En Hiver

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EN HIVER

Chapitre 2 : Un Harry réconfortant

Harry réfléchit longtemps à ce qu'il avait pu faire de travers, mais il ne trouva rien. Il savait que Ginny avait flashé sur lui dès la première fois où elle l'avait aperçu à la gare King Cross. Il la trouvait très gentille, intelligente dans ses propos et, malgré ses 15ans, il était vrai qu'elle était très séduisante. Bien sûr, il l'aimait bien, mais pas dans le sens qu'elle aurait voulu. Ils avaient une solide amitié et peut être qu'avec le temps, elle finirait par l'oublier. Hermione savait tout ça, elle savait que Harry ne s'engagerait jamais envers Ginny. Donc pourquoi, elle aussi, avait-elle dit que c'était de sa faute !

Harry décida qu'il avait assez mangé de ces délicieuses pommes de terre violettes et se dirigea vers la tour des Gryffondors. Se demandant toujours ce qu'avait pu être sa soi-disante faute, il faillit ne pas remarquer Ginny assise dans un des confortables fauteuils de la pièce commune. Curieux, il se dirigea vers elle. Il devait savoir.

" Salut, Ginny. "

" Harry… Installes toi. " dit doucement Ginny.

Harry sentit un petit fourmillement dans son estomac. Pourquoi Ginny n'avait-elle pas rougit, comme à son habitude quand il lui disait " Salut " ? Il sut à ce moment que Ginny l'avait oublié, comme il le souhaitait quelques minutes auparavant. Mais depuis quand l'avait-elle oublié ?

" Je suis mal à l'aise Harry… " commenca Ginny.

" Pourquoi ça ? "

Ginny savait que si elle devait parler à quelqu'un, Harry pouvait être un de ceux qui l'écouterait le mieux.

" Je n'ai plus d'argent. Quand nous avons acheter à Ron, son cadeau d'anniversaire, j'ai tout dépensé. "

Harry sourit en se souvenant du magnifique Firebolt, semblable au sien, que la famille de Ron lui avait offer à son dernier anniversaire. Ron avait été très fier de ce cadeau.

" En plus, je ne pourrait pas travailler durant cette année à cause de tous nos cours. Et maintenant, voilà, je suis là, sans argent. " Elle baissa la tête.

Ginny sentit qu'elle allait pleurer. Harry le suspectait également. La seule chose qu'il pouvait faire était de la récouforter.

" Ginny, que penserais-tu si je te prêter un peu d'argent ? " Harry proposa et avant qu'elle ne dit un mot, il continua : " Tu pourrais me rembourser en Septembre prochain quand on t'auras payé ton job d'été. "

Harry, plutôt sûr de lui, était tout sourire. Mais soudainement, il savait qu'il aurait du se retenir.

" Harry, je ne te supplie pas, je n'ai pas besoin de ta pitié. Et si tu crois que je… "

" Je… " Harry la coupa. Puis il lui prit doucement sa main dans la sienne. " Je n'éprouve pas de pitié pour toi, tu es la sœur de Ron et avant ça, une très bonne amie. Si tu voulais juste reconsidérer mon offre comme une aide d'un ami… "

Ginny secoua la tête, elle ne pleurerait pas. Pas maintenant. Et sentir Harry tout près d'elle était de loin meilleur que de sentir des larmes couler sur ses jouers. Elle le regarda, sourit puis se leva, toujours sa main dans celle de Harry.

" J'accepte ton offre, je te suis redevable, Harry Potter ." Et elle l'embrassa sur le front, près de sa cicatrice. " Bonne nuit Harry. " dit-elle, tandis qu'elle essayait de libérer sa main.

Mais Harry lui tenait toujours la main. Il devait savoir. Il la regarda. Il était redevenu ce petit garçon timide.

" Qu'est-ce qu'il y a ? " lui demanda Ginny.

" Pourquoi… " Il ravala sa salive. " Pourquoi Hermione pensait que j'étais à l'origine de ta colère, au dîner ? "

Ginny le regarda droit dans les yeux, surprise.

" Et bien, j'avais déjà quitté la table… Mais je suis sûre qu'elle pense… " Comme Harry ne laissait toujours pas partir sa main, elle se rassit. " Elle pense probablement que je suis toujours amoureuse de toi, et que je suis fâchée que tu ne m'ai pas offert de cadeaux, ou que je ne puisse pas t'en offrir un. Je ne sais pas, je pense que ça serait stupide de sa part de penser ça. En fait, j'étais surtout en colère contre moi parce que j'ai dépensé tout mon argent avant Noël.

Harry pensa qu'elle avait sûrement raison. C'était une sorte de soulagement d'entendre cette explication. Il avait espérait tant d'années que Ginny avancerait et l'oublierait. Mais il remarqua qu'elles lui manqueraient, ses joues rougissantes à chaques fois qu'il s'approchait de Ginny. Elle était aussi tellement maladroite quand il était près d'elle. Elle ne ferait plus jamais ça. Il soupira.

" Tu pourrais, maintenant, me lâcher la main ? "

" Ah, oui, euh, désolé. " Il lui libéra sa main.

" Alors, bonne nuit ? "

" Oui, bonne nuit. " Il se souvint rapidement du voyage à Londres. " Ginny ? "

Elle était déjà dans les escaliers. " Oui ? "

" Demain… A Londres… Tu voudras que je te montre les grands magasins ? "

" Mhm, oui, pourquoi pas. A demain ! " Et elle finit de monter les escaliers.