Bonjour ! Voilà le onzième chapitre de LFN! Beaucoup de choses n'étaient pas prévu pour ce chapitre, et ce qui l'était sera décalé (encore une fois) au prochain. Donc voilà. Rien de plus à dire.
Bonne lecture!
PS Joyeux anniversaire au petit hamster, aka Pichit!
Contrariétés
"Si c'est si tendu avec tes parents, pourquoi ne viendrais tu pas avec moi, cette nuit?"
Décontenancé face à la suggestion de Chris, Pichit le regarda silencieusement quelques instants, le temps que ça monte dans son esprit..
"Qu.. quo.. quoi!? bafouilla-t-il stupidement. Qu'est ce que tu..."
"On prend une chambre avec deux lits séparés, petit hamster.. le coupa le Suisse, avant de sourire, taquin. Tu voulais peut-être un lit double, qu'on pourrait partager.."
"Non! cria le Thaï, avant de baisser le ton, les regards s'étant tourner vers eux. Ce que je veux dire.. Sérieusement, Chris, je suis crevé, ce genre de plaisanteries.."
Il rougit légèrement en sentant la main chaude, ou peut-être que cette sensation de chaleur était le fruit de son imagination, du blond se poser sur sa tête.
"Très bien, Pichit, je suis désolé.. déclara le Suisse. On va chercher une chambre d'hôtel avec deux lits séparé, ou deux chambres simples. Ça te convient?"
Il sentit le mouvement de tête du plus jeune lui répondre positivement, sans un bruit. Il enleva sa main de la chevelure brune, prit son téléphone pour chercher un hôtel potable dans les environs.. Pichit le stoppa, posant sa main sur son poignet, sous l'air surpris du Suisse.
"Te casse pas la tête, je connais le coin, je peux trouver un hôtel qui pourrait nous accueillir.. dit il, le regard tourné ailleurs. Faut juste espérer qu'il y ait de la place.. il y a souvent du monde, à cette période de l'année.."
Il fit signe à Chris de le suivre, afin de sortir de l'aéroport, grimaçant au vent qui soufflait. Il héla le premier taxi qu'il repéra, salué chaleureusement par le chauffeur, qui l'avait reconnu. Chris observa le patineur discuter dans sa langue natale, indiqué une adresse au conducteur. Ce dernier, un Bêta selon toute vraisemblance, parla au blond dans un anglais plutôt correct, tout en balançant souvent des remarques à son compatriote.
Le véhicule se stoppa à une vingtaine de minutes de l'aéroport, dans une rue avec les lumières allumés dans les habitations et restaurants, malgré l'heure tardive. Pichit laissa Chris sortir le premier, afin de pouvoir régler la course, puis récupéra leurs bagages, que le Suisse avait enlevé du coffre.
Le chauffeur leur dit signe puis redémarra peu après, permettant au blond d'admirer la façade de l'établissement qui lui faisait face. Nul doute qu'il ne s'agissait pas d'un endroit que des touristes devaient connaitre, ou du moins peu d'entre eux. La devanture était plutôt belle, bien éclairée, avec quelques représentations culturelles propres à la Thaïlande, dont le Wat Phra Kaeo (temple du Bouddha d'émeraude).
"On devrait entrer, non? suggéra Pichit, le tirant de ses rêveries. Ce serait mieux.."
Il montra brièvement le ciel qui s'assombrissait, signe que la pluie n'était pas loin, et amena le Suisse à l'intérieur. Une jeune femme était postée au comptoir de l'accueil, concentrée sur un papier. Cette dernière eut son visage qui s'illumina à la vue du brun, qui s'approcha d'elle.
"J'en ai pour une minute, Chris.. dit il à ce dernier avant de chuchoter à la jeune femme, en thaï. Qu'est ce que tu fais ici.."
Le blond, sourcils froncés, observa les deux jeunes se parler avec virulence, Pichit plus ennuyé que l'autre. Celle-ci, en l'appercevant, eut un drôle de sourire, avant de se tourner vers le patineur, qui secoua vigoureusement la tête, les joues rouges. La jeune femme ricana, avant de retourner derrière le comptoir.
"Il y a un problème, petit hamster? murmura Chris, qui s'était entretemps rapproché de Pichit, qui sursauta à son contact. Tu connais cette endroit, et cette fille, parceque..."
"Je.. j'ai déjà eu un boulot ici, pour pouvoir me payer mes affaires.. répondit le brun. Et elle c'est ma..."
"L'une de ses petites soeurs adorés, et celle qui lui a montré les chansons pour ses programmes, Sunstra Chulanont.. la coupa sa soeur, avant de se tourner vers son frère, ajoutant dans leur langue natale. Hey, il est pas mal du tout, ton Omega.. Tu sais que maman et papa risquent de.."
"D'abord, ce n'est pas mon Omega, je te l'ai déjà répété mille fois... grommela son aîné, le rouge aux joues. Les parents ne sont pas au courant, n'est ce pas?"
"Ils pensent que je suis allée chez des amies, pour la nuit.. S'ils appellent, mon alibi tient bien la route.. répliqua-t-elle. Il reste une chambre à l'étage des Omegas, avec deux lits simples.. Ça vous convient?"
Pichit se tourna vers Chris, lui traduisit brièvement ce que venait dire sa soeur. Le Suisse opina à la proposition de la jeune femme, dont la ressemblance avec son futur élève lui sembla plus évidente, les deux côte à côte. Les mêmes yeux gris, le timbre de voix, la forme du visage.. Sans compter le caractère, bon vivant..
"Bon, alors, c'est réglé! s'exclama joyeusement Sunstra. Pichit, tu peux emmener les affaires là haut, faut que j'explique à ton coach comment ça se passe, ici.."
"Je peux le faire moi-même, petite soeur, c'est.. commença-t-il, se tut face à la tête que sa soeur faisait. Rooh, ok, je te laisse faire ton travail.."
Sa cadette lui mit un petit coup sur l'épaule, au ton moqueur que son frère avait prit. Ce dernier prit ses bagages, Chris refusant qu'il prenne les siens, tout en le prévenant au passage qu'il n'en aurait pas pour long. Il se dirigea du côté d'un ascenseur, y entra à peine la machine fut là. Le Suisse et la Thaï l'observèrent monter, en silence.
"Dites, vous connaissez mon frère depuis longtemps, n'est-ce pas? demanda Sunstra. Il nous a parlé des patineurs qu'il connaissait, et vous en faisiez partie, si j'en juge sa tête et la façon dont il vous a décrit..."
Elle cessa de parler, ne voulant pas en dévoiler plus que nécessaire sur son grand frère, en particulier au blond.
"Tu sais que tu peux me tutoyer, je ne suis pas si vieux.. fit remarquer ce dernier, préférant ignorer ce que la jeune femme venait de dire. Tu n'as pas droit d'avoir un travail, alors?"
"Non chez moi, et dans certaines familles, les filles, quelque soit leur second genre doivent se concentrer sur les études, jusqu'à ce que les adultes leur choisisse un mari approprié.. expliqua Sunstra, soulagée de ne pas avoir eu à approfondir sur ce qu'elle avait dit juste avant, changeant vite de sujet. Pichit sait que ses idéaux ne sont pas très en raccord avec les traditions.. et c'est pas souvent que nos parents sont réellement fier de lui.."
Elle se tut un court instant, perdu dans ses pensées, avant de continuer.
"Vous.. tu prendras soin de mon grand frère, hein? Il est génial, il nous a souvent protégé, quand on avait des problèmes... j'sais qu'il s'en est voulu, de nous laisser pour sa carrière, mais il.."
"C'est bon, mes affaires sont là haut... intervint Pichit, interrompant par la même occasion sa soeur. Il y a un problème?"
"Non, tout va bien, frangin.. le rassura sa soeur, un sourire aux lèvres, le regard tourné vers Chris. Demain après-midi, tu seras avec Monsieur Cialdini et mon frère, pour rencontrer la famille?"
"Oui, puisque je suis censé les voir, en tant que remplaçant de sa coache habituelle.. acquieça le Suisse, ajoutant au passage. Je ferais comme si je ne t'avais jamais vu, une fois que je te reverrai la bas.."
La jeune femme opina, rassurée, un sourire éclatant aux lèvres.
"Merci beaucoup! Ah, j'oubliais... dit elle en montrant un écriteau écrit en Thaï et en anglais, sur le meuble de l'accueil. Nous avons des suppresseurs et des injections, en cas d'urgence, ainsi que des contrace..."
"Bon, nous on monte, l'avion ça crève! le coupa Pichit. Je te vois plus tard, petite soeur! Bon courage!"
"Okay, frangin! Bonne nuit à vous deux.. ricana-t-elle. À demain, mister Giacometti!"
Un dernier signe de la main en direction de la cadette du patineur, et le duo monta dans l'ascenseur les conduisant à leur chambre. Le silence s'installa entre eux, alors que le Thaï les amenait à ce qui leur servirait de chambre, pour la nuit. Ce dernier, à peine furent ils à l'intérieur, brisa le calme.
"T'as la salle de bain, juste ici.. marmonna-t-il, en lui montrant une porte. Et si t'as besoin de quelque chose, appelle ma soeur. Je file à la douche.."
Il entra rapidement dans la salle de bain, ayant préparé ses affaires au préalable, empêchant Chris de lui parler. Le blond alla sur son lit, ennuyé de la tournure que prenait la situation. Il ne savait pas quoi faire pour que ce soit moins tendu entre eux, que le Thaï soit plus à l'aise en sa présence. Les Omegas en tant que tel ne semblait pas le déranger, de ce qu'il savait..
Il jeta un coup d'oeil sur le lit opposé au sien, ou trônait la chemise que Pichit avait sur lui, quelques instants plus tôt, par dessus son Tee-shirt. Il avait la folle sensation qu'il pouvait sentir un parfum émaner du vêtement, bien que son propriétaire ne puisse pas dégager de phéromones.
L'estomac noué, une douce chaleur grandissant dans son corps, il se leva machinalement, dans le but de profiter plus encore de l'odeur... Chose qu'il n'eut pas le temps de faire, ayant entendu la porte de la salle de bain se déverrouiller. Il se précipita du côté de sa valise, pour prendre des affaires pour se doucher, devant un Pichit décontenancé face à son comportement.
"Tout va bien, Chris? s'enquit le Bêta. Si tu veux te rafraîchir..."
"Oui, petit hamster, j'y vais... l'interrompit le Suisse, des vêtements en main. Merci.."
Il évita ostensiblement le regard gris, s'enferma dans l'espérance de se vider l'esprit..
Il ne sortit de la douche que trois quart d'heure plus tard, vêtu d'un simple sous-vêtement, tremblant sous l'effet de l'eau froide, qui l'avait à peine apaisé. La respiration régulière, ainsi que la forme dissimulée sous le drap, lui fit comprendre que le brun s'était endormi durant son absence.
Il prit ses comprimés et s'affala sur son lit, retenant un soupir de soulagement, inquiet à l'idée que le brun ait pu entendre ce qu'il avait osé faire à ses dépends. Il se glissa sous un drap, il avait déjà posé son portable et ses lunettes sur la table de nuit, ainsi que de l'eau et ses médicaments d'urgence. Il observa Pichit, qui ronflait doucement dans le lit voisin, les joues écarlates.
Que ferait le Thaï, s'il savait qu'il pensait à lui pendant qu'il se donnait du plaisir..?
Le soleil, qui passait à travers les rideaux, réveilla le Suisse, lui piqua les yeux. Il avait dû s'endormir sans s'en rendre vraiment compte, vu la position dans laquelle il se trouvait. Il se frotta les yeux, embrumé dans le sommeil, assis sur le lit, avant de jeter un oeil sur l'autre lit. Son coeur se glaça un instant en voyant la literie vide, les draps faits, ainsi que la chambre, déserte de tout effets appartenant au Bêta.
Confus, il fila prendre une douche dans le but de se réveiller davantage, il prendrait un café à l'extérieur tout comme ses médicaments. Ces derniers ne pouvaient être pris à jeun, à l'exception des supresseurs qu'il devait prendre avant de sortir dehors. Ragaillardi, de meilleur humeur de s'être débarrassé de cette chaleur pesante, même un bref moment, il sortit de la salle de bain.
Il entendit son téléphone, qu'il n'avait pas utilisé depuis la veille, vibrer à l'annonce d'une notification. C'était un message de ses parents, qui lui indiquaient l'heure et le lieu où il devrait récupérer les clefs de l'appartement loué à une connaissance, et d'autres nouvelles. Il répondit à celles ci, avant de grimacer à l'heure convenu pour le rendez-vous, et celle affichée sur son appareil. Il lui restait moins d'une heure pour se présenter à son nouveau propriétaire..
Un autre message, en papier cette fois, laissé sur le chevet, attira son attention alors qu'il se dépêchait de ranger sa valise.
"Salut
J'espère que t'as bien dormi.. T'étais tellement bien que je n'ai pas voulu te réveiller, désolé. J'ai des affaires à régler, je te rejoint devant l'hôtel à 15 heures, attends moi dedans s'il fait trop chaud, ou qu'il pleut. J'ai déjà prévenu le réceptionniste et je me suis occupé de la note.
À plus tard!"
L'Omega plia le papier pour le mettre dans sa poche, rassuré et vexé à la fois. Il ne pensait pas que Pichit l'aurait laissé ainsi. Mais il ne devait pas se reposer sur les épaules du jeune patineur, pas à son âge. Il attrapa sa valise et son sac à dos, vérifiant une dernière fois au passage si il n'avait rien oublié, et sortit de la chambre.
Il descendit rapidement à l'accueil, où attendait un jeune homme dont le physique et le collier qu'il avait au cou ne laissait que peu de doute face à son second genre. Il était à peine plus âgé que le brun, bien que plus petit d'une dizaine de centimètres, et avait une chevelure naturellement blanche qui lui arrivait à ses épaules. Celui-ci, concentré sur l'écran de l'ordinateur, releva la tête en sentant la présence du Suisse. Il le sonda de ses yeux dorés, avant de lancer un franc sourire.
"Swasdī! s'exclama-t-il avant de continuer en anglais. Bon.. bonjour! Vous êtes l'ami de Pichit, n'est-ce pas? La chambre vous a plu? Il vous faut autre chose avant de par..."
"Oula, oula, pas tout en même temps... le coupa Chris, intrigué. J'irais me chercher un café plus tard, je n'ai rien de particulier à dire sur la chambre, il me faut juste un renseignement pour un endroit. ajouta-t-il en montrant le nom de ce qu'il cherchait sur son téléphone. Quant au petit hamster.."
Il se tut, incertain de la façon dont il devait qualifier le Bêta. Une.. connaissance? Non, ils se fréquentaient depuis bien trop longtemps.. Son élève? Même si c'était le cas, ils avaient bien trop en commun pour le considérer juste de cette manière.. Perdu dans ses pensées, il fit la moue en entendant le rire franc du jeune homme, dont le nom était Paitoon Sivaraksa, en face de lui.
"Eh, bien! Le petit prince du patinage a eu la même réaction! avoua Paitoon entre deux éclats de rire, reprenant peu à peu contenance. Si vous voulez bien, je peux vous amener un café, et de quoi vous sustanter de notre cuisine.. votre destination n'est qu'à une quinzaine de minutes max, à pieds... précisa-t-il. Je suis sûr que je peux vous apprendre des choses.. intéressantes sur notre ami commun.."
Il se dirigea vers une autre pièce avant que Chris ne puisse lui répondre, revenant quelques minutes plus tard avec une tasse fumante. Le blond fronça les sourcils, visiblement Pichit lui avait parlé de son habitude matinale, apercevant en plus de la tasse une assiette remplie d'une nourriture qui ne lui disait rien. Le compatriote de Pichit lui expliqua que c'était des khanom krok une sorte de blinis, garnis de divers ingrédients, faites avec de la farine de riz et du lait de coco.
Le Suisse se décida à en goûter un, il avait son ventre qui criait famine dû à l'heure tardive à laquelle il s'était levé, écoutant l'ami d'enfance de Pichit. Un doux sourire s'afficha sur ses lèvres, à ce que racontait le Thaï, qui ne tarissait pas d'éloges sur le Bêta. Pichit avait été le seul de son entourage, les deux ne se connaissant que depuis peu, à bien réagir quand son second genre avait été dévoilé, trois ans après la rentrée en secondaire vers leur quinze ans.
Il était mal vu, et c'était encore un peu le cas, pour les autres castes de fréquenter les Omegas, qui étaient destinés à être liés à l'Alpha choisi par la famille. Chose dont se moquait éperdument le brun à l'époque, qui se pliait peu aux conventions sociales, s'éloignant des amis qu'il s'était fait. Il avait vu avec inquiétude son ami perdre de sa superbe, au fil des ans, à cause des remarques que le duo subissait. Ils ne pouvaient se voir, que lorsqu'ils travaillaient dans l'hôtel, qui appartenait à la famille de l'Omega, qui avait cessé d'aller à l'école.
"Quand Pichit est parti pour sa carrière.. conclut Paitoon. Ça a été super bénéfique pour lui, même si lorsque je lui ai avoué ce que je ressentais..."
"Il faut que j'y aille, on en parlera plus tard.. le coupa le blond en remettant son mobile dans la poche, il venait de sonner, d'un ton plus sec qu'il ne l'aurait voulu. Merci pour les indications, et tout ça.."
Son vis à vis balaya la remarque d'un revers de la main, déconcerté par son attitude changeante.
"Bah, c'est rien.. Si je peux rendre service Pichit et à ses amis.. je le fait volontiers!"
L'insinuation qu'il laissa échapper intrigua le Suisse, qui évita de demander plus de détails. Ce dernier salua le jeune Omega, qui le lui rendit, et fila à son lieu de rendez-vous..
Il y parvint rapidement, grâce aux renseignements fourni par l'ami d'enfance du jeune patineur. Heureusement pour lui, le propriétaire de la location, un Alpha Italien, Federico Soderini, accompagné de son épouse, une Omega Thaïlandaise, venait à peine d'arriver. Après de rapides salutations, l'Alpha était un excellent ami de ses parents, le trio se dirigea vers l'appartement, situé à une vingtaine de minutes de la patinoire..
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"Cristóbal, vous allez bien?"
Le concerné sursauta à la question de Achara Soderini, l'épouse de Federico, inquiète de la torpeur et des phéromones dégagés par son congénère. Un sourire gêné s'afficha sur le visage du blond, honteux de ne pas s'être montré attentif à ce que disait le couple. Ils s'étaient posés dans un restaurant une vingtaine de minutes auparavant, la visite et la remise en main propre des clefs ayant été rapide, pour discuter tranquillement.
"Ça va.. les rassura-t-il. Si vous voulez bien m'excuser.. je préfère retourner me reposer, j'ai une après-midi plutôt chargée.."
Il fit un signe de tête en direction de l'Alpha et de l'Omega, promettant de les appeler le lendemain et leur rendre ce qu'il leur devait. Puis il s'en alla, se précipita jusqu'à son appartement...
Il enleva ses chaussures et, après s'être changé puis débarrassé de ses vêtements trempés, la pluie s'étant invité sur le chemin, s'allongea sur le canapé, dépité. Depuis qu'il avait vu l'ami de Pichit, il avait le cerveau qui tournait dans tous les sens. L'autre Omega était le parfait exemple de ce que devait être les personnes qicomme eux. Pas très grand et fin, avec un joli minois plus le caractère qui devait aller avec, un corps parfait pour enfanter. Et, ce qui irritait le Suisse, il semblait beaucoup apprécier le brun, et pas de manière amicale.
Les poings serrés, un bras posé sur son visage, il avait l'impression que son instinct lui hurlait de ne pas le laisser s'approcher de son Bêta. Qu'il ne voulait pas que son rival ne le lui vole.. À cette pensée, les yeux écarquillés, il se releva brusquement, comprenant quelle était ce sentiment particulièrement déplaisant.
De la jalousie..
Bon ce n'est pas la fin de chapitre de l'année, c'est sûr. Une partie du passé du petit hamster se dévoile, de manière peu agréable pour Chris. Sa façon de faire dans la suite pourrait être.. intéressante.
En Thaïlande, il y a la saison des pluies en juillet et août, bien que moins importante du côté de Bangkok.
Swasdī : bonjour en thaï (CQFD)
Paitoon: pierre de lune (par rapport à ses cheveux blanc, toussa toussa)
Le prochain chapitre sera celui de l'Otayuri.
À la prochaine!
