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Notes de l'Auteure :
Depuis 2017, je suis amoureuse de la merveilleuse chanson 'Song for a Dream' du groupe Indochine, que j'aime énormément aussi. Lorsque j'ai vu le clip de cette chanson, ça m'a encore plus touché. Depuis des années, cette chanson m'a bouleversé, me bouleverse et me bouleversera encore beaucoup.
Comme si quelqu'un écrivait mon histoire... En musique et en clip.
Récemment, suite à tous les événements qui me tombent dessus, comme souvent, je regarde pour la millième fois ce clip et j'ai décidé de grandement m'en inspirer pour écrire cette humble et simple histoire.
Parce que, écrire et jouer du violon, c'est tout ce qu'il me reste...
… pour l'instant.
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« J'aimerais être vivant,
Et ne plus avoir peur,
J'aimerais aimer mon père. »
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Le Rêve Américain.
Un mythe ou une réalité ?
Pour Aélis et Mick, c'était un cauchemar.
Parce qu'ils n'avaient plus rien. Plus rien du tout.
Pardon, ce n'est pas tout à fait vrai, il leur restait une chose.
Une chose pure.
Belle.
Magnifique :
Leur amour.
Et, leur amour, a créé un petit Être, un petit garçon qui grandissait de jour en jour, au chaud, dans le ventre rond d'Aélis, et ce, depuis déjà cinq mois.
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« J'aimerais savoir quoi faire,
J'aimerais bien le comprendre,
J'aimerais bien qu'il attende. »
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Aélis Davies, cette jeune femme de trente ans, n'était pas vraiment très grande en taille, ni bien épaisse. Elle avait une peau blanche, presque pâle, de longs cheveux châtains, coiffés en une grossière tresse qui bougeait dans son dos à chacun de ses pas. Depuis sa grossesse, elle portait une ample robe bleu marine, aux manches courtes, avec le pan qui s'arrêtait au-dessus de ses genoux. Elle avait de grosses chaussures noires aux pieds, et une veste grise en laine pour se protéger de la fraîcheur de ce début d'automne. Son visage jamais maquillé et ses yeux noisette portaient les cernes de ses nuits d'angoisse et de peur.
Mick Davies faisait une tête de plus que sa femme. Il avait les cheveux courts, noir ébène et toujours en bataille. Ses magnifiques et profonds yeux bleus translucides reflétaient les fantômes du passé et ceux du présent. Ordinairement vêtu de quelques costumes sombres et hors de prix, il portait désormais une vieille chemise à carreaux bordeaux, un jean usé et des chaussures toutes aussi vieilles. Pour le froid, il n'avait qu'un blouson abîmé par le temps, d'une couleur entre l'ocre et le marron foncé.
Les seules choses qu'ils leur restaient, ils les traînaient derrière eux comme la misère sur le Monde :
Aélis tenait une petite valise noire à roulettes, sur laquelle les roulettes en question bloquaient parfois sur le chemin tortueux sur lequel ils se trouvaient. Elle avait également un sac en bandoulière, qui tombait sur son côté droit, sur ses reins, pour éviter de cogner son ventre à chacun de ses pas.
Mick portait un gros sac de toile de sa main gauche et un épais cabas en paille de sa droite.
Ses bagages contenaient le vestige de leurs vies.
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« J'aimerais être important,
J'aimerais être un désir,
J'aimerai être impossible. »
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Mick Davies était Anglais, orphelin des rues de Londres, avant de rejoindre Kendricks Academy, recruté par la terrible Dr Hess pour devenir un admirable Hommes de Lettres.
Malheureusement, lorsque Mick Davies avait débarqué aux États-Unis pour une nouvelle mission aux côtés du Mercenaire Arthur Ketch, il avait découvert une nouvelle forme de Chasse aux Monstres, grâce aux frères Winchester. D'ailleurs, c'était dans le Bunker secret des Winchester que Mick avait rencontré Aélis.
Aélis était une novice. Elle aussi orpheline, elle aussi venant des Îles Britanniques. Mais, contrairement à Mick, elle ne payait pas en Livre Sterling, mais en Euros, parce qu'elle venait de la République d'Irlande. De Drogheda, plus précisément, une ville entre Dublin et Belfast, sur la Côte Est. Aélis avait commencé son entraînement de Chasseuse auprès de Mary Winchester, la maman de Sam et Dean. Une nuit, il y a des mois de ça, Aélis dormait dans une ruelle sombre, dans une vieille tante déchirée, lorsqu'elle avait entendu un bruit horrible provenant de dehors.
S'attendant, tout naturellement, à un autre sans abri venant lui dérober ses effets personnels, elle ne s'était pas imaginé une seule seconde tomber nez à nez avec une Shtriga ! (Ou Striga. Strige)
Mary Winchester prit la jeune femme sous son aile, lui donna les outils pour comprendre, analyser et éventuellement vaincre les Monstres Surnaturels, tout en ayant un endroit où vivre : Le Bunker.
Une proposition similaire que Mary offrit à Mick, lorsque celui-ci décida de démissionner des Hommes de Lettres, suite aux horreurs perpétuées par ses collègues et les ordres proférés par la terrible patronne qu'était Dr Hess.
Dean badinait souvent en disant à sa mère qu'elle aimait sauver tous les orphelins de la création.
Peut-être était-ce vrai ?
Évidemment, une fois les deux jeunes gens ensemble, étudiants dans l'antre des Chasseurs, leur inclination amoureuse s'intensifia de plus en plus.
Jusqu'à, un an plus tard, se fiancer et avoir un bébé en cours de route...
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« J'aimerais te voir guérir,
J'aimerais te voir grandir,
Atténuer tes douleurs. »
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Mais alors, comment en étaient-ils arrivés là ?
Eh bien, par une attaque.
Par l'attaque des membres de Kendricks Academy, des anciens collègues de Mick, qui ont débarqués dans le Bunker pour tuer tous les Chasseurs et tout faire exploser.
Dans la panique de l'attentat, les Winchester sont partis d'un côté, Mick et Aélis de l'autre. Beaucoup plus tôt, et beaucoup plus vite, pour protéger la jeune femme et son bébé à naître.
Malheureusement, après l'effondrement, le couple n'avait pu récupérer que très très peu d'effets personnels. Des effets qu'ils n'avaient déjà pas en abondance, de par leur statut d'orphelins.
Voilà donc comment, deux jours plus tard, ils marchaient seuls, sur les routes isolées des États-Unis, dans la crainte d'être chassés et, accessoirement, tués.
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« Tombera les croix,
Mon rêve réussira,
Tomberont les diables,
Les dieux n'existent pas. »
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Il était presque midi et ils marchaient depuis 8h du matin. Leur voiture, une qu'ils avaient dérobé lorsqu'ils se trouvaient encore en milieu civil, était tombé en panne d'essence. N'ayant ni argent liquide, ni carte bancaire pour acheter du gas-oil, Mick et Aélis avaient laissé le véhicule sur le bord de la route, pour continuer à pied.
Continuer jusqu'où ?
Ils l'ignoraient totalement.
Mais ils continuaient.
Peut-être retrouver les Winchester dans leur second repaire secret ?
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« Attaque mes rêves ou détruis mon âme,
On sera un rêve incroyable,
C'est juste ma vie, c'est juste mon âme,
On sera un rêve idéal. »
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Le soleil du mois d'octobre les réchauffait quelque peu, avec plaisir, après l'humide rosée du matin. Sur cette longue route Américaine, semblable sûrement à la fameuse Route 66, peu de voitures passaient. Néanmoins, à chaque fois qu'ils entendaient un moteur derrière eux, Mick et Aélis se retournaient pour lever leurs pouces en l'air, signe qu'ils faisaient du 'Stop'.
Malheureusement pour eux, personne ne s'arrêtait.
Jamais.
La voiture, le camion, le van, continuaient leurs routes en passant juste à côté d'eux sans leur accorder le moindre regard. Un voile de tristesse traversa les yeux d'Aélis. Mick posa ses sacs pour la prendre dans ses bras avant qu'elle ne pleure à nouveau.
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« On aura une vie incroyable,
Je voudrais un rêve idéal. »
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Le soleil se couchait de plus en plus tôt à venir que l'hiver arrivait.
Vers 17h, ils décidèrent de quitter la route, comprenant qu'aucune voiture ne les prendrait jamais. En quittant la voie principale, Aélis fut heureuse de tomber sur un énorme bosquet remplit de mûres, qui noircissaient les buissons en automne.
Aélis en mangeait plus qu'elle en cueillait, sous le regard amusé de son mari, qui ramassa quelques fruits pour plus tard. Pour ce faire, il sortit un simple sac plastique de son cabas pour conserver les mûres. Des taches noires commencèrent à apparaître sur les doigts d'Aélis, tout comme au creux de ses lèvres, à mesure qu'elle dévorait les petits fruits.
Ils restèrent ainsi, à dépouiller les mûriers pendant presque une heure.
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« J'aimerais être un guerrier,
Quelqu'un d'effrayant,
J'aimerais que tu reviennes. »
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Au fur et à mesure que le soleil baissait dans le ciel Américain, le froid commençait quant à lui à grimper. Aélis serra un peu plus sa vieille veste sur elle et Mick enfila son blouson. En quittant la route, ils arrivèrent sur une vaste étendue de zone quasi-déserte.
'Quasi-déserte', parce qu'après une demie-heure de marche, le couple tomba par miracle sur une petite ferme. Une ferme qui comportait une maison, une étable et surtout des centaines d'hectares pour les bisons d'élevage. Mick sourit de découvrir de la vie civile au milieu de nulle part.
Malgré tout, lui et sa femme s'approchèrent avec précaution de la porte d'entrée de ladite ferme.
Avec précaution, en effet, parce qu'à peine Mick eut-il le temps de toquer à la porte, que le fermier sortit avec une certaine véhémence de sa demeure :
- Quoi, c'est pour quoi ?! cracha-t-il.
Par réflexe, Mick recula d'un pas en faisant reculer Aélis derrière lui. Un peu surpris, il bégaya pour répondre :
- Hum... Je... Je suis désolé... Ma femme et moi sommes... Sans domicile et...
- Et alors ? cria l'homme sans remords.
Mick tiqua :
- Ma femme est enceinte, nous cherchons seulement un endroit où dormir cette nuit.
Un mauvais rictus déforma la bouche du fermier, lorsqu'il lâcha :
- Vous m'prenez pour une auberge ? Barrez-vous de ma propriété, bordel de merde !
Face à la colère non dissimulée de l'homme, Mick ne prit pas le risque de négocier, ayant trop peur pour Aélis, juste derrière lui.
Ils reprirent en main leurs valises et quittèrent la ferme sans un regard en arrière.
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« J'aimerais me sentir bien,
Accueillir des réfugiés,
Revenir en arrière. »
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Avant que la nuit ne tombe totalement, Aélis et Mick trouvèrent un coin à l'orée d'une forêt. Ils posèrent leurs bagages avec soulagement, et Mick commença déjà à fouiller son sac en toile pour en sortir des couvertures, un vieux réchaud à gaz qu'ils ne comptaient pas utiliser ce soir, et une gourde d'eau. Il embrassa Aélis avant que cette dernière ne parte quelques mètres plus loin autour de leur camp de fortune pour récupérer des branches de bois pas encore mouillées.
Une demie-heure plus tard, ils étaient assis devant un petit feu qui réchauffait leurs cœurs et leurs âmes. Mick attrapa les mûres restantes pour les dévorer avec sa femme.
Aélis sourit enfin.
Elle toucha son ventre d'une main en attrapa celle de Mick de l'autre pour qu'il sente le bébé bouger lui aussi.
Mick sourit enfin.
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« J'aimerais ne plus vieillir,
Et n'y avoir jamais cru,
J'aimerais juste essayer. »
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Ils s'allongèrent, l'un contre l'autre, juste en face du feu. Mick enveloppa Aélis dans ses bras, tous les deux enroulés dans des vieilles couvertures.
Il embrassa sa femme avant de lui souhaiter bonne nuit.
Pour s'endormir, ils levèrent les yeux au ciel, ils n'avaient que pour seule distraction la voie lactée. L'espace s'offrait à eux, sans la pollution des villes, les milliers d'étoiles brillaient au-dessus du jeune couple. Ils finirent par fermer les paupières, au son du crépitement du feu.
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« Tombera les croix,
Mon rêve réussira,
Tombera le diable,
Les dieux n'existent pas. »
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Le lendemain matin, réveillé à l'aube par la rosée et le feu éteint, Aélis et Mick se levèrent lentement. Pour seul petit-déjeuner, ils burent de grandes gorgées d'eau fraîche, refroidit par la nuit d'automne dans leur gourde.
Lentement mais sûrement, ils rangèrent toutes leurs affaires dans leurs sacs puis, une heure plus tard, ils reprirent la route.
Ce fut presque par miracle qu'ils tombèrent, aux alentours de 8h, sur des rails de chemin de fer. Apparemment pas laissé à l'abandon, certes, mais très peu utilisé. Pourtant, Mick en fut soulagé, il décida de longer les rails pour marcher tout droit et espérer tomber sur une autre ville.
Un bon plan qu'Aélis approuva avec joie.
Le soleil se levait et les réchauffait.
Mick découvrit un grand sourire sur le visage de sa femme.
Il demanda :
- Je peux sourire avec toi ? À quoi tu penses ?
Elle sourit d'autant plus, en avouant :
- Au Bunker, les Winchester avaient installé Netflix et, entre deux chasses, j'ai dévoré les épisodes de 'The Walking Dead'. Je me souviens de certains épisodes où les survivants suivent des rails de train pour trouver le Sanctuaire.
Mick sourit à son tour :
- Je vois. Je n'ai jamais regardé Netflix.
- Non, je sais. Tu passais tout ton temps à écouter des Podcasts.
Ils explosèrent de rire.
Et l'écho de leurs rires se répercuta sur la végétation tout autour du rail du train.
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« Attaque les rêves ou détruis les âmes,
On sera un rêve incroyable,
C'est juste ma vie, c'est juste mon âme,
On sera un rêve idéal,
Tu seras un rêve idéal. »
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Durant toute l'après-midi, ils firent plusieurs arrêts çà et là devant les bosquets le long des rails. Avec une joie non feinte, ils ramassèrent des mûres, encore, mais aussi quelques myrtilles et des fraises sauvages. Une pitance maigre, qui faisait néanmoins plaisir.
Malheureusement, le niveau d'eau diminua dans leur gourde et ils tendaient l'oreille dans l'espoir d'entendre des clapotis de rivière.
En vain.
Le soir arriva lentement, et toujours aucune source d'eau pour notre jeune couple.
Lorsque le soleil se coucha doucement à l'horizon, Mick et Aélis quittèrent les rails de quelques mètres pour s'engouffrer dans la forêt juste à côté. Tout comme la veille, ils se créèrent un petit nid douillet de mousses émeraude et de couvertures usées.
Allongée sur le dos pour soulager son ventre, Aélis regardait la lune monter dans le ciel à travers la cime des arbres. Mick souriait en caressant le ventre de sa femme, sentant le bébé bouger sous ses doigts.
Tim.
Le bébé s'appellerait Tim.
Comme l'ami d'enfance de Mick Davies, malheureusement décédé à ce jour.
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« On m'avait dit,
Que toutes mes peurs disparaîtraient,
Et moi la nuit je rêvais d'une vie incroyable,
Et moi la nuit je voudrais un rêve idéal,
Et moi j'oublie que demain nos réalités. »
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Ils se levèrent un peu plus tard que l'aube, et avec bien moins d'énergie, par logique. La soif commençait à horriblement se faire ressentir. Tout comme la faim et la fatigue.
Pourtant, ils y croyaient.
Ils voulaient continuer de longer les rails pour tomber sur une ville et, miraculeusement peut-être, sur un cours d'eau.
Il était environ 9h lorsqu'ils reprirent la route. Les bagages parurent de plus en plus lourds à porter pour leurs corps épuisés. De fait, ils progressèrent moins vite que la veille.
Le soleil était au Zénith, Aélis et Mick avaient enlevé leurs vestes, à cause de la chaleur des rayons mais aussi de leur longue marche.
Aélis avançait de plus en plus lentement, éreintée par la soif et la fatigue.
Ils quittèrent légèrement les rails, de quelques mètres pour avancer dans la forêt et se cacher du soleil, voir même essayer de récolter la rosée sur les feuilles pour gagner un minium d'eau à boire.
Ils espéraient.
Encore et toujours.
Progressant dans la forêt, cherchant fruits, champignons comestibles et surtout une rivière.
Et puis... En début d'après-midi, ils s'arrêtèrent net.
Mick et Aélis, côte à côte, s'arrêtèrent tout d'un coup dans leur marche.
Ils lâchèrent leurs bagages sur les racines des arbres, les feuilles mortes et la mousse.
Ils lâchèrent tout, sourirent de concert, et attrapèrent leurs bouteilles d'eau vide.
Car, devant eux, sous leurs yeux ébahit, se trouvait une magnifique oasis.
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« J'aimerais être vivant,
Être quelqu'un de bien meilleur,
J'aimerais aimer mon père,
J'aimerais savoir comment faire. »
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Là, comme un mirage, une petite cascade sortait d'une falaise d'une grotte, et l'eau coulait dans un simple mais scintillant lac transparent. Le cœur léger, Mick et Aélis se dirigèrent vers cette bénédiction pour remplir leurs bouteilles, mais également boire de longues et profondes gorgées d'eau. Aélis souriait, tout comme Mick. Le bord du lac était recouvert d'une mousse humide et, après tous ces jours de marches dans ses chaussures, Aélis décida de les retirer avec joie.
Mick fit de même.
Ils enlevèrent leurs chaussures, ainsi que leurs chaussettes usées, et profitèrent de la fraîcheur sur la mousse avant de plonger leurs pieds dans l'eau salvatrice.
Cette sensation revigorante enivra Aélis et le petit Tim qui gigota dans son ventre. Dans un élan de bonheur soudain et d'une envie d'eau qui l'enveloppa comme le soleil sur le Monde, Aélis commença a relever sa robe pour l'enlever de son corps fatigué et sale. Mick la suivit, en déboutonnant sa vieille chemise et en retirant son T-shirt.
Une fois en sous-vêtements, ils ne s'arrêtèrent pas en si bon chemin, et ces derniers rejoignirent le reste des vêtements sur le parterre mousseux.
Une fois parfaitement nus, ils glissèrent ensemble dans l'eau du lac.
Le bassin n'était pas bien profond, Aélis et Mick avaient pied à quelques endroits, mais pas forcément en son centre. Les gouttes d'eau de la cascade les éclaboussèrent de temps en temps.
Enfin, le couple se prit dans les bras l'un de l'autre, s'embrassant et s'amusant dans cette oasis pure.
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« J'aimerais te voir grandir,
J'aimerais ne plus te voir souffrir,
J'aimerais revenir en arrière,
Où rien n'était important. »
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07/08.10.2022
'Song for a Dream' – Indochine
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