Bonjour à toutes et à tous !
Ici Storiesmania ! Aujourd'hui je sors de mes tiroirs un texte y traînant depuis un moment.
J'espère qu'il vous plaira !
La dépendance de la voyante.
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi Sibylle Trelawney était devenue accro à l'alcool ? Non ? Évidemment… Tout le monde s'en fiche de cette pauvre sorcière. Même Albus Dumbledore n'en a rien à faire, vraiment. Il n'y a que moi qui m'en soucie honnêtement. D'ailleurs en parlant du directeur de Poudlard, c'était sa faute si elle était ainsi ! Un jour, elle lui a parlé d'une vision qu'elle a eu. Dans cette dernière, elle se voyait dans mes bras.
Piqué au vif et troublé, il a entrepris d'enfouir le souvenir de ce qu'elle a vu en jouant avec son esprit. Ceci eut un effet négatif sur elle. Ceci lui fit perdre la tête. Plus elle cherchait ce qu'elle avait oublié, plus la folie la gagnait. Elle commença donc à boire pour endormir la douleur. Mais son supérieur hiérarchique n'en ressentit aucun remord, bien au contraire. Il s'en vanta auprès de moi durant les rares fois où il m'a rendu visite ces dernières années. Et je ne pouvais rien faire pour venir en aide à la sorcière. Je la sentais sombrer toujours plus loin dans la dépendance. J'étais totalement impuissant. Je ne savais pas comment changer les choses, jusqu'à ce que, un soir, la porte de ma cellule s'ouvrit seule.
Je n'ai pas réfléchi longtemps avant de saisir cette opportunité. Je me suis hâté de gagner l'écosse, malgré les nombreux kilomètres que j'avais à parcourir, je ne perdis pas de vue mon objectif. Je me devais de sauver Sibylle tant que c'était encore possible et étrangement, Fumseck m'aida dans mon entreprise.
En effet, à mon arrivée au château, je ne pouvais pas passer. Mais le Phénix décida de me faire entrer et m'emporta directement aux appartement de la « folle ». Elle se réveilla, poussant un cri de stupeur qui se tue quand revint à sa mémoire la fameuse vision.
- C'était vous… L'homme que j'ai vu. Où étiez-vous ?
- Hors d'atteinte. Mais c'est fini. Je suis là maintenant. N'ayez pas peur ma voyante, je ne vous quitterais plus, quoi qu'en dise votre patron.
- Quel est votre nom ?
- Vous n'en avez pas besoin pour l'heure. Sachez juste que je ne vous ferais jamais de mal, dis-je en déposant un baiser sur son front, y insufflant un peu de magie pour l'aider à se rendormir.
Au moment de fermer les yeux, elle murmura simplement le mot : Merci, qui réchauffa mon vieux coeur de solitaire. Il valait mieux qu'elle ne connaisse pas mon nom pour l'instant. Qui plus est, elle n'avait pas bien vu mon visage dans la pénombre. Cela allait lui éviter des ennuis. Je suis alors demeuré à ses côtés sous une autre forme. Mon animagus. Il s'agissait d'une colombe. Et je la suivais quasiment partout où elle allait. Je fus là à chaque moment important jusqu'à la bataille finale.
Ce n'est qu'à cet instant, qu'enfin débarrassé de l'influence d'Albus, j'ai pu révéler qui j'étais, Gellert Grindelwald. Les Mangemorts ne firent pas de vieux os, prenant la fuite sur mon passage alors que Sibylle souriait, enfin guérie. L'avenir lui tendait les bras et elle seule pouvait désormais dire si j'allais ou non en faire partie. Le baiser qu'elle me donna quand les célébrations furent terminées, en disait long sur son avis. Mon coeur bondit de joie dans ma poitrine à l'idée qu'enfin, j'allais pouvoir vivre dans ses bras.
