L'enfant san nom deux Note de l'auteur : Dans ce chapitre, on voit Harry et compagnie apparaître !

Harry Potter et l'Enfant Sans Nom
par Le Chat Noir

Chapitre 2 : L'Enfant-Silence

Eric tapa du poing sur la table.

« Mais c'est pas possible ! » Charlie soupira. Il était définitivement temps pour changer de chef. Trop coléreux et impatient. Pas bon pour des animaux aussi sauvages que ceux dont ils s'occupaient. Mais il fallait avouer qu'il avait un savoir extraordinairement étendu de toutes les races de Dragons. Et dans la situation présente, son emportement était compréhensible.

Les plus courageux des dresseurs avaient tremblé à la perspective d'entrer dans l'enclos avec des Dragons éveillés et un enfant à sortir. Finalement quatre d'entre eux s'étaient décidés. Eric, Lawrence, le plus âgé et expérimenté dans le métier, Scott, un de ses amis, et lui-même. L'enfant n'avait pas fait le moindre mouvement de résistance, mais on avait senti que son pas était plein de réluctance à quitter les 'Fireballs'. Il n'avait pas quitté ceux-ci des yeux pendant tout le chemin, et, fabuleusement, ils avaient baissé la tête sous son regard, et ne firent pas un mouvement pendant que les quatre hommes entraînaient l'enfant au loin.

Maintenant ils étaient quatre sous la tente d'Eric. Il avaient voulu renvoyer Scott et Charlie, mais ce dernier avait tellement insisté qu'ils avaient cédé. Après tout, qu'est-ce que cela pouvait faire ? La curiosité l'avait poussé, la curiosité toute simple, se plaisait-il à croire. Mais, qu'il le voulait où non, le fait était qu'il n'était pas encore débarrassé de cette force indéfinie qui l'avait possédé toute la nuit. Quel étrange filet était en train de se tisser, quel filet, qui jouait le rôle de l'araignée, et qui de la mouche ?

Pendant l'heure qui venait de se passer, ils n'avaient rien réussi à tirer du garçon. Il était assis là, sur la chaise, et baissait les yeux, ce qui faisait tomber ses cheveux noirs dans ses yeux, sans paraître rien entendre, ni rien vouloir communiquer. On pouvait littéralement voir de la fumée sortant des oreilles d'Eric, Charlie commençait à s'ennuyer, et à se dire qu'après tout ce n'était pas une aussi grande affaire que ça, et Lawrence regardait le jeune garçon avec un mélange d'intérêt et de pitié, et il avait déjà plusieurs fois essayé un mouvement comme pour arrêter l'avalanche de mots de son supérieur.

« Pour la dernière fois », demanda Eric, sur le ton de quelqu'un qui en avait ras le bol et qui commençait à déborder, «Quel. Est. Ton. Nom. » L'enfant ne répondit rien, se contentant de garder son attitude prostrée. Eric s'arrachait les cheveux.

« Merde. Pas d'autre mot. Merde. » Ces deux jurons n'eurent pas plus d'effet sur l'enfant que s'il eut été fait de marbre. Mais cette fois le vétéran sembla avoir pris une décision. Il s'avança et posa une main sur l'épaule du garçon.

« Allons, allons. Vous voyez bien qu'il est effarouché. Qui sait d'où y' vient ? C'est un enfant sauvage, y' faut pas le presser. Y' vous viendrait à l'idée, vous, d'aller questionner un dragon énervé ? » Charlie tendit l'oreille. Eric se raidit et sembla avaler sa rage.

« D'accord. Je vous laisse l'affaire. J'en ai eu assez pour ma part. Au revoir. Bonne nuit. » Il sortit. Charlie et Lawrence se regardèrent, puis Charlie haussa les épaules, et s'approcha lui aussi de l'enfant, qui tout ce temps garda les yeux baissés. Le vieux dresseur se pencha devant lui et commença à parler.

« Qui es-tu ? » Cette méthode ne réussit pas plus que l'autre.

« As-tu un nom ? » Charlie était sur le point de protester contre l'apparente inutilité de cette question est de la réponse certaine, mais il fut arrêté net. L'enfant secoua la tête. Lawrence regarda son confrère ébahi avec un air de triomphe.

« Sais-tu qui tu es ? » A nouveau il secoua la tête.

« Bon. Maintenant, pourquoi ne parles-tu pas ? Ce n'est pas si dur que ça, quand même, on va pas te manger ! » Même résultat. L'enfant secoua la tête, mais cette fois très lentement. Soudain, il leva les yeux, et ils rencontrèrent ceux de Charlie. Pour une fraction de seconde seulement, mais ce fut assez pour les reconnaître, et aussi pour sentir encore une fois cette sensation de malaise et d'immobilité forcée qu'il avait déjà expériencée.

« M'est avis qu'il est muet. » Lawrence leva la tête.

« Pardon ? »

« Je pense que s'il ne répond pas, c'est peut-être parce qu'il ne peut pas. » Il observa l'enfant pendant quelque secondes, caressant sa barbe et hochant la tête.

« Oui, peut-être. Pas si bête, hein, Charlie ? »

« Sais-tu parler ? » Nouvelle réponse négative. Cette fois, ce fut Charlie qui prit la parole.

« As-tu une famille ? » Même résultat.

« Tu parles aux Dragons ? » Pour la première fois, le garçon aux cheveux noirs hocha la tête et leva les yeux, mais Charlie n'éprouva pas cette rigidité dans les membres des autres fois. Etait-c'à cause de l'indéfinissable lueur passionnée et vivante qui l'habitait à la place de l'ancienne et triste torpeur ?

« A ton avis, est-ce-qu'il pourrait être un élève d'Hogwarts ? »

« Peut-être. Il a l'air assez grand. Mais il n'a pas réagit, alors peut-être que c'est tout simplement un Muggle. » Charlie secoua vigoureusement la tête.

« Non. Sûrement pas. Penses-tu qu'un Muggle aurait pu rester dans la cage aux Dragons sans être déchiqueté en moins de trois secondes ? »

Le vieux se campa devant l'enfant et releva son menton avec une main ferme, dont il avait l'habitude.

« Connais-tu Hogwarts ? » Le regard sans expression et interrogateur du jeune interlocuteur lui répondit assez bien. Lawrence eut un de ses rares gestes d'impatience.

« Sais-tu quelque chose, à la fin ? » Charlie trembla légèrement. Les yeux de l'enfant s'était agrandis démesurément, et l'éclair d'effroi paniqué qui les avaient traversé fit l'effet d'un courant d'air froid sur les deux dresseurs. Il hocha la tête lentement et agrippa la manche de Charlie frénétiquement, comme désespérément de dire quelque chose, mais ne pouvait manifestement pas. Les deux adultes échangèrent un regard.

« Tu penses que c'est un sorcier, alors ? » Charlie hocha la tête.

« Sûrement. Il doit être né de famille Muggle. Le mutisme peut-être soigné par la Magie, mais seulement à la naissance. Si ses parents l'avait su, ils l'auraient sûrement fait. Il faudra l'envoyer à Hogwarts peut-être. Il ne recevra pas de lettre s'il ne connais même pas son nom lui-même. »

Les deux dresseurs échangèrent un regard entendu.


Harry Potter franchit le seuil de la Grande Salle, accompagné de ses meilleurs amis, Ron et Hermione, et aussi, malheureusement, suivi d'un groupe de Serpentards (Slytherins) sur sa gauche. Mais, bientôt, le groupe d'élèves bruyants et en pleine effervescence se sépara en quatre et chacun s'assit à sa table respective, Harry entre Ron et Hermione et Ginny s'était placée face à son frère. La longue file de nouveaux tremblants et inquiets attendait en chuchotant. Ron grogna.

« Zut. Il y a beaucoup de nouveaux cette année. » Hermione leva un sourcil.

« Et alors ? »

« Ben, plus de nouveaux égal cérémonie plus longue, égal plus de temps avant le dîner. » Les deux autres rirent de bon cœur.

« Tu penses qu'à ça, de toute façon. Manger, manger, manger. »

« Résultat, j'ai encore grandi de quatre centimètres cet été. » Harry pointa vers lui un doigt triomphant.

« Haha ! J'en ai pris six ! » Hermione leur imposa le silence en leur touchant les bras. McGonaggal venait en effet d'apporter le Choipeaux. (Sorting Hat) Elle avait l'air insure d'elle-même. Elle se racla la gorge, et s'apprêta à appeler.

« Avist, Nathalie ! » eut l'honneur de devenir la première Serredaigle (Ravenclaw) de l'année, pendant que la talbe explosait en applaudissements.

« Je me demande ce qu'il y aura au menu ? »

« Tais toi, Ron ».

Les deux élèves suivants furent choisis pour être Poufsouffles (Hufflepuff), et Gryffondor acceuilli « Dreaston, John ». « Grindad, Eleanor » devint une Serpentard, ainsi que « Hervan, Thomas ». « Gustaw, Lucie » marchait vers le plateau, lorsqu'Hermione attira l'attention des deux autres sur la table des professeurs.

« He, vous voyez, là, il y a un enfant à la table des professeurs ! » Ron eut un geste comme pour chasser une mouche.

« Mmh. » Les deux garçons restèrent captivés par la Cérémonie et ne prêtèrent aucune attention à elle. « Pendvald, Genevieve » devint une Gryffondor.

« Geneviève, ce n'est pas un nom Anglais, ça. » Hermione se dit à elle-même.

Trois enfants de suite devinrent des Serpentards, et Ron fronça les sourcils. Heureusement pour son humeur, les deux suivants furent des Gryffondors. Ensuite il y eut encore quatre Serredaigle, deux Poufsouffles, trois Gryffondors, le même nombre de Serpentard, et la cérémonie eut l'air d'être finie. Ron soupira d'aise, et Dumbledore se leva.

« Cette année, nous avons à Hogwarts l'occasion d'accueillir un élève spécial. On ne sait pas exactement d'où il vient, » Il marqua une légère hésitation. « ni son nom, ni sa famille. … » Il fut ici interrompu par l'un des jumeaux Weasley. Nul n'aurait su dire lequel.

« Et pourquoi on lui demande pas ? » Dumbledore sourit.

« Je remercie Mr.Weasley de son obligeante proposition, mais il est à porter à votre connaissance que cet enfant est muet, et que nous ne pouvons malheureusement pas le soigner. Je reprends. Tout ce que nous savons, c'est qu'il possède sûrement des pouvoirs, et nous vous demandons de bien l'accueillir, quelque soit la Maison dans laquelle vous êtes et il sera. » A ce moment l'enfant au cheveux noirs et aux yeux gris s'avança, et Ron et Hermione sentirent tout deux Harry se raidir sur sa chaise. Ginny poussa un petit cri de surprise.

« Harry, ça va ? » Ron le secoua par le bras, sans obtenir de résultat apparent.

« Ginny ? » Les yeux d'Harry s'agrandirent jusqu'à la taille de soucoupes. Sa voix était un peu tremblante, et il avala sa salive.

Par dessus la table, leurs deux mains se rencontrèrent et se serrèrent frénétiquement. Ils murmurèrent en même temps, d'une voix à peine audible.

« Riddle. »

Note de l'auteur : AH ! N'abandonnez pas ! Je vous promets que ça ne va pas évoluer en une histoire de Gary True avec l'enfant étant un parent de Voldemort. Promis, juré, croix de fer, croix de fer, si je mens je vais en enfer. Voilà. Maintenant, faites moi une faveur et « reviewez ».