Bonjour à tous !
Et non vous ne rêvez pas. il s'agit bien d'un nouveau chapitre ! Et pour tout vous dire, vous en aurez même deux cette semaine. on arrive bientôt à la fin de la fiction. Donc je pense que d'ici quelques semaines, j'aurais fini de traduire et de poster.
J'espère que vous appréciez toujours autant cette traduction.
Les fautes et erreurs sont toujours miennes.
Je vous souhaite une bonne lecture !
Attention : la première partie de chapitre est assez dure. Si vous êtes sensibles au sujet de viol (ou tentative de viol), je vous conseille de passer la première partie du chapitre. Vous pourrez reprendre la lecture à "Dans notre chambre".
Teasing is our game – Chapitre 35
La nuit suivante nous sommes sorties. Il n'était pas minuit quand nous sommes entrées dans un bar et j'attendis à une petite table, m'assis sur un tabouret, pendant que Regina commandait nos boissons au comptoir. La musique était forte et tout le monde semblait prendre du bon temps à danser. Je sortis mon téléphone pour vérifier les messages. Je répondis à Ruby, Mary Margaret (qui avait rencontré David et ils s'entendaient bien) et ma mère. J'hésitais avec le dernier à cause de l'heure tardive mais demain c'est l'anniversaire de Regina et je vais oublier à coup sûr. J'appuyais sur envoyer et me mis sur la pointe des pieds pour voir où était Regina elle essayait toujours d'attirer l'attention du serveur.
Quand je me tournais il y avait un homme fort sur l'autre tabouret. « Bonjour poupée, » dit-il d'une voix traînante. « Que fais une jolie fille comme toi toute seule ? » Un sourire qui se voulait, je crois, séducteur se dessina sur ses lèvres. Il était plutôt jeune mais je pouvais voir qu'il perdait déjà ses cheveux et que son T-shirt avait plus de boutons ouverts qu'il ne devrait être autorisé avec ce type de corps son ventre, pas si proéminent que ça mais visible n'était pas quelque chose d'agréable à regarder.
« Je ne le suis pas, » dis-je avec une voix pincée, regardant autour. Je croyais qu'il avait comprit le message mais il insista et se rapprocha. « Tu l'aies présentement. »
« Je ne le serais pas pour longtemps. » Il essaya de toucher mon bras mais l'évita.
« Le chaton est une dure à cuire, » ricana-t-il essayant de me toucher à nouveau. Il était beaucoup trop tôt pour être soûl cette personne devait boire depuis l'après-midi.
« Le chaton n'est pas seule. Allez-vous-en. » Quand il s'approcha de moi en titubant, je me levai du tabouret et m'éloignai de lui. « Allez, poupée, ne résiste pas. Je sais que tu le veux. »
Je fis un pas en arrière et cherchai Regina mais les personnes ne me laissaient pas voir. Je n'aurais pas dû le faire car il en profita pour attraper mon poignet et me tira à travers le bar. « Allons quelque part de plus privé. »
« Laissez-moi partir ! » protestais-je, tirant de toutes mes forces et essayant d'enlever sa main de moi. He grogna et sa prise devint plus forte. Je regardais autour de nous m'attendant à ce que quelqu'un remarque ce qu'il se passait et vienne à l'aide, j'ai même attrapé le bras de quelqu'un mais il balaya ma main d'un mouvement. Chacun s'occupait de ses affaires.
Je cherchais Regina parmi les milliers de personnes mais alors que j'ouvris la bouche pour l'appeler, il me poussa à l'extérieur par une porte dérobée, me faisant trébucher et tomber. J'atteris dans une allée. J'étais toujours en train d'analyser où j'étais lorsqu'il me chevaucha, tenant mes mains au sol avec ses genoux. Je me débattais mais son poids était trop important.
J'étais coincée en dessous de lui.
Il sourit lascivement et se pencha en avant. Sa respiration nauséeuse me fit presque vomir et je tournai le visage d'un côté pour l'éviter mais sa bouche se rapprochait dangereusement de mon cou. Chaque tentative que je faisais pour me libérer ne fonctionnaient pas.
Je ne pouvais pas arrêter les larmes.
Des réminiscences que j'avais enfermé commencèrent à refaire surface et j'essayai de me distraire en pensant à autre chose tel que comment le repousser. Ses lèvres touchèrent ma peau et je sentis la bile dans ma gorge alors que les souvenirs de mon enfance commencèrent à se jouer dans ma tête comme un DVD mais je ne pouvais pas trouver le bouton 'stop'. J'étais effrayée vraiment effrayée.
Sa longueur était pressée contre mon ventre et quand je bougeai dans une énième tentative pour l'arrêter, il sourit simplement et prit ça pour un encouragement. Je fermai les yeux et accepta amèrement ce qu'il allait se passer. Toutes mes défenses étaient tombées. Je me sentais seule.
Soudainement, tout le poids qui était sur moi disparut. Je me relevai sur mes coudes, confuse et vis quelque chose vraiment flou à travers mes larmes. J'arrivais à distinguer sa silhouette dans le noir allongée par terre et quelqu'un était au-dessus de lui. La lumière était trop faible. Je pris un moment pour me calmer avant de regarder ce qu'il se passait peu importe ce qu'il se passait, ils semblaient m'avoir oublié.
Plissant un peu les yeux, je m'approchai d'eux avec précaution et reconnu l'autre personne. « Regina ? » Ma voix semblait trop basse elle ne m'entendit pas. Elle le frappait. Ses points percutèrent sa mâchoire, son nez, ses yeux. Tout.
Je me mis à genoux et pris ses épaules, « Regina, arrête ! » Et elle le fit. Elle s'arrêta, respirant fortement. C'était comme si je l'avais réveillée elle semblait confuse. Il se leva et je vis le sang sur son nez probablement cassé et le violet sur son œil. Je suis plutôt certaine qu'il a perdu quelques dents également. Il s'enfuit, terrifié.
Mes mains étaient toujours sur ses épaules quand elle me regarda. Nous nous étreignons, plus fort que jamais. « Comment vas-tu ? Quand je t'ai vu je… Je ne savais pas quoi penser… Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. » Je ne dis rien car je ne savais pas si j'étais prête. Nous nous étreignons simplement, attendant que notre rythme cardiaque redescende.
Dans notre chambre, Regina se lava les mains ses phalanges étaient couvertes de bleus. Je tournais et me retournais ce qui me sembla des heures mais je ne pouvais pas simplement dormir malgré le fait que j'étais vraiment fatiguée. Puis, le poids sur le matelas changea et vis la silhouette de Regina assise sur le lit. Son visage était caché dans ses mains.
Je me levai et glissa dans les draps à côté d'elle. Je la consolai calmement et son corps se tendit puis se relâcha. « Tu ne peux pas dormir également ? » demandais-je doucement comme si personne ne pouvait nous entendre. Elle soupira et baissa ses mains, secouant la tête négativement. Elle ne me regardait pas, elle fixait ses mains.
« Je l'ai pratiquement tué, Emma. Si tu ne m'avais pas arrêtée, je ne sais pas jusqu'où j'aurais pu aller. »
Je ne parlais pas. Que pouvais-je dire ? Est-ce normal ? Bien sûr que non. J'ai vu la détermination dans ses yeux elle avait raison. Je ne pus répondre quoique ce soit alors je continuais à la consolée, plongées dans le silence. Mon esprit retourna dans l'allée et dans une horrible petite chambre rose.
« Il y a quelque chose que je ne t'ai pas dit. » Je dois le faire. Elle doit savoir.
Regina me regarda et je lui ai tout dit. Je lui ai dit comment un homme m'a adopté quand j'avais huit ans et comment il vint dans ma chambre plusieurs nuits comment il m'a touché et me fis l'embrasser. Je lui ai dit comment je me suis enfuie une nuit et comment j'avais du vivre pendant deux jours dans la rue parce que je ne voulais pas y retourner et comment les policiers m'avaient trouvé et m'amenèrent de nouveau à l'orphelinat. Je lui ai dit comment les policiers lui ont posé quelques questions et il s'en sortit avec des mensonges faciles. Comment il m'abandonna déclarant que je n'étais pas ce qu'il cherchait et comment pendant l'année qui a suivie je ne pouvais dormir car je croyais que c'était lui à chaque bruit. Et comment j'ai appris à refouler ces souvenirs. Et comment ils sont revenus.
« Tu te souviens que je t'ai dit que je voulais être policier ? Les monstres comme lui devrait être enfermés pour toujours. Personne ne devrait traverser ce que j'ai traversé. Jamais. » J'avalais et elle me regarda droit dans les yeux. J'aurais pensé qu'elle serait dégoûtée.
Regina ouvrit la bouche et murmura, « Je suis tellement désolée, Emma. »
Je secouai la tête. « Ne le sois pas. C'est le passé. »
« Je… ne le savais pas. »
De manière inattendue je rigolai et elle pencha la tête sur le côté. « Je sais que tu ne le savais pas. C'est pourquoi je te l'ai dit. Je n'ai jamais parlé à personne. J'avais honte. J'ai honte. Mais cela a fait de moi qui je suis aujourd'hui et je ne peux pas changer le passé donc je passe outre. »
Une de ses mains tenait son autre bras et elle hésita. Je savais qu'elle aurait ce sentiment, ce qui pourrait l'éloigner. Elle devait ressentir de la pitié et je déteste ça quand les personnes le font.
Mais elle ne le fit pas. Regina me regarda simplement et me dis « Je t'aime. »
Je ne pouvais pas expliquer ce que je ressentais à ce moment-là. C'est comme si une vague vous submergés tout d'un coup. Il n'y avait pas de pitié dans ses yeux mais de l'admiration. Je souris, « Je t'aime aussi. Et même si tu l'avais tué, je l'aurais fait quand même. »
Cela la fit sourire. Je regardai l'horloge et me penchai en avant pour l'embrasser. « Il est quatres heures. »
« Alors ? »
« Joyeux anniversaire. »
Elle regarda également l'horloge et sourit, « J'ai oublié ! Quand aurais-je mon premier cadeau ? »
Je me plaçai au-dessus d'elle et elle se pencha en arrière jusqu'à ce que son dos touche le matelas. Un sourire joueur apparut sur mes lèvres alors que je disais, « Je peux t'en donner un maintenant. »
« J'aimerais bien ça. »
Descendant le long de son cou en l'embrassant, je ressentis une émotion forte dans la poitrine. C'est ce que doit être le véritable amour.
