Chapitre 3 : Where to start
Musique : Fiona Apple : Criminal
"- Vous avez tord, Kristin, vos T.O.C sont la seule réponse que vous ayez face à la pression que vous subissez chaque jour...mais la séance d'aujourd'hui n'a pas pour but de discuter du déclencheur que nous avons longuement évoqué au cours des séances précédentes. Aujourd'hui, le travail est de décortiquer vos journées...alors allez-y, notez-moi tout ça."
La psychologue tendit un bloc note et un stylo à sa patiente. Rachel avait commencé sa journée, il y a plus de trois heures maintenant, elle enchaînerait juste après avec une grosse réunion avant de retrouver ses autres patients pour la poursuite des entretiens individuels. En fin de journée, elle devait rencontrer pour la toute première fois, Paul Cardoza. En général lors d'une première visite, Rachel expliquait le déroulement des séances, c'était une présentation succincte qui ne durait qu'une petite heure où le patient se présentait avant de rentrer dans le vif du sujet lors des entretiens suivants.
Elle savait que ce premier face à face risquait d'être très compliqué, car comme le lui avait dit le capitaine Price, Paul n'avait pas du tout envie de se présenter devant elle. Mais Rachel avait de la ressource, après tout, elle avait connu assez de patients récalcitrants pour ne pas se laisser marcher sur les pieds. Elle avait quand même une petite appréhension car Paul l'intriguait. Son dossier était très fournis et elle avait été surprise par certaines révélations.
Après avoir travaillé avec Kristin sur ses troubles du comportement, Rachel était partie s'acheter un sandwich à la cafétéria avant de remonter dans son bureau pour plancher sur ses cours. Puis elle avait rejoint l'équipe médicale pour un débriefing de deux heures avant de repartir dans son antre pour d'autres rendez-vous.
A 17h45, Rachel fut sortie de ses pensées par un coup assez franc donné contre la porte. La jeune femme sentit son cœur s'emballer, attitude ridicule puisque ce n'était pas la première fois qu'elle recevait un nouveau patient, le problème était plutôt que le tableau dépeint par Charlie et le dossier qu'elle avait lu, ne laissait rien présager de bon. Elle tenta vainement de reprendre une certaine constance et parla d'une voix forte.
"- Entrez.
Une main poussa l'ouverture et un jeune homme s'immisça à l'intérieur. Grand, très carré, cheveux bruns en épis, des yeux verts renvoyant un regard sombre, un visage complètement fermé, une attitude défensive et des mâchoires serrées, il portait un pull bleu et une veste en cuir sur un simple jean. La jeune psychologue respira profondément et discrètement avant de se lever de son fauteuil avec un sourire. Elle contourna sa table de travail et tendit la main devant elle.
- Paul...bonjour je suis Rachel Berckley.
Conservant les mains dans les poches de son pantalon, il donna un coup de pied derrière lui pour refermer la porte et grimaça en la regardant droit dans les yeux.
- Oubliez l'amabilité.
La jeune femme laissa retomber son bras et perdit son sourire.
- Ne soyez pas étonné, vous savez très bien que je n'ai pas envie d'être là, je n'ai pas envie de vous parler, je n'ai pas envie que vous analysiez quoi que ce soit, ça n'a aucun intérêt. La seule raison pour laquelle j'ai accepté de pousser cette foutue porte, c'est un risque de passage devant la commission disciplinaire. Alors on va faire un deal tous les deux : vous signez la feuille de présence toutes les semaines et moi je me tiens sage pendant une heure...ok ?
Rachel fronça les sourcils.
- Ce n'est pas comme ça que ça marche.
- C'est pourtant comme ça que ça va se passer.
- Sinon quoi ?
Il l'affronta du regard et esquissa un sourire en coin qui fit tressaillir la jeune femme.
- Le boss veut que je passe une heure avec vous, deux fois par semaine et c'est ce que je vais faire. Et heureusement pour moi, comme vous êtes tenue au secret professionnel, vous ne parlerez à personne de ce qui se déroulera dans ce bureau.
- Il est hors de question que...
- Que quoi ? Vous voulez vraiment m'affronter ? C'est ce que le boss vous a dit ? De ne pas plier, de ne pas vous laissez imposer quoi que ce soit ? Que pendant une heure c'est vous qui meniez la barque ?
Il marqua un temps d'arrêt et soupira.
- Ca aurait pu marcher, avec quelqu'un d'autre que moi. Je ne me plierais à aucune règle Mlle Berckley, je n'en ai pas envie. Je vous le répète, ça n'a aucun intérêt.
- Il n'est pas question, que nos séances de travail se résume à attendre que le temps passe. Si je n'obtiens aucune collaboration de votre part, je passerais le relai à un autre psychologue et si là encore ça ne fonctionne pas Mr Cardoza, vous vous retrouvez bel et bien devant la commission disciplinaire. Je ne mentirais pas sur le contenu de nos entretiens alors vous allez devoir faire un minimum d'efforts pour coopérer.
- On pari ?
- Vous me menacez de quoi au juste ?
- Il n'y a aucune menace...vous ne pouvez pas me mettre la porte, j'ai signé l'obligation de soin alors...
Paul sortit les mains de ses poches et se dirigea vers le canapé, il s'y affala confortablement et posa ses pieds sur la table de basse avant de sortir un magazine sportif de sa poche intérieure.
- Asseyez-vous, on a une heure devant nous.
La psychologue haussa les sourcils et poussa un soupir profond. Elle contourna son bureau bouillante de rage et claqua son bloc note sur la table avant de se tourner légèrement vers le jeune homme. Elle avait déjà eu des patients coriaces mais là, c'était vraiment le roi des cons. Il était tellement sûr de lui, il puait la confiance et l'autorité, malgré son côté sombre qui le rendait très beau, Paul Cardoza était vraiment un sale type.
- Vous n'allez quand même pas rester assis sans rien dire pendant une heure ? Le but de ces séances est de...
Il agita la main sans la regarder.
- Je sais quel est le but de tout ça mais ça me gonfle déjà rien que d'y penser, j'ai dit non à Charlie mais il a grogné plus fort que moi alors je l'ai laissé gagné enfin...
Il releva les yeux vers elle et souri de toutes ses dents.
- En théorie.
Paul secoua la tête en voyant qu'elle ne suivait pas sa logique.
- Pourquoi est-ce que je m'emmerderais à vous raconter ma vie ? Soyons clair ça ne va rien changer.
- Vous ne pensez pas que votre comportement mérite de...
- NON !
Sa voix claqua contre les murs et Paul se redressa en appuyant son regard. Rachel frissonna et serra les dents consciente que la carapace qu'il portait sur les épaules était très épaisse.
- Je n'ai pas besoin d'analyse, alors laissez tomber compris ? Est-ce qu'on casse les couilles aux gens quand ils ont des accès de colère dans le métro ?
- Vous avez agressé un détenu Paul, c'est...
- Epargnez-moi votre résumé, vous n'étiez pas là alors n'essayez pas de comprendre la situation.
- Je n'essaye pas de la comprendre, je relate des faits et...
- Qu'est-ce que vous connaissez au boulot de flic ?
- Probablement rien mais je crois que, frapper quelqu'un sous prétexte que la réponse ne vous convient pas, ne fait pas partie de la procédure à suivre.
- Ah parce qu'avant mon arrivée vous avez potassé le manuel de l'académie ?
- Non mais...
- ALORS FERMEZ-LA ! Faites vos heures de baby-sitting point barre !
Rachel écarquilla les yeux.
- Vous croyez que mon boulot c'est ça ? DU BABY SITTING ? MAIS VOUS ETES TARE ? Je ne...
- La parlotte ne mène à rien, les gens sont cinglés c'est un fait immortel, qu'est-ce que vous voulez analyser ? J'ai jamais cru aux bons services des psychanalystes, quand on a une personnalité pourrie, on se la traîne point final.
- Lorsque ça met votre vie ou celle de vos coéquipiers en danger, il temps de gratter la couche pourrie, vous ne croyez pas ? Vous avez des états de services qui...
- Ne vous lancez même sur le sujet, ça va mal finir.
- ARRETEZ DE ME COUPER LA PAROLE ! En plus d'être un inspecteur dangereux et névrosé, vous êtes impoli...Faudrait peut-être commencer par là.
- Notez-le dans votre rapport.
Paul baissa la tête et ouvrit son magazine, signifiant à Rachel que la conversation était terminée. La jeune femme soupira fortement avant de repousser son classeur et de s'asseoir dans son fauteuil, elle lui tourna le dos et regarda la ville à travers la baie vitrée. Elle entendait les pages se tourner derrière elle mais refusa de retenter quoi que ce soit aujourd'hui. En contre bas, on entendait des sirènes, des klaxons, au loin elle voyait l'agitation effrénée des rues. Elle poursuivit son observation, en tentant d'oublier la présence de Paul. Et puis un bip sonore retentit sur sa table de travail et elle fit pivoter son siège.
- C'est terminé.
Paul releva la tête, s'étira et esquissa un vilain sourire.
- Déjà ?
- Fichez-moi le camp.
- Avec plaisir...j'ai été ravi de vous rencontrer...prochaine séance vendredi ?
- Si vous croyez être celui qui dirigera ces entretiens vous vous trompez.
- C'est ce qu'on verra.
Il ouvrit la porte et lui adressa un clin d'œil.
- Que le meilleur gagne Mlle Berckley.
Le jeune homme quitta le bureau en refermant la porte doucement sous le grognement de Rachel.
- Crétin."
...
Ce que Rachel ignorait, c'est que les séances suivantes seraient identiques à celle-ci et çà pendant trois semaines. Paul arrivait sans prononcer un mot, il s'installait sur le canapé pour lire un magazine sportif avant de ressortir une heure plus tard sans avoir ouvert la bouche une seule fois. La psychologue avait vainement tenté de rétablir le contact avec son patient mais c'était peine perdue. Dans ces moments-là, il lui coupait la parole, grognait, devenait presque insultant et baissait encore plus la tête sur sa lecture. Rachel s'était dit qu'elle en parlerait au chef Price mais d'un autre côté, elle ne voulait pas avouer sa faiblesse, elle méritait cette place au sein de l'équipe et avouer qu'elle échouait avec Paul risquait de mettre en péril sa crédibilité.
La quatrième semaine avait été pratiquement identique aux autres et alors que Rachel était rentrée chez elle le jeudi le soir, heureuse de savoir que le week-end approchait, elle passa une nuit épouvantable, entrecoupée de toux, d'éternuements et de fièvre. Lorsqu'elle se leva le lendemain matin avec une mine marquée par le manque de sommeil et un gros rhume, elle se demanda si c'était une bonne idée d'aller travailler mais malheureusement elle ne pouvait se résoudre à annuler ses rendez-vous du jour à la dernière minute. Elle s'engouffra donc sous la douche avant de s'habiller chaudement et de descendre pour attraper sa ligne de métro.
En bas des marches elle tomba sur sa propriétaire, celle-ci haussa les sourcils en la voyant resserrer son écharpe autour de sa bouche pour étouffer une quinte de toux.
"- Pero mi Dios lo que te paso ? (mon Dieu mais qu'est-ce qui t'arrive ?)
- No te preocupes que es solo un resfriado. (ne t'inquiète pas c'est juste un rhume)
- Usted deve permanecer bajo el edredon. (tu aurais du rester sous la couette)
- Trabajo. (j'ai du travail)
- Tu travailles trop chérie.
La propriétaire de Rachel leva la main et la posa sur son front.
- Tu es fièvreuse.
- J'ai des rendez-vous importants aujourd'hui, je ne peux pas me permettre d'être absente...ça va aller Estela...bonne journée à ce soir.
La jeune femme lui fit un signe de la main s'en entendre son amie marmonner derrière elle.
- Terco." (têtue)
...
La jeune psychologue suivit sa ligne de métro en comatant sur son siège avant de se retrouver sur la grande avenue desservant son travail. Elle n'eut même pas le courage de s'arrêter prendre un café. Elle avait froid, elle avait chaud, un goût pâteux alourdissait sa langue malgré les deux brossages de dents qu'elle avait effectué ce matin, ses yeux la brûlaient et son nez ressemblait à un champignon vénéneux. Ses pas lents et hésitants, la faisait trébucher mais elle arriva quand même au siège de la police, elle remarqua à peine les agents du portique de sécurité, oublia de saluer les réceptionnistes et grimpa tant bien que mal dans l'ascenseur qui lui donna la nausée. Lorsqu'enfin elle pénétra dans son bureau, elle regarda le canapé avec délectation or avant même qu'elle n'ait pu retirer son manteau, un coup résonna contre la cloison. Son premier rendez-vous venait d'arriver.
Rachel recevait ce matin, la femme d'un officier de police, victime d'une agression suite à une enquête, un signe de vengeance, leur entretien dura une heure et demi, durant laquelle la jeune psychologue se força à rester concentrée. Puis elle dirigea une petite réunion sur la gestion du stress au travail avant de remonter dans son bureau. Là encore, elle n'eut pas le loisir de prendre quelques instant de repos car quelqu'un frappait une nouvelle fois à la porte. La jeune femme sursauta et prise d'une quinte de toux importante, ouvrit à son visiteur en lui tournant le dos. Paul fronça les sourcils en la voyant puis il entra dans la pièce en refermant derrière lui.
L'inspecteur se dirigea vers le sofa alors que Rachel reprenait place sur son fauteuil, elle s'empara d'un dossier et commença à relire ses notes, elle n'avait absolument pas la force d'entamer une discussion houleuse avec lui aujourd'hui. Après quelques instants, le téléphone sonna. La jeune femme releva la tête et soupira en toussant avant de regarder Paul.
"- Excusez-moi.
Celui-ci leva la main pour lui dire de répondre
- Allo ?...Oui...Non je ne peux pas faire ça, c'est Travis qui s'occupe des violences sexuelles...Je ne suis pas habilitée pour ce genre d'expertise dû moins pas pour la brigade des mœurs...Alors appelez le docteur Benson pour qu'elle vous trouve quelqu'un d'autre...Le capitaine Price ne sera pas...D'accord très bien je serais là...
Elle regarda sa montre.
- Non ce n'est pas grave j'irais déjeuner plus tard...Oui c'est..
La jeune femme regarda le téléphone avant de raccrocher sèchement. Epuisée, Rachel ferma les yeux et se frotta le visage. Officiellement chaque service avait ses collaborateurs d'experts psychiatriques, mais visiblement aujourd'hui la brigade des mœurs avaient besoin de renfort. Rachel aurait voulu que cette journée se termine, elle avait faim, froid et voulait dormir...juste dormir.
- C'est pas vrai...
Elle soupira avant d'éternuer deux fois d'affiler, elle s'empressa de se moucher alors que Paul se levait du canapé pour s'approcher du bureau. Il attrapa le téléphone sous le regard surpris de la jeune femme.
- Qu'est-ce que vous faites ?
L'inspecteur leva un doigt pour lui intimer le silence et patienta quelques secondes.
- Jero ?...Oui c'est Cardoza, dis, il paraît que t'as besoin de la psy de la crim' ?...Ouais ben va falloir t'en passer, elle est pas dispo aujourd'hui...J'en ai rien à foutre, elle bosse pour nous pas pour les mœurs alors t'as gueule...t'inquiète je gère le boss, appelles Emily et écrases-toi...
Paul éclata de rire.
- Non, pas aujourd'hui.
Il raccrocha rapidement et se redressa avant de regarder Rachel. Paul l'observa quelques secondes et s'empara de son portefeuille pour déposer quelques billets sur le bureau.
- Prenez un taxi, rentrez chez vous, avalez une soupe et mettez-vous au lit, ça vous fera le plus grand bien...on se revoit lundi.
Rachel arrêta de respirer en le voyant tourner les talons pour s'en aller. Elle claqua sa main sur le bureau.
- NE VOUS AVISEZ PAS DE QUITTER CETTE PIECE.
Ils se défièrent du regard et Rachel repoussa les billets au sol.
- Primo je n'ai pas besoin de votre argent. Deuxio pour qui est-ce que vous vous prenez, pour annuler mes rendez-vous de cette façon ? Vous avez le culot de vous pointer ici, deux fois par semaines en vous moquant éperdument du temps que vous me faites perdre et là, vous jouez les bons samaritains pourquoi ? Parce que j'ai un rhume ? Je vous fais pitié à ce point là ? Je n'ai pas besoin de vous Paul c'est clair ? Sérieusement expliquez-moi ce qui vient de se passer, là ?! Vous allez vous asseoir et vos allez me parler ! Vous allez me parler de vous, de votre colère, de votre travail, vous allez me parler de ce qui rythme vos journées une fois sortie de ce bâtiment, de votre relation avec Charlie, avec votre père, vous allez me parler de votre mère et surtout vous allez me dire une bonne fois pour toute POURQUOI vous continuez à venir à ces séances alors que vous vous en foutez complètement !
A bout de souffle et tremblante, Rachel fixa son regard au sien. Paul serra les dents et s'approcha du bureau. Il se pencha légèrement en avant et la jeune femme arrêta de respirer alors qu'il lui murmurait à l'oreille.
- Eres mi tregua." (tu es ma trêve)
Puis il ressortit sans un mot ni un regard de plus laissant Rachel abasourdie.
...
Après cette séance catastrophique, la jeune femme s'endormie quelques minutes sur le canapé de son bureau avant de recevoir ses derniers patients de l'après midi. A 18h, elle remballa ses affaires et se dirigea vers la station de métro, elle arriva chez elle en frissonnant avec toujours plus de quintes de toux. Elle passa la porte de son appartement et s'affala dans son sofa en s'enroulant dans une épaisse couverture. Quelques instants plus tard, elle fut réveillée par la sonnette de la porte d'entrée. Incapable de se lever, elle hurla avec le peu de voix qu'il lui restait.
"- C'est ouvert.
Estela arriva dans le salon et se pencha vers elle.
- Carino...je vais appeler un médecin.
- C'est juste un rhume.
- T'as de la fièvre...enlèves-moi cette couverture, il faut que tu prennes une douche et tiens...un livreur a déposé ça pour toi.
Rachel regarda sa propriétaire qui tenait un gros gobelet entre ses mains.
- J'ai rien commandé.
- Y a un mot avec."
La jeune femme s'empara de la petite carte et y lut les mots suivants :
Julien Foussard a dit :
Connaître le secret d'une personne est une force, le confier est une faiblesse.
Prompt Rétablissement, Paul.
...
I've come to you'cause i need a guidance to be true (je suis venue à vous car j'ai besoin d'un guide pour être loyal)
And i just don't know where i can begin (et je ne sais simplement pas par où je peux commencer)
'Cause i'm feelin'like a criminal (car je me sens comme un criminel)
Heaven help me for the way i am (que le ciel m'aide pour la manière dont je suis)
Save me from these evil deeds (sauves-moi de ces pactes démoniaques)
Before i get them done (avant que je ne les accomplisse)
I know tomorrow brings the consequence (je sais que le lendemain apporte les conséquences)
At hand (prochainement)
But i keep livin' this day like (mais je continue de vivre ce jour comme si)
The next will never come (le suivant n'arriverait jamais)
... ... ... ...
N'hésitez pas à me dire ce que vous avez pensé de ce chapitre, Rachel et Paul vont de nouveau se confronter dans le prochain chapitre !
Merci à Adeline : c'était ça l'idée de cette nouvelle version, approfondir un peu les personnages et leurs sentiments, j'espère que ça marchera ^^
Merci à Gaelle-51 : ça me fait plaisir de revoir tes review ^^, changement de noms parce qu'en publiant les fictions sur wattpad, j'ai soudain eu l'impression que c'était hyper redondant, dans chaque histoire c'était les mêmes noms : ça m'a gavé à la relecture mais j'admets que ça peut-être perturbant désolée ! après je te rassure, Rachel a toujours un frère, il y aura James et Milan (c'est mon chouchou j'allais pas le laissé de côté) ^^ Le problème majeur c'est que j'ai dix milliard d'idées dans la tête que je voudrais mettre en mot mais j'ai peur de trop changer les choses, la partie avec Derek notamment me pose de gros soucis mais bon j'y suis pas encore, chaque chose en son temps.
