Je ne possède aucun des personnages de la série.

Peter et Neal sont en planque devant un salon de coiffure qui abrite un casino clandestin. Pendant que Neal est chargé de rentrer en contact avec leur cible, Peter n'arrête pas de se dire qu'il y a un élément qui leur échappe et cela finit de le mettre mal à l'aise. [Bibliothèque de Fictions]

Cette fic a été écrite pour le "Pas à pas" de la Bibliothèque de Fiction sur Facebook. Pendant 5 semaines, Almayen nous donne deux prompts au choix qu'il faut inclure dans le chapitre de la semaine.

5eme semaine il fallait qu'un personnage chante

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


MISSION CLANDESTINE

Chapitre 5

Jones nota parfaitement l'air déconfit rempli d'angoisse de son chef quand ce dernier comprit qu'ils venaient de perdre la trace de Neal et sortit son téléphone de sa poche.

- Ne vous en faites pas, nous ne les avons pas encore perdus !

Il donna l'impression de patienter quelques secondes avant de tomber sur une opératrice à laquelle il demanda.

- J'ai une immatriculation, la marque et le modèle d'un véhicule, il faut à tout prit me le localiser dans la demi-heure qui suit, la vie de l'un de nos agents est en jeu !

OoooO

Neal ne se considérait pas réellement comme un agent du FBI, même si parfois il lui arrivait de rêver de finir par le devenir. Dans ces moments-là, il imaginait le jour où on lui retirerait son bracelet électronique et qu'il annoncerait à Peter qu'il allait passer le concours pour continuer à travailler avec lui, parce qu'il ne voulait plus d'une autre vie et il y avait du vrai… En lui faisant confiance, Peter avait offert à Neal bien plus qu'une porte de sortie de prison, il lui avait offert ce que le jeune homme n'avait jamais eu jusqu'à présent : une famille…

Une tape de Keller sur l'épaule le tira brutalement de ses pensées.

- Tout le monde descend Mr Halden.

Neal lui tourna un regard noir et descendit de la voiture devant un hangar qui avait été à une autre époque une conserverie de poisson. Il détailla l'enseigne pendant que Powell laissa filer un léger rire.

- Eh oui ! C'est ça qui pratique quand on rachète des entreprises en dépôt de bilan, elles deviennent la parfaite devanture !

Si l'extérieur faisait particulièrement délabré, l'intérieur était muni d'un système de sécurité dernier cri et, en découvrant la presse à billets Neal comprit pourquoi.

- Tu imagines la fortune qu'on pourrait se faire ! Murmura Keller à son oreille.

Neal frissonna. Oui, il l'imaginait parfaitement, mais il savait aussi que toute la fortune du monde ne suffisait pas pour être heureux…

Avec un grand sourire aux lèvres, Powell passa devant les deux escrocs et écarta les bras pour les inviter à regarder tout autour de lui.

- Bien messieurs, nous voici dans ce lieu qui va nous rendre riche. Mr Halden, je vous invite à vous pencher tout de suite sur la gravure des planches. Je vous laisse de la compagnie, ajouta-t-il en faisant un signe de tête à ses deux molosses qui se rapprochèrent de lui.

Neal leur fit un sourire tout en se rapprochant de la table pendant que Powell se retournait vers Powell.

- Mr Morrington, je vous invite dans mon bureau, vous allez m'expliquer comment vous arriver à écouler toute cette fausse monnaie !

Pendant que Keller suivait Powell à l'étage de l'ancienne usine, Neal se dirigea donc en direction de la table. Il tâta le papier, s'assurant que c'était réellement du vrai papier et se rappela du fourgon qui avait été braqué le mois dernier. Il y avait les plaques aussi, mais vierges. Neal tira une chaise, s'assit et les fit tourner entre ses mains sous le regard des deux gardes du corps. Tous les sens du jeune escroc étaient en alerte. Si Powell lui faisait réellement confiance, il ne leur aurait pas demandé de le surveiller et en plus, en ce moment, il était enfermé en tête à tête dans une pièce avec Keller… Keller qui ne se priverait pas de le vendre pour gagner la confiance du trafiquant. Pour le moment, il se devait de donner le change, alors Neal se mit au travaille tout en chantonnant « Fly me to the moon » de Frank Sinatra.

Intérieurement, il espéra que Peter avait pu les suivre, même lorsqu'ils lui avaient fait jeter son téléphone et qu'il était là, au dehors en train de prendre position autours du bâtiment. Un vœu qui devint une vraie supplique lorsque Powell réapparut avec Keller. Il se rapprocha, de lui et se pencha un sourire étrange aux lèvres tout en lui demandant.

- Alors Mr Caffrey, combien de temps cela va-t-il vous prendre pour les finir ?

Neal sursauta et son regard croisa celui de Keller qui lui sourit. Les deux gorilles de Powell sortirent leurs armes et le braquèrent. Il lu fallait une idée ou un miracle… et étrangement, ce fut le miracle qui se produisit puisqu'à ce moment, des micros explosions retentirent, faisant sauter les portes du hangar. Dans un réflexe, Neal cramponna le moule et frappa le poignet du type armée la plus proche, faisant voler son arme en lui brisant et se glissa sous la presse alors que des coups de feu retentirent.

Il y eut des cavalcades, des échanges musclés et l'un des gardes du corps s'écroula criblé de balles non loin de lui. Puis le calme revint d'un coup et une voix qu'il reconnut en une fraction de secondes l'appela.

- Neal !

Aussitôt, le jeune homme sortit de son abris, remit en place son costume trois pièces et récupéra même son fédora qu'il épousseta en se rapprochant de son ami.

- Eh bien ! J'ai failli attendre, s'amusa-t-il en souriant tout en constatant que si Jones était bel et bien en train d'embarque Powell, il n'y avait aucune trace de Keller.

Il était bien capable d'avoir réussi à se sauver dans la confusion. Neal attendait que Peter lui fasse une réflexion sur le même ton, mais fut surprit lorsque sans un mot, ce dernier noua ses bras autour de lui pour le serrer contre sa poitrine, le gratifiant d'une accolade sincère et inquiète. Neal frissonna et posa les mains dans le dos de son ami.

- Hey, tout va bien, je t'avais bien dit que je n'allais pas mourir cette nuit.

- Oui, mais tu as essayé de me faire douter ! Répliqua Peter en lui frottant doucement le dos.

Neal ne répondit rien, profitant de l'élan de tendresse de son ami qui finit par se redresser tout en gardant une main sur son épaule.

- En tous cas, c'est la dernière fois qu'on improvise quelque chose comme ça.