Finding Love

Genre : Slash, Mpreg et Cross-dressing.

Disclaimer : Tout m'appartient sauf les personnages.

Univers : Saint Seiya / ?

Couples : ? x Shun

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Hello,

J'ai toujours pas internet donc malheureusement pas de RAR. (Je suis tellement sorry !) J'en suis au point où je squatte une soirée Halloween pour la wifi.

Sachant que je ne pourrais pas poster de fic durant un moment (vive la real life !), je tenais à mettre en ligne ce nouveau chapitre.

Vous l'attendiez depuis tellement longtemps.

Merci à Shun Lighstorm (je ferais une description de Shun dans le prochain chapitre), Portgasd. Anita (Oui, oui et non il n'y aura pas d'apparition prévue du Sombre Monarque pour le moment.), Guest (ça c'est une vraie idée loufoque ^^) pour vos reviews anonymes et à tous ceux qui en ont laissé une en se connectant !

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Bonne Lecture !

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Chapitre 3

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Le trajet en avion avait été extrêmement rude pour ses nerfs.

Crispé au accoudoir de son siège et s'attendant à une attaque, il n'avait pas réussi à trouver le sommeil.
Il fallait dire que sa dernière expérience en avion remontait au crash du jet de Saori lors de la guerre du Sanctuaire et que depuis il privilégiait largement la téléportation via cosmos.

C'était plus sécuritaire pour lui même car il lui suffisait de garder un contrôle continu sur sa cosmos-énergie. Peu de chevaliers y arrivaient, seul quelques Or y étaient parvenus. Il se rappelait encore la manière dont Shaka et Mü l'avaient félicité lorsqu'il avait montré des prédispositions dans ce domaine.

Dommage que pour garantir sa fuite, il doive sceller son cosmos pour éviter d'être repéré.

Ce n'est que lorsqu'il avait posé pied à terre qu'il avait pu souffler de soulagement.

Perdu au milieu de la foule de voyageur, la réalité de sa situation l'avait de nouveau assailli.
Oui, il était arrivé sans encombre mais il était dans un pays étranger et il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il devait faire.

Où devrait-il aller pour être en sécurité ?

Il regarda les panneaux d'affichage lumineux. Les destinations défilèrent devant ses yeux sans qu'il n'en choisisse aucune.

Comment pouvait-il se décider alors qu'aucun de ces lieux ne lui disaient quelque chose ? Rien que pour arriver jusqu'ici il s'était contenté de prendre la dernière place disponible dans le premier avion qui allait décoller.

A contre coeur, il était monté dans un autre avion qui se dirigeait vers un lieu dont il avait entendu plusieurs voyageurs parler avec mépris et crainte.
Si un tel endroit les repoussait alors il y avait de grande chance qu'il en soit de même pour Saori lorsqu'elle lancerait les recherches à son encontre.

L'avion décolla et l'angoisse le reprit jusqu'à ce qu'il posa de nouveau les pieds sur la terre ferme.

En quittant l'aéroport, il interpella un taxi en demandant ce qu'on l'emmène à un hôtel pas cher. Après l'avoir questionner pour savoir qu'elle était sa notion de "pas cher", le chauffeur avait démarré. Quittant rapidement l'agglomération, ils dépassèrent les hauts buildings puis les quartiers résidentiels pour s'enfoncer dans les bas-fonds.

L'hôtel crasseux et malodorant où il avait été déposé ne lui avait que plus donné envie de vomir. Luttant, il avait fais profil bas et avait attendu d'être en sécurité dans sa chambre pour régurgiter son repas.

La nourriture servie dans l'avion mêlée à l'insalubrité qui l'entourait avait eu raison de sa retenue.

Ce fut coincé dans cette pièce qu'il avait également compris pourquoi cette ville était si évitée par les touristes. Dès que la nuit tombait, c'était comme si l'ensemble des criminels faisaient de ce lieu leur capitale chaque soir. La pègre prenait totalement le contrôle de la ville.

Heureusement qu'il était arrivé durant la journée.

Il lui avait fallu une semaine pour trouver un endroit décent pour vivre. Malheureusement, avec son peu de ressource, il n'avait pas pu quitter les bas-fonds.

Plus d'un mois fut nécessaire pour qu'il obtienne un emploi dans un petit magasin de rue. Nombreux étaient les patrons qui, en apprenant son état, avaient refusés de le faire travailler pour eux. La phrase 'on n'accepte pas les femmes enceinte' avait mis ses nerfs à bout.

C'était tellement injuste !

Repensant avec tristesse à ses souvenirs, une autre émotion le submergea.

Il était tellement en colère ! Tous cela c'était de leurs fautes ! Comment osaient-ils le mettre dans une telle situation après tout ce qu'il avait fais pour eux ? L'ensemble du Sanctuaire devrait avoir honte et se repentir à genoux sinon il se vengera !

A peine y pensa-t-il que son esprit éloigna cette idée pour se concentrer sur une autre plus urgente. Il fallait qu'il pense à faire des courses demain, après son travail. Son petit frigidaire était pratiquement vide depuis sa dernière fringale nocturne. Déjà qu'il avait à peine de quoi se payer à manger et le loyer, s'il devait en plus finir ses provisions de la semaine en moins de trois jours, il allait avoir de sérieux problème de budget.

Il ne pouvait pas prendre un autre emploi. Peu de patron acceptait d'embaucher une femme enceinte et malgré ses quatre mois, son ventre était déjà bien visible. Impossible à cacher. Il sentit ses poumons se compresser d'angoisse et son estomac se serrer.

Que deviendrait-il sans ressource ? Non, il ne devait pas y songer. Une chose à la fois. Pour le moment, il avait juste besoin de se concentrer pour calmer sa respiration. Il trouvera une solution.

Alors qu'il était presque arrivé devant son immeuble, il entendit des jérémiades survenir du petit cul de sac qui servait à accueillir les poubelles et à laisser de la place pour les escaliers de secours rouillés.

Il écarquilla les yeux en y voyant un jeune préadolescent à demi caché dans l'ombre.

Malgré l'état poussiéreux et tâchés de ses vêtements, on pouvait voir qu'ils étaient de bonne facture et que leurs états débraillés étaient récents. Ce n'était donc pas un enfant vivant dans la rue et sa place n'était pas dans ses quartiers. Peut-être avait-il été victime d'un chantage ou d'un enlèvement ?

« Êtes-vous bien ? » Demanda-t-il, inquiet, en le rejoignant.

« Bien sûr, je vais bien ! » Grogna le gamin avec irritation. Il voulait être tranquille. Était-ce trop demander ?

Il sentit une forte emprise sur son épaule et automatiquement, il frappa la main de l'adulte puis le repoussa brutalement. Il ouvrit la bouche pour lui dire d'aller se faire voir lorsqu'il remarqua que la personne qui était devant lui tenait d'une main son ventre légèrement gonflé.

Le gamin se figea d'embarras.

Merde une femme enceinte.

Il pouvait sentir son visage devenir rouge de honte. Il savait qu'on lui reprochait souvent son manque de respect envers les adultes mais jamais il ne s'en était pris à une femme enceinte.

« Désolé. » Grogna-t-il en baissant les yeux.

Shun soupira d'agacement en ôtant la main qu'il avait posée en urgence sur le mur. Cette petite bousculade mettait à mal sa fierté de chevalier. Les six kilos qu'il avait pris en moins d'une semaine mettaient à mal son centre de gravité et il avait failli perdre l'équilibre face à un gamin qui ne devait avoir une douzaine d'années et pas le moindre cosmos.

« Il n'y a pas de mal. Maintenant, j'aimerai bien savoir ce que vous faites ici ? Quelqu'un doit être à votre recherche. »

Le garçon se raidit. Regardant à gauche et à droite pour trouver une échappatoire, il garda la bouche close lorsque la femme continua à lui poser des questions. Si seulement elle n'était pas enceinte, il aurait pu la pousser violemment en arrière pour s'enfuir.

« Je suis sûr que la police saura vous ramener chez vous. »

« Je refuse d'y retourner ! Je ne serais jamais comme ces gosses de riche ! » S'emporta le plus jeune avant de claquer une main sur sa bouche. Il en avait trop dis.

Les yeux de Shun brillèrent de reconnaissance. « Vous vous êtes enfuit, n'est-ce pas ? »

La question était purement rhétorique donc il n'attendit pas de réponse avant d'agripper de nouveau le gamin par le poignet.

« Dans tous les cas, il est hors de question que vous restiez dehors. Le quartier deviendra plus dangereux dès que la nuit sera plus sombre. »

« Comme si j'allais te suivre ! Je ne crains rien ni personne ! Fiche-moi la paix ! »

Shun sourit amusé. L'attitude rebelle du gamin lui rappelait Ikki.

« Vu la facilité que j'ai eu à vous trouver, je préférerai ne pas avoir à lire un article sur vous dans la rubrique 'fait divers' du journal de demain. » Lui fit remarquer Shun avant de continuer d'une voix ferme. « Soit vous venez chez moi pour être à l'abri jusqu'au lever du soleil, soit je devrais donner votre signalement à la police. »

A contre-coeur, le gamin hocha de la tête et se leva pour le suivre.

Son tuteur le trouvera immédiatement si un appel à la police serait effectué concernant un enfant retrouvé. Hors de question qu'il rentre au manoir même s'il devait suivre une inconnue pour cela !

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OoooO

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Shun se retint de soupirer de soulagement.

Connaissant sa situation, il n'aurait jamais pu se rendre dans un poste de police sans craindre pour sa sécurité. Même si le Sanctuaire ne faisait jamais appel aux forces de l'ordre pour éviter qu'une enquête ne soit ouverte sur les nombreuses morts qui suivaient chaque guerre, rien ne prouvait que Saori n'ait pas trouvé un moyen pour faire un signalement sur lui.

« Mon nom est Shun. Quel est le tien ? »

« Jason. » Répondit le garçon en poussant quelques mèches de ses courts cheveux bruns derrière son oreille pour dégager son front.

Lorsqu'il avait suivi la jeune femme, il était resté sur ses gardes, s'attendant au pire. En entrant dans un vieux bâtiment, le peu de voisinage qu'ils avaient rencontré lui avait donné la chair de poule et fais serrer son canif dans sa poche.

Quand la femme s'était arrêtée pour ouvrir la porte de son appartement, il s'était complètement attendu à un traquenard. Travaillait-elle pour un réseau illégal qui allait l'enlever ? Autant, il voulait s'enfuir maintenant et autant l'idée de s'en sortir pour avertir son tuteur, avec preuve à l'appuie, pour démanteler ce trafic et ainsi lui prouver qu'il pouvait l'aider, le poussa à entrer.

De ses yeux bleus, il analysa son environnement en cachant sa surprise.

C'était un petit appartement d'une chambre, aussi délabré que le reste du bâtiment mais remarquablement propre. L'électricité fonctionnait. Le mobilier dissimulé dans la pièce était usé et de seconde main.

« Assis-toi, je reviens. » L'avertit Shun avant de se diriger vers sa chambre.

Suivant cette directive, Jason s'assit sur le canapé qui contrairement à son apparence n'était pas inconfortable.

Reprenant sa contemplation de la pièce, il accorda à la jeune femme que son appartement semblait briller d'une aura accueillante et reposante. Il venait à peine d'y entrer et il s'y sentait déjà bien plus en confiance qu'au manoir de son tuteur.

Shun revint dans la salle avec une petite trousse de secours.

Réalisant que l'une de ses mains étant ensanglantée, Jason soupira. Cogner un mur pour évacuer sa colère n'avait vraiment pas été une bonne idée.

« Donc qu'est-ce qui était horrible chez vous pour fuir ? »

Jason enroula ses bras autour de lui, cachant ses mains avant de répondre : « Rien. »

Shun renifla devant cette attitude si enfantine et récupéra la main blessée.

« Rien ? Vous êtes blessé et vous fuyez. Il est évident que ce n'est pas rien. »

Jason soupira.

« J'étais en colère. »

« Pourquoi ? » L'interrogea Shun en finissant d'aseptisé sa blessure et en la bandant solidement.

« Ouais bien, je refuse de recevoir des ordres ! Ce fils de riche croit vraiment que je vais suivre ses règles ? Déjà qu'il me force à rester chez lui alors que je me débrouillais bien dans la rue. »

Souriant Shun tenta de contenir son rire. Il imaginait complètement Ikki agir ainsi. D'ailleurs, il était même certain que cela avait dû être sa réaction lorsqu'ils étaient arrivés à l'orphelinat.

« Ce n'est pas drôle ! J'ai un couvre-feu et je dois l'avertir de tout ce que je fais ET lui demander la permission pour sortir. » S'agaça Jason en retirant vivement sa main soignée de celle de Shun.

« Donc, vous vous êtes enfui parce que quelqu'un ayant une bonne position sociale s'occupait de vous comme un vrai parent inquiet ? »

Jason le fusilla du regard.

« Je suis sérieux ! C'est trop louche pour être vrai ! Comment veut-il que je devienne un de ces hypocrites plein aux as alors que je les déteste ?! Je ne suis pas fais pour une telle vie ! »

Shun cessa de rire et alla s'asseoir à côté de l'adolescent sur le canapé. Jason continua à le fixer avec colère, jusqu'à ce qu'il remarque le sourire espiègle sur ses lèvres.

« Lui avez-vous dis ce que vous ressentez ? Votre tuteur ne peut pas savoir à quel point ses agissements vous gênent si vous ne lui dites pas. En fuyant, vous lui prouvez juste qu'il avait raison d'agir ainsi. »

Jason baissa les yeux en réfléchissant. Il ne trouvait rien à répondre face à ce raisonnement.

Shun se leva et le laissa de nouveau seul dans le salon, le temps d'aller déposer sa trousse de premier soin et de se laver les mains. Une fois fait, il revint et se dirigea vers le coin cuisine.

Silencieux et ignorant le bruit des ustensiles de cuisine, Jason se recroquevilla sur lui-même. Il avait vraiment merdé sur ce coup. S'il rentrait son tuteur allait être pire qu'avant côté restriction, mais s'il restait dans les rues, ce dernier le ramènerai par la peau du cou et lui ferait encore moins confiance. Pourquoi n'avait-il pas pensé à prendre le temps d'engager une discussion avec lui, songea-t-il avant de reconnaître défaitiste que ce n'était pas son genre. Lui préférait largement cogner que discuter.

Une tasse fut placée juste devant lui ainsi qu'une casserole de lait chocolatée. Avec surprise, il observa le liquide chaud et la douce odeur qu'il dégageait. Il avait pensé qu'après cette leçon de morale Shun allait juste le laisser dans un coin et ne plus s'occuper de lui jusqu'au matin.

Il se tourna vers sa bienfaitrice qui le regarda déjà avec un sourire au coin devant sa réaction.

« Ce n'est pas empoisonné. » Le rassura Shun en prenant la casserole. Il remplit la tasse de son invité ainsi que la sienne puis prit plaisir à siroter.

Attendant quelques instants pour voir que le plus âgé avait bien fini sa tasse et qu'il allait bien, Jason se jeta presque avec frénésie sur la boisson.

« C'est bon. » Gémit-il de plaisir. Bien loin du chocolat cher et importé que lui préparait Alfred tous les matins, ce chocolat basic qui en avait plus le nom que le goût lui donnait un sentiment de familiarité. Cela lui rappelait les chocolats que donnaient parfois les organismes de charités.

Buvant de plus en plus, il sentit sa tension le quitter. Il était dans sa zone de confort, loin de l'opulence de son tuteur.

La pauvreté ne lui avait pas manqué mais sa vie avait changé trop brusquement pour qu'il l'accepte.

« Vous pouvez dormir sur le canapé et demain vous serez libre de partir. » Dit Shun en souriant paisiblement.

Malgré les bruits lointain d'armes à feu ou de casse, communs dans le quartier la nuit, il se sentait plus détendu que jamais depuis son arrivé. C'était la première fois qu'il avait un invité et il ne s'était pas douté jusqu'à maintenant que la présence humaine lui manquait si cruellement.

Les chevaliers n'étaient pas fais pour vivre en solitaire sans risquer la folie.

Peut-être devrait-il essayer de se trouver un ami à Gotham ?

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A suivre !

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L'autre univers se précise ! L'avez-vous trouvé ?

Attention, il y a un piège.

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Happy Halloween !