue, elle était pratiquement couchée sur lui. Encore que ce baiser n'était pas sans conséquences s'il se fiait à tout ce qui remuait dans son torse. Il avait apprécié.
«Alors je vais continuer.» prévint Marinette. «Mais, tu n'as pas à accepter si tu n'en as pas envie. Je pense seulement que si les seuls baisers dont tu te souviennes sont ceux que tu as échangés avec une ancienne petite-amie qui te mettait mal à l'aise, tu peux avoir une vision déformée des contacts physiques avec les autres. Et donc, si moi aussi je te met mal à l'aise, mon expérience va te déranger plus que t'aider. Je ne veux pas t'imposer un baiser ou aller trop loin, juste-»
«Mari.» la coupa ChatNoir dans ses précisions. «La seule raison pour laquelle je n'ai jamais été plus loin avec personne, ce n'est pas le manque d'offre. C'est que je n'accorde pas facilement ma confiance aux gens. J'ai souvent été blessé physiquement par des filles qui voulaient s'imposer à moi. Avec le garçon qui m'intéressait, tout c'est terminé parce qu'il a transformé notre lien en compétition pour le cœur d'une fille qui nous intéressait tous les deux. Il a été trop mauvais gagnant. Mais, avec toi, j'ai confiance. Tu as ma pleine et entière confiance.»
Elle hocha la tête et se pencha encore et il pensait qu'elle allait l'embrasser sur la bouche mais elle se pencha trop et visa vers son cou. Elle écarta le col de son t-shirt blanc et se mit à embrasser sa peau très délicatement.
Il soupira et écarta instinctivement le menton pour lui laisser toute la place. Les lèvres de Marinette le touchaient à peine, créant à la fois des étincelles dans sa tête et réveillant un appétit vorace endormit.
«Plus bas?» murmura-t-elle contre sa gorge au bout d'une minute, faisant vibrer sa peau.
«Définitivement plus bas.» assura-t-il sentant le désir lui serrer le ventre.
Elle s'écarta et releva le t-shirt qu'il portait normalement pour venir la voir. Elle ne le lui retira pas mais le coinça sous ses aisselles, révélant les pectoraux qu'on voyait jouer sous la surface de la peau dorée parfaite, les abdominaux qui appelaient les caresses et ce V qui se perdait dans la taille élastique de son survêtement en appelant les baisers.
Naturellement, ChatNoir se retrouva sur le dos pendant qu'elle couvrait sa poitrine de caresses et de baisers. «Ça va toujours?» murmura-t-elle contre la peau dorée de son abdomen.
«...Oui.» fit-il avec réticence. Il gigotait un peu. Elle avait cru que c'était parce que ses caresses le chatouillaient.
«Écoute. Fermes les yeux et respire. Détend-toi, je ne cherche pas à te mettre la pression. Je veux juste que tu te concentres sur l'effet que je te fais et que tu m'expliques le plus honnêtement possible.»
En toute confiance, il fit exactement comme elle le suggérait. «Je me sens...bien. Je me sens en sécurité avec toi.» souffla-t-il.
Après cinq bonnes minutes où tous deux profitèrent du moment avec une grande sérénité, elle se redressa. «Alors, si tu devais me donner une note? Une pour évaluer à quel point je t'excite.» demanda-t-elle.
«Hum. C'est agréable sans contredit. Mais, un gros trois sur dix question sexe.» dit-il en soupirant. «C'est délicieux, agréable, confortable. C'est comme quand tu joues avec mes oreilles de chat ou mes cheveux. La confiance est là, le confort aussi, j'aime ton contact. J'adore le fait que je peux tout partager avec toi. Même ce genre de chose. Non, je ne suis pas excité. Mais, ça n'a rien à voir avec toi ou tes gestes. Je ne suis déjà pas très porté sur le sexe à la base et je suis fatigué ce soir, j'ai eu une mauvaise journée. Mais, et pour tout t'avouer (puisque je pense que c'est ce que tu veux entendre.) même si je ne te l'ai jamais laissé voir j'ai déjà eu des débuts d'érection en ta présence. J'ai même déjà pensé à toi en me masturbant. Disons juste que la façon dont tu m'as touché ne risque pas de me donner un orgasme et que pour moi, ce n'est pas si grave.»
«Mes parents s'occupent d'un gala de charité jeudi soir. Tu crois que tu pourrais venir?» suggéra-t-elle en regardant l'heure et remarquant le peu de temps qu'il leur restait. Elle était encouragée de ce qu'il venait de lui dire et avait hâte de se mettre à planifier tout le reste de son idée.
«Je suis occupé jeudi.» déplora-t-il en secouant la tête. Il devait lui-même être présent à un gala de charité. Il y avait donc de bonne chance que ce soit le même.
«Alors, reviens samedi soir. Tu n'es jamais pris le samedi soir en général, n'est-ce pas?»
«Il y a en effet de bonnes chances que je sois disponible.» convint-il.
«On essaiera autre chose et je te parlerai de mon idée.» expliqua Marinette.
Comme il remontait sur le balcon pour se transformer et partir, il se retourna vers elle et s'exclama tout à coup.: «Attends. Il reste un détail. Je t'ai dit pourquoi je n'étais pas en couple, mais nous ne sommes pas égaux. Maintenant, c'est à ton tour de répondre à la question.» sourit-il malicieusement.
«J'invoque mon droit à me taire.» sourit-elle en déposant un baiser sur sa joue et refermant la trappe pour se débarrasser de lui.
