Chapitre 14 : Vacances aux ski bien mérité!

[PDV Regina Mills, dernier jour des vacances]

La rentrée des classes avait été très banale, si on oubliait le retour de l'agaçante blonde. Qui semblait maintenant faire partit des meubles. Cependant, j'avais un très bon moyen de pression, que j'avais découvert avant les vacances.

Il semblerait que la proximité physique ait raison d'elle. Un sourire sadique se dessinait sur mon visage à l'idée de la prochaine confrontation.

Je traversais le couloir pour me rendre dans la salle des professeurs. Certains semblaient s'arrêter de parler lorsque je rentrais, mais je n'y fit pas attention.

Bonjour. Dis je platement en rentrant dans la pièce. Je me dirigeais automatiquement vers mon bureau pour récupérer mes affaires.

Mon premier cours était avec des secondes. Une des pires classes que j'avais. Non. En fait toutes les classes de secondes étaient horribles. Tous les élèves ne semblaient absolument pas intéressés par ma matière et certains préféraient finir leur exercices en permanence plutôt que dans ma classe.

Ils ne comprenaient pas qu'un exercice non fait était synonyme de mot dans le carnet plus un renvoi en permanence. Je le faisais toujours et à chaque fois ils semblaient être surpris. Ce n'était que des petits imbéciles sans cervelles.

Je récupérais mon cours et filais rapidement vers la salle informatique. Je n'avais pas le temps de faire un détour entre mes deux cours et il fallait à tout prix que je vérifie si j'avais récupéré la bonne clef USB. Ce n'était qu'une petite vérification rapide qui n'allait pas me prendre plus de 5 minutes. Mais lorsque j'aperçus la chevelure blonde devant un des ordinateurs je su que ça allait me prendre plus de temps.

Je savais que vous ne pouvez pas vous passer de moi. Dit elle avec son sourire en coin.

Je secouais la tête blasée et ne pris même pas la peine de répondre. Je m'installais sur un des ordinateurs de libre et l'alluma.

Bonjour à vous aussi, j'ai passé de bonnes vacances c'est gentil de demander. Dit elle sarcastiquement.

Je la laissais parler, je n'avais pas le temps d'une petite joute verbale tout de suite. Une fois arrivée devant l'écran je tapais mon nom et mon code. Rien ne semblait marcher. Je fronçais des sourcils ne comprenant pas ou était le problème. Je tapais à nouveau mon mot de passe mais un message d'erreur fit de nouveau son apparition.

Vous ne vous souvenez plus de votre mot de passe? Demanda la fouineuse blonde en jetant un regard par dessus mon écran.

Bien sur que si! Répondis je agacée. Cet ordinateur doit avoir un problème.

Ah non! Un PC ne ment pas si vous n'avez pas le bon mot de passe, il ne vous laissera pas rentrer dans la session.

Mais je connais mon mot de passe par cœur! M'indignais je. Retenir une série de chiffres et de lettres n'était pas bien compliqué pour moi.

Elle se décala pour venir à mes côtés. Mills_Regina cita t elle à haute voix. Attendez. Elle fit rouler sa chaise à nouveau pour se retrouver devant son écran. Elle tapa quelques chose sur son clavier et bougea sa souris. 2694DF003. Me dit elle.

C'est ce que j'ai fait. Dis je en croisant les bras. Deux fois.

Elle fit rouler sa chaise à nouveau pour se placer à mes côtés. Ce qui me fit rouler des yeux, cette fille n'avait vraiment pas grandit en âge mental. Elle tapa les chiffres et le message d'erreur s'affichait à nouveau.

Vous voyez! Lui dis je comme si c'était une évidence.

Je ne vois qu'une raison à ça. Commença t elle en tapant sur mon clavier pour faire apparaitre une boite noire sur l'écran. Vous avez changé de mot de passe.

Contre ma volonté, il faut croire. Dis je sarcastiquement. Je n'étais pas stupide au point d'oublier que j'avais fait ce genre de chose.

Ohh… Intéressant. Dit l'horripilante blonde avec un sourire en coin. Bien entendu elle ne développa pas plus.

Quoi? Il semblait que cette fois elle ne voulait pas en rajouter plus, une première!

Quelqu'un à modifié votre mot de passe… Mais à aussi trafiqué votre session.

Hein? Je regardais l'écran mais ne voyais qu'une série de chiffre et de formules que je ne connaissais pas. Comment vous pouvez savoir ça?

La. Dit elle en pointant du doigt une ligne de l'écran. Et la aussi. Du beau travail… rajouta elle.

En attendant, comment je fais pour ouvrir ma session?

Je vais vous filer la mienne. Je vais chercher ce que c'est. Ou non, plutôt qui c'est. Elle roula à nouveau sur sa chaise et récupéra un post it pour écrire une série de chiffre. Elle me le tendit quelques secondes plus tard. Voila!

Je récupérais le papier et jetais un coup d'oeil : Swan_Emma, suivit d'une série de chiffre aussi longue que la mienne.

Je peux utiliser votre session pour vérifier quelque chose? Puis que la mienne est bloquée? Expliquais je devant son froncement de sourcil.

Ouais. Allez y. Elle se leva de sa chaise pour me la laisser et s'installa à ma place.

(...)

J'ai trouvé! Le p'tit malin s'est vraiment marré sur votre session. Très instructif, vraiment. Entendis je une fois rentrée dans la salle à l'heure de la pause.

Elle m'avait demandé de passer un peu plus tard et vu qu'elle semblait bien sure d'elle et de ses capacités en informatique je savais qu'au bout de 2 heures ça serait amplement suffisant.

Comment ça? Demandais je en m'installant sur la chaise à ses côtés. Je jetais un regard sur l'écran ou l'on pouvait lire en gros : Je n'ai pas abusé de l'alcool. Il était consentant!

Je fronçais des sourcils, normalement nous avions tous un fond d'écran identique. Cette phrase en gros faisait partie du virus?

Eh bien il semblerait que la personne se soit bien amusée à vos dépends…

C'est à dire? Demandais je agacée de voir qu'elle semblait prendre un malin plaisir à prendre son temps pour s'expliquer.

Elle à utiliser vos compte personnel. D'ailleurs je pensais pas qu'une nana comme vous avait un facebook…

Quoi?! J'avais ouvert une session uniquement pour dialoguer avec certains amis qui s'étaient exilés dans un autre pays. Malheureusement d'autres personnes de ma connaissance m'avait ajouté et certains s'étaient amusés à me citer sur toutes les photos de groupes.

Elle commença à ouvrir un dossier pour faire apparaître des images. Images qui ressemblent à des montages fait grossièrement avec ma tête dessus. Images qu'ils avaient pris de ces fameuses photos, apparemment.

Qu'est ce que c'est que ça? Dis je entre mes dents, retenant un juron.

C'est une licorne rose visiblement… Avec votre tête. Dit elle en tournant la tête pour mieux voir. L'image était penché et ma tête avait été vulgairement posé sur un corps de licorne bizarre.

Je sais! Pestais je. Je veux savoir qui à fait ces montages abjecte. Mais au lieu de regarder dans son fichu tableau noir comme tout à l'heure, elle faisait défiler les photos. À présent mon visage était collé sur une énorme femme avec de nombreux bourrelet. Ça suffit! dis je en tapant sur la table pour la faire s'arrêter. Elle sursauta et me dévisagea avec de grands yeux.

Eh ça va pas! Elle ne ferma pas pour autant l'immonde création sur l'écran. Je vous ai rien fait alors on se calme!

D'un coup, l'écran se mit à faire des couleurs bizarres et la blonde se re concentra sur l'écran. Merde, merde ça sent pas bon… Commença t elle à murmurer dans sa barbe.

Quoi? Qu'est ce qu'il y a? Je perdais toute la patience qui me restait. Mais qu'est ce qu'il se passe à la fin?!

Je crois que ça bouffe tout vos dossiers. Elle tenta de taper sur le clavier mais rien ne se produisit. Elle finit par laisser tout en plan pour aller fouiller dans son sac.

Je ne crois pas que ça soit le moment pour ça! M'exclamais je en prenant sa place face à l'écran. J'essayais de faire bouger la souris, mais rien ne se passait. D'un coup l'écran devint noir. Je me tournais vers la blonde qui tapotais sur son écran.

J'en étais sûre! S'exclama t elle en se dirigeant vers un second PC. Cette fois elle fit apparaître la fameuse boîte noire et commença à taper frénétiquement sur le clavier.

Quoi?! Je m'approchais d'elle pour regarder par dessus son épaule, mais les suites de chiffres qu'elle tapait m'étaient totalement inconnues. Je fixais alors l'écran de son téléphone qui commençait à s'éteindre. J'aperçois vaguement la fameuse image de licorne ou il y avait ma tête. Sans réfléchir, j'attrapais le portable et tapotais sur l'écran pour ne pas qu'il s'éteigne.

Qui à dit que les licornes n'existaient pas? À Chelsea N. Nous avons un spécimen rare! Suivi de la fameuse photo. Un compte twitter "l'oeil de Chelsea", j'en avais entendu parlé plus d'une fois tout en imaginant que je n'aurais jamais de problèmes. Parce que contrairement à mes collègues je n'avais aucunes liaisons ni même aucuns attachements à aucuns de mes élèves.

Non non non! Commença à marmonner la blonde. Je reposais le portable et jetais un nouveau coup d'œil par dessus son épaule. Restes encore 5 minutes, j'y suis presque! Elle n'était clairement pas en train de me parler. Putain non part pas! Je te tiens! J'y suis presque!

Elle continuait de taper sur son clavier et d'un coup s'écarta en jurant. Putain! Merde, non! Elle repoussa avec violence le clavier. J'étais à deux doigts! BORDEL! Elle se leva d'un coup et je m'écartais de justesse pour ne pas me la prendre de plein fouet. Quel petit merdeux! Tu vas voir! Elle sortit de la pièce en trombe sous mon regard médusé.

La porte étant ouverte je la vis se précipiter vers la salle informatique qui se trouvait dans le fond. La seule chose que j'entendis une fois qu'elle était entrée à l'intérieur, après avoir bataillé avec les clefs qui étaient dans son pantalon, fut un nouveau juron. FAIT CHIER!

Charmant. Murmurais je pour moi même.

Elle revint vers moi d'un pas rapide et agacé. Le petit con! Je l'avais putain! Je l'avais! Elle referma la porte derrière elle avec violence. Il me manquait 2 minutes! Juste deux putain de minutes! Elle mimait avec sa main un tout petit écart avec ses deux doigts. Et quelle connerie ces clefs de merde! Elle balança le trousseau sur un des bureau. Putain! cria t elle en brassant l'air avec ses mains.

J'avais croisé les bras, relevé un sourcil face à cette soudaine fureur que je ne lui connaissais pas. J'avais oublié votre vocabulaire très fleuri. Dis je d'une voix posée.

Elle se figea dans son mouvement et tourna lentement vers moi. Visiblement, elle semblait m'avoir oubliée.

Donc ma session? Demandais je tout en désignant l'ordinateur avec l'écran noir.

Morte. C'était un virus, il à détruit l'ordinateur au passage. Putain, Cuddy va me tuer. Elle se posta devant l'ordinateur qui avait sa session ouverte, passant nerveusement une main dans ses cheveux. Va falloir ouvrir une autre session, en attendant vous allez devoir utiliser la mienne encore un peu. Fait chier, un ordi de moins… Je vais me faire tuer, elle va me tuer. J'aurais du mettre ces fichus web cam, bordel de merde.

Langage! Je commençais à en avoir plus que marre de l'entendre jurer. Si je prenais mes élèves ce n'était pas pour qu'un adulte sape toute mon autorité en beuglant des injures.

Ouais bah vous, vous vous en foutez de toute manière! Commença t elle à s'énerver sur moi. C'est pas vous qui allez finir 6 pieds sur terre pour avoir bousillé un ordi.

Non. Mais je vais perdre un nouveau mois de travail puisque tous mes dossiers sont irrécupérables. Dis je d'un ton cassant.

Elle me regarda blasée. Vous me croyez vraiment aussi incompétente hein?

En vous voyant, la tout de suite, oui. Elle me tendis une petite boite que j'identifiais rapidement comme un disque dur externe.

Vos précieuses données… Mais je doute qu'elles soient complètement utilisable. Si vous me laisser l'après midi je vous arrange ça. Vous aurez peut être à reprendre certains trucs… Mais pas tout.

La surprise devait se lire sur mon visage puisqu'elle continua. Eh ouais, la petite nerd sait quand même faire quelques chose de ses 10 doigts. Me répondit elle amèrement.

Je lui tendis alors le DDE, reconnaissante. Merci. Elle leva le regard vers moi, surprise à son tour. Contrairement à ce que vous pensez, je sais remercier.

Elle me sourit et je tentais à mon tour de répondre par un fin sourire. Mais son regard qui me fixait me le fit perdre en quelques secondes. Quoi?

Vous savez sourire! Ça aussi je ne vous en serait jamais cru capable. Dit elle amusée. Je levais les yeux au ciel et récupérais mes affaires pour sortir.

Y'a intérêt que ça soit prêt pour ce soir. J'ai un devoir à donner demain, il fait partit des dossiers.

Alors que je passais la porte, je l'entendis murmurer : Ouais, c'était trop beau... Peut pas rester sympa plus de 5 minutes…

[PDV Rachel]

T'es une vraie malade! On a failli se faire griller! Criais je sur Raven qui se marrait!

Relax! On s'est pas fait prendre, c'est tout ce qui compte! Elle me fit un énorme sourire. On aurait dû poster l'autre image, je suis sûre qu'elle aurait apprécié.

Quoi? Je n'arrivais pas bien à suivre ses idées, j'étais trop flippé d'avoir couru un marathon pour ne pas me faire prendre par miss PC.

Le montage ou elle était habillée tout en cuir. Roh putain j'aurais voulu voir sa gueule! se mit à rire Raven a nouveau. Quoi que je suis sûre qu'elle aurait regardé ça avec son air supérieur… Sans exprimer le moindre sentiments…

Je comprends toujours pas pourquoi on a posté ça. C'est stupide et puéril. Dis je en soupirant.

Oh ça va! On peut même pas se marrer! Elle croisa les bras et me fixa avec un regard dur. Cette connasse n'avait qu'à pas me mettre un 8 à mon devoir. Ça lui fera les pieds.

Je te signale au passage que ce compte n'est pas fait pour se défouler. On l'à fait une fois pour Bellamy, mais c'était une exception ok?

C'est bon! Ce que tu peux être chiante des fois! À quoi ça sert d'être si populaire si c'est pas pour faire partager ces pépites?

Ouais ben la pépite elle t'as pris quand même 2 jours pour craquer son facebook et faire ses créations toutes pourries. Elle souffla de façon tellement dramatique que je croisais les bras, agacée.

Écoutes, sans moi t'es rien pigé? Me dit elle en me pointant du doigt. C'est moi qui me fait chier à faire tout le travail.

Et qui se fait chier à suivre les profs pour avoir les infos?! M'écriais je, avant de me reprendre pour ne pas qu'on nous entende.

De toute façon tout le monde savait pour Madison et Remy. Cosima les a grillés une fois quand elles sortaient du bureau de la CPE. Ça aurait pas pris longtemps de toute façon. Et puis avec tes conneries, les secondes s'en sont pris à Arizona et Callie. Alors pour tes infos généralissime, on repassera.

Je savais pour l'histoire de l'agression et je ne m'étais pas attendue à ce que ça tourne comme ça. Seulement, c'était trop tard pour revenir en arrière. D'où le fait que je n'avais, jusque la, plus remis de chose sur les élèves.

Et pour Beckett je crois qu'elle est un peu dans la merde. Alors tu vois, mes créations débiles sont peut être puériles, mais elle font moins mal que tes tweets de merde.

N'importe quoi! Dis je agacée. Je me figeais face à ses paroles. Je ne voulais pas que ça en arrive là et d'ailleurs, je n'avais jamais entendu ce genre de truc. Moi qui connaissais tout sur tout je commençais à douter. Est ce que Raven me baladait? Ça ne serait pas la première fois.

Ouais, bah elle à vu la directrice avec Tim l'autre fois… Alors tes commentaires tu peux les garder pour toi. Contrairement à toi JE ne mets pas les autres dans la merde. Elle réajusta son sac sur son épaule. Bon, je crois qu'on en à fini pour aujourd'hui.

La prochaine fois on fera ça directement au cyber d'à côté. Dis je sans la regarder s'éloigner. J'étais prise dans mes propres pensées. Avais je réussi à mettre autant le bazar que ça dans ce lycée?

[PDV Calliope Torres]

Je remontais mon sac pour la millième fois sur mon épaule, soufflant dans l'effort. Putain j'avais pris trop de trucs et je ne m'en rendais compte qu'une fois qu'il était trop tard. Bien sur.

Je jetais mon sac au sol dans un gémissement sous le regard amusé d'Abbigael et de Maura.

Plus jamais je prends ce truc de l'horreur. La prochaine fois je vole celui de ma soeur ou de ma voisine… Elles ont des roulettes, elles.

Estime toi chanceuse de ne pas avoir les ski. Me dit Maura avec un sourire, désignant son sac de ski.

Misère… Dis je en voyant que j'avais aussi ça a régler. Ça avait été très compliqué de se faire une semaine ensemble au ski, mais j'avais eu droit à un accord (comprenant des millions de compromis, mais bon…). Donc nous étions 5 a partir ensemble, rejoignant Alexis et Jane qui étaient parties ensemble avec notre prof de français. Je ne sais pas comment fait Jane, ça m'aurait fait trop bizarre de le voir tous les jours perso.

Arizona n'était pas encore la, mais j'imaginais que sa mère avait dû la retenir pour lui donner les dernières consignes.

Salut les filles! Lança un jeune garçon blond que j'avais souvent aperçu chez Ari quand je passais.

Salut Timothy. Dis je avec un sourire. Arizona! Je m'écartais du groupe pour me diriger vers ma petite amie qui sortait de la voiture, non sans l'embrasser furtivement sur la bouche. Avec son frère à côté, même s'il était au courant, c'était trop bizarre…

Il manque du monde non? Demanda le garçon en aidant les filles a mettre les sacs dans la grosse voiture familiale.

Nan, Jane est partie avec Alexis finalement. Dis je en m'approchant du groupe pour les aider a charger les sacs. Vu que tout le monde a ses ski, c'est pas plus mal… Dites moi, je suis la seule a etre débutante ou quoi?

J'ai du en faire 3 fois dans toute ma vie, me dit Abby avec une grimace. C'est même pas mes ski, c'est ceux de ma mère adoptive alors… Je pense que tu te sentiras pas trop seule, t'inquiètes.

Une fois installés dans la voiture le trajet fut plutôt long, mais entre coupé par des histoires d'Arizona et Abby il était vraiment plus intéressant.

J'ai ramené "La Nuit des morts-vivants" et "the walking dead saison 2" comme ça on pourra le regarder sur mon PC. Expliqua Abby.

Y'a une télé la bas. Dit Tim, mais je suis ravi d'apprendre qu'enfin, Arizona a des amies qui aime les bons films!

Je suis ok pour les films de zombie, j'ai vu 28 jours plus tard. Ma mère avait le DVD. continua Maura. J'ai survécu donc… Je pense que tes films m'iront aussi. Tant qu'on a du pop corn avec…

Hors de questions que je regarde un truc avec des morts vivants dedans! s'écria Arizona. Sauf si vous voulez m'entendre hurler à mort toutes les nuits…

Déjà que je vais devoir supporter vos crises de filles a longueur de temps, tu pourrais au moins avoir pitié de ton pauvre frère et lui laisser de bonnes soirées avec des bons films! Dit Timothy a Arizona.

C'est pas moi qui t'ai obligé a jouer les chaperons, grommela t elle.

Non, c'est maman. Mais bon, je ne vais pas vous coller au basques toutes la journée non plus hein? Je n'ai pas envie de brûler mes yeux en voyant ma soeur faire des trucs dégueu avec sa copine.

Je me mis a rougir jusqu'à la racine, me contentant de regarder par la fenêtre. Alors que Maura et Abbigael étaient morte de rire.

Finalement, l'un de nous décida de mettre un peu de musique, me permettant de rêvasser. Laissant ma voisine Maura discuter avec Abbigael. Arizona se trouvant devant à côté de son frère, il m'était impossible de profiter d'elle a cet instant. Je la regarder parler avec agitation avec son frère en souriant. Il n'était pourtant pas loin le temps ou nous étions terrorisée à l'idée de remettre un pied dans l'établissement.

Enfin, je ne l'étais pas tant que ça, j'avais juste peur qu'il a arrive a nouveau quelque chose à Arizona. Lorsqu'elle était rentrée chez elle la dernière fois, son père avait appelé la directrice et menacé l'établissement. Il n'avait pas tort d'un côté, les agissements de ces filles méritaient une punition. Elles seraient renvoyés une semaine, mais ça avait pris plusieurs jours avant qu'on ait réunit toutes les personnes qui avaient été présente le jour de l'agression. Du coup, les derniers jours avant les vacances n'avaient pas été de tout repos. Parce qu'elles avaient voulu se venger, à croire qu'une semaine supplémentaire n'était pas suffisant.

De mon coté, je n'avais rien dit à mes parents. J'avais eu de la chance puisqu'ils étaient partis en week end et m'avaient à peine croisé. Ils n'avaient pas vu mon visage et lorsque le lundi ils étaient revenu, je leur avait baratiné une histoire de chute dans l'escalier de l'école. Ca avait été compliqué en grande partie à cause de l'infirmière et du père d'Arizona qui voulaient à tout prix contacter mes parents. J'avais supplié l'infirmière que je le ferais moi même. Quand au père de ma petite amie, je lui avais juste dit que si il avait besoin de moi pour un témoignage je serais la, mais que mes parents étaient en déplacement pour le mois. Ca tiendrait le temps que l'histoire se tasse. Bien que je doutais que mes mensonges restent secret très longtemps.

[...]

Arrêtes de rire Jane! Pestais je en essayant une troisième paire de chaussure.

T'as l'air tellement à l'aise, ça fait peur, dit cette dernière en pouffant. Bon alors Cendrillon, cette chaussure te convient?

C'est bon, grognais je. Je tentais de l'enfiler mais elle ne passait pas la moitié. Putain c'est quoi ces chaussures de torture!

Il faut que tu écartes plus la languette la, dit Arizona en s'agenouillant devant moi pour m'aider. D'un coup mon pied glissa à l'intérieur et je failli tomber sur ma copine vu que j'avais eu la brillante idée de m'être mise debout.

Enfin! Bon alors, commença Jane est ce que tu peux bouger tes orteils cette fois?

Mouais… C'est mieux, mais ça serre vachement.

Et encore, elles sont pas attachés la. Elle me fit un sourire sadique. Tu veux qu'on essaie?

Nan c'est bon. C'est bon je prends celle la. Je m'assis, pour les enlever mais voila que cette fois… Impossible de retirer mon pied.

Jane éclata de rire en me voyant galérer. Je crois qu'on va passer une semaine fantastique! S'extasia t elle.

Tu veux pas m'aider au lieu de te foutre de ma gueule hein?!

Je laisse ta copine s'en charger. Avoues tu aime aussi quand elle s'agenouille devant toi... Dit Jane qui visiblement était sous exta. Elle n'avait jamais été aussi gaie de toute sa vie. Du moins, pas comme ça.

Arizona m'aida à nouveau à enlever cette fichu chaussure. J'avais compris le système de la languette, mais j'étais pas sûre de l'appliquer à chaque fois. Une fois qu'il fallu choisir les ski ce fut la même chose.

Je vous règle ça sur quel niveau? demanda le vendeur.

Ça existe en dessous de débutant? Demanda Jane avec un sourire.

La ferme, grommelais je. Réglez sur Débutant. Mais débutant… Débutant. Vous voyez ce que je veux dire?

Il acquiesça et régla le ski. Tim nous rejoint rapidement une fois que nous avions atteint la caisse. Ensemble, nous repartions pour l'appartement. Jane et Alexis étaient arrivés bien avant nous et s'était installé depuis quelques heures déjà, d'où le fait que Jane m'accompagne. Elle semblait être très à l'aise niveau ski et parlait déjà de toutes les pistes que nous pourrions faire. Personnellement je me demandais comment j'allais pouvoir tenir debout sur mes ski, pour commencer.

[...]

JE HAÏ LE SKI! Hurlais je tout en crachant la neige que j'avais dans la bouche, par terre. Ça faisait la 6eme fois que je tombais et nous n'avions pas beaucoup avancés. Jane en profita pour faire un énorme dérapage juste à côté de moi. Elle avait fait un demi tour et s'était rapprochée de moi, enlevant ses lunettes pour mieux voir le résultat.

Ça va? me demanda t elle concernée. T'as fait une sacré gamelle, t'es sûre que tu t'es rien cassé?

Tu veux dire en dehors de ma dignité? Putain c'est quoi ces trou en milieu de pistes? Quel est le gros con qui s'amuse à faire un putain de trou sur la PISTE! m'énervais je.

Jane se mit à sourire, voyant que tout semblait aller mieux et m'aida à me relever. Bon allez Torres, prouve que t'en as dans le ventre!

Mouais. Je me mettais en position de chasse neige, comme me l'avait appris Maura quelques minutes plus tôt et continuais à descendre la piste doucement. Je devais avoir l'air hyper gracieuse, les jambes écartées et les bâtons à moitié en l'air. Mais je descendais. C'était le principal.

Je commençais à grommeler dans ma barbe au bout de 20 minutes de chasse neige intensif.

Tout le monde semblait m'attendre près d'une engin de torture : le tir fesse. Et de mon côté j'essayais de tenir le coup. Quel est l'imbécile qui à inventé ce sport pourri? J'en ai marre de me tuer les cuisses pour rien. Et ces conneries de bâtons ne servent même pas à quelque chose… J'en ai marre. C'est vraiment un sport de merde. Continuais je à grommeler tout de long de mon trajet, jusqu'à mes amies.

Une fois arrivé, je m'étalais dans la neige en soufflant. Ok pause. J'ai mal aux cuisse et j'en peu plus.

Allez y, si vous voulez. Leur dit Maura. Je reste avec elle, on rentrera tranquillement.

Parce qu'on est pas arrivé? Dis je en me redressant, tout en regardant autour de nous. Non… Me dit pas que je dois prendre ça? Je désignais le "tir fesse".

Si, mais t'inquiètes les pistes ferment dans 2 heure on à le temps.

Comment ça dans deux heures? Si j'arrive pas jusqu'au bout je fais comment?!

Tu monte à pieds, ma vieille! ria Jane

Je reste avec vous, dit Arizona qui semblait être autant fatiguée que moi.

Abby de son côté dévalait les pistes d'un seul coup et arrivait en bas en se gamelant pour s'arrêter. Mais ça ne semblait pas la déranger et elle ne prenait pas autant de temps que moi pour descendre. Alexis et Jane se débrouillaient très bien mais c'était uniquement parce qu'elles avaient eu des cours et qu'elles ne semblait pas terrorisées à l'idée de descendre rapidement les pistes.

Abby tu restes ou pas? Demanda Jane alors qu'Alexis s'apprêtait à partir non sans un regard désolé vers moi.

Je viens si ça dérange pas.

T'inquiètes, par contre va falloir que tu t'essaie au chasse neige un jour… Parce que s'arrêter en tombant dans la neige en fin de piste, c'est pas terrible. Grimaça Alexis.

Au bout de quelques minutes je me relevais, les 3 filles étaient parties depuis un bon moment mais la file d'attente s'était agrandie.


Bon alors t'as bien compris? Demanda Maura pour la 4 ème fois. Tu serres bien les jambes, mais tu t'assois pas. Tu te laisses juste tirer ok?

Je me met derrière de toute façon. Annonça Arizona.

Je me mettrais derrière vous deux alors.

Nan mais ça va, je suis pas un boulet, c'est bon! Grommelais je. Je commençais à en avoir marre qu'on me dise de faire tel ou tel chose. Toute la journée j'avais reçu des conseils de droite à gauche. Bien entendu certains n'avaient rien à voir avec d'autre et au final je faisais toujours à ma sauce.

Je soufflais, dire que ce n'était que le premier jour et que j'en avais déjà marre. Je comprenais pourquoi mes parents ne m'emmenaient jamais dans ce genre d'endroit. Ça ne m'aurais encore moins plu d'y aller en famille. J'attrapais la perche en voyant que c'était mon tour. Le mec à coté m'aida à la placer rapidement entre mes jambes.

Les pieds parallèle! Cria Maura alors que je me sentais partir en avant. Mes pieds ne me répondaient plus. METS TES PIEDS PARAL… Je tombais lourdement dans la neige en lâchant la perche.

PUTAIN DE MERDE! Criais je en lançant mes bâtons avec rage. Ils me font chier ceux la aussi! J'avais décroché un ski dans l'histoire et essayant de me relever avec peine. Mais mon autre pied glissait à cause du ski. J'en ai marre! J'EN AI MARRE! hurlais je en sentant les larmes couler le long de mes joues.

Une journée complète à skier alors que je n'en avais jamais fait de ma vie, mes amies voulaient ma mort. Je vis Arizona arriver tant bien que mal pour m'aider. Tout le monde nous regardait et je me sentais encore plus misérable que lorsque nous n'étions qu'entre nous. Mes amies avaient la patience d'attendre sans rien dire. Mais la je n'étais pas à l'aise d'être au centre de l'attention, devant tout ces regards étrangers. Surtout dans ce genre de moment ou je craquais à cause de la fatigue.

Je récupérais mes bâtons alors qu'Arizona accrochait les deux ski, puis nous descendions doucement vers la file d'attente. Maura laissa passer quelques personnes pendant qu'Arizona et moi remettions nos skis.

Donnes les moi, dit Maura en me désignant les bâtons. Je vais y aller juste avant vous. Comme ça si jamais y'à un soucis je préviendrais le mec en haut ok?

Je hochais la tête et regardais attentivement la posture de Maura sur le tir fesse. Ça paraissait tellement simple quand on la voyait!

Au bout de la 3 ème tentative j'avais réussit à tenir plus de 300 mètres. Arizona m'encouragea et lorsque je fis mine de me retourner pour la regarder elle me cria de ne pas le faire et de rester concentrer.

Une fois en haut il fallait à nouveau redescendre. Je commençais à me demander si j'aurais pas mieux fait de le faire à pieds. Mais finalement, Arizona se proposa pour que je la suive. Elle faisait des sorte de zig zag sur la piste. Au départ j'avais du mal à comprendre mais au fur et à mesure je finissais par tourner. C'était plus simple et ça me permettait de reposer au moins une cuisse sur deux à chaque tournant.

[...]

[PDV Arizona Robbins]

Je regardais Callie complètement endormie sur le canapé. Je somnolais tout autant, ce qui me permettais de ne pas trop suivre le film. Tant mieux, voir des zombies manger des gens n'était pas mon passe temps favori. Je tournais la tête pour voir Abby qui luttait aussi contre le sommeil, alors que Jane et Alexis étaient tout à fait réveillées mais grimaçaient à chaque nouveau giclé de sang. Mon frère avait stoppé le ski après le déjeuner. J'aurais probablement du faire la même chose et imposer à Callie de s'arrêter. Mais la connaissant elle m'aurait dit non et aurait essayé de s'améliorer. Elle avait fini par comprendre que la fatigue lui faisait faire n'importe quoi et qu'elle n'y arrivait pas plus qu'au tout début.

Ce premier jour avait été très dépaysant. La dernière semaine de cours avait été un enfer et j'avais besoin d'oublier. Mon père avait fait la chose la plus dingue qu'il soit, il m'avait permis de passer une semaine avec mes amies au ski. C'était extrêmement rare de sa part, mais je savais que les derniers événements en était pour beaucoup.

Lorsque j'étais rentrée la lèvre en sang et les yeux rougit, il avait explosé en critiquant ce lycée remplit "d'incapables". J'avais été d'accord, uniquement à cause de ses filles. Je ne comprenais pas comment on pouvait s'en prendre à quelqu'un uniquement à cause de sa sexualité.

Lorsque j'avais du revenir le jour d'après, j'avais ressenti une énorme peur. C'était la première fois que j'avais peur d'aller à l'école. En réalité, si on oubliait mon premier jour de rentrée des classes à 6 ans, c'était bien une première.

Depuis, je m'arrangeais toujours pour être accompagnée d'au moins 2 amies. Voir même des gens de la classe. Même Mark était venu à la rescousse une fois.

J'avais demandé à mes amies, par la suite, si elles étaient d'accord pour ce séjour de dernière minutes. Malheureusement, certaines n'avaient pas pu venir… Comme Rory, Véronica ou Ziva. Mais d'autres avait rapidement dit oui. La mère de Maura était enchanté de pouvoir partir à son congrès de Seattle sans laisser sa fille seule, Jane avait eu de bons résultats ce derniers trimestre et sa mère le lui offrait en guise de cadeau d'anniversaire un peu en avance. Abby avait dit oui sans même demander à ses parents adoptifs. Mais ça n'avait pas été très compliqué non plus. Alexis devait partir avec son père, mais on s'était arrangé pour trouver un appartement dans le coin ou elle était. Comme ça, nous pouvions skier avec elle. Son père et mon frère étaient nos chaperons, bien que Timmy nous fichait plutôt la paix. J'étais contente de voir qu'il me laissait plus d'espace que prévu.

Ah non c'est gore! cria Jane, réveillant Callie. C'est immonde ton truc pourquoi on regarde ça, si personne n'aime?

J'adore moi. Dit Timothy avec un sourire. Alors chut, tu gâches le film!

Jane grogna et s'enfonça dans le canapé. Callie grogna aussi mais vint rapidement poser sa tête dans mon cou, je souris la laissant faire. Vu que nous avions éteint les lumière pour faire "cinéma". Et certains étaient trop à fond sur le film pour faire attention à nous.

Au bout d'un moment, la musique se fit plus forte et quelqu'un ralluma la lumière, ce qui me réveilla de mon semi coma.

Bon on va devoir y aller. Dit Alexis en s'étirant. Elle regarda sa montre tandis que je me frottais un œil pour mieux me réveiller. Déjà?! Jane, magne toi. Papa doit nous attendre depuis 10 minutes.

Jane récupéra ses affaires lentement, finalement les courbatures touchaient tout le monde. Et je ne pu m'empêcher de faire un sourire en coin, un peu de justice!

Elles s'en allèrent rapidement, tandis que notre petit groupe essayait de se lever pour se rendre dans les chambres. La seule condition qu'avait eu Jane pour ce départ au ski était d'y aller avec un adulte. Timothy s'était proposé mais il fallait croire que du haut de ses 21 ans ce n'était pas assez. Alexis en avait parlé à son père et finalement Jane s'était "incrusté" chez eux. Elle m'avait avoué trouver ça bizarre de parler avec le prof de français en dehors des cours. Surtout que sa première impression était qu'il était taré. C'est vrai que, lorsqu'on ne le connaissait pas, on pouvait se demander s'il avait toute sa tête. Mais contrairement à certains prof, il était tolérant et pas trop chiant.

Je tentais de réveiller doucement Callie et l'aidait à se rendre dans sa chambre. Malheureusement, nous avions dû prendre la chambre de 4. Impossible d'avoir une quelconque intimité avec Maura et Abby.

Je fixais le lit du haut. Callie s'était proposé d'être au dessus, mais en cet instant je doutais qu'elle puisse attraper le premier barreau de l'échelle. Je l'installais dans mon lit et tentait de monter dans celui de Callie. Non sans quelques grimaces, à cause des courbatures. Une fois dans les draps, je soupirais d'aise. Il sentait la lessive de Callie. Elle avait même déposé son pull près de son oreiller, qui avait son odeur. Finalement j'allais passer une très bonne nuit.

[...]

Tu rêves! Lança Callie en pyjama, nous voyant nous préparer. Je m'habille pas je reste la. J'ai trop mal partout et j'aime pas le ski.

Allez! Supplia Abby, et puis tu vas pas rester toute seule ici, c'est déprimant!

Je serais pas seule, j'ai la télé, de la bouffe et internet. Dit elle avec un sourire en coin.

Je prenais du temps pour me préparer, j'avais un plan en tête mais il fallait être sûre que tout le monde parte avant moi.

C'est vraiment dommage, tu as pris un pass pour la semaine… Tu pourrais peut être venir cette après midi? Proposa Maura.

On verra… Dit Callie qui s'asseyait sur mon lit. Si je suis motivée, peut être.

Autant dire que tu ne viendras pas du tout quoi. Continua Abby qui fouillait dans ses affaires.

T'es pas prêtes? Me demanda Maura qui avait fini de s'habiller. Jane et Lex doivent venir d'ici 10 minutes, faut que tu te dépêches…

Ahh! Cria Abby en récupérant ses lunettes, tout en les brandissant en l'air. Je savais bien qu'elles étaient la!

Tim toqua à la porte et entra une fois qu'on le lui avait dit. Zona t'es pas prête?

Je secouais la tête. J'ai un peu mal à la tête. Je ne sais pas si je vais skier ce matin. Il hocha la tête, sachant très bien que l'altitude me faisait souvent ça les premiers jours. Sauf que je mentais plus ou moins. J'avais mal à la tête, mais je voulais surtout rester un peu seule avec Callie.

Pas toi aussi! S'écria Abby. Déjà que Callie ne veux pas venir…

Bah ça vous évitera de m'attendre des plombes en bas des pistes. Dit elle en haussant des épaules.

La sonnette retentit et nous sortîmes de la pièce pour accueillir Alexis et Jane… Et Monsieur Castle. Jane avait raison, c'était étrange de le voir ici.

Bonjour! Dit il avec un sourire. J'étais juste passé pour vous saluer, ne vous inquiétez pas je ne viens pas avec vous sur les pistes. Nous rassura t il alors que nous étions tous pétrifiés de le voir la.

Jane serait capable de te semer papa. Dit Alexis avec un sourire. Elle à vraiment un bon niveau.

C'est moi qui vous ralentirais. Dit Callie en se frottant le bras. D'ailleurs je ne viens pas aujourd'hui. J'ai trop mal partout.

Quoi? Mais tu peux pas abandonner dès le deuxième jour! Comment tu veux faire des progrès? Demanda Jane.

Dès progrès? En passant mon temps le nez dans la neige? Ça m'étonnerais! Dit Callie en grognant.

Je reste avec elle. Dis je, histoire de mettre tout le monde au courant. Jane haussa un sourcil de manière suggestive mais je préférais l'ignorer.

Juste avant de nous laisser, Castle se retourna vers nous avec un sourire. Sympathique pyjama, Mademoiselle Torres. Je me retournais vers elle pour regarder avec attention son pyjama. C'était un tee shirt avec écrit : "Je suis une princesse et je t'emmerde". Je ne pu m'empêcher de pouffer alors que Callie baissait le regard vers son tee shirt, mal à l'aise.

Je fermais la porte derrière eux et me retournais vers ma copine avec un sourire.

La honte… Murmura t elle en fixant son tee shirt. Roh, La honte… Je m'avançais vers elle, un sourire collé au visage. Puis vint enrouler mes bras autour de ses hanches.

Moi je le trouve très bien ton pyjama. Dis je avec un sourire. Même si je préférerais te voir sans. Elle releva la tête soudainement, un immense sourire sur son visage.

On peut s'arranger. Dit elle avec un haussement de sourcil.

Nous nous embrassions doucement, profitant enfin d'un instant seules. Depuis l'histoire du tweet nous n'avions pas vraiment eu le temps d'être vraiment ensemble. Callie était à mes côtés, mais passait plus de temps à me demander si j'allais bien plutôt que de s'occuper vraiment de moi.

Ça m'avait manqué. Dis je contre ses lèvres avec un soupir d'aise. Je la sentit sourire à son tour mais, rapidement, le baiser s'intensifia. Je passais presque instinctivement mes mains sous son tee shirt, j'en avais presque oublié la douceur de sa peau.

Callie ne restait pas sans rien faire non plus, elle m'entraina dans le couloir tout en nous arrêtant quelques fois pour me plaquer contre le mur. Une fois la porte de la chambre passée, je tentais de la fermer avec mon bras, mais déjà Callie m'entraina sur le lit. Étant donné la taille et la hauteur assez basse, je me cognais légèrement contre le lit du haut.

Ça va? Me demanda t elle en s'écartant pour me regarder. Déjà ses lèvres me manquaient.

Non. Dis je avec une petite moue. J'ai besoin d'un bisou magique. Elle se mit à sourire et m'embrassa de nouveau. Vu que j'étais déjà assise sur le lit, je l'entrainais facilement en arrière tout en essayant de ne pas me cogner contre le mur du fond. Comme elle était à moitié sur moi, j'essayais de lui retirer son haut de pyjama. C'était une bonne chose qu'elle n'ait pas beaucoup d'habits, ça allait être plus facile. Alors que de mon côté, j'avais déjà commencé à mettre la moitié de mes affaires tout à l'heure.

On à toute la journée, me dit elle en sentant mon empressement.

On a déjà perdu trop de temps. Expliquais je en réussissant enfin à passer le tee shirt au dessus de sa tête. Je me mordillais la lèvre inférieur tout en détaillant le haut de son corps parfait. Elle ne me laissa pas trop le temps de m'attarder, m'embrassant à nouveau. Je sentais qu'elle n'était pas très à l'aise de se mettre à nue et vu que ce n'était que la seconde fois que nous faisions l'amour je me demandais si elle n'était pas mal à l'aise à cause de son physique. Pas le temps de penser à quoi que ce soit de plus, elle essayait à son tour de me déshabiller. Avec moins de succès que moi vu que j'étais en dessous.

Besoin d'un coup de main mademoiselle Torres? Demandais je en pinçant les lèvres pour éviter de trop sourire. Sans attendre de réponse, je profitais du fait qu'elle se décale pour me relever légèrement et me débarrasser de mon col roulé et de mon soutient gorge.

Je me tournais vers Callie, qui était tout sourire et me penchais sur elle pour venir déposer un chaste baiser sur ses lèvres. Mais elle ne me laissa pas le temps de m'éloigner pour mieux me positionner et m'embrassa à nouveau plus passionnément en nous entrainant en arrière. Ses mains se baladaient le long de mon corps alors que j'avais les miennes occupée à me tenir pour éviter de m'écrouler sur elle. Elle en profita pour glisser ses mains le long de l'élastique de mon bas de pyjama et je ne pu m'empêcher de pousser un soupir de plaisir. La température montait d'un cran. Et ma patience diminuait tout autant. Je m'éloignais d'elle, l'entendant grogner de frustration, et me hâtais de retirer mon pantalon.

Je me jetais sur elle alors qu'elle s'était mise à rire en voyant mon empressement. Rapidement je la fit taire d'un énième baiser et en profitais pour me positionner de façon à ce que je puisse aussi profiter de son corps de ma main libre.

Rapidement mes gestes se firent plus pressé et je grognais en sentant du tissus sous mes doigts. J'accélérais la cadence, passant une mains sous le tissus. Tant pis, je n'avais plus envie de perdre mon temps. J'accédais rapidement à son entrejambe, la faisant gémir légèrement. Je parsemais son corps de baiser, la sentant se tordre légèrement de plaisir contenu. Elle murmura mon prénom et je ne la fit pas attendre plus longtemps, glissant deux de mes doigts le long de son intimité chaude et humide. Mon souffle se bloqua légèrement, sentant à quel point elle était déjà prête. Je n'en menais pas large non plus et j'essayais de me contenir frottant mon intimité contre la cuisse de Callie. Assise à califourchon entre l'une de ses cuisse, j'avais un meilleur accès mais je pouvais aussi me soulager quelque peu.

Après tout, ça faisait presque un mois que j'attendais ce moment.

La sentant assez prête, je glissais doucement un de mes doigts à l'intérieur et je fermais les yeux submergée par d'innombrable sentiments. Les gémissements de ma petite amie ne m'aidait pas à me calmer, mais ils m'aiguillaient aussi sur la façon de continuer cette douce torture. Bientôt, je fis entrer un second doigt pendant que Callie commençait à se mouver de plus en plus sur ma main. Le pantalon était de trop, j'en profitais alors pour le descendre juste assez pour avoir un meilleur accès. Descendant doucement le long de son ventre, le parsemant de baiser, je m'attaquais ensuite à son bourgeon de plaisir sans oublier de continuer mes poussée avec mes deux doigts. Callie se pressait contre la main, soufflant et gémissant. Je la voyais, fermant ses yeux, mordillant sa lèvres inférieur pour se contenir.

Elle ne tarda pas à venir, au bout de quelques minutes. Je ralentis alors mes mouvements, remontant doucement pour venir lui embrasser la mâchoire puis redescendre à nouveau, suçant sa peau dans son cou. Je fini par retirer doucement mes doigts, puis me redressais pour contempler le visage de Callie rougie par le désir.

Nous nous sourîmes puis je vins m'affaler à ses côtés, le sourire aux lèvres.

Je suis ravie de passer cette semaine au ski avec toi. Me dit elle se positionnant de côté, posant sa tête contre sa main.

C'est marrant, tu l'étais beaucoup moins hier. Dis je avec un sourire tout en tournant la tête pour regarder la grimace qu'elle faisait.

Parce qu'hier j'étais sur des ski… Et qu'aujourd'hui je suis… Elle se déplaça pour venir m'embrasser doucement se positionnement un peut sur moi. Sur toi.

Je me mis à rire alors qu'elle s'empressait de suçoter mon cou, faisant glisser l'une de ses main sur mon sein, puis le long de mon ventre. Je gémissais tout en sentant ses doigts faire des arabesque sur ma peau. J'étais impatiente de la sentir en moi et elle avait du le comprendre puisque je la sentit sourire contre ma peau.

Et toi tu étais plus patiente hier, avec moi. Dit elle près de mon oreille.

Je grognais tout en secouant la tête. Callie...

Elle se mit à rire légèrement. Impatiente! Mais tout d'un coup, je sentis ses doigts le long de mon intimité et ne pu m'empêcher de gémir bruyamment.