Chapitre 1
Une vie perdue
Le combat final s'était terminé entre Voldemort qui retombait lourdement au sol, suivit de près par le jeune sauveur qui resta longtemps allongé. Hermione s'était élancée vers lui en voyant qu'il ne se relevait pas la peur au ventre qu'il ait subit un Avada Kedavra pendant les quelques secondes où le lord Noir était encore conscient, tandis que Ginny réalisait qu'il ne se relèverai plus et tombait à genoux les yeux larmoyants ne réfrénant pas ses hurlements de désespoirs. Ron sur les talons, ils vérifièrent la respiration de leur ami sans comprendre ce qu'il lui arrivait. Il respirait très faiblement mais ne se relevait pas, Hermione diagnostiqua en se basant sur ses connaissances Moldus, sans vraiment être sûr d'elle pour une fois, qu'il s'agissait d'un coma. Hagrid le pris dans ses bras et le porta à la médicomage qui opérait à soigner les victimes dans la Grande Salle.
Constatant qu'elle ne pouvait rien pour lui si ce n'était que d'attendre qu'il s'éveille, le jeune Sauveur fut envoyé à Sainte Mangouste où il reçut tous les soins connus par les sorciers et sorcières qui s'y connaissaient en médecine magique. Mais rien n'y changea, rien ne perturba le sommeil si profond d'Harry Potter qui avait sacrifier sa vie pour toute la communauté magique. Nombreux présents lui furent adressés en remerciement, beaucoup venait le voir dans sa chambre d'hôpital, lui parlant dans de longs monologues avant de quitter la pièce sans avoir de réponse ou de geste à l'heure égare. Rien hormis la respiration légère qui s'accentuait au travers les dispositifs d'aide respiratoire.
Le ministère après une requête particulière décida de débrancher les aides respiratoires du Sauveur qu'il savait condamné à un sommeil éternel mais beaucoup de protestations soulevèrent le monde magique. Créatures et sorciers se liguèrent afin que le Sauveur puisse continuer à dormir. La population encore traumatisée avait besoin que l'espoir né en la personne d'Harry Potter resté encore et à jamais.
Mais la dernière tentative d'assassinat qui fut ordonné secrètement par le Ministère qui possédait encore en son sein des fidèles disciples du Mage Noir faillit réussir. Mais Hermione et Ron qui se trouvaient dans l'hôpital intervinrent très rapidement contre la menace qui tentait de tuer leur meilleur ami. La Gryffondor sans vraiment réfléchir prit le corps d'Harry et tout en saisissant la main de son petit ami transplana loin de l'hôpital.
Elle devait le protéger mais elle savait qu'elle ne le pourrait pas. Ni elle, ni Ron qui était trop proche du jeune Potter. Ni la famille Weasley. Alors qu'elle entrait dans le Terrier en trombe le corps d'Harry dans les bras, Molly et Arthur la dévisageant sans comprendre, elle posa le corps du jeune Sauveur dans le canapé et après avoir embrassé tendrement les cheveux de son ami elle fit face à la famille Weasley au complet.
- Je dois voir Draco Malfoy maintenant.
Elle le savait, elle était là quand Harry avait sauvé Malfoy du feu dans la salle sur demande. Il lui était redevable d'être en vie aujourd'hui et elle comptait bien qu'il s'en souvienne. Mais le plus compliqué pour la jeune fille était qu'aujourd'hui, la localisation du dernier des Malfoy était inconnu, parti en exile dans le monde Moldu, seul quelque personne du ministère savait où le trouver et comment. C'était en ça que le ministre chargé de l'étude des Moldu, en la personne d'Arthur Weasley, était essentiel à son plan. Mais Harry ne tiendrait pas longtemps sans aide respiratoire elle le savait et elle le constatait à sa respiration difficile. Elle devait cambrioler sainte mangouste et pour ça, elle allait avoir besoin d'aide. De beaucoup d'aide. Et elle savait qu'elle pouvait compter sur les jumeaux Weasley toujours partant pour s'amuser.
Molly la regardait choquée mais comprenait que la situation était grave et concéda au plan proposé par Hermione. Mais l'inquiétude que cette mère de famille avait ne se dissipait pas, après tout, Draco Malfoy était également un ancien Mangemort, qui pouvait lui assurer qu'il ne tenterait pas de faire de mal à son fils adoptif. Personne, mais la conviction d'Hermione lui donnait l'espoir qu'Harry puisse trouver un sommeil éternel même si c'était auprès de son pire ennemie.
La famille Weasley opina au plan qu'avait élaboré la jeune Granger, tous légèrement décontenancés par la rapidité avec laquelle elle réfléchissait et la logique qu'elle arborait. Ça n'était pas pour rien qu'elle était la meilleure en cours, ni même une parfaite Gryffondor, elle avait le sang-froid d'une lionne sur un terrain de chasse. Un dernier regard vers Molly, Ginny et Fleur qui restaient près d'Harry afin de veiller à ce que personne ne vienne le reprendre ou le tuer en leur absence et le groupe composé d'Hermione, Ron, Fred et George disparurent par transplanage tandis qu'Arthur retournait dans son bureau tous connaissaient ce qui leur restait à faire.
Le groupe qui avait transplané se protégea par un sort, tandis que les dernières créations des jumeaux rendirent aveugles les occupant des lieux, Fred et Ron rétrécissait tout ce qu'Hermione indiquait comme essentiel pour Harry, tandis que George continuait à lancer diverses créations afin d'éblouir, rendre sourd ou même empester la pièce bien qu'il regretta bien vite sa dernière idée qui lui donne un haut les corps. Voyant qu'ils étaient enfin seul dans la chambre, et qu'il n'avait pas eu à sortir leur baguette, il se félicita et commença à prendre les médicaments qu'aurait besoin Harry. Elle savait parfaitement qu'il n'y aurait jamais assez mais elle espérait pouvoir trouver d'une façon ou d'une autre comment les réaliser elle-même. Le plus important dans l'immédiat était les aides respiratoires qui était les plus importants.
La petite troupe retourna au Terrier après avoir vidée l'ancienne chambre d'Hôpital de leur ami tandis qu'Arthur était rentrée du ministère. La brune le regarda incrédule partager entre la peur et l'envie de savoir s'il avait pu avoir des informations. Elle s'arma de courage et s'avança vers lui, la gorge nouée elle articula difficilement les quelques mots qui sonnaient comme une interrogation.
- Draco Lucius Malfoy né le 5 juin 1980 réside actuellement dans le centre Londonien.
Ron étouffa un rire, un Malfoy parmi tout ce qu'il déteste le plus au monde, il espérait qu'il finirait par étouffer à cause des Moldus qui l'entoure mais se repris rapidement en réalisant qu'il enverrait son meilleur ami dans les bras de son pire ennemi.
- Je tiens à émettre une nouvelle chose, un sort d'altération des souvenirs sera lancer sur les notre afin qu'on ne divulgue pas où se trouve Harry. Compris ?
Des réticences se firent entendre mais se dissipèrent rapidement, c'était pour le bien de leur ami et ça l'aurait toujours été. Après cette nouvelle demande, Hermione, Ron recouvert de la cape d'invisibilité avec Harry sur le dos, Arthur et Molly transplanèrent jusqu'à la résidence de Draco Malfoy. Sous sa stupéfaction non dissimulée il afficha un regard neutre mais Hermione le pressa rapidement à entrer, jeta un sort afin de savoir si d'autre personne était présente ce qui agaça le blond puis elle le menaça de sa baguette.
- Tu dois à Harry la vie, tu t'en souviens il t'a sauvé dans la salle sur demande, lui demanda-t-elle toujours aussi menaçante que possible tandis que Molly abaissait tous les rideaux du salon et alluma les quelques chandeliers de la pièce.
Draco ne comprenait pas réellement ce qu'il se passait mais hocha vivement la tête en lui faisant comprendre qu'il se rappelait de cette autre humiliation que Potter lui avait fait subir.
- Quand un sorcier sauve la vie d'un autre, un lien se créer entre les deux. Aujourd'hui, tu vas payer le prix pour protéger celle de Harry.
- Tu te fous de ma gueule salle sang de.
- Tu. Vas. Le. Protéger. Au péril de ta vie ! le coupa-t-elle hurlante prête à lui jeter un sort.
Il hocha vivement une nouvelle fois la tête puis elle ordonna à Ron de sortir de dessous la cape. Arthur qui avait repérer une chambre vide à l'étage commençait à installer le matériel médical tandis que Molly créait une armoire suffisamment grande pour que tous les médicaments qu'il avait « empruntés » puisse entrer, Hermione avait laissé au Terrier un exemplaire de chacun pour essayer de les refaire afin de ne plus jamais avoir à voler les réserves de l'hôpital.
- La belette il se passe quoi au juste !
Ron le dévisagea en tenant le corps inerte de son meilleur ami dans les bras, la peur au ventre de le laisser à cet ancien Mangemort.
- Il se passe que les autres en ton genre qui sont encore ses serviteurs veulent tuer Harry par vengeance, lui cracha-t-il en lui faisant bien comprendre qu'il n'était absolument pas consentant à cette partie du plan.
Draco serra des dents. Il n'avait jamais choisi d'être un serviteur de ce soi-disant Lord Noir. Sa famille l'y avait poussée, l'avait obligé à en devenir un. Son père le dégoutait à obéir avec crainte, sa mère le dégoutait de ne pas avoir su le protéger et d'avoir écouté sa tante Bellatrix plutôt que les supplications de son fils. Mais le Ministère, quand la famille Malfoy redevenait enfin unie, la lui retirait de force. Sa mère et son père fut envoyé à Azkaban, tandis qu'il avait obtenu la peine d'exile chez les moldus pour une durée de dix ans. Dix longues années sans pouvoir retourner chez les sorciers, Dix longues années à fréquenter ce monde de pourriture. Le ministère lui autoriserait son retour qu'une fois sa peine purgée, en attendant, il ne possédait aucune nouvelle, aucune relation avec le ministère, et encore moins de ce qu'il se passait dans leur monde. Toutefois, le ministère avait été très clément avec le jeune homme qui était l'héritier légitime d'une des dernières familles de sang pur très anciennes et dont la vraie Histoire perdurait dans la famille.
- Ecoute Weasley, fit-il avec dédain, je ne reçois aucune nouvelle de ce qu'il se passe dans notre monde, ni la Gazette du Sorcier, ni des lettres, rien. Vous êtes les premiers visiteurs depuis maintenant un an.
- Ron ! Viens mon chéri, on a fini la chambre.
- La chambre ! s'exclama le blond qui les suivait ahurit par l'intrusion qu'il faisait chez lui.
Les escaliers monter, le hall du second étage donnait sur un petit salon a cheminé avec une petite bibliothèque. Les goûts aristocratiques du jeune Lord Malfoy n'étaient pas sans reste. Ron passa la pièce et continua toujours tout droit quand il vit que sa mère tournait pour entrer dans une pièce, Malfoy pâli rapidement en comprenant dans quel bourbier il était maintenant.
Le lit à baldaquin était d'origine, les voiles blancs tombaient doucement sur les côtés. Ron et Arthur déshabillèrent le jeune Potter afin de lui faire enfilé une longue robe de nuit afin de permettre que les fils et les capteurs ne se prennent pas dans les pliures et ça permettait aussi une simplicité pour nettoyer le corps. Les murs blancs étaient recouverts de cadres photos, de peinture qui avait été mis dans le sac d'Hermione, une grande armoire qui faisait office de vitrine pour produits et potions avait pris place non loin du lit tandis qu'une autre où tous les vêtements d'Harry se trouvait. Molly posa la cage d'Edwige près d'Harry et créa un perchoir pour qu'elle puisse s'y installer confortablement.
Si tout le monde semblait accepté qu'il vivrait chez le blond et ancien Mangemort, lui commençait à perdre patience. Son visage qui avait royalement pâli quand la chambre qu'il réservait à une possible concubine ait été autant transformé voyait rouge à présent.
- Vous vous foutez de ma gueule ! s'écriait-il en jetant la cage de la chouette à terre. Vous êtes ici chez moi, j'aimais on ne m'avait autant insulté ! je vous accueille, je vous écoute et vous vous permettez ce que je ne me serais jamais permis chez aucun d'entre vous !
Molly le pointa de sa baguette, l'air menaçante a son tour. Elle avait peur, très peur. Elle savait qu'il remonterait jusqu'à leur famille pour ce qu'il s'est passé à l'hôpital et peut-être même que Fred et George subirait de lourde conséquence, mais elle savait que ce qu'elle faisait, c'était pour le bien de son petit protéger. Elle n'avait aucune envie de laisser Harry aux soins d'un ancien Mangemort et par-dessus tout au fils de celui qui n'avait eu de cesse d'insulter sa famille.
- Ecoute moi bien, gamin. On joue tous notre vie ici. Toi par contre, avec ton statut d'exilé tu ne risques rien. Si tu prends soins d'Harry jusqu'à ce que tout soit réglé alors je suis sûr que mon mari pour te remercier s'arrangera pour t'avoir une remise de peine. En voyant que sa phrase avait quelque peu soulagé le blond elle baissa sa baguette.
- Vous pourriez vraiment faire ça ? interrogea le blond en posant son regard sur Arthur Weasley.
- Personne ne voulait prendre ton dossier en charge, c'est moi qui est plaidé pour que tu obtiennes dix ans. Je peux donc très facilement t'avoir une remise de peine, à condition que tu t'occupes d'Harry.
Le blond ravala sa fierté déjà bien basse par l'intrusion qu'il avait subi, il opina et écouta ce que Granger lui disait de faire. Elle lui nota la liste de chose et aussi son adresse, ils pouvaient échanger des mails mais elle lui fit part du fait qu'elle altèrerait ses propres souvenirs de ce fait qu'il devrait signer par un autre nom, elle décida qu'il utilisera celui du frère de Sirius Black, Regulus, tandis qu'elle échangerait sous le nom de Pollux Black. Elle lui demanda également de ne jamais faire mention d'Harry, ni même de quoique ce soit qui puisse faire penser à lui alors l'idée de lui parler de son familier lui passa dans la tête.
- Soit tu m'écris en me parlant de fleurs, soit tu m'écris pour me parler d'un lion. Regulus est une étoile provenant d'une la constellation du lion après tout.
- Et si on se faire avoir ?
- Alors fais tes prières, lui cracha Ronald en le dévisageant, sa main tenait toujours celle d'Harry tandis que la respiration du brun était redevenue normal.
- Ne m'envoie qu'une lettre que si c'est urgent. Je ne suis pas contre le fait que tu m'en envoies plus mais on pourrait nous cramer plus rapidement.
- Et pour les potions ? interrogea le blond en posant son regard sur l'armoire qu'il détestait plus que tout.
- Ne t'en fais pas, je te fournirais ce qu'il faut par un moyen très Moldu, lui dit-elle très fièrement.
Le blond souffla après avoir refermé la porte d'entrée et placer des sorts autour de chez pour qu'aucun Moldu ou autre visiteur ne vienne le déranger pendant cette si belle journée pluvieuse. Il se rallongea dans son canapé, après avoir fait venir à lui un livre qu'il n'avait pas encore terminé. Un elfe de maison apparut devant lui, lui servait un thé à la camomille, légèrement parfumé et doux en bouche, chose que l'elfe lui servit immédiatement après avoir agrémenter son plateau d'une part de cheesecake.
En espérant que ce chapitre vous a touché,
bien à vous,
Thrishea
