Disclaimer : le monde de Harry Potter est à J.K.R. ; Alistair et ses amis du Dix-Neuvième Parallèle sont à moi.
Rating : K+
Personnages : Severus Snape, Sirius Black, Albus Dumbledore, Minerva Mc Gonagall, Remus Lupin, Lucius Malfoy, Tom Riddle, OC.
Correctrice : Fantomette34.
RàR : Christine, le coup du Batmanus, je n'allais pas le rater.
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Ce chapitre est dédicacé à Lilou0803, qui a trouvé l'extrait d'une réplique de Michel Audiard dans le texte précédent.
La suite le 14 janvier.
Bonne lecture, et bonne année 2021 !
Les aventures de Severus et Alistairix le Gaulois - Ils sont fous, ces villageois !
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La glace étant brisée - La charmante Nymphadora ayant cassé son miroir sur la tête d'Albucénilix, son mari - le conseil des personnes les plus intelligentes du village décida d'une réunion pour poser quelques questions au Romain Severus. Problème : ils ne savaient pas où aller.
"Mèèèè, chevrota Fudgiministrix, pourquoi ne pas s'installer chez moi, pour que je puisse présider la discussion ?
- On n'accepte que les futés, Fufudge !
- Ah, okay."
Cela posé, ils n'avaient toujours pas de local, jusqu'à ce que Siriussombrix propose sa taverne.
"C'est généreux de sa part, murmura Severus à l'oreille d'Alistairix.
- Plutôt intéressé. Si on y va, il faut consommer."
Flûtix et Massacredéprix collés à ses basques, le Romain entièrement vêtu de noir entra en même temps que Nemix, toujours en rouge.
"Que c'est inspirant, s'émut le barde Gilderoyix, le rouge et le noir... je pourrais en faire une chanson !
- Et pourquoi pas écrire un livre ?
- Hmpf ! Je laisse ça à mon cousin Stendhalix."
Les gens s'installèrent sur les bancs et bien vite la cervoise circula.
"Par ici les potins !" s'écria Siriussombrix.
- On ne va pas parler ragots, tout de même ?!
- Euh, Severus, les potins, c'est pour payer. Avec les deniers et les statères, ce sont les pièces de monnaie gauloises.
- Désolé, je n'ai pas encore l'habitude."
La réflexion rappela à tous pourquoi ils étaient là et Miminerva ouvrit la séance. L'introduction fut brève.
"Bien... jeune homme, racontez-nous votre histoire !
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"Je m'appelle Severus Aesculapius, je suis né sur la grande île de Bretagne...
- Encore un qui marche à gauche.
- Siriussombrix !
- ... mais j'ai des ancêtres grecs et égyptiens. Mon métier officiel est bouilleur d'...
-Un bouilleur de cru ! Je le savais ! Un concurrent... on le vire !
- Siri, la ferme !
- Je voulais dire bouilleur d'onguents*, mais je suis aussi fabricant de remèdes, principalement des potions.
- Poil au croupion !
- Siri, tu nous fatigues... Continuez, je vous prie !
- Mais ce n'est pas pour vendre mes produits que je suis ici. Une personne m'a chargé d'enquêter sur les agissements de Lucius Malaufoy et Tomarvolus Enigmatus.
- Qui est cette personne ?
- Oh, euh, un certain Caïus Julius.
- César ?!
- Oui, César. Pas de quoi en faire une salade.
- Attendez, le général en chef de l'armée romaine vous a demandé d'enquêter sur ces deux zigotos ? Pourquoi ? Ils sont dans le même camp !
- Peut-être, mais ils ont leurs propres ambitions et une arme redoutable pour y parvenir : le garum."
Une moue dégoûtée tordit les visages.
"Vous en avez mangé ? fit Severus, compatissant.
- La valeur d'une cuillère, et on l'a recrachée.
- C'est heureux, et cela explique votre liberté d'action.
- Pardon ?!
- Le garum est comme un drogue. L'addiction est immédiate, ou presque, celui ou celle qui en mange ne peut pas s'en sortir. Et je ne parle pas des effets secondaires.
- Ah oui, c'est comme cette boisson pétillante au goût bizarre du druide Cocacolix ! reprit Siriussombrix, les jeunes en étaient fous...
- Albucénilix aussi, susurra sa femme.
- ... cela leur a grillé les neurones.
- Même chose !
- Pour résumer, recentra Severus, j'ai suivi César jusqu'au pays des Arvernes. Pendant qu'il affrontait là-bas leur chef, Vercingétorix, j'ai poursuivi mon voyage vers Lutèce. Les ravages du garum étaient terribles sur les tribus celtes rencontrées et je désespérais de la situation. Jusqu'à ce que j'espionne mes cibles au camp d'Imperium et que j'apprenne l'existence de votre sauce magique, Nemix.
- Elle ne peut rien contre le garum, fit ce dernier, ce n'est pas un remède.
- Je le sais, mais la force qu'elle vous confère peut m'aider. J'aurais besoin de vous pour une action commando. Pour l'instant, la totalité des réserves de garum vient des amphores exportées de Rome et se trouvent actuellement à Lutèce. Détruisons-les et la Gaule sera sauvée.
- Lutèce, Lutèce, hésita Gilderoyix... oui, j'avais écrit un poème sur la tribu qui y vit !
Amateurs de bons vins, à mon âme assortis, Guerriers râleurs et fiers, ce sont les Par ici...
- Parisii, l'assorti !
- Passons, souffla Miminerva qui commençait à avoir la migraine, qui veut faire partie de l'aventure ?
- Moi ! crièrent ensemble Alistairix, Siriussombrix, Ølala Sakaï et Albucénilix.
- Pas question ! gronda Nymphadora à son mari, ou alors, je viens avec toi.
- On n'a pas besoin de filles dans...
PAF !
- ... l'équipe, gémit Siriussombrix, en se tenant la mâchoire sous les regards noirs de la trentenaire et de l'adolescente Viking.
"Vous savez, ce n'est pas une mauvaise idée, une présence féminine, dit Severus, cela nous permettrait de nous déplacer au grand jour.
- Expliquez-vous !
- On pourrait faire passer notre groupe pour un cortège de mariage.
- Oh oui ! sourit Albucénilix de toute ses dents, enfin, celles qui lui restaient.
- D'accord, distribuons les rôles. Qui, d'après vous, pourrait incarner le jeune marié ?
- Moi ! répondit le quasi-centenaire.
- QUOI ?!"
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La colère de Nymphadora explosa la taverne et son mari qui n'avait pas eu le temps de fuir, contrairement aux autres.
Siriussombrix, premier à revenir, lui tendit un bout de parchemin.
"La facture des dégâts."
La jeune femme la lui arracha d'une main et prit de l'autre le col de son époux pour le traîner vers leur maison. Remulupinix, entré pendant l'échange, semblait offusqué.
"Qu'est-ce qu'il y a, vieux frère ?
- Siri, j'ai vu le parchemin. Tu la fais payer dix fois le prix du bâtiment.
- Elle n'y connait rien en immobilier.
- Si, c'est la cousine de Stéfanplazix, le promoteur.
- Ah flûte !"
Le propriétaire de la taverne jugea plus prudent de s'éclipser, pendant que Severus, de l'extérieur, regardait les ruines en secouant la tête.
"Ils sont toujours comme ça ? demanda-t-il à Alistairix.
- Oh non... non ! C'est exceptionnel.
- Ouf !
- Là, ils étaient calmes."
L'homme aux yeux noirs blêmit.
Mais qu'est-ce qu'il avait fait à Jupiter pour tomber sur des numéros pareils ?
"Ils sont fous, ces Gaulois !" murmura-t-il en s'éloignant, tandis qu'Alistairix éclatait de rire.
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Finalement, Nymphadora passa de cyclone à simple tempête tropicale et Albucénilix, réparé, put rejoindre le vrai-faux cortège. Severus avait distribué les rôles. Alistairix et Ølala Sakaï seraient les futurs mariés, le vieux crouton l'oncle rigolo qui racontait des blagues cochonnes - des histoires sur les cochons, qu'est-ce que vous avez cru ? - Siri... le Romain ne savait pas dans quelle catégorie le mettre. Il finit par le glisser dans la peau du Druide de cérémonie. Et pour la suite...
"Vous ne venez pas avec nous, Dame Miminerva ?
- Non, il faut que je surveille mon beau-frère. Qui sait de quoi il serait capable, en mon absence.
- D'accord... Il y a encore de la place pour une personne dans cette liste, vous avez une idée ?
- Emmenez Harrix. Le gamin aux yeux verts. Il n'en a pas l'air mais il est réfléchi. Plus que son parrain. En même temps, ce n'est pas difficile.
- Mm mm !"
Il s'apprêtait à clore la discussion quand il sentit sa manche être tirée. Evidemment, le chat géant et le chien-loup au pelage vieil ivoire se rappelaient à son bon souvenir.
Ils lui faisaient leurs yeux de chat Potté.
Il les mit sur la liste.
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Au camp d'Imperium...
"VIREZ-MOI CES INCAPABLES !"
Tomarvolus Enigmatus était blême de rage. L'équipe que Lucius avait envoyée pour enlever le Druide Nemix était revenue bredouille et l'explication confuse des légionnaires quant au déroulement de la débacle n'avait rien fait pour le calmer.
"Un Batmanus ! Ils prétendent avoir rencontré un Batmanus... n'importe quoi !
- Les soldats sont superstitieux. Une ombre qui bouge leur fait croire aux Démons.
- Ne les défends pas, Lucius ! Ces peureux ne méritent pas d'être dans l'armée romaine."
Tomarvolus sortit, sans doute pour défouler ses nerfs au gladius avec les vétérans qui lui servaient de garde rapprochée.
Lucius soupira.
Ce qu'avaient raconté les hommes, l'obscurité, les passes hypnotiques...
Une seule personne était capable de faire cela.
Severus, qu'est-ce que tu fiches dans ce merdier !
Sous l'anxiété, son langage châtié était parti aux oubliettes.
...
* Dans l'Antiquité grecque, les parfumeurs étaient appelés bouilleurs d'onguents.
