Hello j'espère que vous allez bien !
Je vous partage ici une petite playlist que j'ai créée afin de me motiver à écrire mes chapitres et qui représente, pour moi, comment je perçois le relation Drago/Hermione. N'hésitez pas à l'aller l'écouter si vous souhaitez encore plus vous plonger dans mon histoire :)
Je tenais également à remercier Severus et Jiwalumy pour leur soutien, merci beaucoup vos mots me font très plaisir et m'encouragent énormément !
Bonne écoute et bonne lecture !
Love.
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…ou pas
Pansy bougea lentement ses membres endoloris. Elle grogna de fatigue et bailla longuement. Elle observa la pièce où elle était et se rappela cette maudite crise de nerfs qu'elle avait fait la veille. À ce souvenir, la jeune fille se rembrunit et afficha un air sombre, s'insultant mentalement d'avoir été aussi faible devant tant de témoins. Son cœur se serra douloureusement alors qu'elle repensait à la cause de cette faiblesse. Le Seigneur des ténèbres comptait élargir ses rangs avec de nouvelles recrues et elle en faisait partie. Elle n'avait pas eu son mot à dire, l'histoire sa vie. Elle devait obéir aux ordres et ne pas discuter, car on ne contredisait pas le maitre. Pansy se redressa avec précaution sur son lit et, lorsqu'elle vit qu'elle ne risquait pas de faire une rechute, elle se leva complètement afin de se rendre immédiatement dans la salle commune des Serpentards. Mais alors qu'elle commençait à s'habiller, trois têtes surgirent soudainement de derrière le rideau entourant son lit d'hôpital. Elle poussa un cri aigue et se couvrit aussi de son drap.
-Relax, Pans' ! C'est nous ! s'exclama Drago en la rassurant aussitôt.
Pansy souffla de soulagement en reconnaissant Blaise, Drago et Théo et leur lança un regard courroucé.
-Ça va pas de débarquer comme ça sans prévenir ? J'aurai pu faire une attaque, les engueula la jeune fille d'un ton dramatique.
-Respire Pansy ! Comment tu voulais qu'on te signale notre présence y'a même pas de porte, se moqua Blaise.
-Sombre crétin, murmura-t-elle. Allez, dehors ! Je m'habille bande de pervers.
-C'est pas comme si on t'avais jamais vu toute nue... plaida Blaise.
Pansy lui jeta la carafe d'eau vide à la figure qu'il évita de justesse. Théo ricana tandis que Blaise se relevait lentement, tout pâle.
-T'es en forme dis donc... remarqua Théo tout en réparant la carafe cassée avec la magie.
-De-hors ! cria-t-elle.
Tenant à leur vie, les trois garçons s'empressèrent de sortir, allant l'attendre à l'extérieur de l'infirmerie. Heureusement, tout ce vacarme ne sembla pas avoir attiré Mrs Pomfresh qui était occupée ailleurs. Pansy sortie de l'infirmerie 10 minutes plus tard, allant rejoindre ses amis pour aller prendre un petit-déjeuner à la grande salle. En chemin, Théo lui demanda :
-Au fait, comment tu vas depuis hier soir ?
-Très bien, répondit Pansy qui semblait avoir retrouvé son masque d'indifférence. C'était juste un petit coup de barre, rien de grave.
-Arrête, Pans', rétorqua Drago. Pas à nous. On sait tous les quatre ce qui a provoqué cette crise de nerfs, dit-il en accentuant sur le mot.
Pour toute réponse, Pansy lui jeta un regard en coin et continua son chemin sans répondre à sa remarque. Drago soupira mais décida de ne pas en rajouter. Il n'avait pas avoué à la jeune fille (ni à ses deux amis d'ailleurs) qu'il avait passé la nuit à la veiller. Sa fatigue se remarqua sur son visage : ses traits étaient tirés, de grosses cernes ornaient son visage et il était plus pâle que d'habitude. Il serrait continuellement les lèvres, signe qu'il était tendu et très nerveux. Malheureusement pour lui, cela n'avait pas échappé à Théo qui était très observateur. Il avait décidé de ne rien dire, pensant que si Drago avait eu envie d'en parler, il en aurait parlé. Alors qu'ils pénétraient tous les quatre dans la grande salle, toutes les têtes se tournèrent vers eux et des murmures parcoururent l'assistance. Les yeux de Pansy lançaient des éclairs à quiconque la regardait avec insistance ou la montrait du doigt, dissuadant ainsi n'importe qui de faire le moindre commentaire public sur sa soudaine crise. Elle s'assit dignement à la table des Serpentards, embrassant Daphné qui se trouvait à leurs places habituelles et qui lui demanda à voix basse comment elle allait. Bientôt, tout le monde se détourna d'eux et tout redevint normal.
À la table des Gryffondors, le petit groupe d'ami avait lui aussi observé Pansy et ses amis, essayant de déceler la moindre trace de tristesse ou de colère chez la jeune fille. Mais elle semblait avoir repris son masque de glace et tout se passait comme si rien n'était arrivé la veille.
-Eh ben dis donc, murmura Ron admiratif. Quel self-control incroyable elle a. Un coup elle est effondrée, totalement faible et le lendemain elle redevient la Pansy Parkinson que nous avons toujours connue.
-C'est ça être une Serpentard au sang-pur. Il faut toujours qu'ils cachent leurs sentiments en permanence, philosopha Hermione.
-Ils devraient se détendre un peu de temps en temps, continua Ron. On pourrait presque croire qu'ils ne pètent jamais ou ne vont jamais aux toilettes tellement ils ont toujours l'air digne.
-Quel merveilleux sens du raffinement tu as au petit-déjeuner, Ron, ironisa Harry.
Ginny pouffa de rire. Le petit-déjeuner se termina dans la bonne humeur et Harry, Ron et Hermione décidèrent tous les trois d'aller se promener dans le parc, sous la neige pour profiter de leur heure libre. Ginny les salua pour aller à son premier cours de la journée et elle embrassa Harry en signe d'au revoir. Ce dernier la regarda s'éloigner, l'air absent et un sourire aux lèvres. Hermione sourit, heureuse pour ses deux amis. Ron fit semblant de n'avoir rien vu, encore tout gêné de cet amour neuf entre sa sœur et son meilleur ami. Ils sortirent finalement et après une bataille de boules de neige, ils décidèrent d'aller rendre visite à Hagrid, espérant qu'il n'ait pas cours à cette heure-ci. Le temps qu'ils rejoignent sa cabane, la neige tombait drue et ils furent bien contents d'arriver enfin chez le géant. Heureusement, le garde-chasse n'avait pas de classe en ce début de matinée et tous profitèrent ainsi du feu ronronnant dans l'âtre de la cheminée et d'un bon chocolat chaud. Finalement, ils en vinrent à parler de la guerre, de Voldemort, des Mangemorts mais même la douce atmosphère qui régnait dans la pièce principale de la cabane ne réussit pas à réchauffer les esprits du trio d'or.
-La guerre approche, les prévint Hagrid d'un ton bourru. Vous-savez-qui rassemble ses fidèles, il prépare quelque chose.
-Comment le savez-vous ? murmura Hermione.
-Oh je devrais pas vous le dire... hésita Hagrid. Mais d'après Dumbledore, quelqu'un aurait laissé entendre que vous-savez-qui prépare quelque chose pour très bientôt.
Il baissa la voix, regardant autour de lui comme si les murs avaient des oreilles.
-Et il paraitrait même que ça se passera ici, à Poudlard.
Hermione retint un cri de stupeur.
-Une attaque ? À Poudlard ? demanda-t-elle.
-Dumbledore le pressent et il a eu des renseignements grâce à des gens qui savent bien de quoi ils parlent, ajouta Hagrid.
-Vous voulez dire... Que des Mangemorts même auraient avertis Dumbledore des plans de Voldemort ?! s'exclama Harry.
-Chuut ! Moins fort bon sang tu veux me faire renvoyer ? le gronda Hagrid l'air affolé.
-Mais... Comment Dumbledore aurait-il pu être en contact avec des Mangemorts ? Et comment ces Mangemorts auraient pu le prévenir ? Tous les moyens de communication sont surveillés à Poudlard ! questionna Hermione.
-Tout ce que je sais, conclut Hagrid, c'est que d'après Dumbledore une attaque pourrait avoir lieu très bientôt à Poudlard et que ses informateurs sont dignes de confiance. Aussi, le directeur a depuis renforcé les sorts de sécurité de Poudlard et a ajouté plus de tours de rondes afin de surveiller le château. Il ne souhaite pas que les élèves soient au courant de cela afin de ne pas créer un mouvement de panique alors je vous demanderais de ne pas ébruiter la nouvelle.
-Ne vous inquiétez pas Hagrid, le rassura Ron. Nous ne dirons rien.
Hagrid paru soulagé et changea de conversation afin de redonner un peu le sourire aux trois étudiants. Leur visite se termina quelques minutes plus tard, devant aller en cours. Avant de partir, ils promirent à Hagrid qu'ils repasseraient bientôt le voir et, il leur murmura avant de refermer sa porte :
-Soyez sur vos gardes, surtout. Nous ne sommes pas à l'abri du danger, même à Poudlard.
Les paroles de Hagrid résonnaient encore dans leurs têtes alors qu'ils pénétraient dans le hall glacial du château. Ils allèrent chercher leurs sacs dans leur salle commune puis se dirigèrent vers la salle de métamorphose. Un autre groupe arriva au même instant qu'eux et ils se défièrent du regard avant d'aller prendre leurs places respectives.
-Belle journée, n'est-ce-pas ? fanfaronna Zabini au groupe de Gryffondors.
-Si pour toi être trempés jusqu'aux os et être frigorifiés est synonyme de belle journée alors, oui, c'est une belle journée Zabini, railla Ron.
-C'est le fait que justement vous voir dans cet état rend cette journée particulièrement belle, ricana-t-il en réponse.
Hermione leva les yeux aux ciels, épuisée par ces gamineries entre les deux rivaux. Les paroles de Hagrid tournaient toujours en boucle dans sa tête, tel un disque que l'on n'arrêterait pas de repasser encore et encore. Elle en avait une migraine tant cela tournait, répétant les phrases inlassablement. Elle ne put se concentrer de toute la journée et ne même remarqua pas qu'une autre personne était dans le même état qu'elle, ignorant les paroles des professeurs et gardant le regard dans le vague.
À la fin de cette interminable journée, ce dernier retourna vers ses appartements, épuisé et ne rêvant que de se jeter sur son lit. Il prononça le mot de passe avant de pénétrer dans la salle commune qu'il partageait avec Granger et se dirigea mécaniquement vers sa chambre. Il ne remarqua même pas sa colocataire étendue sur le canapé, endormie et tenant d'une petite main son livre de runes anciennes qui menaçait de tomber par terre. Drago déposa ses affaires dans sa chambre et se décida à prendre une douche pour soulager ses muscles douloureux et se détendre un peu. Alors qu'il repassait dans le salon, il entendit un murmure qui le sortit de ses pensées. C'est seulement à cet instant qu'il remarqua la présence de Granger, toujours assoupie sur le sofa. Il s'approcha, intrigué, essayant de comprendre ce qu'elle disait. Il se pencha sur Hermione et l'entendit parler dans son sommeil, se rendant compte qu'elle était endormie. Il se pencha encore plus et se concentra afin de comprendre ce qu'elle disait. La jeune fille remuait beaucoup dans son sommeil et semblait faire un cauchemar. Ses paroles étaient incompréhensibles mais Drago reconnut deux mots bien distincts dans tout ce charabia :
-Poudlard... Attaque…
Drago se redressa subitement. Comment Granger pouvait-elle être au courant que Poudlard allait bientôt être attaqué ? Il avait parfaitement compris le sens des paroles de la Gryffondor et il était évident qu'elle était informée de quelque chose. Drago avait chaud tout à coup, il suait à grosses gouttes malgré le froid ambiant qui régnait. Si quelqu'un était au courant de ce qui se préparait, on allait l'accuser d'être le traitre qui avait révélé cette information confidentielle car lui seul était au courant à Poudlard. Lui seul savait quand et comment le Seigneur des ténèbres comptait pénétrer à Poudlard car son père l'en avait informé. Il n'avait révélé cette information à personne, même pas à Pansy, Blaise et Théo alors comment diable Granger pouvait-elle savoir ?
Alors qu'il réfléchissait à toute allure, Hermione murmura une nouvelle fois dans son sommeil agité. Elle prononçait un nom. Drago se pencha pour écouter et il réalisa qu'elle prononçait son nom. Malefoy. Il resta un instant stoïque, se demandant si son imagination lui jouait des tours mais elle répétait son nom plusieurs fois et il dû bien admettre que c'était bien ce qu'il entendait. Puis tout à coup, elle se calma. Sa respiration devint plus paisible et elle ne bougea plus dans son sommeil. Drago resta encore un instant immobile puis décida de faire apparaitre une couverture sur la jeune Gryffondor. Il faisait très froid dans la pièce et il ne souhaitait pas la porter jusqu'à son lit. Il posa délicatement le plaid sur elle, veillant à ce qu'il recouvre bien tout son corps puis se dirigea enfin vers la salle de bain. L'eau chaude l'apaisa quelques peu mais ne réussit pas à le calmer complètement.
Une fois dans son lit, il eut beaucoup de mal à trouver le sommeil et ce n'est que très tardivement qu'il s'endormit en se disant qu'il demanderait des explications à Granger dès le lendemain. Après tout, si elle en savait plus que ce qu'il pensait il devait absolument le savoir et corriger cette faute.
N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de l'histoire et à me laisser vos théories :)
