Disclaimer: Je ne posséde rien.

les personnages appartiennent à J.K Rowling, seule cette histoire m'appartient.

Comme pour mes traductions ces histoires me servent principalement à corriger mes gros problèmes de dyslexie, c'est donc volontairement que je n'ai pas de bêta.

Par conséquent, il va sûrement y avoir des fautes que j'essaierai de corriger encore et encore et encore et encore et encore.

Je m'excuse d'avance et j'en appelle à votre bienveillance.

Chapitre 3

C'est comme un automate qu'il rejoint ses quartiers et pris sa douche. Normalement, il serait passé dans le dortoir des Griffondors pour profiter avec ses amis, des dernières heures avant le coucher. Mais se soir, il avait besoin d'analyser et comprendre, cette supervision catastrophique.

Une fois sur son lit, des bribes de ce qu'il venait de se passer lui apparaissaient comme des flashs, tous plus désagréables, les uns que les autres.

Il ne comprenait pas son comportement, depuis le début elle n'avait rien fait qui justifiait même un centième de ce qu'il avait fait.

Il l'avait provoquer encore et encore, elle, n'avait fait que refuser le conflit et malgré tout il l'avait sommes toutes agressé.

Il ne valait pas mieux que Malfoy et encore lui ne serai probablement pas allé aussi loin.

Le pire, c'est que pendant un instant, il avait pris plaisir à la voir se débattre. Son désir pour elle s'était mélangé avec sa fureur face à son rejet. Il se savait capable de violence, mais jamais comme ça.

Dès le premier jour, il avait compris qu'il était attiré par elle, cela dit physiquement c'était normal, elle était plutôt jolie, il fallait bien l'avouer, mais ce n'était pas la première fois qu'une femme lui plaisait. Il n'avait jamais aussi mal réagi, était-ce dû au fait qu'il se sentait en conflit parce-que, c'était Parkinson, une fille qu'il méprisait et qui le méprisait en retour.

Il n'avait même plus l'excuse de dire que son excès de colère était dû au morceaux d'âme de Voldemort en lui. Non il était mort pour s'en débarrasser donc c'était définitivement lui.

Pas pour la première fois il se demandait le genre de dégât que le partage de son corps avec cette bête immonde avait pu laisser. Une petite voix dans sa tête, lui disait que c'était peut-être juste lui qui était comme ça.

Il est vrai que depuis pas mal de temps maintenant il avait des montées de colères, d'agressivités ou des envies de violences, qui lui venaient de manière presque impulsives et il se sentait toujours un peu sur le fil du rasoir. Il en avait un peu parlé avec Hermione et aussi avec Ron, ce dernier lui avait expliqué qu'il avait lui-même parfois du mal à ce tempérer, surtout depuis la puberté et qu'il apprenait en grandissant néanmoins, là c'était inqualifiable, jamais il n'aurait dû se permettre d'aller aussi loin.

Il en vint à la conclusion, qu'il ne se permettrait plus ce genre de comportement abject et qu'il allait accéder à sa demande, soite de la laisser tranquille et de l'ignorer, il décida de lui faire part, une nouvelle fois de ses excuses demain, ainsi que ses nouvelles résolutions la concernant.

Rapidement, il sortit la carte du maraudeur pour vérifier qu'elle était bien rentrer se coucher.

Il la trouva dans les quartiers des Serpentards, probablement dans son dortoir, pour l'instant seule.

Le plus pathétique c'est qu'il la croyait quand elle disait qu'elle ne le dirai à personne, car qui oseraie prendre en considération ses mots face au grand sauveur du monde magique.

...

Pansy était allongé sur son lit depuis plus d'une heure, elle avait fermé les rideaux pour plus d'intimité. Elle essayait du mieux qu'elle pouvait de ne pas repenser à cette soirée cauchemardesque, elle était devenue plutôt doué pour occulter la violence au cours de l'année écoulée sous le règne du seigneur des ténèbres, néanmoins elle était toujours parcouru de légers tremblements, comme si son corps voulais lui rappeler envers et contre tout le mauvais traitement qu'il venait de subir.

Elle ne comprenait pas comment ça avait pu déraper aussi vite, elle n'avait rien vu venir. Elle n'avait répondu à aucunes de ses provocations, elle n'avait rien fait, rien dit.

Bizarrement, elle n'avait pas fait une vrais crise de panique, c'était toujours ça de gagné se dit-elle.

Elle avait vu la violence dans ses yeux, la folie. Il était facile pour elle de la reconnaître, car elle y avait été confronté assez régulièrement dernièrement, voyant ses pensées glisser vers un terrain qu'elle préférait éviter à tout prix, elle but la potion de sommeil sans rêve quelle gardait toujours, au cas où, dans sa table de nuit, tout en récitant mentalement son mantra, profil bas, ASPIC, partir loin.

C'est sur cette dernière pensée qu'elle s'endormit.

...

Le lendemain Harry se sentait toujours agité par rapport aux événements de la veille, malgré son idée de laisser Parkinson tranquille, il ne put s'empêcher de l'observer du coin de l' œil.

Elle semblait se comporter normalement n'avait pas l'air agité et il était rassuré de ne voir aucunes marques ou bleus sur son visage.

Comme la veille, la journée lui parut très longue mais en même temps il était très angoissé de se retrouver face à elle. Il avait été à cran toute la journée si bien que même Neville lui en avait fait la remarque.

Hermione pour ça part, qui avait toujours été très observatrice, semblait avoir remarqué que quelque chose c'était passé mais pour l'instant, elle ne l'avait pas questionné à ce sujet. Il était conscient qu'il devrait bientôt lui en parler, mais il était honteux de son comportement et vraiment pas pressé de voir la déception dans ses yeux.

...

Il était cette fois dans la serre de madame Chourave et attendait avec cette dernière l'arrivée de Pansy, mais ce fut une élève de deuxième année qui se présenta, expliquant que Pansy c'était blessé et était à l'infirmerie donc sa retenue d'aujourd'hui était exceptionnellement annulé.

C'est l'esprit soucieux qu'il remontait les escaliers pour se rendre au dortoir des Griffondors.

A peine entré il fut accueilli par une bonne partie des garçons de huitième année, ils étaient tous installés dans les fauteuils au coin du feu. Ce fut Neville qui le vit en premier.

'' Harry, tu est déjà de retour''

Dean se pencha pour le regarder ''Ou c'est la peste qui t'a fait fuir?'' et tous partirent dans un grand rire, sauf Neville qui sourit en levant les yeux au ciel.

'' Non, Pan... Parkinson s'est blessé, elle passe la soirée à l'infirmerie, donc je suis libre pour ce soir.''

''Ah mais c'est la soirée des bonnes nouvelles'' continua Dean ''et oui notre ami ici présent à enfin eu le courage d'inviter Hanna pour la prochaine sortie à Préaulard''

'' Bravo Neville, bien joué''

''Et maintenant on apprend que Parkinson est à l'infirmerie, ça c'est une bonne soirée.''

''Parce que pour toi Parkinson blessé c'est une bonne nouvelle.''

''Ba si elle est tombée, elle a dû être amortie par ses airbags '' renchérit Seamus. Ils repartirent tous à nouveau dans un grand rire gras, même si pour la plus part, ils n'avaient pas du comprendre ce que voulait dire airbag.

Il allait intervenir pour leurs dire de se calmer et que c'était indécent, surtout après ce qu'il lui avait fait, ce genres de blagues à son encontre le mettait mal alaise mais, étrangement, il fut devancé par Neville

''Du calme les mecs c'est de mauvais goût vos blagues'' Puis voyant que Dean allait insisté '' oui même pour Parkinson, c'était loin d'être la pire et tu le sais.'' Il ponctua sa phrase d'un regard entendu et Dean finit par lever les mains au ciel puis reprendre sa discussion avec le groupe de garçons.

Il était toujours très impressionné par le chemin qu'ils avaient parcouru, particulièrement Neville. Le gars pouvait toujours se montrer gauche et timide mais depuis la guerre et le rôle de mentor qu'il avait endossé par défaut au sein de l'école, cela lui avait donné de l'assurance et la capacité de s'exprimer et surtout d'être écouté.

Harry se dit que finalement il ferait mieux d'aller se reposer dans ses quartiers ou peut-être passer un moment sur son balai pour se défouler mais Neville, toujours attentif, lui proposa une partie d'échec.

Ils commencèrent une partie, ce qui était devenu habituel avec Neville, c'était plutôt agréable d'avoir une chance de gagner, ce qui était impossible avec Ron.

Ce faisant, ils parlaient de tout et de rien, Harry ne pouvait s'empêcher de se demander ce qu'il voulait dire concernant Pansy, il était plutôt curieux de comprendre ce qui avait motivé son ami à défendre une fille qui avait toujours été au mieux détestable.

Après une heure de jeu, il était sur le point de lui demander mais, ce fut Neville qui réenclencha la discussion sur Pansy.

''Alors, tu as semblé plutôt nerveux aujourd'hui, je me demandais si c'était lié à Parkinson? La supervision est difficile ?''

Harry était un peu surpris de la question franche, avait-il été si évident ? Mais surtout il ne savait pas comment répondre à cette question, oui, c'était lié à elle mais clairement pas à cause d'elle.

Il pris un temps pour choisir ses mots, car lui-même ne savais pas trop où il voulait aller avec tout ça.

''Non, pas vraiment, elle parle peu et m'ignore, elle semble vouloir se faire oublier.''

Neville eu un sourire amer ''Chacun pense ses plaies différemment.'''

Harry fronça les sourcils dans une question silencieuse et Neville et élaborat. "Ça n'a été facile pour personne durant la guerre, même pour les Serpentards, je suppose que maintenant elle essaye comme nous de se remettre du traumatisme.''

Harry pris un temps pour réfléchir aux paroles sages de son ami, il est vrai qu'il n'avait pas beaucoup pris en considération le statut des Serpentards dans l'école pendant la guerre, il savait bien sûr que pour beaucoup ils avaient été des victimes comme les autres, mais les actions de certains durant ses années d'école particulièrement Pansy après sa réaction suite à la demande de Tom, ne lui avais pas donné de motifs de pousser sa réflexion plus loin.

''Tu sembles la connaître'' dit-il étonné. Soit son ami était très perspicace, soit il avait déjà pris le temps d'élaborer ses réflexions la concernant. Étrangement, cette dernière pensée lui laissa une sensation désagréable au creux du ventre.

Inconscient de la tournure que prenait les réflexions de son ami, Neville répondit.

''Pas vraiment non, nous avons eu quelques interactions pour le moins surprenantes'' l'année dernière.''

Cette fois Harry ne pu nier la piqûre de jalousie que les mots avaient causés, que voulait-il dire par ''interactions surprenantes''.

Immédiatement, il imagina une histoire romantique ou charnelle entre les deux et tout de suite après, il se dit que son imagination allait un peu loin et même si c'était le cas ça ne le concernait en rien.

Neville sembla comprendre où étaient partis les pensées de Harry et leva les mains en signe de dénégation avec un léger rire.

''Non, non, pas ce genre d'interactions, je ne dis pas, elle est très belle, mais il n'y a clairement rien de romantique dans tout ça, en plus, personne n'avait vraiment la tête à ça, toute notre énergie, comme la tienne, était concentrée à survivre jusqu'au lendemain.''

Harry se sentit un peu bête, décidément ses hormones faisaient foirer toutes ses pensées lucides. Néanmoins, il voulait en savoir plus, il ne savait pas grand chose la concernant ni avant, ni après la guerre et il devait s'avouer qu'il était friand de toutes informations la concernant.

''Alors c'était quoi ses, ''interactions surprenantes'' comme tu dis.''

Même si il avait voulu le dire sur le ton de l'humour, il n'avait pas réussi à retenir la petite pointe d'agacement dans sa voix. Neville leva légèrement un sourcil suspicieux puis un léger sourire apparue sur le coin de ses lèvres. Il lui donna même un regard entendu avant de devenir sérieux.

''Et bien déjà, elle était la préfète en chef de Serpentard mais comme ses homologues, elle ne signalait ou dénonçait jamais mais plus particulièrement, comme tu le sais j'ai dû me caché dans la salle sur demande, j'y étais depuis une bonne semaine et mes réserve de nourriture commençait à dangereusement diminuer, je n'avais pas encore trouvé le passage vers la tête de sanglier, il fallait donc organiser des expéditions vers les cuisines. J'avais appris peu de temps avant par Ginny qu'ils avaient décidé de s'en prendre à ma grand-mère mais personne n'avait plus d'informations. Bref à ma seconde expédition je suis tombé sur Parkinson ou plutôt elle est tombée sur moi dans les cuisines.''

Il pris un temps pour trouver ses mots, revivant l'instant. ''J'ai paniqué et je l'ai mis en jout avec ma baguette prêt à me battre, mais elle à ranger la sienne et juste dit '' je n'ai rien vu'' quand elle s'est retournée pour partir, je n'ai pas pu résisté à l'envie de lui demander si elle en savait plus sur ma grand-mère. Je l'ai vu hésiter mais finalement, juste avant de passer la porte, elle m'a dit que les deux mangemorts qui avaient été envoyés la récupérer était actuellement à Sainte Mangouste et que ma grand-mère était maintenant en fuite. J'ai appris plus tard quelle avait réussi a trouvé un endroit pour se cacher en sécurité.''

Un lourd silence s'installa entre les deux hommes qui fut brisé par Neville. ''Elle aurait pu ne rien me dire, elle aurait pu juste partir, mais elle m'a donné l'information, la seule dont j'avais besoin pour continuer à me battre. J'aime penser que d'une manière ou d'une autre elle a essayé de m'aider.''

Ils finirent la partie dans un silence un peu tendu, parler du temps de la guerre était toujours difficile, ils avaient, jusqu'à aujourd'hui, tous plus ou moins tacitement évité le sujet.

Il resta une heure de plus après l'arrivée de Hermione et de quelques autres filles de huitième année et même si il passait un bon moment avec ses amis, une certaine serpentarde aux yeux noirs, ne quittait pas le coin de sa tête.

Il était vingt-trois heures passée quand il décida de partir vers ses quartiers non loin de la tour Griffondor. Malheureusement même après une longue douche relaxante, il n'arrivait pas à trouver le repos.

Les mots de Neville lui tournaient dans la tête et avaient soulevés plus de nouvelles questions que de réponses.

Que s'était-il passé pour elle durant cette année de guerre? pourquoi avait-elle tant changé? ou avait-elle juste grandie? et surtout c'était-elle vraiment blessée où avait-elle trouvé un moyen de le fuir.

A la seconde où il avait appris les motifs de son absence, il avait eu l'intuition qu'elle avait fait en sorte de ne pas être seule avec lui.

Mais si elle était vraiment blessé, que s'était-il passé? quelqu'un l'avait-il attaquer? une poussée de rage monta à cette idée, il trouva que c'était bien hypocrite venant de lui au vu de ses actions précédentes la concernant.

Il resta à cogiter et à ressasser ses interrogations encore une bonne demi-heure, puis compris qu'il n'aurait pas de repos tant qu'il ne la verrai pas, après tout il avait toujours la cape d'invisibilité et la carte du maraudeur, il voulait juste jeter un œil et s'assurer qu'elle allait bien. Peut-être la rassurer qu'elle n'avait rien à craindre.

Le voyage jusqu'à l'infirmerie fut rapide, il était minuit passé donc il ne fût pas dérangé par qui que ce soit.

D'après la carte, elle était seule à l'infirmerie, il passa facilement la barrière magique qui empêchait quiconque d'entrée.

Il la trouva allongé près des fenêtres, il crut d'abord qu'elle dormait mais vit quelle avait les yeux grands ouverts.

...

Ce n'était vraiment pas prémédité. Pansy avait juste paniquée lorsqu'elle descendait les escaliers pour aller vers les serres, elle ne voulait pas être seule avec lui, elle en avait marre de l'agressivité, elle refusait cette violence. Elle s'était promis de tout faire pour avoir une année tranquille.

C'était donc volontairement qu'elle loupa les deux dernières marches, malheureusement sa chute avait été plus brutal que prévu et elle tomba lourdement sur sa malléole, le tout accompagné d'un CRAC peut engageant, et bien-sûr, elle était seule, c'est donc d'un pas claudiquant et douloureux qu'elle dû aller jusqu'à l'infirmerie.

Elle était bien consciente qu'elle devrait l'affronter un moment ou un autre. Mais elle avait décidé en revenant à Poudlard, qu'elle en avait fini avec tout ça et là elle s'était senti prise au piège.

Elle était coincé à l'infirmerie pour la nuit en observation. Blaise et Théo étaient passé la voir un petit moment, mais elle était maintenant seule et n'arrivait pas à trouver le sommeil.

Elle avait fait un excellent travail pour ne pas se questionner ou repenser aux événements de la veille durant la journée. Un peu de déni ne faisait pas de mal de temps en temps. Mais maintenant, seule dans cette infirmerie, elle s'ennuyait avec rien pour s'occuper que ses pensées qui lui martelaient la tête.

Elle décida de mettre à profit ce temps pour trouver une solution à son problème, qui n'était rien d'autre que l'enfant doré du monde magique.

Il l'avait attaqué, lui qui était censé être le symbole du bien l'avait agressé sans motif. Elle se demandait si c'était pour la rabaisser qu'il l'avait attaqué physiquement, pour lui faire comprendre qu'il n'avait même pas besoin de baguette pour la maîtriser. Ses mots susuré à son oreille lui revinrent ''Ce n'est pas si bon, n'est-ce pas ? D'être capturé et de ne rien pouvoir y faire. C'est désagréable de se sentir faible.''

Lorsqu'il l'avait attaqué elle n'avait pas de baguette pour se défendre malheureusement durant les détention elle était systématiquement confisqué, cela dit même magiquement elle ne pensais pas pouvoir le battre, il avait tué le mage le plus puissant du monde magique, donc ses chances étaient minces, si ce n'est inexistantes, de plus elle n'aimait pas la manière dont il l'avait regarder et ce depuis le début des détentions.

C'était bien cette partie qui lui posait le plus problème, elle avait vu du désir dans ses yeux alors qu'il se forçait entre ses jambes et même si il ne l'avait pas techniquement touchée de manière sexuel, elle s'était sentie violé par son comportement. Elle était humiliée d'avoir craquer comme elle l'avait fait. Elle avait eu tellement peur, elle savait que ce type pouvait être dangereux mais elle n'avait pas envisager que ce serai dirigé contre elle et surtout pas sans aucunes provocations.

Quoi qu'il en soit, elle devait trouver un moyen de se défendre, hors de question de rester passive, après tout, ce n'était pas la première fois quelle devait esquiver un désir mal placé.

Elle était parfaitement consciente que personne ne prendrai la peine de l'écouter et encore moins sa défense, donc en parler à un professeur n'était pas une option.

Elle regrettait amèrement son sort sur la débile de Poufsouffle, car elle devait encore endurer sa semaine de détention avec lui.

Voyant qu'elle n'arriverait pas à s'endormir, elle se releva et se mit en position assise sur le lit. C'est là qu'elle remarqua une ombre à quelques mètres d'elle, plissant les yeux pour mieux voir un frisson glacé descendit le long de son dos quand elle vit l'ombre bouger.

Immédiatement elle attrapa sa baguette et plaça un sort de protection autour d'elle.

...

Harry vit le moment exact où elle le repéra, il avait retiré la cape d'invisibilité et avait attendu sagement à quelques mètres de son lit qu'elle le repère.

Immédiatement elle lança un sort de bulle de protection autour d'elle, il a fait quelque pas pour sortir de l'ombre, sa baguette toujours rangé dans sa poche, il à même levé les mains en signe de paix.

Lorsqu'elle le reconnut, ses yeux s'ouvrirent grands comme des soucoupes et elle recula un peu plus dans les oreillers.

''Du calme Parkinson, je ne te veux aucun mal, je voulais juste être sûr que tu allais bien.'' Il avait dû vraiment lui foutre la trouille avec son comportement de barbare, car elle pâlit et regardait de gauche à droite évaluant ses chances de fuites. Il n'aimait vraiment pas la peur qu'il pouvait voir dans ses yeux, jamais personne ne l'avait regardé comme ça, il commençait à se demander si il avait eu raison de venir, mais il se dit que maintenant qu'il était là, il devait lui parler et la rassurer, il avait méchament merdé, maintenant il devait se rattraper.

Elle n'avait pas encore prononcé le moindre mots et surtout elle n'avait pas baissé son bouclier.

Il ne savait pas comment gérer la situation et decida d'être franc. '' J'ai eu peur que tu ne te sois blessé pour éviter d'être avec moi. Si c'est le cas, je... j'étais sincère hier, mon comportement inqualifiable d'hier ne se reproduira plus et je te présente une nouvelle fois mes excuses. Tu n'as pas besoin de te protéger de moi avec ton bouclier, je ne t'approcherai pas, je voudrais juste te parler.''

Aujourd'hui ses cheveux étaient lâché, tombant sur ses épaules et elle passa une mèche derrière son oreille, le geste pourtant banale mais joliment féminin, lui envoya un petit soubresaut dans l'estomac.

''Potter hier tu m'as agressé sans aucune raison, alors non, il est hors de question que je baisse mon bouclier, si tu veux me parler, parle, moi je n'ai rien à dire.''

Sa voix était ferme et sûr, mais ses yeux la trahissait et il pouvait voir que ce n'était qu'un acte, néanmoins il leva les mains en signe d'accord et conjura un fauteuil comme la première fois, afin de s'installer face à elle, tout en conservant une distance respectable pour ne pas lui faire peur.

Le silence était lourd entre eux. Incapable de le maintenir plus longtemps, il a repris la parole.

''Je ne comprends pas ce qui m'a pris hier et c'est vrai tu n'as rien fait qui méritait ça, mais tu n'as pas besoin d'esquiver tes detensions à cause de moi, je vais accéder à ta demande et te laisser tranquille...''

Elle renifla peu élégamment. '' Et tu a estimé que le meilleur moyen d'accéder à ma demande, comme tu dis, c'était de forcer la porte de l'infirmerie et de venir me voir en plein milieu de la nuit.''

''Heu..et bien...''

''Tu ne t'ai pas dit que je n'avais pas envie de te voir et encore moins d'être seul avec toi, ça semble pourtant évident.''

''Je...oui, je comprends mais, tu n'est pas venu et je voulais vraiment te parler, je... es-ce à cause de moi que tu n'est pas venu ou t'es-tu vraiment blessé ?

Elle pris un temps pour l'observer et dû croire en sa sincérité, car après un grand souffle elle dit. '' Je me suis vraiment blessé, mais... c'était volontaire. J'ai paniqué en descendant vers les serres ''

Il se sentait pâlir devant ses mots, il s'en était douté mais l'entendre confirmer était tout de même un choc.

'' Écoute Potter, tu dis que tu es désolé et je te crois, tu dis que tu me laissera tranquille et c'est tout ce que je demande donc je serai là demain pour ma détention.''

Il ne se sentait pas mieux, elle le croyais certe mais n'avait techniquement pas accepté ses excuses. Preuve en est, elle n'avait pas baissé son bouclier.

''Je pense que tu devrais y aller Potter.''

''Oui... oui, bien-sûr.'' Mais il ne bougea pas. Elle leva un sourcil vers lui.

'Hum... j'ai apporté ça''. Il sortie un petit pot de sa poche. C'est un onguent pour... tu sais... si tu a des bleus... à cause de... enfin d'hier.''

Bon, il devait se reprendre et arrêter de bafouiller comme un idiot.

''Hum... pose le là'' dit-elle en montrant la table de nuit. Il s'executa sans rencontrer ses yeux et se rassit.

''Tu en a?... des bleus, je veux dire?''

'' Quoi tu veux admirer ton œuvre ?'' Dit-elle d'un ton aigre.

'' Biensur que non, c'est juste que je n'en ai vu aucun sur ton visage donc j'avais espéré...'' Il ne finit pas sa phrase ne sachant quoi dire.

'' Désolé d'egratigner le héros, mais oui j'ai des bleus, tu n'y ai pas aller de main morte, comme ont dit.''

Une sueur froide lui passa le long du dos, c'est vrai il n'avait rien retenue, lui le héros, c'était ce qu'il était censé être. Appelez ça du voyeurisme morbide mais il voulait faire face aux conséquences de sa violence.

Quelque part elle était la preuve que le comportement d'admiration général face à lui n'avait rien de justifié et même si il regrettait amèrement ses actions, étrangement cela le rassurait car ça le rendait humains est capable d'erreur.

''Pansy, tu as toutes les raisons de m'en vouloir, j'accepterai le blâme si tu décides d'en parler, je corroborait tes dires, je vais assumer mes conneries, je sais que tu n'as pas beaucoup de foi en mes paroles, mais je te jure que je pense chaques mots.''

Elle soutint son regard une longue minute mais finit enfin par parler.

''ok, tu ne bouge pas de ce fauteuil on est bien d'accord.''

Il hocha la tête docilement.

D'un geste vif de sa baguette elle baissa le bouclier et murmura finite incantatem. À sa plus grande horreur, il put voir apparaître les marques de ses doigts sous formes de petits bleus souillent tout le bas de sa mâchoire, le contraste entre sa peau blanche et délicate et les ecchymoses qu'il avait causé lui donnait la nausée.

Il prit sa tête entre ses mains avec colère. '' Merde ''

''Calme toi Potter, j'ai déjà géré pire et même si je n'accepte en rien ton comportement...''

Immédiatement il releva la tête une lueur dangereuse dans les yeux. ''Comment ça tu as géré pire? qui t'as fait du mal?''

Elle recula légèrement surprise par son changement d'attitude. ''Quoi Potter, tu as décidé de devenir mon sauveur, ne t'inquiète pas, je me porte très bien maintenant, bref je te crois et j'accepte tes excuses, cela dit, il est hors de question qu'on en parle à qui que ce soit, j'ai beaucoup pris sur moi jusqu'à maintenant pour me faire oublier. Il n'est pas question que je gâche tout, non que tu gâches tout, en racontant cette histoire déplorable, c'est du passé, on passe à autre chose.''

Une nouvelle fois elle se passa les doigts dans ses cheveux dans un geste nerveux, les dégageant en arrière, lui donnant une vue superbe sur ses traits délicats et il sentit sa gorge s'assécher devant sa beauté. Elle baissa les yeux sur ses petites mains triturant ses ongles long pourtant parfaitement manucurés et mordit dans sa lèvre renflé.

Godric comment n'avait-il pas vue cette bouche tentatrice plus tôt, même pour sauver sa vie, il ne pouvait pas détachées ses yeux de cette bouche. Il dû faire un réel effort pour se concentrer quand elle parla.

'' Je te le répète, tout ce que je veux, c'est qu'on m'oublie et qu'on me laisses tranquille, si c'est bon pour toi, dans ce cas, je pense que tu devrais partir.''

Il se leva et hocha la tête mais plutôt que de partir il se dirigea vers la table de nuit et saisit le pot d'onguent, il prit une généreuse quantité dans ses doigts puis doucement, se pencha vers elle, comme la dernière fois, il fut assailli par une odeur sucré. Étrangement, elle recula légèrement mais ne l'arrêta pas. Non, elle se contenta de le regarder droit dans les yeux avec méfiance.

Il pris son silence pour un accord et passa l'onguent sur les ecchymoses avec des mouvements doux, presque tendres. Sa peau était douce et chaude sous ses doigts et il se fit la réflexion que ses gros doigts calleux semblaient grossier sur sa mâchoire fine.

Il prit son temps pour délicatement masser la pâte et déjà les premières traces de bleus commençaient à s'estomper, après une petite minute de massage, il mourait d'envi de passer son pouce sur sa lèvre charnu. À la place, il se redresse et recula d'un pas.

Il n'avait jamais vécu un moment aussi intense et pouvait sentir ses joues brûler.

Déjà le contact de sa peau lui manquait et il sentait le bout de ses doigts picoter là ou il l'avait touchée.

''Personne n'a le droit de te marquer de cette façon, ou d'abîmer un si beau visage, pas même le soi-disant sauveur du monde magique, aussi stupide soit cette appellation.'' Il referma le pot et le posa délicatement sur la table de nuit et après un dernier signe de tête, ou il pu voir son regard choqué, il se tourna est parti rapidement se perdre dans le dédale des couloirs de Poudlard.