Bonjour,

Voici un nouveau chapitre, j'espère qu'il va vous plaire

Bonne Lecture


A l'IML, Eddy et Fatim se sentaient vraiment comme des cons… Déjà ils ne comprenaient pas le geste de leur ami, mais en plus, ils ne pouvaient pas l'aider, du tout… C'était n'importe quoi, et ils n'avaient plus que cela comme sujet de conversation… Seulement ce n'était pas vraiment au goût d'Olivia qui les mettait continuellement au travail.

Fatim décida alors d'y aller cash et de la confronter, après tout, Vésinet avait bien foutu la merde alors bon… Et puis elle ne pouvait pas ne pas le défendre, c'était impossible… Mais elle ne se laissa pas faire et menaça même de les faire remplacer…

Mais elle n'eut pas vraiment le temps de continuer car Millotis débarqua avec ses gros sabots en salle d'autopsie comme si il était chez lui et donc qu'il avait tous les droits, ordonnant à ses hommes de tout fouiller dans la pièce.

Évidemment, ce n'était pas au goût des jeunes légistes, surtout Eddy qui commença à râler, et encore moins au goût d'Olivia Vésinet qui fit clairement remarquer non seulement sa présence, mais aussi le manque cruel de politesse dont l'homme avait fait preuve.

"Qui êtes-vous ?" demanda Olivia en s'avançant vers l'homme, les bras croisés alors qu'Hélène et Delgado entraient dans la pièce, les bras croisés, se mettant en retrait.

"Commandant Millotis, BNRF. Est-ce-que vous savez ou Balthazar pourrait se trouver ?" il regarda les trois légistes, les prenant clairement de haut.

"Non, désolée" répondit Fatim un poil moqueuse et détachée. Si il croyait qu'elle allait lui dire à ce con, il se fourrait le doigt dans l'œil. En plus, elle ne savait vraiment pas où il se trouvait…

"Bien sûr" répondit le flic toujours très présomptueux "Vous savez ce que vous risquez si vous cachez des informations ?" continua-t-il en fixant Fatim

"Bon elle vous a dit que non" cria presque Eddy pour défendre sa compagne et Hélène eut très envie de sourire. En fait, il était vraiment très protecteur… Peut être qu'il tenait cela de Balthazar. Après tout, le légiste avait beaucoup appris au jeune homme et il savait combien ils comptaient l'un pour l'autre. "Vous êtes sourd ou quoi ?" demanda-t-il

"Vous pouvez tout perdre vous aussi en le protégeant. Votre travail, votre liberté, votre vie finalement…" répondit le flic en regardant Eddy presque en jubilant d'avoir autant de pouvoir

"Vous êtes lyrique, Monsieur Millotis, presque poète" commença Olivia moqueuse et derrière lui, Hélène et Jérôme retenaient cette fois clairement leur rire. Il se faisait remettre à sa place comme pas possible. Et en même temps, Vésinet avait clairement raison. "Maintenant je vous suggère de nous laisser travailler, à moins que vous aillez une réquisition du procureur"

"Mais je peux l'appeler si vous voulez" suggéra Millotis sans broncher, décidément, ce connard avait réponse à tout.

"Vous la saluez de ma part. C'est un vieil ami" répliqua Olivia refusant de le laisser gagner, c'était elle qui aurait le dernier mot de cette conversation, que ça lui plaise ou non.

Le flic n'eut pas le temps de répliquer, il fût coupé par son téléphone qui sonnait. Il s'éloigna alors pour décrocher pendant que d'autres restaient fouiller alors que Jérôme et Hélène restaient complètement immobiles refusant de participer à cette mascarade.

"Ça va vous êtes à l'aise vous ?" demanda Eddy en regardant les flics.

"On a pas le choix" murmura Hélène pour que le jeune homme lise sur ses lèvres et que l'autre ne l'entende pas, sinon elle allait se faire virer de l'enquête… Jérôme lui se contenta de leur lancer un regard désolé.

Une fois sa conversation terminée, il s'approcha de nouveau et regarda principalement les deux flics, leur expliquant qu'une valise avait été volée et que le suspect matchait avec Balthazar… Il ordonna alors à tout le monde de tout laisser pour repartir, maintenant qu'ils avaient une piste pour retrouver le légiste, cela ne servait plus à rien de fouiller ici.

"Nous on va se revoir" menaça le flic en désignant Olivia qui ne broncha pas.

Il finit par sortir et il ne restait que Hélène et Delgado. Mal à l'aise, les deux flics esquissèrent un sourire pour les rassurer. Eux aussi ne supportaient pas Millotis qui devenait de plus en plus con au fil des heures… Et ils n'avaient qu'une hâte : s'en débarrasser.

"On est désolé" murmura Delgado "On a pas le choix si on veut rester sur l'enquête…" Hélène confirma par un signe de tête.

"Bah bon courage alors" répondit Fatim juste avant que les deux flics ne partent pour rejoindre le commandant avant de se faire prendre et qu'il trouve une raison pour les virer de l'enquête.

"Si un jour je deviens aussi aigri et aussi con que ce mec, assomme-moi, Fatim." commenta Eddy "Je t'en supplie" la belle métisse lui fit un signe de tête avant de regarder le corps. Ils avaient du travail…


Et voici.

On se retrouve, Mercredi à 10h pour la suite

Kiss