Harry Potter et l'Enfant Sans Nom
par Le Chat Noir
Chapitre quatre : Sans titre
Harry faillit tomber à la renverse.
« Ginny ? » L'expression du Directeur ne changea pas. Il se contentât d'acquiescer d'un bref mouvement de tête, et fit signe au garçon médusé de le suivre, ce qu'il fit sans résister. Il se tourna cependant d'abord vers ses amis.
« Bon ben, on se verra en cours ! » Puis il emboîtât le pas au vieux magicien. Ce ne fut que losqu'ils furent arrivé dans les couloirs qui menaient à l'infirmerie qu'il osa prendre la parole.
« Qu'est-ce qu'elle a ? » Il leva les yeux vers le visage grave de Dumbledore. Il crût voir une lueur inquiète y briller, mais se dit bientôt que cela devait être un jeu de lumière sur ses lunettes.
« On ne sait pas exactement. Ses camarades l'ont amenée à l'infirmerie pendant la nuit, disant qu'elle avait réveillé tout le dortoir avec ses pleurs. Elle semblait être dans un état délirant, et tout ce qu'on put tirer d'elle sans mettre Poppy dans un état de fureur, ce fut ce qu'elle murmurait dans son sommeil. Avez-vous eu, Potter, des rêves concernant … » Il regarda ; son élève d'un air inquisiteur. Harry finit pour lui.
« Riddle ? » Dumbledore hocha la tête. Harry se sentit de nouveau se ratatiner sur lui-même. Il se racla la gorge.
« Euh … En effet, cette nuit … » Mais ils étaient arrivés à la porte de l'infirmerie, et Dumbledore se tourna vers lui.
« Elle vous a appelé une fois cette nuit. Je ne sais pas si elle est réveillée maintenant, mais en tout cas, pas de brusqueries. Vous connaissez Poppy. » Et un soupçon de l'ancienne étincelle revint dans ses yeux, pendant qu'il poussa la porte, qui s'ouvrit avec un lourd craquement.
Mme. Pomfrey leur lança un regard désapprobateur, et se précipita de leur côté.
« Non, non, non ! Elle doit dormir maintenant. Il ne faut absolument pas la déranger ! » Dumbledore la calma d'un geste de la main.
« C'est bon. Si elle ne se réveille pas, nous ne ferons rien pour. » Et il se dirigea vers un des lits, avec Harry juste derrière lui. Lorsqu'il s'arrêtât devant un rideau tiré, Harry le prit comme une indication pour lui passer devant, et tira doucement le rideau.
En effet Ginny était étendue sur le lit, toujours endormie. Un léger sourire résidait sur ses lèvres, et son oreiller était trempé des larmes qu'elle avait versé dans son sommeil. Harry la regardait, se sentant tout d'un coup très stupide, se demandant s'il souhaitait la voir se réveiller ou pas. A ce moment elle se retourna dans son lit, et son sourire s'élargit un peu, un nom s'échappât de ses lèvres, et elle semblait paisible.
"Tom …" Harry sentit ses mains se crisper, et ses dents se serrer. Il se détournât du lit, et regarda Prof. Dumbledore.
"Je crois que je ferai mieux d'aller en cours maintenant. Elle n'est pas réveillée et je ne pense pas pouvoir être d'une quelconque utilité." Sa voix était froide, mais un peu tremblante. Dumbledore le suivit des yeux jusqu'à ce qu'il ait franchi la porte de l'infirmerie. Il secoua la tête.
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Harry remonta au dortoir en quatrième vitesse pour prendre ses affaires avant d'aller au cours de Flitwick. Cherchant son livre désespérément, il ne pouvait s'empêcher de penser à Ginny et à Riddle. Et après trois années, celui-ci n'avait pas encore perdu toute son emprise sur sa victime. Ou était-ce une nouvelle machination de Voldemort ? Et il ne fallait pas oublier ce nouvel élève, muet, autour duquel tout ce mystère semblait tourner … Ayant finalement mit la main sur son livre, "Sorts et Sortilèges avancés pour jeunes sorciers", il jeta son sac par-dessus l'épaule et courut aussi vite qu'il put vers la classe, ayant conscience d'être déjà en retard de dix minutes. Enfin bon. Flitwick n'était pas la mort. Snape aurait été une toute autre histoire …
Essoufflé, il poussa enfin de la main la porte de la classe de Charmes, et faillit de bien peu trébucher sur le dallage de la salle. La classe dans laquelle il entra n'était pas ordonnée et silencieuse comme elle l'était toujours, mais pleine d'élèves chahuteurs et en effusion. Ayant repéré Ron et Hermione qui lui faisaient des signes de la main, il se laissa tomber sur la chaise vide qu'ils lui avaient gardé. Hermione avait l'air surexcitée, Ron était certes heureux, mais il avait l'air plus inquiet qu'autre chose.
"Harry ! Ron et moi sommes Préfets ! Prof. McGonnagal vient de nous le dire ! Regarde !" Et elle exhiba fièrement un badge reluisant sur sa robe.
"Super." Fut la réponse de Harry. "Prof. Flitwick n'est pas là ?" Ron secoua la tête.
"Non. Je ne m'approcherai plus de Fred et George à partir d'aujourd'hui. Qu'est ce qu'a Ginny ?" Le visage d'Harry s'assombrit. Mais il était décidé à ne pas tout leur dire. De toute façon, il ne pensait pas qu'il comprendraient.
"Elle était dans un état délirant, cette nuit, paraît-il. Les filles dans son dortoir l'ont amenée à l'infirmerie. Elle a l'air d'aller beaucoup mieux." Ron ne semblait pas convaincu.
"Pourquoi voulait-elle te parler ?" Harry haussa les épaules.
"Je ne sais pas. Il semblerait qu'elle m'ait appelé dans ses rêves, mais là, je n'en ai vraiment aucune idée." Ron eut l'air encore plus soupçonneux.
"Ca a un rapport avec ce qui s'est passé hier ?" Harry ne répondit pas, et fut heureusement sauvé par l'arrivée du minuscule Professeur, qui posa son sac sur le bureau comme si le poids en avait été trop lourd.
"Bonjour, bonjour, et bienvenue à votre cinquième année ! Cette année, nous allons commencer, entre autre, l'étude des Sortilèges Psychiques," A ces mots, quelques élèves grognèrent, Ron étant du nombre, tandis que d'autres sautèrent de joie sur leurs chaise. "bien qu'il ne vous sera pas demandé de les maîtriser complètement avant la fin de votre sixième année. Vous devez bien sûr garder en mémoire que vos O.W.L.S. approchent, et nous espérons que vous donnerez votre mieux." Malfoy lança un ricanement audible, mais le Professeur l'ignora. "Veuillez ouvrir vos livres à la page 12, et vous commencerez à lire la leçon, si vous avez des questions, n'hésitez pas."
Tout en ouvrant son livre, Harry chuchota à Hermione. "C'est quoi, des sortilèges Psychiques ?" Hermione répondit d'un ton agacé.
"N'as tu donc pas ouvert ton bouquin pendant les vacances ?" Harry sourcilla. Après les avoir achetés avec les Weasleys, il n'y avait absolument plus pensé. "Les Sortilèges Psychiques sont des Sorts basiques que les sorciers peuvent jeter sans l'utilisation de leurs baguette." Il hocha la tête en compréhension. "Et tu n'as qu'à lire ton texte pour le savoir." Harry porta les yeux sur son livre.
'Le premier magicien à avoir développé et utilisé ses Pouvoirs Psychiques ne fut autre que Merlin le Grand, en l'an 1025. Ces pouvoirs permettent de jeter les Sortilèges Psychiques, qui ne nécessitent pas l'emploi de la baguette magique. Le sorcier a seulement besoin d'axer sa concentration sur un certain point ou un certain sort, et si il réussit, sa pensée se réalisera. Ses pouvoirs se révèlent utiles lorsque le sorcier est privé de sa baguette, ou lorsqu'il veux envoyer des sortilèges à distance, bien que cela est extrêmement difficile et qu'il n'y eut dans toute l'histoire de la Magie que deux personnes qui ont jamais réussit à faire cela. Bien entendu, certains d'entre les sorciers seront plus aptes à leur emploi, mais tous devraient être capables de jeter les sorts les plus basiques, tel un Sortilège d'Enflammement. Ces pouvoirs doivent néanmoins être utilisé avec parcimonie, car plus puissant sera le sort, plus fatiguant il sera pour celui qui le lancera, et nous avons connaissance de deux cas de magiciens étant morts d'un trop grand usage de ceux-ci. Pour cette année, il ne vous sera demandé que de pouvoir jeter un ou deux sorts de votre choix, les plus simples, tels peut-être l'allumage d'une lampe ou le changement de couleur d'un objet. Il existe aussi, hormis les Charmes, de la Transfiguration ou des Défenses pour lesquelles vous aurez besoin de vos pouvoirs psychiques, tel que le Patronus, contre les Dememtors, qui nécessite un souvenir heureux. Vous pouvez maintenant commencer la pratique par le plus simple, c'est-à-dire un quelconque changement de couleur.'
Harry leva les yeux. La plupart des élèves étaient déjà en train d'essayer de faire changer quelque chose de couleur. Apparemment, Ron et Hermione, à la grande surprise de celle-ci, n'avaient pas encore réussi, bien que la plume de Ron écrivait maintenant rose fluo lorsqu'on la trempait dans de l'encre noire. Les pages du livre de Malfoy flashait des couleurs plus vives les unes que les autres et en changeaient toutes les secondes, à son apparent désarroi. Le parchemin de Neville, sur lequel ce dernier se concentrait de toutes ses forces, était en train de se liquéfier par le bas, mais il ne s'en rendait pas compte. Le reste de la classe n'était encore parvenu à aucun résultat d'aucune sorte. Harry ferma son livre, et chercha des yeux quelque chose sur lequel il pourrait s'exercer, et il avisa une gomme qui traînait dans sa trousse depuis il ne savait combien de temps. Se concentrant sur l'image de celle ci devenant verte, il la fixa des yeux jusqu'à ce que ceux ci commencèrent à picoter, et alors, lentement, la gomme commença à verdir un peu sur le côté, puis brusquement, elle changea entièrement. Souriant, Harry la prit dans se mains et essaya de la faire redevenir blanche. Il y parvint sans trop de difficulté.
La cloche sonna. La seule chose qui lui vint à l'esprit fut : 'Déjà ?' La voix de Flitwick couvrit le vacarme des élèves rangeant leurs affaires. "Pour la prochaine fois, je voudrais que vous ayez tous maîtrisé le changement de couleur, …" mais la moitié des élèves étant déjà parti, il ne continua pas.
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Le vieux sorcier leva les yeux lorsque la porte s'ouvrit et que les premiers arrivants pénétrèrent dans la salle. Snape, avec son expression d'aigreur accoutumée, s'assit à un bout de la table sans un mot, tandis qu'après un court salut, Hagrid, qui avait dû se baisser pour éviter le plafond, s'assit en faisant craquer une chaise, souriant d'un air gêné. Un silence quelque peu tendu régnait dans la pièce, mais se pouvait être dû à la présence influençante du nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Deux minutes plus tard, entrèrent Charlie et Arthur Weasley. Snape eut ce qui ressemblait un peu à un haut le corps, et sa voix se fit dangereusement sifflante.
"Qu'est-ce que les deux Weasley viennent faire ici ?" Dumbledore ne perdit pas son calme, et répondit d'une voix neutre, bien que plus dure que la normale.
"Ils sont là au même titre que vous, Severus." Bientôt, la porte s'ouvrit de nouveau pour laisser passer Remus Lupin, l'air toujours aussi fatigué, mais bienveillant, suivi d'un gros chien noir, qui ne tarda pas à se transformer en le meurtrier recherché par le Ministère, Sirius Black, mais personne ne sembla vouloir faire un mouvement pour l'arrêter, et il s'assit à une place entre Hagrid et son ami d'enfance. Snape se contenta de détourner les yeux. En dernier, franchit la porte le Professeur McGonnagal. Dumbledore toussota légèrement, et il se leva.
'Bien. Bonjour, messieurs, mesdames. Maintenant que tout le monde est là, nous pouvons commencer cette séance. Vous avez tous put deviner que ce n'est pas n'importe laquelle réunion de professeurs. Vous vous rappelez certainement, qu'avant la fin de l'année dernière, chacun de vous a été assigné à une tâche, d'importance extrême. Nous sommes aujourd'hui réunis pour en connaître les résultats et aviser sur les prochaines décisions à prendre. Hagrid ?"
Le personnage massif secoua la tête d'un air gêné. "Désolé. Apparemment Vous-savez-qui était arrivé avant moi. Ils ont été condescendants, parce que j'étais de la même race qu'eux" Sa voix hésita en prononçant ces mots. "Mais il n'empêche qu'ils refusent." Un grand poids semblait s'être ajouté aux fardeaux déjà pesant sur les épaules de Dumbledore. Il se tourna du côté des deux Weasleys.
"Arthur, je suis désolé …" Celui-ci lui coupa la parole d'un geste de la main.
"Ce n'est pas grave. On survivra." Le directeur porta son regard plein d'un nouvel espoir sur Charlie, dont le visage ne reflétait aucunement son attente.
"Non. J'ai seulement pu obtenir d'eux qu'ils restent neutres, mais ils refusent de prendre parti. Enfin, c'est déjà quelque chose de gagné, avoir les Dragons contre nous dans la guerre aurait été un coup fatal." Tous hochèrent la tête, sauf Snape qui s'obstinait à éviter le regard de tout le monde, jusqu'à ce que Dumbledore lui adressa la parole.
"Severus ?" Il ne fit aucun mouvement pour signifier qu'il avait entendu, mais quelques secondes plus tard, il parla.
"Voldemort n'a pas eu besoin d'être très bien informé pour savoir que j'avais trahi. Tout juste put m'échapper." Un horrible rictus qui aurait pu passer pour un sourire cruel chez quelqu'un d'autre déforma son visage, et un éclair de haine passa dans ses yeux. "Ces imbéciles n'avaient pas mis de Charme d'Anti-Transplanation après que je sois arrivé." Le silence s'appesantit lourdement sur toutes les personnes présentes. Dumbledore baissa les yeux, et la voix qui s'éleva n'était plus du tout celle du grand magicien qui était la seule personne au monde dont le Seigneur des Ténèbres avait peur.
"Remus ? Sirius ?" Les deux hommes soupirèrent.
"Arabella a dit qu'elle ferait ce qu'elle peut pour pouvoir venir. Mordingus qu'il viendrai dès qu'il sera appelé. Omir n'a pas voulu entendre parler de nous, son secrétaire nous à par trois fois répété qu'il été beaucoup trop occupé, avant de simplement éteindre sa cheminée lorsque nous essayons de le joindre. Nous n'avons pas pu retrouver trace des autres. Milana est morte dans un Duel." Pendant une minute, personne ne parla. Puis Dumbledore prit la parole de nouveau.
"Des temps troubles approchent. Ils doivent tous le sentir. Et non seulement les sorciers. Je veux parler de toutes les créatures magiques. Centaures, unicornes, dragons, gobelins, et bien d'autres, que nous autres humains avons oubliés depuis longtemps. Je ne désespère pas, bien que pour l'instant la situation ne semble pas brillante, d'avoir de nouveaux alliés d'ici la fin. Ils viendrons à nous, si nous n'allons pas à eux." Il marqua une pause, et fronça les sourcils. Sa stature et sa voix avaient repris leur assurance et leur grandeur, et tous ceux qui l'entendirent se sentirent du respect pour lui. "Bien sûr, la même chose doit marcher pour le camp adverse aussi. Les magies anciennes se réveilleront, d'un côté comme de l'autre, et il faudra vous attendre à tout, entendez moi, à tout. Mais il est des choses, qui sont hors de notre pouvoir, et il faudra que par une chance miraculeuse, elles adviennent d'elle-même. J'espère pouvoir compter sur vous, mes amis, quand vous serez appelés ?" Tous acquiescèrent, et prenant cela pour un signe, ils se levèrent un à un et quittèrent la salle. Sirius se retransforma et ce fut un chien qui sortit sur les talons de Remus. A la fin, la seule qui resta fut McGonnagal. Dumbledore ne sembla s'apercevoir de sa présence que quelques minutes plus tard, et le visage qu'il leva sur elle était celui d'un vieillard usé par l'âge, fatigué par la longue route qu'il a parcouru, et non plus celui de l'homme imposant et puissant qu'il été quelques instants auparavant.
"Oui, Minerva ? Vous aviez quelque chose à me dire ?" La professeur de Transfiguration eut l'air un peu gênée, comme si elle ne savait pas très bien comment formuler sa phrase.
« Je me disait que … pour renforcer nos chances … nous pourrions peut-être reformer … l'Ordre ? » Dumbledore soupira.
"L'Ordre, a été détruit il y a bien longtemps, Minerva, ses Héritiers anéantis, ses chevaliers décimés. Rassembler le peu de survivants qui reste, serait une tache qui frôlerait les limites de l'impossible.»
Elle baissa les yeux, réalisant la véracité de ses dires.
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Harry, suivi de Ron et Hermione, qui étaient très absorbés dans une autre dispute, descendait le couloir menant à la Grande Salle. Tournant un coin, il aperçut les deux jumeaux Weasleys qui courraient dans leur direction, apparemment essoufflés. Une fois arrivés à leur hauteur, ils s'arrêtèrent pour reprendre leur souffle, puis George parla.
« Harry, on est désolé, mais on n'a pas pu utiliser ton argent pour notre magasin. » Harry les regardait d'un air hébété, et les deux garçons se mirent à parler en même temps, se couvrant l'un l'autre. De ce qu'il put y comprendre, leur père avait été renvoyé du Ministère parce qu'il avait soutenu la théorie du retour de Vous-Savez-qui, et ils n'avaient pas pu conserver l'argent pour eux-mêmes. Il se rappela soudain le comportement de Fudge à la fin de l'année dernière, et ressentit pour le Ministre un nouvel élan d'aversion et de dégoût. Comment avait-il put être si aveugle ? Mais tout ce qu'il put arriver à dire, et en bégayant, encore, fut.
« Mais c'est dégoûtant ! » Les jumeaux hochèrent la tête. Fred reprit.
« De meilleures nouvelles. Nous avons été promus Capitaines de l'équipe ! Tous les deux ! » Tous les trois sourirent.
« Génial ! Vous allez devoir trouver des tonnes de joueurs cette année … » George haussa les épaules.
« Ce n'est pas comme ci il n'y avait aucun nouveau candidat … N'est-ce-pas Ron ? » Ron leva la tête de sa dispute avec Hermione.
« Quoi ? » Fred fit un signe de la main, du genre « Laisse tomber ».
« Sois prêt, Harry, l'entraînement commencera dans une semaine … premier match, contre Serdaigle ! » Et ils partirent au pas de course vers la tour de Gryffondor.
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« Alors, Ginny, ça va ? » Demanda Harry d'un air inquiet. Celle-ci venait en effet de s'asseoir à la table des Gryffondors. Son teint été cendré et un air vague hantait son regard. Elle se versa un verre de jus de potiron d'une main tremblante, avant de répondre indirectement à la question.
« J'ai parlé à Dumbledore. Il a dit, 'innocent jusqu'à prouvé coupable', il pense qu'il n'est pas dangereux et qu'il n'a rien à voir avec Vous-savez-qui. » Harry jeta un regard vers la table des Serpentards, qu'il avait consciencieusement évité jusque là. Il leva son verre d'un geste hésitant, mais le renversa par inadvertance sur la nappe devant Neville, qui voulut se lever pour éviter le liquide, mais trébucha sur sa robe, et tomba, entraînant Harry et Ginny dans sa chute. Cette dernière voulut se rattraper sur la nappe et le résultat fut que la moitié des plats et des assiettes se retrouvèrent par terre. Toute la table était debout maintenant, et observait les trois adolescents écroulés par terre. Hermione respira profondément deux ou trois fois.
«Vous trois,» Et elle pointa sur eux un doigt accusateur.
«êtes devenus des Dangers publics.»
