Il ne savait pas pourquoi il continuait à descendre. Les caves n'étaient qu'un long passage étroit vers un invité qu'il n'avait pas voulut. Son invité n'était nullement intéressant par manger, et même lui n'avait pas grande faim. Qui le pourrait alors que la femme de sa vie avait préféré mourir que de rester avec lui ? Christine avait choisi sa liberté au lieu de choisir un amant.
Thème : Servir le Repas
.
Erik glissait dans les caves les plus profondes, un plateau nonchalamment tenu dans sa main.
Il ne savait pas pourquoi il continuait à descendre. Son invité n'était nullement intéressant par manger, et même lui n'avait pas grande faim. Qui le pourrait alors que la femme de sa vie avait préféré mourir que de rester avec lui ? Christine avait choisi sa liberté au lieu de choisir un amant.
Bien, Erik n'avait pas besoin d'elle. Il l'avait formé, et il serait capable de créer d'autres chanteuses et artistes ! Mais il avait fait un marché, et puisqu'il devait être le diable de l'histoire alors Erik demanderait quelque chose en échange de sa liberté.
Et la dite chose était dans les cellules de ses souterrains, plus misérable qu'avant.
Erik avait pris plaisir lors de ses visites à révélé à l'homme commenté Christine s'était épanoui, crachant sa colère et sa haine sur le jeune homme qui avait le cœur tout autant brisé que lui. Mais Erik s'en moquait et avait craché tout le venin qu'il pouvait avoir au vicomte qui ne lui épargna que quelques insultes avant de se taire.
Mais maintenant…
Maintenant l'homme était simplement assis contre le mur, le plus loin possible des barreaux et son repas de la veille conservée sur le sol. Erik grogna son nom, mais Raoul ne réagit pas, serrant simplement son manteau encore humide de sa tentative de noyade pour garder le peu de chaleur qu'il pouvait trouver.
Le spectre de chair et de sang grogna une insulte, mais l'homme se contenta de lever les yeux vers lui et soupiré.
Fou de colère, l'homme laissa tomber le repas qu'il avait, grognant une insulte alors que le bouillon de légumes et de pain se brisa sur le sol et salir les barreaux de sa cellule. Raoul ferma les yeux, levant ses bras en faible signe de défense.
L'homme n'avait jamais été fort, mais il semblait bien plus pâle et ses bras tremblaient. L'idiot était tombé malade se lamenta Erik, grognant quelque chose et ouvre la cellule avec agacement. Raoul ne bouge pas, et Erik nia avoir pressé le pas pour le rejoindre. Son front était brûlant, et de prêt il était impossible de manquer comment ses yeux étaient flous.
Avec un soupir l'homme se baissa, peu sûr de la marche à suivre mais l'envie de compagnie plus fort que l'ennui de s'occuper du vicomte malade. S'il ne pouvait pas avoir de compagnie de la part de Christine, il prendrait celle qui lui serait offerte. En le soignant Raoul lui serait redevable, peu soucieux d'être la cause de l'inconfort du jeune homme.
