Dans tout Westeros, on racontait que la princesse Rhaenyra Targaryen avait été empoisonnée. Bien que l'information n'ait été confirmée. Ni par son père le Roi, ni par le grand Mestre qui s'affairait à son chevet, les nombreux Seigneur et leurs dames, leur épouse, avaient grandement contribué à la propagation des bruits de couloirs. L'avait-elle réellement été ? Le Roi Viserys, lui, en doutait. Sa fille devait être une rêveuse.

Pour le commun des mortels, les rêveurs ne représentaient qu'un infime grain de sable de plus dans l'océan du monde.. Pour les Targaryen, c'était tout autre chose. Daenys la rêveuse, leur courageuse ancêtre, avait mené son père et son clan hors de leur traditionnelle Valerya, après qu'un songe lui ai révélé le tragique destin qui frapperait leur terre quelques années plus tard. Ils auraient pu choisir de rester et refuser de croire la jeune vierge qui s'était levée porteuse d'une prophétie incertaine. Et pourtant, Aenar ne l'avait pas remise en doute. Scellant le destin des Targaryen, leur permettant ainsi de survivre. Il n'était donc pas stupide d'affirmé qu'une rêveuse était d'une rareté qui se devait d'être protégé, choyé et respecté. Dans tous les cas, celles-ci possédaient sans aucun doute, le cadeau le plus puissant et majestueux que les dieux avaient à offrir au vivant. Et la princesse Rhaenyra était probablement l'une d'elle.

Viserys Targaryen aurait mis sa main au feu.

Confinée dans ses appartement, coincé au lit sous les conseils et la surveillance stricte d'une septa et de Mellos, la jeune princesse avait enfin commencé à prendre du mieux. Chaque soir, on lui apportait dans ses appartement privés, de nombreux fortifiant peu ragoûtant qui, au seul vu de leur couleur, aurait pu faire tourner l'estomac le plus vigoureux. Rhaenyra ne s'en plaignait pas. Les premières nuit, celle-ci s'était réveillée de nouveau en hurlant, prise de fièvre, les joues baignées de larmes, cherchant avec désespoirs l'un de ses enfants dans une réalité ou ceux-ci n'existait pas. Elle portait leur deuil, sans que personne ne puisse comprendre d'où venait l'immense tristesse qui l'avait submergé. Un soir, lorsqu'elle semblait pourtant aller parfaitement bien, que la princesse avait recommencer a s'alimenter et souriait même a ceux qui la soignaient, Criston Cole, le manteau blanc de la princesse qui jusque là n'avait que garder la portes sans pénétré dans la pièce, c'était risqué a y entré. On aurait dit qu'un dragon était entré dans la pièce, passant par la fenêtre et ramassant chaque object avec une forces insoupsonné pour les envoyés baladé directement sur le jolie minois du gardes qui déconfit s'empressa de sortir en courant, sous les injures de sa maitresse qui dans une furie noir déblatèraient des propos tout aussi confus qu'illogique.

Le pauvre chevalier avait terminé la bagarre à sens unique avec un immense bleu au visage, puisque visiblement, un chandelier lui avait gracieusement embrasé le crâne. Sans excuser le comportement de sa fille, Viserys louanga surtout la puissance visiblement surprenante des lancés de la princesse qui laissèrent conseiller et seigneur, plutôt perplexe. Criston Cole quant-à lui, déplacé au côté de la Reine, loin de l'orageuse princesse qui termina son repos sans incident cette fois.

Le troisième jour de la nouvelle lune, on annonça officiellement que la Reine portait un enfant. Rhaenyra eu envie de vomir et bien que les cauchemars c'était enfin estompés, Elle était hantée par le regard d'Aegon, cette journée où elle avait trouvé la mort. Transpirant de souffrance, les yeux vides, une moue de rage sur son visage défait. Elle avait eu autant de haine que de pitié pour son jeune frère et l'idée que celui-ci arriverait dans ce monde, l'avait glacé de terreur. Toutefois, il fallait avoué qu'elle n'avait jamais apprécié les enfants d'Alicent, elle ne leur avait adressé aucune attention, ni douceur. Se contentant de les détester à distance…Et il était peut être temps de remédier à la question. L'amour était le pire cauchemar du devoir. Et si Aegon aimait réellement sa grande sœur, peut-être bien qu'il n'en serait que plus facilement influençable.

L'avènement d'un enfant royal à naître, était toujours une immense nouvelle. On célébrait avec abondance, souhaitant à la mère prochaine, la bénédiction d'un jeune prince en santé. Bals et banquet était organiser pour divertir la noblesse, le roi et sa femme, au coeur de toute les attentions, présidaient sans repis, tournoyant entre les nobles, le conseils et les membres de leur famille venu d'un peu partout. L'absence de la précieuse princesse avait été remarquée par tous. Les rumeurs de son empoisonnement avait fait bon train et bien d'entre eux se demandèrent si la jeune fille se remettrait un jour. On ne l'attendait plus et pourtant.

Le deuxième soir, alors que le banquet avait bien commencé, que les seigneur avait pris leur place et que le roi avait fait un émouvant discours, les portes s'ouvrirent à nouveau, dans un fracas retentissant qui en fit sursauter plus d'un.

-Son Altesse royal, la princesse héritière du trône de fer, Rhaenyra Targaryen.» annonça-t-on d'une voix forte déclenchant une vague de murmure puis un silence total lorsqu'apparu dans la pièce, cette princesse au cheveux argentés à la robe aussi rouge que le sang.

La surprise avait coupé le souffle a de nombreux nobles, le Roi en personne c'était redresser d'un bond, cherchant le regard de la jeune princesse, comme pour vérifier qu'elle était encore en seul morceau. Pourtant celle-ci rayonnait de vie, la robe au couleur Targaryen qui lui dénudait les épaules en avait ensorcelé plus d'un. Tout les regards avaient convergé vers elle et durant un instant, tous avait bien senti que le Joyaux de la couronne, sous des allures de femme, avait fait irruption dans la pièce. Même Otto Higthtower, celui qu'on appelait encore la main du Roi et qui était pourtant difficile à surprendre, semblait sur le point de tomber en bas de sa chaise. La perplexité se lisait dans son visage et lorsque la jeune princesse lui décrocha un énigmatique sourire, il sembla véritablement sur le point de défaillir.

- Mon père, Mon Roi, Ma Reine » Commença doucement la princesse d'une voix mielleuse «J'apporte un cadeau pour mon frère, le prince non-né Aegon».

Une vague de murmure s'intensifie alors que la princesse se rapprochait, plongeant la main dans le sac qu'elle avait apporté avec elle et sortant un œuf de sa main gantée qu'elle leva vers le Roi et la Reine. Alicent qui n'avait jusque là émis aucun commentaire, porta la main à son ventre dévisageant l'œuf avec surprise. Il était si rare d'en voir que tous furent un instant captivés. L'œuf de Sunfyre, entre les mains de la princesse, flamboyait de mille feux. L'oeuf a la coquille écailleuse semblait scintillés d'or, un faible veinage rose venait crée un motif qui semblait aussi délicat et majestueux, emplifiés par quelques visibles, tâches d'un noir aussi sombre que le néant lui même, conférant à l'oeuf la beautés et la préstence égual a celle d'un roi. Le cadeau qu'elle offrait était une merveille et justement, autant la reine que le roi furent complètement sous le charme de ce si luxueux cadeau.

- Merci princesse, nous le mettrons dans son berceau» déclara finalement la reine touchée par le geste.

Le roi hocha, visiblement en accord avec sa Reine. Rhaenyra déposa de nouveau l'œuf dans son sac et le donna au garde de son père qui promis d'en prendre soin, puis on lui tira une chaise au côté de son père ou elle prit place, en tant que fière héritière du trône de fer.